Trois jours de prière mondiale pour la paix avec les carmes
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Trois jours de prière mondiale pour la paix avec les carmes
Trois jours de prière mondiale pour la paix avec les carmes
À l’occasion du Ve centenaire de la naissance de sainte Thérèse d’Avila, une prière mondiale pour la paix a été ouverte par le pape François du 26 au 28 mars.
Ce jeudi 26 mars, une prière mondiale pour la paix a été inaugurée par le pape François lors de la messe célébrée à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Et ce, à l’occasion du Ve centenaire de la naissance de sainte Thérèse d’Avila, le 28 mars 1515, qui sera célébrée samedi.
Le supérieur général de l’Ordre des carmes déchaux, le P. Saverio Cannistra, qui participait à cette messe, a demandé à toutes les communautés carmélitaines du monde, à tous les fidèles catholiques et aux croyants qui le souhaitent de s’unir, d’ici au 28 mars, pour une heure de prière silencieuse mondiale pour la paix. Durant ce temps de prière, une bougie peut être disposée de façon à être visible de l’extérieur.
« Je m’unis de tout cœur à cette initiative, afin que le feu de l’amour de Dieu puisse vaincre les incendies de guerre et de violence qui affligent l’humanité, et que le dialogue l’emporte partout sur l’affrontement armé, a déclaré le pape François. Que sainte Thérèse de Jésus intercède pour cette supplique. »
TOUTE LA FAMILLE DU CARMEL UNIE POUR LA PAIX
Dans un document diffusé il y a quelques jours, le P. Cannistra, évoquait la célébration des 500 ans de la naissance de Thérèse d’Avila comme « un moment attendu avec ferveur et préparé avec soin » dans les monastères, couvents et fraternités du carmel séculier.
«’Le monde est en flammes’, criait Thérèse à la vue des conflits et divisions qui dévastaient la société à son époque. Notre monde, aussi, est en flammes, et parfois nous ne sommes pas assez sensibles ou nous n’avons pas la foi nécessaire pour croire que nous pouvons éteindre le feu qui nous entoure », écrivait le P. Cannistra.
« Nous ne pourrons pas nous cacher en laissant uniquement à ceux qui gouvernent la tâche de résoudre ces problèmes. La voix de sainte Thérèse doit retentir dans nos cœurs », a-t-il encore précisé en invitant à oser changer les choses.
Réformatrice du carmel, sainte Thérèse d’Avila est décédée dans la nuit du 4 au 15 octobre 1582 – correspondant au passage du calendrier julien au calendrier grégorien, ayant entraîné la suppression de 11 jours. En 1982, pour le quatrième centenaire de son décès, le pape Jean-Paul II avait effectué un long voyage en Espagne.
C. LE. (avec Radio Vatican)
À l’occasion du Ve centenaire de la naissance de sainte Thérèse d’Avila, une prière mondiale pour la paix a été ouverte par le pape François du 26 au 28 mars.
Ce jeudi 26 mars, une prière mondiale pour la paix a été inaugurée par le pape François lors de la messe célébrée à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Et ce, à l’occasion du Ve centenaire de la naissance de sainte Thérèse d’Avila, le 28 mars 1515, qui sera célébrée samedi.
Le supérieur général de l’Ordre des carmes déchaux, le P. Saverio Cannistra, qui participait à cette messe, a demandé à toutes les communautés carmélitaines du monde, à tous les fidèles catholiques et aux croyants qui le souhaitent de s’unir, d’ici au 28 mars, pour une heure de prière silencieuse mondiale pour la paix. Durant ce temps de prière, une bougie peut être disposée de façon à être visible de l’extérieur.
« Je m’unis de tout cœur à cette initiative, afin que le feu de l’amour de Dieu puisse vaincre les incendies de guerre et de violence qui affligent l’humanité, et que le dialogue l’emporte partout sur l’affrontement armé, a déclaré le pape François. Que sainte Thérèse de Jésus intercède pour cette supplique. »
TOUTE LA FAMILLE DU CARMEL UNIE POUR LA PAIX
Dans un document diffusé il y a quelques jours, le P. Cannistra, évoquait la célébration des 500 ans de la naissance de Thérèse d’Avila comme « un moment attendu avec ferveur et préparé avec soin » dans les monastères, couvents et fraternités du carmel séculier.
«’Le monde est en flammes’, criait Thérèse à la vue des conflits et divisions qui dévastaient la société à son époque. Notre monde, aussi, est en flammes, et parfois nous ne sommes pas assez sensibles ou nous n’avons pas la foi nécessaire pour croire que nous pouvons éteindre le feu qui nous entoure », écrivait le P. Cannistra.
« Nous ne pourrons pas nous cacher en laissant uniquement à ceux qui gouvernent la tâche de résoudre ces problèmes. La voix de sainte Thérèse doit retentir dans nos cœurs », a-t-il encore précisé en invitant à oser changer les choses.
Réformatrice du carmel, sainte Thérèse d’Avila est décédée dans la nuit du 4 au 15 octobre 1582 – correspondant au passage du calendrier julien au calendrier grégorien, ayant entraîné la suppression de 11 jours. En 1982, pour le quatrième centenaire de son décès, le pape Jean-Paul II avait effectué un long voyage en Espagne.
C. LE. (avec Radio Vatican)
enfantdemarie- Date d'inscription : 18/04/2013
Re: Trois jours de prière mondiale pour la paix avec les carmes
Auprès de la Croix de Jésus, avec l'aide de la Vierge, sa Mère et notre Mère, avec l'aide de Thérèse,
nous supplions Dieu pour que grandissent toutes les occasions de dialogue et de rencontre entre les
hommes, pour que nous apprenions à demander pardon afin que la paix germe dans le mode comme
fruit de la réconciliation qu'Il est venu nous apporter.
Le samedi 28 mars nous fêterons l’anniversaire de la naissance de Ste Thérèse d'Avila avec la messe, puis nous soufflerons les bougies allumées aujourd'hui.
nous supplions Dieu pour que grandissent toutes les occasions de dialogue et de rencontre entre les
hommes, pour que nous apprenions à demander pardon afin que la paix germe dans le mode comme
fruit de la réconciliation qu'Il est venu nous apporter.
Le samedi 28 mars nous fêterons l’anniversaire de la naissance de Ste Thérèse d'Avila avec la messe, puis nous soufflerons les bougies allumées aujourd'hui.
enfantdemarie- Date d'inscription : 18/04/2013
Re: Trois jours de prière mondiale pour la paix avec les carmes
Le «Jésus» de Thérèse d'Avila
Un jour, Thérèse passait par le cloître de son carmel, toute remplie du seul objet de son amour, et elle voit tout à coup un jeune enfant qui vient à elle en lui disant :
•« Comment t’appelles-tu ?
•– Je m’appelle Thérèse de Jésus, répond la sainte toute surprise ;
•Et moi, reprit le bel enfant avec un divin sourire, je suis le Jésus de Thérèse !… »
Cette anecdote rapportée par les biographes de Thérèse d'Avila, nous incite à esquisser le portrait ou mieux la perception que Thérèse avait du Seigneur Jésus, l’ami de son âme.
Fascinée par la personne du Christ
« Thérèse de Jésus », ce nom de religion choisi par Térèsa de Ahumada au moment de passer du couvent de l’Incarnation à celui de San José, fondé par elle, exprime toute une orientation de vie et le lien qui l’unit à la personne du Christ ; il correspond au « pour moi, vivre c’est le Christ » de l’Apôtre Saint Paul.
Très jeune la personne du Christ la fascine, particulièrement son humanité sainte ; Dieu homme et Dieu Très Haut ; transcendant et proche.
Dans la maison de son père, son regard a souvent contemplé un tableau représentant Jésus en conversation avec la Samaritaine. Elle s’identifie à cette femme, et, demande instamment au Seigneur Jésus de lui donner l’eau vive.
Chaque soir avant de s’endormir, elle pense à l’agonie de Jésus au jardin de Gethsémani. « J’aurais voulu, écrit-elle, essuyer ces sueurs si douloureuses… » (Vie 37,5)
Dans sa vie chrétienne, elle a tendance à s’identifier aux personnages féminins de l’Evangile, dans leur relation à la personne du Sauveur ; c’est ainsi qu’elle se dit aussi « très fervente de Marie Madeleine. » (Vida 9,4)
Avec un cœur de femme
Elle lisait l’Evangile avec son cœur de femme, influencée par la tradition franciscaine, tradition caractérisée par une dévotion simple et tendre à la personne du Christ, de la crèche à la Croix, à la manière de François d’Assise.
La lecture du petit livre de « l’Imitation de Jésus Christ», fruit du courant spirituel appelé de la devotio moderna, allait dans le même sens en suscitant chez elle des sentiments de compassion et d’amour.
Pareillement, les Jésuites, récemment implantés à Avila, l’aidaient à prier les évènements de la vie du Christ, de Noël à la Résurrection, et c'est dans toutes les fibres sa féminité qu'elle revivait ces mystères.
Tout a donc contribué à façonner sa piété et sa vie spirituelle dans le sens d’une relation simple et concrète à la personne de Jésus, le Sauveur.
Première grâces christiques
christ flagellePorter le beau nom de « Thérèse de Jésus » n'a pas suffit cependant à faire d’elle quelqu’un qui appartienne totalement au Christ. Il aura fallu que ce soit le Christ lui-même qui lui dévoile sa présence :
« Un jour où l’on célébrait la fête du glorieux Saint Pierre, étant en oraison, je vis, ou, pour mieux dire, je sentis, car je ne vis rien ni avec les yeux du corps ni avec ceux de l’âme, mais j’eus le sentiment que le Christ était à mon côté (…), Il me semblait que Jésus Christ se tenait constamment à côté de moi (…) Je ne voyais pas sous quelle forme, mais je le sentais toujours clairement à ma droite, il était témoin de tout ce que je faisais. » (Vida 27,2)
Cette expérience de la présence du Christ est de l’ordre d’une perception, comme on sent la présence de quelqu’un dans une pièce obscure ; elle marque la naissance de sa vocation de prophète et de docteur.
Dans les jours qui suivent, ce Jésus va se manifester progressivement. Il montre d’abord ses mains, « si admirablement belles que je ne saurai les décrire, puis sa silhouette entière puis son visage ; comme s’il voulait apprivoiser Thérèse et l’habituer à soutenir l’éclat d’une majesté insoutenable. Le Seigneur lui apparaissait dès lors presque toujours ressuscité, même quand il se manifestait à elle sur la croix. (Vida 28,2 ; 29,4)
Depuis ce jour de l’année 1560, et durant une douzaine d’années, le Seigneur Jésus se fait le compagnon de sa vie quotidienne, comme pour les disciples d’Emmaüs.
Il l’encourage et l’apaise dans les moments difficiles, la réprimande au besoin et l’instruit de ses paroles. Le Christ est donc pour elle non seulement un compagnon de route mais un Maître de Vie, un accompagnateur spirituel ; ces faveurs la transportent de joie et la rendent véritablement « amoureuse », jusqu’à désirer mourir pour être avec lui pour toujours !
Mais la vie éternelle n’est pas pour tout de suite. Elle fait sienne la disponibilité de St Martin de Tours, l’un de ses « saints amis » :
Seigneur, si je suis encore utile à ton peuple, je ne refuse pas de travailler ».
De fait sept carmels sont fondés dans cette période. Elle apprend à devenir docile à la grâce et à l’événement.
Le Christ, hôte intérieur – au plus profond de l’âme
A partie de1572, s’ouvre pour Thérèse une nouvelle période : le Christ ne se manifeste plus à elle comme une présence à son côté droit mais au plus profond d’elle-même.
Ce lieu intérieur très profond, inaccessible directement dans l’expérience psychologique, est la racine de l’être et la demeure de la Trinité.
C’est là que le Seigneur Jésus lui donne rendez-vous. C’est le lieu des épousailles spirituelles. « Regarde ce clou, lui dit-il un jour, c’est le signe que tu seras mon épouse à partir d’aujourd’hui…Mon honneur c’est le tien, et le tien est le mien. » (Faveurs divines 18 novembre 1572)
Thérèse devenue épouse comprend qu’elle est désormais la partenaire de Jésus, sa collaboratrice dans l’avènement du Règne de son Père. « Ton honneur, c’est le mien et mon honneur c’est le tien ! »
Vivre à deux !
Les dix dernières années de sa vie sont marquées par ce « vivre avec le Christ » d’une manière intime.
Il s’agit pour elle de bien de vivre à deux comme dans le mariage ; elle a 57 ans.
Sa personnalité connaît un épanouissement extraordinaire dans une grande liberté intérieure. Sa vive sensibilité féminine s’est apaisée, équilibrée. Thérèse et Jésus ne font qu’un.
Les difficultés et critiques ne lui manquent pas mais désormais son seul objectif est de travailler au Règne et à la gloire de Dieu, en fille de l’Eglise.
Un jour, Thérèse passait par le cloître de son carmel, toute remplie du seul objet de son amour, et elle voit tout à coup un jeune enfant qui vient à elle en lui disant :
•« Comment t’appelles-tu ?
•– Je m’appelle Thérèse de Jésus, répond la sainte toute surprise ;
•Et moi, reprit le bel enfant avec un divin sourire, je suis le Jésus de Thérèse !… »
Cette anecdote rapportée par les biographes de Thérèse d'Avila, nous incite à esquisser le portrait ou mieux la perception que Thérèse avait du Seigneur Jésus, l’ami de son âme.
Fascinée par la personne du Christ
« Thérèse de Jésus », ce nom de religion choisi par Térèsa de Ahumada au moment de passer du couvent de l’Incarnation à celui de San José, fondé par elle, exprime toute une orientation de vie et le lien qui l’unit à la personne du Christ ; il correspond au « pour moi, vivre c’est le Christ » de l’Apôtre Saint Paul.
Très jeune la personne du Christ la fascine, particulièrement son humanité sainte ; Dieu homme et Dieu Très Haut ; transcendant et proche.
Dans la maison de son père, son regard a souvent contemplé un tableau représentant Jésus en conversation avec la Samaritaine. Elle s’identifie à cette femme, et, demande instamment au Seigneur Jésus de lui donner l’eau vive.
Chaque soir avant de s’endormir, elle pense à l’agonie de Jésus au jardin de Gethsémani. « J’aurais voulu, écrit-elle, essuyer ces sueurs si douloureuses… » (Vie 37,5)
Dans sa vie chrétienne, elle a tendance à s’identifier aux personnages féminins de l’Evangile, dans leur relation à la personne du Sauveur ; c’est ainsi qu’elle se dit aussi « très fervente de Marie Madeleine. » (Vida 9,4)
Avec un cœur de femme
Elle lisait l’Evangile avec son cœur de femme, influencée par la tradition franciscaine, tradition caractérisée par une dévotion simple et tendre à la personne du Christ, de la crèche à la Croix, à la manière de François d’Assise.
La lecture du petit livre de « l’Imitation de Jésus Christ», fruit du courant spirituel appelé de la devotio moderna, allait dans le même sens en suscitant chez elle des sentiments de compassion et d’amour.
Pareillement, les Jésuites, récemment implantés à Avila, l’aidaient à prier les évènements de la vie du Christ, de Noël à la Résurrection, et c'est dans toutes les fibres sa féminité qu'elle revivait ces mystères.
Tout a donc contribué à façonner sa piété et sa vie spirituelle dans le sens d’une relation simple et concrète à la personne de Jésus, le Sauveur.
Première grâces christiques
christ flagellePorter le beau nom de « Thérèse de Jésus » n'a pas suffit cependant à faire d’elle quelqu’un qui appartienne totalement au Christ. Il aura fallu que ce soit le Christ lui-même qui lui dévoile sa présence :
« Un jour où l’on célébrait la fête du glorieux Saint Pierre, étant en oraison, je vis, ou, pour mieux dire, je sentis, car je ne vis rien ni avec les yeux du corps ni avec ceux de l’âme, mais j’eus le sentiment que le Christ était à mon côté (…), Il me semblait que Jésus Christ se tenait constamment à côté de moi (…) Je ne voyais pas sous quelle forme, mais je le sentais toujours clairement à ma droite, il était témoin de tout ce que je faisais. » (Vida 27,2)
Cette expérience de la présence du Christ est de l’ordre d’une perception, comme on sent la présence de quelqu’un dans une pièce obscure ; elle marque la naissance de sa vocation de prophète et de docteur.
Dans les jours qui suivent, ce Jésus va se manifester progressivement. Il montre d’abord ses mains, « si admirablement belles que je ne saurai les décrire, puis sa silhouette entière puis son visage ; comme s’il voulait apprivoiser Thérèse et l’habituer à soutenir l’éclat d’une majesté insoutenable. Le Seigneur lui apparaissait dès lors presque toujours ressuscité, même quand il se manifestait à elle sur la croix. (Vida 28,2 ; 29,4)
Depuis ce jour de l’année 1560, et durant une douzaine d’années, le Seigneur Jésus se fait le compagnon de sa vie quotidienne, comme pour les disciples d’Emmaüs.
Il l’encourage et l’apaise dans les moments difficiles, la réprimande au besoin et l’instruit de ses paroles. Le Christ est donc pour elle non seulement un compagnon de route mais un Maître de Vie, un accompagnateur spirituel ; ces faveurs la transportent de joie et la rendent véritablement « amoureuse », jusqu’à désirer mourir pour être avec lui pour toujours !
Mais la vie éternelle n’est pas pour tout de suite. Elle fait sienne la disponibilité de St Martin de Tours, l’un de ses « saints amis » :
Seigneur, si je suis encore utile à ton peuple, je ne refuse pas de travailler ».
De fait sept carmels sont fondés dans cette période. Elle apprend à devenir docile à la grâce et à l’événement.
Le Christ, hôte intérieur – au plus profond de l’âme
A partie de1572, s’ouvre pour Thérèse une nouvelle période : le Christ ne se manifeste plus à elle comme une présence à son côté droit mais au plus profond d’elle-même.
Ce lieu intérieur très profond, inaccessible directement dans l’expérience psychologique, est la racine de l’être et la demeure de la Trinité.
C’est là que le Seigneur Jésus lui donne rendez-vous. C’est le lieu des épousailles spirituelles. « Regarde ce clou, lui dit-il un jour, c’est le signe que tu seras mon épouse à partir d’aujourd’hui…Mon honneur c’est le tien, et le tien est le mien. » (Faveurs divines 18 novembre 1572)
Thérèse devenue épouse comprend qu’elle est désormais la partenaire de Jésus, sa collaboratrice dans l’avènement du Règne de son Père. « Ton honneur, c’est le mien et mon honneur c’est le tien ! »
Vivre à deux !
Les dix dernières années de sa vie sont marquées par ce « vivre avec le Christ » d’une manière intime.
Il s’agit pour elle de bien de vivre à deux comme dans le mariage ; elle a 57 ans.
Sa personnalité connaît un épanouissement extraordinaire dans une grande liberté intérieure. Sa vive sensibilité féminine s’est apaisée, équilibrée. Thérèse et Jésus ne font qu’un.
Les difficultés et critiques ne lui manquent pas mais désormais son seul objectif est de travailler au Règne et à la gloire de Dieu, en fille de l’Eglise.
enfantdemarie- Date d'inscription : 18/04/2013
enfantdemarie- Date d'inscription : 18/04/2013
Re: Trois jours de prière mondiale pour la paix avec les carmes
Merci enfantdemarie, Ste Thérèse d'Avila, une si grande sainte et qui a écrit de magnifiques oeuvres dont la château intérieur qui est une grande instruction sur les lieux secrets de l'âme. À lire absolument par tous catholiques qui veut grandir dans la foi.
Re: Trois jours de prière mondiale pour la paix avec les carmes
500 ans de Thérèse d'Avila : le Pape François écrit à la famille carmélitaine
2015-03-28 Radio Vatican
Le Pape François a écrit une lettre au préposé général des Carmes déchaux, le père Saverio Cannistrà, à l'occasion du cinquième centenaire de la naissance de Sainte Thérèse d'Avila. Le 26 mars au petit matin, le père Cannistrà avait participé à la messe matinale présidée par le Pape François dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, pour marquer symboliquement le début de trois jours de prière pour la paix.
Dans cette lettre qui s'adresse plus largement à « toute la famille thérèsienne », le Pape s'unit « à l'action de grâce de toute la famille carmélitaine, religieuses, religieux et séculiers, pour le charisme de cette femme exceptionnelle. » Faisant remarquer que cette anniversaire coincide avec l'Année de la Vie consacrée, il présente Thérèse d'Avila comme « une guide sûre et un modèle séduisant de don total à Dieu. » Il appelle à redécouvrir « l'étincelle inspiratrice » qui a donné l'impulsion décisive pour la fondation des premières communautés carmélites inspirées par la mystique espagnole, réformatrice d'un Ordre dont les origines remontent au XIIIe siècle en Palestine, lorsque des frères avaient fondé sur le Mont Carmel une communauté d'ermites.
« Le témoignage de sa consécration, née directement de la rencontre avec la Christ, son expérience de prière, comme dialogue continu avec Dieu, et sa vie communautaire enracinée dans la maternité de l'Église, continuent à nous faire tellement de bien ! » s'enthousiasme le Pape François.
C'est comme une « maîtresse de prière » que François définit Thérèse d'Avila, qui ne considère par la prière comme « reservée uniquement à un espace ou à un moment de la journée, elle surgissait spontanément dans les occasions les plus diverses. » « Elle était convaincue de la valeur de la prière continue, bien que pas toujours parfaite, précise François. La Sainte nous demande d'être persévérants, fidèles, aussi au milieu de l'aridité, des difficultés personnelles ou des nécessités pressantes qui nous appellent. Pour rénover aujourd'hui la vie consacrée, Thérèse nous a laissé un grand trésor, plein de propositions concrètes, de voies et de méthodes pour prier, qui loin de nous enfermer en nous-mêmes ou de nous conduire seulement à un équilibre intérieur, nous font repartir toujours de Jésus et constituent une école authentique pour grandir dans l'amour vers Dieu et vers le prochain. »
Le Pape insiste sur son admiration personnelle pour Thérèse d'Avila, d'une modernité toujours surprenante avec cinq siècles de distance. « Face aux graves problèmes de son temps, elle ne s'est pas limitée à être une spectatrice de la réalité qui l'entourait. Dans sa condition de femme et avec ses difficultés de santé, elle avait décidé, disait-elle, "de faire ce peu qui dépendait de moi, c'est-à-dire de suivre les conseils évangéliques avec toute la perfection possible et de faire en sorte que ces quelques soeurs qui sont ici, fassent de même", en faisant en sorte de ne pas se perdre "dans des choses de peu d'importance" alors que "le monde est en flammes" » écrit le Pape en citant l'une des œuvres majeures de Thérèse, Le Chemin de perfection.
Autre caractéristique appréciée par le Pape François : « Sainte Thérèse savait que ni la prière ni la mission ne peuvent se soutenir sans une authentique vie communautaire, Pour cela, le fondement qu'elle a posè dans ses monastères était la fraternité. "Ici nous devons toutes nous aimer, nous vouloir du bien, et nous aider réciproquement" écrivait Thérèse, qui appelait l'humilité afin de surmonter les conflits et les jalousies. »
« Les communautés thérèsiennes sont donc appelées à devenir des maisons de communion, capables de témoigner de l'amour fraternel et de la maternité de l'Eglise, en présenetant au Seingeur les difficultés du monde, lacéré par les divisions et les guerres », conclut le Pape, remerciant toute la famille carmélitaine, qui doit faire transparaître « la joie et la beauté de vivre l'Évangile ».
2015-03-28 Radio Vatican
Le Pape François a écrit une lettre au préposé général des Carmes déchaux, le père Saverio Cannistrà, à l'occasion du cinquième centenaire de la naissance de Sainte Thérèse d'Avila. Le 26 mars au petit matin, le père Cannistrà avait participé à la messe matinale présidée par le Pape François dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, pour marquer symboliquement le début de trois jours de prière pour la paix.
Dans cette lettre qui s'adresse plus largement à « toute la famille thérèsienne », le Pape s'unit « à l'action de grâce de toute la famille carmélitaine, religieuses, religieux et séculiers, pour le charisme de cette femme exceptionnelle. » Faisant remarquer que cette anniversaire coincide avec l'Année de la Vie consacrée, il présente Thérèse d'Avila comme « une guide sûre et un modèle séduisant de don total à Dieu. » Il appelle à redécouvrir « l'étincelle inspiratrice » qui a donné l'impulsion décisive pour la fondation des premières communautés carmélites inspirées par la mystique espagnole, réformatrice d'un Ordre dont les origines remontent au XIIIe siècle en Palestine, lorsque des frères avaient fondé sur le Mont Carmel une communauté d'ermites.
« Le témoignage de sa consécration, née directement de la rencontre avec la Christ, son expérience de prière, comme dialogue continu avec Dieu, et sa vie communautaire enracinée dans la maternité de l'Église, continuent à nous faire tellement de bien ! » s'enthousiasme le Pape François.
C'est comme une « maîtresse de prière » que François définit Thérèse d'Avila, qui ne considère par la prière comme « reservée uniquement à un espace ou à un moment de la journée, elle surgissait spontanément dans les occasions les plus diverses. » « Elle était convaincue de la valeur de la prière continue, bien que pas toujours parfaite, précise François. La Sainte nous demande d'être persévérants, fidèles, aussi au milieu de l'aridité, des difficultés personnelles ou des nécessités pressantes qui nous appellent. Pour rénover aujourd'hui la vie consacrée, Thérèse nous a laissé un grand trésor, plein de propositions concrètes, de voies et de méthodes pour prier, qui loin de nous enfermer en nous-mêmes ou de nous conduire seulement à un équilibre intérieur, nous font repartir toujours de Jésus et constituent une école authentique pour grandir dans l'amour vers Dieu et vers le prochain. »
Le Pape insiste sur son admiration personnelle pour Thérèse d'Avila, d'une modernité toujours surprenante avec cinq siècles de distance. « Face aux graves problèmes de son temps, elle ne s'est pas limitée à être une spectatrice de la réalité qui l'entourait. Dans sa condition de femme et avec ses difficultés de santé, elle avait décidé, disait-elle, "de faire ce peu qui dépendait de moi, c'est-à-dire de suivre les conseils évangéliques avec toute la perfection possible et de faire en sorte que ces quelques soeurs qui sont ici, fassent de même", en faisant en sorte de ne pas se perdre "dans des choses de peu d'importance" alors que "le monde est en flammes" » écrit le Pape en citant l'une des œuvres majeures de Thérèse, Le Chemin de perfection.
Autre caractéristique appréciée par le Pape François : « Sainte Thérèse savait que ni la prière ni la mission ne peuvent se soutenir sans une authentique vie communautaire, Pour cela, le fondement qu'elle a posè dans ses monastères était la fraternité. "Ici nous devons toutes nous aimer, nous vouloir du bien, et nous aider réciproquement" écrivait Thérèse, qui appelait l'humilité afin de surmonter les conflits et les jalousies. »
« Les communautés thérèsiennes sont donc appelées à devenir des maisons de communion, capables de témoigner de l'amour fraternel et de la maternité de l'Eglise, en présenetant au Seingeur les difficultés du monde, lacéré par les divisions et les guerres », conclut le Pape, remerciant toute la famille carmélitaine, qui doit faire transparaître « la joie et la beauté de vivre l'Évangile ».
enfantdemarie- Date d'inscription : 18/04/2013
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