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Conférence du Cardinal Sarah: il ne faut pas tromper les gens avec le mot « miséricorde».

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Conférence du Cardinal Sarah: il ne faut pas tromper les gens avec le mot « miséricorde». Empty Conférence du Cardinal Sarah: il ne faut pas tromper les gens avec le mot « miséricorde».

Message par MichelT Dim 24 Mai 2015 - 23:51

• dimanche 24 mai 2015

Conférence du Cardinal Sarah à l’Institut Jean-Paul II pour la famille : il ne faut pas tromper les gens avec le mot « miséricorde »


Lu sur le site « Benoit et moi » :

Ca Cardinal Africain est un exemple a suivre pour les cardinaux occidentaux....

«Si on considère l'Eucharistie comme un repas à partager, dont personne ne peut être exclu, alors on perd le sens du mystère».

Ces mots sont du cardinal Robert Sarah, depuis quelques mois préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, intervenant à l'Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille lors de la présentation de la série “Famiglia, lavori in corso” (Famille, travaux en cours), un recueil d'essais publié par la maison d'édition Cantagalli, en vue du prochain Synode ordinaire d'octobre. Une collection qui vise à stimuler le débat et aborde tous les «sujets chauds»: l'homosexualité, la sexualité, le divorce, la procréation assistée, l'euthanasie, le célibat.

«L'Occident - a dit Sarah, répondant a braccio à plusieurs questions qui lui ont été posées par le public - s'adapte à ses propres illusions».

Le problème de tout, a souligné à plusieurs reprises le cardinal, est dans la foi.

«Si on pense que même dans le rite du baptême, on ne mentionne plus le mot "foi", lorsque les parents sont invités à dire ce qu'on demande pour l'enfant à l'Église de Dieu, on peut comprendre l'ampleur du problème», a ajouté le cardinal guinéen , qui a également blâmé le sens qui est donné aujourd'hui au Catéchisme: «Les enfants font des dessins et n'apprennent rien, ils ne vont pas à la messe».


Quant au Synode à venir, on est invité à ne pas se faire d'illusions sur des changements destinés à faire date: «Les gens croient qu'il y aura une révolution, mais il ne peut pas en être ainsi. Parce que la doctrine n'appartient pas à quelqu'un, mais elle est au Christ».


Après le rendez-vous d'octobre dernier, a observé Sarah, «il était clair que le coeur réel n'était pas et n'est pas seulement la question des divorcés remariés» (...) et «si la doctrine de l'Église doit être considérée comme un idéal inaccessible, irréalisable et donc nécessitant un ajustement à la baisse pour être proposée à la société d'aujourd'hui, il faut nécessairement clarifier la question de savoir si l'Évangile est une bonne nouvelle pour l'homme ou un fardeau inutile, et qui n'est plus envisageable».

La richesse du catholicisme - a-t-il ajouté - «ne peut pas être dévoilée par des considérations dictées par un certain pragmatisme et le sentiment commun. La révélation indique à l'humanité la voie de la plénitude et de la félicité. Ignorer ce fait signifierait affirmer la nécessité de repenser les fondements mêmes de l'action salvifique de l'Église qui se réalise à travers les sacrements».

Le problème vient aussi de ces «prêtres et évêques» qui contribuent avec leurs propos à «contredire la parole du Christ». Et cela, a dit Sarah, est «très grave».

Permettre au niveau de diocèses spécifiques ce qui n'a pas encore été approuvé par le Synode (la référence était à la pratique suivie dans de nombreuses réalités d'Europe centrale et septentrionale) signifie «profaner le Christ».

Invoquer la miséricorde ne vaut pas grand chose: «Nous trompons les gens en parlant de miséricorde, sans savoir ce que signifie le mot. Le Seigneur pardonne les péchés, mais si nous nous repentons».

Les divisions qui ont été vus Octobre dernier, «sont toutes occidentales. En Afrique, nous sommes fermes, parce que dans ce continent, il y a beaucoup de gens qui, pour leur foi, ont perdu la vie».

Le cardinal a lancé un appel contre ceux qui - membres du clergé - utilisent un langage incorrect: «C'est une erreur pour l'Église d'utiliser le vocabulaire de l'ONU, nous avons notre propre vocabulaire» (ndt: allusion au «développement durable»?)

Il a également voulu faire une mise au point sur une des maximes à la mode depuis 2013, en l'occurrence sortir dans les périphéries. Une proposition correcte, naturellement, mais à une condition: «Il est facile d'aller dans les périphéries, mais cela dépend si l'on y apporte le Christ. Aujourd'hui, il est plus courageux d'être avec le Christ, sur la Croix, le martyre. Notre devoir est d'aller à contre-courant» par rapport aux modes du moment, et «ce que dit le monde».

Enfin, une note sur la chute des vocations sacerdotales dans le monde: «Le problème n'est pas qu'il y a peu de prêtres, mais plutôt de comprendre si ces prêtres sont vraiment des prêtres du Christ».

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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