Prophétie du pere Charles Auguste Nectou
Page 1 sur 1
Prophétie du pere Charles Auguste Nectou
Le Père Charles-Auguste Nectou
(1760)
Le Père Charles-Auguste Nectou fut provincial des Jésuites d’Aquitaine. Les religieux de la de la Société de Jésus le regardaient, à juste titre comme un saint et un prophète. Il est mort à Bordeaux en 1777.
C’est vers 1760, alors qu’il était à la maison de Poitiers, qu’il confia au Père de Raux, encore novice à cette époque, les prédictions que l’on va lire :
Il prédit l’entière suppression de la Compagnie de Jésus comme signal et commencement de tous les malheurs qui menaçaient l’Europe.
Après avoir annoncé dans leurs plus petits détails, les affreux bouleversements de la révolution française, les sanglantes exécutions des têtes couronnées et des plus grandes maisons du Royaume.
Et l’apostasie du sanctuaire et des ordres religieux.
L’enfant du Temple ne périrait pas. Sa postérité assurerait le triomphe de l’Eglise tel qu’il n’y en aura jamais eu de semblable. Le Saint Pape vraisemblablement, ainsi que le Grand Monarque et ses successeurs, faisant partie de sa postérité.
Il y aura ensuite une réaction que l’on prendra pour la contre-révolution, cela durera ainsi pendant quelques années.
On croira la révolution consommée, mais ce ne sera qu’un replâtrage, un habit mal cousu.
Il n’y aura pas de schisme, mais l’Eglise ne triomphera pas encore.
Il y aura de nouveaux troubles en France. Un nom odieux à la France sera placé sur le trône. Un d’Orléans sera roi.
Ce ne sera qu’après cette usurpation que se fera la contre révolution. Elle ne se fera point par les étrangers.
Il se formera en France deux partis qui se feront une guerre à mort. L'un sera beaucoup plus nombreux que l'autre, mais ce sera le plus faible qui triomphera.
Il y aura alors un moment si affreux qu'on se croira à la fin du monde. Le sang ruissellera dans plusieurs grandes villes, les éléments seront soulevés, ce sera comme un petit jugement.
Il périra dans cette catastrophe une grande multitude, mais les méchants ne prévaudront point. Ils auront bien l'intention de détruire entièrement l'Église, le temps ne leur en sera pas donné.
Car cette horrible période sera de courte durée. Au moment où l'on croira tout perdu, tout sera sauvé.
Durant ce bouleversement épouvantable qui, paraît-il, sera général et non pour la France seulement, Paris sera entièrement détruit. La destruction sera si complète que, vingt ans après, les pères se promèneront avec leurs enfants sur ses ruines, pour satisfaire à leurs questions, ils leur diront : « mon fils, il y avait ici une grande ville, Dieu l'a détruite à cause de ses crimes. »
On sera près de cette catastrophe lorsque l'Angleterre commencera à s'ébranler. On le saura à se signe, comme on sait l'approche de l'été quand le figuier commence à bourgeonner.
L'Angleterre à son tour éprouvera une révolution plus terrible que la révolution française, et elle durera assez longtemps pour que la France ait le temps de se rasseoir.
Ce sera la France qui aidera l'Angleterre au rétablissement de la paix.
Lorsqu'on sera près de ces événements qui doivent amener le triomphe de l'Église, le désordre sera si complet qu'on n'y connaîtra plus rien.
Quand viendra le moment de la dernière crise, il n'y aura rien d'autre à faire que demeurer où Dieu nous aura placés, se renfermer dans son intérieur et prier, en attendant le passage de la colère et de la justice divines.
À la suite de ces affreux événements, tout rentrera dans l'ordre, justice sera faite à tout le monde; la contre-révolution sera consommée.
Alors le triomphe de l'Eglise sera tel qu'il n'y en aura jamais eu de semblable. Les heureux chrétiens qui auront survécu remercieront Dieu de les avoir préservés pour contempler un triomphe aussi complet de l'Église.
Des malheurs doivent arriver. Le sang coulera par torrents dans le Nord et le Midi. L'Ouest sera épargné à cause de sa foi. Mais le sang coulera tellement au Nord et au Midi, que je le vois couler comme la pluie dans un jour de grand orage, et je vois les chevaux ayant du sang jusqu'aux sangles. C'est principalement dans les villes que le sang coulera.
La religion sera persécutée, les ministres seront obligés de se cacher au moins momentanément. Les églises seront fermées encore pendant un peu de temps...
Paris sera détruit au milieu de toutes ces calamités, tellement détruit que la charrue y passera. Dans ces événements les bons n'auront rien à faire, car ce sont les républicains qui se dévoreront entre eux. Il viendra un moment où l'on croira tout perdu. C'est alors que tout sera sauvé, car entre le cri "Tout est perdu" et "Tout est sauvé", il n'y aura pour ainsi dire pas d'intervalles — le temps de virer une galette.
Les puissances étrangères s'armeront, marcheront contre le France. La Russie viendra abreuver ses chevaux dans le Rhin, mais ils ne le passeront pas...
La Russie se convertira et elle aidera la France à rendre la paix et la tranquillité au monde entier...
Après la crise, il y aura un concile général, malgré quelques oppositions faites par le clergé lui-même. Ensuite, il n'y aura qu'un seul troupeau et qu'un seul pasteur, parce que tous les infidèles et tous les hérétiques, rentreront dans l'Église latine, dont le triomphe se continuera jusqu'à la destruction de l'Antéchrist.
Le triomphe de l’Eglise sera tel qu’il n’y en aura jamais eu de semblable.
(1760)
Le Père Charles-Auguste Nectou fut provincial des Jésuites d’Aquitaine. Les religieux de la de la Société de Jésus le regardaient, à juste titre comme un saint et un prophète. Il est mort à Bordeaux en 1777.
C’est vers 1760, alors qu’il était à la maison de Poitiers, qu’il confia au Père de Raux, encore novice à cette époque, les prédictions que l’on va lire :
Il prédit l’entière suppression de la Compagnie de Jésus comme signal et commencement de tous les malheurs qui menaçaient l’Europe.
Après avoir annoncé dans leurs plus petits détails, les affreux bouleversements de la révolution française, les sanglantes exécutions des têtes couronnées et des plus grandes maisons du Royaume.
Et l’apostasie du sanctuaire et des ordres religieux.
L’enfant du Temple ne périrait pas. Sa postérité assurerait le triomphe de l’Eglise tel qu’il n’y en aura jamais eu de semblable. Le Saint Pape vraisemblablement, ainsi que le Grand Monarque et ses successeurs, faisant partie de sa postérité.
Il y aura ensuite une réaction que l’on prendra pour la contre-révolution, cela durera ainsi pendant quelques années.
On croira la révolution consommée, mais ce ne sera qu’un replâtrage, un habit mal cousu.
Il n’y aura pas de schisme, mais l’Eglise ne triomphera pas encore.
Il y aura de nouveaux troubles en France. Un nom odieux à la France sera placé sur le trône. Un d’Orléans sera roi.
Ce ne sera qu’après cette usurpation que se fera la contre révolution. Elle ne se fera point par les étrangers.
Il se formera en France deux partis qui se feront une guerre à mort. L'un sera beaucoup plus nombreux que l'autre, mais ce sera le plus faible qui triomphera.
Il y aura alors un moment si affreux qu'on se croira à la fin du monde. Le sang ruissellera dans plusieurs grandes villes, les éléments seront soulevés, ce sera comme un petit jugement.
Il périra dans cette catastrophe une grande multitude, mais les méchants ne prévaudront point. Ils auront bien l'intention de détruire entièrement l'Église, le temps ne leur en sera pas donné.
Car cette horrible période sera de courte durée. Au moment où l'on croira tout perdu, tout sera sauvé.
Durant ce bouleversement épouvantable qui, paraît-il, sera général et non pour la France seulement, Paris sera entièrement détruit. La destruction sera si complète que, vingt ans après, les pères se promèneront avec leurs enfants sur ses ruines, pour satisfaire à leurs questions, ils leur diront : « mon fils, il y avait ici une grande ville, Dieu l'a détruite à cause de ses crimes. »
On sera près de cette catastrophe lorsque l'Angleterre commencera à s'ébranler. On le saura à se signe, comme on sait l'approche de l'été quand le figuier commence à bourgeonner.
L'Angleterre à son tour éprouvera une révolution plus terrible que la révolution française, et elle durera assez longtemps pour que la France ait le temps de se rasseoir.
Ce sera la France qui aidera l'Angleterre au rétablissement de la paix.
Lorsqu'on sera près de ces événements qui doivent amener le triomphe de l'Église, le désordre sera si complet qu'on n'y connaîtra plus rien.
Quand viendra le moment de la dernière crise, il n'y aura rien d'autre à faire que demeurer où Dieu nous aura placés, se renfermer dans son intérieur et prier, en attendant le passage de la colère et de la justice divines.
À la suite de ces affreux événements, tout rentrera dans l'ordre, justice sera faite à tout le monde; la contre-révolution sera consommée.
Alors le triomphe de l'Eglise sera tel qu'il n'y en aura jamais eu de semblable. Les heureux chrétiens qui auront survécu remercieront Dieu de les avoir préservés pour contempler un triomphe aussi complet de l'Église.
Des malheurs doivent arriver. Le sang coulera par torrents dans le Nord et le Midi. L'Ouest sera épargné à cause de sa foi. Mais le sang coulera tellement au Nord et au Midi, que je le vois couler comme la pluie dans un jour de grand orage, et je vois les chevaux ayant du sang jusqu'aux sangles. C'est principalement dans les villes que le sang coulera.
La religion sera persécutée, les ministres seront obligés de se cacher au moins momentanément. Les églises seront fermées encore pendant un peu de temps...
Paris sera détruit au milieu de toutes ces calamités, tellement détruit que la charrue y passera. Dans ces événements les bons n'auront rien à faire, car ce sont les républicains qui se dévoreront entre eux. Il viendra un moment où l'on croira tout perdu. C'est alors que tout sera sauvé, car entre le cri "Tout est perdu" et "Tout est sauvé", il n'y aura pour ainsi dire pas d'intervalles — le temps de virer une galette.
Les puissances étrangères s'armeront, marcheront contre le France. La Russie viendra abreuver ses chevaux dans le Rhin, mais ils ne le passeront pas...
La Russie se convertira et elle aidera la France à rendre la paix et la tranquillité au monde entier...
Après la crise, il y aura un concile général, malgré quelques oppositions faites par le clergé lui-même. Ensuite, il n'y aura qu'un seul troupeau et qu'un seul pasteur, parce que tous les infidèles et tous les hérétiques, rentreront dans l'Église latine, dont le triomphe se continuera jusqu'à la destruction de l'Antéchrist.
Le triomphe de l’Eglise sera tel qu’il n’y en aura jamais eu de semblable.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Sujets similaires
» Prophétie du pere Lamy
» Prophétie du pere Ventura
» Prophétie du pere Claudi
» Prophétie du Pere Pel
» Prophétie du pere Pegghi
» Prophétie du pere Ventura
» Prophétie du pere Claudi
» Prophétie du Pere Pel
» Prophétie du pere Pegghi
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum