Fatima
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Fatima
Samedi prochain, 6 février : 1er samedi du mois.
Chers amis,
Le 13 juillet 1917, Notre-Dame confia aux petits pastoureaux : « Si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI en commencera une autre pire. Quand vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. »
Vingt ans plus tard, dans la nuit du 25 au 26 janvier 1938, le ciel fut incendié par une étrange lueur. De neuf heures du soir à deux heures du matin, la voûte céleste fut illuminée de rouge. Ce phénomène fut perçu dans la plupart des pays d’Europe, de la Norvège à Gibraltar, du Portugal à la Grèce, ainsi qu’en Afrique du Nord, aux États-Unis et au Canada. Sur le moment, tout le monde crut à un gigantesque incendie. Le lendemain matin, tous les journaux en parlaient. On attribua le phénomène à une aurore boréale. Le Bulletin de la Société astronomique de France la décrivit de la façon suivante :
"Une aurore boréale d’une grandiose beauté a été visible en France et dans presque tous les pays d’Europe, depuis le mardi 25 janvier 1938, au soir, jusqu’au mercredi 26, au matin. En Suisse, dans le Jura, en Angleterre, comme dans les régions de l’ouest, du sud-ouest et du sud-est de la France, jusqu’en Provence, et plus au sud encore, en Italie et au Portugal, en Sicile et à Gibraltar, et même dans l’Afrique du Nord, le phénomène montra une intensité exceptionnelle pour ces latitudes. (…)"
Une lueur bleu verdâtre, pâle et jolie, envahit le ciel du nord-est au nord-ouest. Au-dessus, graduellement, le ciel s’embrase et une voûte rouge, irrégulière se forme. Une sorte de nuage empourpré se condense au nord-est et se déplace vers le nord-ouest comme poussé par un souffle mystérieux. Il se replie, ondoie, se dilate, s’évanouit, se ranime, tandis que d’immenses jets, dont la coloration passe du rouge sang au rouge orangé et au jaune, s’élancent vers le zénith.
De son côté, Le nouvelliste de Lyon rapporta :
Une aurore boréale d’une ampleur exceptionnelle a sillonné, hier soir, le ciel de l’Europe occidentale ; elle a révolutionné nombre de départements où l’on a cru tout d’abord à un gigantesque incendie. (…) Le ciel était embrasé comme un immense foyer mouvant, provoquant une lueur rouge sang très vive. Le bord du foyer était blanc, comme si le soleil allait se lever. Il s’agit sans doute d’une aurore boréale, mais d’une ampleur exceptionnelle au dire du professeur Pers, de la faculté des Sciences de Grenoble.
En réalité, pour caractériser un tel phénomène, l’expression "aurore boréale" est impropre. En effet, Log3 les aurores boréales se produisent en général au pôle ou dans les environs immédiats, mais très rarement en dessous de la latitude 50°. D’autre part, elles n’ont jamais cette allure de gigantesque incendie avec une couleur dominante rouge. Si elles peuvent revêtir diverses couleurs, la couleur dominante est le vert et non pas le rouge. Enfin, elles n’ont jamais une telle étendue. S’il arrive qu’elles s’étirent sur de grande longueur, elles forment le plus souvent un long ruban d’une dizaine de kilomètres de large.
Sœur Lucie n’admit jamais que ce phénomène puisse être attribué à une aurore boréale. Voici ce qu’elle dit dans son troisième mémoire :
"Votre Excellence n’ignore pas comment, il y a quelques années, Dieu a manifesté ce signe que les astronomes ont voulu désigné sous le nom d’aurore boréale. Je ne sais pas ; mais il me semble que, s’ils examinaient bien la chose, ils verraient que ce n’était pas et que ce ne pouvait être une aurore boréale (ordinaire), étant donné la manière dont elle s’est présentée. Quoi qu’il en soit, Dieu s’est servi de cela pour me faire comprendre que sa justice était prête à frapper les nations coupables, et je me mis à demander avec insistance, à cause de cela, la communion réparatrice et la consécration de la Russie."
Aujourd’hui encore, les astronomes sont divisés sur l’origine de ce phénomène. Car, jamais rien de semblable n’a été vu ni auparavant, ni depuis : c’est un phénomène unique dans l’histoire. Autre point étonnant : les régions où la lueur fut visible, correspondaient exactement à la zone de la chrétienté qui allait être embrasée par la seconde guerre mondiale !
Et quand bien même ce serait l’aurore boréale la plus exceptionnelle jamais vue sur terre, le fait qu’elle ait été annoncée vingt ans auparavant constitue une prophétie vraiment exceptionnelle, tout comme celle du miracle de la danse du soleil le 13 octobre 1917. Ces deux prophéties annonçant des phénomènes naturels hors du commun observés par un très grand nombre de témoins, donnent aux apparitions de Fatima un caractère d’authenticité lui aussi exceptionnel et leur confèrent une place complètement à part dans l’histoire des apparitions. Aucune autre apparition, ni avant, ni depuis, ne fut authentifiée de façon aussi extraordinaire.
Or, si Notre-Dame a choisi de tels moyens pour authentifier son message, c’est qu’il a une importance également exceptionnelle. Aussi est-il particulièrement important de bien le connaître et de le faire connaître.
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus
Président de Cap Fatima 2017
Petite chronique du projet
Pour le prochain premier samedi du mois (5 février), le chapitre Notre-Dame du Lys a eu la bonne idée de nous communiquer l’horaire d’une messe célébrée dans l’esprit de la dévotion réparatrice demandée par Notre-Dame. Vous trouverez les détails sur une page accessible par le nouveau bouton "1er samedi du mois" dans le menu situé en haut du site. Désormais, nous y mettrons les lieux et horaires des messes qui nous serons communiqués pour les premiers samedis du mois à venir.
Diverses personnes nous ont confié des intentions de prières. Il nous a paru pertinent de les proposer à tous en les mettant sur une page dédiée accessible par le nouveau bouton "Rosaire" dans le menu en haut du site. Rappelons-nous ce que disait sœur Lucie au père Fuentès : « La Très Sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. De telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations. Il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. »
À ce jour, près de 1 500 personnes se sont consacrées au Cœur Immaculé de Marie à l’une des dates proposées depuis décembre dernier. Le nombre réel est plus élevé, car beaucoup nous ont dit s’être consacrés en organisant eux-mêmes leur préparation et donc sans s’inscrire sur les listes pour recevoir quotidiennement la méditation de la préparation. Pour répondre encore plus à l'appel de Notre-Dame, propagez cette dévotion autour de vous.
Chers amis,
Le 13 juillet 1917, Notre-Dame confia aux petits pastoureaux : « Si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI en commencera une autre pire. Quand vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. »
Vingt ans plus tard, dans la nuit du 25 au 26 janvier 1938, le ciel fut incendié par une étrange lueur. De neuf heures du soir à deux heures du matin, la voûte céleste fut illuminée de rouge. Ce phénomène fut perçu dans la plupart des pays d’Europe, de la Norvège à Gibraltar, du Portugal à la Grèce, ainsi qu’en Afrique du Nord, aux États-Unis et au Canada. Sur le moment, tout le monde crut à un gigantesque incendie. Le lendemain matin, tous les journaux en parlaient. On attribua le phénomène à une aurore boréale. Le Bulletin de la Société astronomique de France la décrivit de la façon suivante :
"Une aurore boréale d’une grandiose beauté a été visible en France et dans presque tous les pays d’Europe, depuis le mardi 25 janvier 1938, au soir, jusqu’au mercredi 26, au matin. En Suisse, dans le Jura, en Angleterre, comme dans les régions de l’ouest, du sud-ouest et du sud-est de la France, jusqu’en Provence, et plus au sud encore, en Italie et au Portugal, en Sicile et à Gibraltar, et même dans l’Afrique du Nord, le phénomène montra une intensité exceptionnelle pour ces latitudes. (…)"
Une lueur bleu verdâtre, pâle et jolie, envahit le ciel du nord-est au nord-ouest. Au-dessus, graduellement, le ciel s’embrase et une voûte rouge, irrégulière se forme. Une sorte de nuage empourpré se condense au nord-est et se déplace vers le nord-ouest comme poussé par un souffle mystérieux. Il se replie, ondoie, se dilate, s’évanouit, se ranime, tandis que d’immenses jets, dont la coloration passe du rouge sang au rouge orangé et au jaune, s’élancent vers le zénith.
De son côté, Le nouvelliste de Lyon rapporta :
Une aurore boréale d’une ampleur exceptionnelle a sillonné, hier soir, le ciel de l’Europe occidentale ; elle a révolutionné nombre de départements où l’on a cru tout d’abord à un gigantesque incendie. (…) Le ciel était embrasé comme un immense foyer mouvant, provoquant une lueur rouge sang très vive. Le bord du foyer était blanc, comme si le soleil allait se lever. Il s’agit sans doute d’une aurore boréale, mais d’une ampleur exceptionnelle au dire du professeur Pers, de la faculté des Sciences de Grenoble.
En réalité, pour caractériser un tel phénomène, l’expression "aurore boréale" est impropre. En effet, Log3 les aurores boréales se produisent en général au pôle ou dans les environs immédiats, mais très rarement en dessous de la latitude 50°. D’autre part, elles n’ont jamais cette allure de gigantesque incendie avec une couleur dominante rouge. Si elles peuvent revêtir diverses couleurs, la couleur dominante est le vert et non pas le rouge. Enfin, elles n’ont jamais une telle étendue. S’il arrive qu’elles s’étirent sur de grande longueur, elles forment le plus souvent un long ruban d’une dizaine de kilomètres de large.
Sœur Lucie n’admit jamais que ce phénomène puisse être attribué à une aurore boréale. Voici ce qu’elle dit dans son troisième mémoire :
"Votre Excellence n’ignore pas comment, il y a quelques années, Dieu a manifesté ce signe que les astronomes ont voulu désigné sous le nom d’aurore boréale. Je ne sais pas ; mais il me semble que, s’ils examinaient bien la chose, ils verraient que ce n’était pas et que ce ne pouvait être une aurore boréale (ordinaire), étant donné la manière dont elle s’est présentée. Quoi qu’il en soit, Dieu s’est servi de cela pour me faire comprendre que sa justice était prête à frapper les nations coupables, et je me mis à demander avec insistance, à cause de cela, la communion réparatrice et la consécration de la Russie."
Aujourd’hui encore, les astronomes sont divisés sur l’origine de ce phénomène. Car, jamais rien de semblable n’a été vu ni auparavant, ni depuis : c’est un phénomène unique dans l’histoire. Autre point étonnant : les régions où la lueur fut visible, correspondaient exactement à la zone de la chrétienté qui allait être embrasée par la seconde guerre mondiale !
Et quand bien même ce serait l’aurore boréale la plus exceptionnelle jamais vue sur terre, le fait qu’elle ait été annoncée vingt ans auparavant constitue une prophétie vraiment exceptionnelle, tout comme celle du miracle de la danse du soleil le 13 octobre 1917. Ces deux prophéties annonçant des phénomènes naturels hors du commun observés par un très grand nombre de témoins, donnent aux apparitions de Fatima un caractère d’authenticité lui aussi exceptionnel et leur confèrent une place complètement à part dans l’histoire des apparitions. Aucune autre apparition, ni avant, ni depuis, ne fut authentifiée de façon aussi extraordinaire.
Or, si Notre-Dame a choisi de tels moyens pour authentifier son message, c’est qu’il a une importance également exceptionnelle. Aussi est-il particulièrement important de bien le connaître et de le faire connaître.
En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.
Yves de Lassus
Président de Cap Fatima 2017
Petite chronique du projet
Pour le prochain premier samedi du mois (5 février), le chapitre Notre-Dame du Lys a eu la bonne idée de nous communiquer l’horaire d’une messe célébrée dans l’esprit de la dévotion réparatrice demandée par Notre-Dame. Vous trouverez les détails sur une page accessible par le nouveau bouton "1er samedi du mois" dans le menu situé en haut du site. Désormais, nous y mettrons les lieux et horaires des messes qui nous serons communiqués pour les premiers samedis du mois à venir.
Diverses personnes nous ont confié des intentions de prières. Il nous a paru pertinent de les proposer à tous en les mettant sur une page dédiée accessible par le nouveau bouton "Rosaire" dans le menu en haut du site. Rappelons-nous ce que disait sœur Lucie au père Fuentès : « La Très Sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. De telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations. Il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. »
À ce jour, près de 1 500 personnes se sont consacrées au Cœur Immaculé de Marie à l’une des dates proposées depuis décembre dernier. Le nombre réel est plus élevé, car beaucoup nous ont dit s’être consacrés en organisant eux-mêmes leur préparation et donc sans s’inscrire sur les listes pour recevoir quotidiennement la méditation de la préparation. Pour répondre encore plus à l'appel de Notre-Dame, propagez cette dévotion autour de vous.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Fatima
Je n'ai pas réussi a mettre le lien de l' article trouve sur Aletia.org, alors voici un copier coller :
5 révélations étonnantes sur le « troisième secret » (le vrai) de Fatima.
"Le message de Fatima, avec l'appel déchirant à la conversion et à la pénitence, porte en réalité au cœur de l'Évangile", avait commenté le cardinal Ratzinger, le futur Benoît XVI
Au siècle dernier, des gens du monde entier n’ont eu de cesse d’échafauder des théories, basées sur des suppositions, pour décrypter le message caché dans les « trois secrets » de Fatima. Cependant, Sœur Lucie, l’une des voyantes, confirma qu’elle avait bel et bien reçu une vision mais pas son interprétation. « L’interprétation, disait-elle, ne revient pas au voyant mais à l’Église. » C’est à l’Église d’interpréter les différents signes et symboles de Notre-Dame de Fatima afin de proposer aux fidèles un guide clair pour comprendre ce que Dieu veut révéler.
C’est ce qu’a fait justement l’Église en l’an 2000, lorsque le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a rédigé un long commentaire théologique du fameux « troisième secret ». En clarifiant les signaux et symboles des visions de la Vierge, il a fait un certain nombre de découvertes extraordinaires.
Voici des extraits du commentaire théologique publié en l’an 2000 lors de la révélation de la troisième partie du secret de Fatima et signé par le cardinal allemand.
« Pénitence, Pénitence, Pénitence ! »
La parole-clé de ce « secret » est un triple cri : « Pénitence, Pénitence, Pénitence ! » Il nous revient à l’esprit le début de l’Évangile : « Pænitemini et credite evangelio » (Mc 1, 15). Comprendre les signes des temps signifie comprendre l’urgence de la pénitence – de la conversion – et de la foi. Telle est la réponse juste au moment historique, marqué par de graves dangers qui seront exprimés par les images ultérieures.
Le message central de Notre-Dame de Fatima était donc « Pénitence ». Elle a voulu rappeler au monde l’urgence de s’éloigner du mal et de réparer les dommages provoqués par nos péchés. Telle est la « clé » pour comprendre le reste du « secret ». Tout tourne autour de l’urgence de la pénitence.
« Nous préparons l’épée de feu »
L’ange avec l’épée de feu à la gauche de la Mère de Dieu rappelle des images analogues de l’Apocalypse. Il représente la menace du jugement, qui plane sur le monde. La perspective que le monde pourrait être englouti dans une mer de flammes n’apparaît absolument plus aujourd’hui comme une pure fantaisie : l’homme lui-même a préparé l’épée de feu avec ses inventions. La vision montre ensuite la force qui s’oppose au pouvoir de destruction – la splendeur de la Mère de Dieu et, provenant d’une certaine manière de cette splendeur, l’appel à la pénitence.
Cette partie de l’apparition est probablement la plus angoissante. Dieu, semble-t-il, pourrait nous détruire tous avec une « épée de feu ». Mais, souligne le cardinal Ratzinger, l’ « épée de feu » serait créée par nous-mêmes (comme la bombe atomique par exemple), et non par un feu qui descend du Ciel. La bonne nouvelle est, selon la vision, que l’épée de feu s’éteint au contact de la splendeur de la Vierge, et provenant de cette splendeur, l’appel à la pénitence. Marie a le dernier mot et sa splendeur peut arrêter tous les cataclysmes du monde.
« L’avenir n’est pas gravé sur la pierre »
Est soulignée l’importance de la liberté de l’homme : l’avenir n’est absolument pas déterminé de manière immuable, et l’image que les enfants ont vue n’est nullement un film d’anticipation de l’avenir, auquel rien ne pourrait être changé. Toute cette vision se produit en réalité seulement pour faire apparaître la liberté et pour l’orienter dans une direction positive. Le sens de la vision n’est donc pas de montrer un film sur l’avenir irrémédiablement figé. Son sens est exactement opposé, à savoir mobiliser les forces pour tout changer en bien.
Contrairement à la conviction populaire, les visions intenses proposées par Notre-Dame de Fatima ne sont pas un film sur l’avenir, sur ce qui va se produire. Mais il s’agit d’une prévision de ce qui pourrait arriver si nous ne répondons pas à son appel à la pénitence et à la conversion du cœur, qu’Elle opère. Nous conservons notre libre-arbitre et sommes invités à l’utiliser en vue du bien de l’humanité tout entière.
« Le sang des martyrs est semence de l’Église »
La conclusion du « secret » (…) est une vision consolante, qui veut qu’une histoire de sang et de larmes soit perméable à la puissance de guérison de Dieu. Des anges recueillent sous les bras de la croix le sang des martyrs et irriguent ainsi les âmes qui s’approchent de Dieu… De même que de la mort du Christ, de son côté ouvert, est née l’Église, de même la mort des témoins est féconde pour la vie future de l’Église. La vision de la troisième partie du « secret », tellement angoissante à ses débuts, s’achève donc sur une image d’espérance : aucune souffrance n’est vaine, et précisément une Église souffrante, une Église des martyrs, devient un signe indicateur pour l’homme à la recherche de Dieu.
La vision, il est vrai, comporte beaucoup de souffrance, mais celle-ci n’est pas vaine. L’Église aura peut-être beaucoup à souffrir dans les années à venir, ce qui n’est probablement pas une surprise. L’Église a vécu la persécution depuis la crucifixion de Jésus, et notre souffrance actuelle produira des effets dans l’avenir.
« Ayez confiance ! J’ai vaincu le monde »
« Mon Cœur immaculé triomphera. » Qu’est-ce que cela signifie ? Le cœur ouvert à Dieu, purifié par la contemplation de Dieu, est plus fort que les fusils et que les armes de toute sorte… Le Malin a du pouvoir sur ce monde… Il a du pouvoir parce que notre liberté se laisse continuellement détourner de Dieu. Mais (…) la liberté pour le mal n’a plus le dernier mot. Depuis lors, s’imposent les paroles : « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance ; moi je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). Le message de Fatima nous invite à nous fier à cette promesse.
En conclusion, le « secret » de Fatima nous apporte l’espérance dans ce monde déchiré par la haine, par l’égoïsme et par la guerre. Satan ne triomphera pas et ses plans machiavéliques seront déjoués par le Cœur Immaculé de Marie. Sans doute y aura-t-il de la souffrance dans un futur proche, mais si nous nous fions à Jésus et sa Mère, nous serons victorieux.
5 révélations étonnantes sur le « troisième secret » (le vrai) de Fatima.
"Le message de Fatima, avec l'appel déchirant à la conversion et à la pénitence, porte en réalité au cœur de l'Évangile", avait commenté le cardinal Ratzinger, le futur Benoît XVI
Au siècle dernier, des gens du monde entier n’ont eu de cesse d’échafauder des théories, basées sur des suppositions, pour décrypter le message caché dans les « trois secrets » de Fatima. Cependant, Sœur Lucie, l’une des voyantes, confirma qu’elle avait bel et bien reçu une vision mais pas son interprétation. « L’interprétation, disait-elle, ne revient pas au voyant mais à l’Église. » C’est à l’Église d’interpréter les différents signes et symboles de Notre-Dame de Fatima afin de proposer aux fidèles un guide clair pour comprendre ce que Dieu veut révéler.
C’est ce qu’a fait justement l’Église en l’an 2000, lorsque le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a rédigé un long commentaire théologique du fameux « troisième secret ». En clarifiant les signaux et symboles des visions de la Vierge, il a fait un certain nombre de découvertes extraordinaires.
Voici des extraits du commentaire théologique publié en l’an 2000 lors de la révélation de la troisième partie du secret de Fatima et signé par le cardinal allemand.
« Pénitence, Pénitence, Pénitence ! »
La parole-clé de ce « secret » est un triple cri : « Pénitence, Pénitence, Pénitence ! » Il nous revient à l’esprit le début de l’Évangile : « Pænitemini et credite evangelio » (Mc 1, 15). Comprendre les signes des temps signifie comprendre l’urgence de la pénitence – de la conversion – et de la foi. Telle est la réponse juste au moment historique, marqué par de graves dangers qui seront exprimés par les images ultérieures.
Le message central de Notre-Dame de Fatima était donc « Pénitence ». Elle a voulu rappeler au monde l’urgence de s’éloigner du mal et de réparer les dommages provoqués par nos péchés. Telle est la « clé » pour comprendre le reste du « secret ». Tout tourne autour de l’urgence de la pénitence.
« Nous préparons l’épée de feu »
L’ange avec l’épée de feu à la gauche de la Mère de Dieu rappelle des images analogues de l’Apocalypse. Il représente la menace du jugement, qui plane sur le monde. La perspective que le monde pourrait être englouti dans une mer de flammes n’apparaît absolument plus aujourd’hui comme une pure fantaisie : l’homme lui-même a préparé l’épée de feu avec ses inventions. La vision montre ensuite la force qui s’oppose au pouvoir de destruction – la splendeur de la Mère de Dieu et, provenant d’une certaine manière de cette splendeur, l’appel à la pénitence.
Cette partie de l’apparition est probablement la plus angoissante. Dieu, semble-t-il, pourrait nous détruire tous avec une « épée de feu ». Mais, souligne le cardinal Ratzinger, l’ « épée de feu » serait créée par nous-mêmes (comme la bombe atomique par exemple), et non par un feu qui descend du Ciel. La bonne nouvelle est, selon la vision, que l’épée de feu s’éteint au contact de la splendeur de la Vierge, et provenant de cette splendeur, l’appel à la pénitence. Marie a le dernier mot et sa splendeur peut arrêter tous les cataclysmes du monde.
« L’avenir n’est pas gravé sur la pierre »
Est soulignée l’importance de la liberté de l’homme : l’avenir n’est absolument pas déterminé de manière immuable, et l’image que les enfants ont vue n’est nullement un film d’anticipation de l’avenir, auquel rien ne pourrait être changé. Toute cette vision se produit en réalité seulement pour faire apparaître la liberté et pour l’orienter dans une direction positive. Le sens de la vision n’est donc pas de montrer un film sur l’avenir irrémédiablement figé. Son sens est exactement opposé, à savoir mobiliser les forces pour tout changer en bien.
Contrairement à la conviction populaire, les visions intenses proposées par Notre-Dame de Fatima ne sont pas un film sur l’avenir, sur ce qui va se produire. Mais il s’agit d’une prévision de ce qui pourrait arriver si nous ne répondons pas à son appel à la pénitence et à la conversion du cœur, qu’Elle opère. Nous conservons notre libre-arbitre et sommes invités à l’utiliser en vue du bien de l’humanité tout entière.
« Le sang des martyrs est semence de l’Église »
La conclusion du « secret » (…) est une vision consolante, qui veut qu’une histoire de sang et de larmes soit perméable à la puissance de guérison de Dieu. Des anges recueillent sous les bras de la croix le sang des martyrs et irriguent ainsi les âmes qui s’approchent de Dieu… De même que de la mort du Christ, de son côté ouvert, est née l’Église, de même la mort des témoins est féconde pour la vie future de l’Église. La vision de la troisième partie du « secret », tellement angoissante à ses débuts, s’achève donc sur une image d’espérance : aucune souffrance n’est vaine, et précisément une Église souffrante, une Église des martyrs, devient un signe indicateur pour l’homme à la recherche de Dieu.
La vision, il est vrai, comporte beaucoup de souffrance, mais celle-ci n’est pas vaine. L’Église aura peut-être beaucoup à souffrir dans les années à venir, ce qui n’est probablement pas une surprise. L’Église a vécu la persécution depuis la crucifixion de Jésus, et notre souffrance actuelle produira des effets dans l’avenir.
« Ayez confiance ! J’ai vaincu le monde »
« Mon Cœur immaculé triomphera. » Qu’est-ce que cela signifie ? Le cœur ouvert à Dieu, purifié par la contemplation de Dieu, est plus fort que les fusils et que les armes de toute sorte… Le Malin a du pouvoir sur ce monde… Il a du pouvoir parce que notre liberté se laisse continuellement détourner de Dieu. Mais (…) la liberté pour le mal n’a plus le dernier mot. Depuis lors, s’imposent les paroles : « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance ; moi je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). Le message de Fatima nous invite à nous fier à cette promesse.
En conclusion, le « secret » de Fatima nous apporte l’espérance dans ce monde déchiré par la haine, par l’égoïsme et par la guerre. Satan ne triomphera pas et ses plans machiavéliques seront déjoués par le Cœur Immaculé de Marie. Sans doute y aura-t-il de la souffrance dans un futur proche, mais si nous nous fions à Jésus et sa Mère, nous serons victorieux.
Horacio.Marts- Date d'inscription : 19/08/2015
Age : 49
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