Grande-Bretagne: Vive le Brexit - la sortie de l`Union Européenne
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Grande-Bretagne: Vive le Brexit - la sortie de l`Union Européenne
Opinions Mathieu Bock-Côté
Vive le Brexit!
La Grande-Bretagne doit-elle demeurer membre de l’Union européenne ou en sortir ? C’est ce sur quoi les Britanniques votent aujourd’hui.
Journal de Québec
Jeudi, 23 juin 2016
Aujourd’hui, la planète a les yeux tournés vers la Grande-Bretagne. C’est le référendum sur le Brexit. La Grande-Bretagne doit-elle demeurer membre de l’Union européenne ou en sortir? La campagne est devenue passionnelle ces derniers jours, à la suite de l’assassinat d’une députée travailliste.
Mais même sans ce tragique événement, elle éveillerait les passions. On parle de l’avenir d’un pays et même d’un continent. Si les Britanniques larguent l’UE, ce sera un tremblement de terre politique. Les Québécois qui suivent l’actualité britannique et qui ont un peu de mémoire politique ont peut-être remarqué à quel point les arguments utilisés contre le Brexit font penser à ceux utilisés contre les souverainistes au référendum de 1995.
Peur
C’est une redoutable campagne de peur qu’on mène contre les partisans d’une sortie de l’Union européenne. On les accuse de vouloir appauvrir le pays, de le couper du monde, de le condamner à la marginalité. Le Canada de Justin Trudeau s’en est même mêlé, en menaçant une Grande-Bretagne indépendante de représailles économiques.
Un événement comme celui-là révèle l’idéologie dominante de nos grands médias, qui ne se gênent pas pour dire quoi penser. Comme d’habitude, ils ont décidé pour nous qui sont les gentils et qui sont les méchants. Derrière des reportages supposément objectifs, on s’adonne aux joies de la propagande. On présente les partisans de l’UE comme de jeunes et belles personnes, urbaines et cosmopolites, civilisées et raffinées. Ceux qui veulent en sortir sont présentés comme des crétins édentés et adipeux, sous-éduqués et effrayés par l’avenir. Les Britanniques ont pourtant une chance unique. Les élites financières et médiatiques nous répètent depuis plus de 20 ans que l’indépendance nationale est périmée.
Le sens de l’histoire conduirait chaque pays à sacrifier de grands pans de souveraineté. Ceux qui en doutaient étaient accusés de passéisme. Ils étaient prisonniers du monde d’hier et voudraient transformer leur pays en musée poussiéreux. Avec ce référendum, les Britanniques réinjectent un peu de démocratie dans un monde qui en manque. Peu importe qui le gagnera, ils rappellent que c’est aux peuples à décider dans quel cadre ils veulent vivre.
À l’occasion, il est bien de consulter les peuples sur leur avenir en leur permettant de se prononcer sur les questions fondamentales. Ces décisions ne devraient pas être réservées aux juges, aux experts, aux patrons d’entreprises ou aux grands lobbies qui prétendent toujours mieux savoir que tout le monde ce qui est bien.
Courage !
La mondialisation, avec ses migrations massives et son capitalisme toujours plus intransigeant, est une machine à effacer les peuples. Et l’Union européenne arrache le pouvoir des nations et le confie à une caste de technocrates déracinés. Avec le Brexit, la Grande-Bretagne reprendrait son destin en main et donnerait peut-être l’exemple aux autres nations européennes. Avec le Brexit, les Britanniques pourraient redevenir maîtres chez eux.
Vive le Brexit!
Vive le Brexit!
La Grande-Bretagne doit-elle demeurer membre de l’Union européenne ou en sortir ? C’est ce sur quoi les Britanniques votent aujourd’hui.
Journal de Québec
Jeudi, 23 juin 2016
Aujourd’hui, la planète a les yeux tournés vers la Grande-Bretagne. C’est le référendum sur le Brexit. La Grande-Bretagne doit-elle demeurer membre de l’Union européenne ou en sortir? La campagne est devenue passionnelle ces derniers jours, à la suite de l’assassinat d’une députée travailliste.
Mais même sans ce tragique événement, elle éveillerait les passions. On parle de l’avenir d’un pays et même d’un continent. Si les Britanniques larguent l’UE, ce sera un tremblement de terre politique. Les Québécois qui suivent l’actualité britannique et qui ont un peu de mémoire politique ont peut-être remarqué à quel point les arguments utilisés contre le Brexit font penser à ceux utilisés contre les souverainistes au référendum de 1995.
Peur
C’est une redoutable campagne de peur qu’on mène contre les partisans d’une sortie de l’Union européenne. On les accuse de vouloir appauvrir le pays, de le couper du monde, de le condamner à la marginalité. Le Canada de Justin Trudeau s’en est même mêlé, en menaçant une Grande-Bretagne indépendante de représailles économiques.
Un événement comme celui-là révèle l’idéologie dominante de nos grands médias, qui ne se gênent pas pour dire quoi penser. Comme d’habitude, ils ont décidé pour nous qui sont les gentils et qui sont les méchants. Derrière des reportages supposément objectifs, on s’adonne aux joies de la propagande. On présente les partisans de l’UE comme de jeunes et belles personnes, urbaines et cosmopolites, civilisées et raffinées. Ceux qui veulent en sortir sont présentés comme des crétins édentés et adipeux, sous-éduqués et effrayés par l’avenir. Les Britanniques ont pourtant une chance unique. Les élites financières et médiatiques nous répètent depuis plus de 20 ans que l’indépendance nationale est périmée.
Le sens de l’histoire conduirait chaque pays à sacrifier de grands pans de souveraineté. Ceux qui en doutaient étaient accusés de passéisme. Ils étaient prisonniers du monde d’hier et voudraient transformer leur pays en musée poussiéreux. Avec ce référendum, les Britanniques réinjectent un peu de démocratie dans un monde qui en manque. Peu importe qui le gagnera, ils rappellent que c’est aux peuples à décider dans quel cadre ils veulent vivre.
À l’occasion, il est bien de consulter les peuples sur leur avenir en leur permettant de se prononcer sur les questions fondamentales. Ces décisions ne devraient pas être réservées aux juges, aux experts, aux patrons d’entreprises ou aux grands lobbies qui prétendent toujours mieux savoir que tout le monde ce qui est bien.
Courage !
La mondialisation, avec ses migrations massives et son capitalisme toujours plus intransigeant, est une machine à effacer les peuples. Et l’Union européenne arrache le pouvoir des nations et le confie à une caste de technocrates déracinés. Avec le Brexit, la Grande-Bretagne reprendrait son destin en main et donnerait peut-être l’exemple aux autres nations européennes. Avec le Brexit, les Britanniques pourraient redevenir maîtres chez eux.
Vive le Brexit!
Dernière édition par MichelT le Sam 2 Juil 2016 - 20:34, édité 1 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Grande-Bretagne: Vive le Brexit - la sortie de l`Union Européenne
Il ne devrait pas être question du brexit sur ce forum.
C'est un sujet profane pour beaucoup de personnes
Mais c'est en fait un sujet religieux car il est souhaité par certains que toutes les nations aient un gouvernement unique et une religion unique. Le seul Dieu doit être l'argent.
D'un côté des esclaves qui travailleront jour et nuit pour quelques euros qui ne permettent pas de vivre.
De l'autre des gens extrêmement riches qui domineront la terre en se prenant pour des dieux incarnés.
L'Europe est une très bonne chose au niveau de l'entraide des peuples mais il ne faut pas parler que finance, pouvoir, domination des uns ou des autres.
C'est cela que les anglais ne tolèrent plus et non pas l'Euope en elle même
Ils en ont assez d'une europe qui fabrique volontairement des chômeurs pour voir le coup du travail s'effondrer.
Ils en ont assez de voir que les seniors qui ont travaillé toute une vie sans interruption bénéficient de moins de revenu que ceux qui n'ont jamais travaillé.
Les agriculteurs en ont assez d'attendre l'aumône de l'Europe alors qu'ils souhaitent que leur travail soit rémunéré à son juste prix
Il faut donc ne pas s'étonner de la sortie de l'Europe de l'angleterre
C'est un sujet profane pour beaucoup de personnes
Mais c'est en fait un sujet religieux car il est souhaité par certains que toutes les nations aient un gouvernement unique et une religion unique. Le seul Dieu doit être l'argent.
D'un côté des esclaves qui travailleront jour et nuit pour quelques euros qui ne permettent pas de vivre.
De l'autre des gens extrêmement riches qui domineront la terre en se prenant pour des dieux incarnés.
L'Europe est une très bonne chose au niveau de l'entraide des peuples mais il ne faut pas parler que finance, pouvoir, domination des uns ou des autres.
C'est cela que les anglais ne tolèrent plus et non pas l'Euope en elle même
Ils en ont assez d'une europe qui fabrique volontairement des chômeurs pour voir le coup du travail s'effondrer.
Ils en ont assez de voir que les seniors qui ont travaillé toute une vie sans interruption bénéficient de moins de revenu que ceux qui n'ont jamais travaillé.
Les agriculteurs en ont assez d'attendre l'aumône de l'Europe alors qu'ils souhaitent que leur travail soit rémunéré à son juste prix
Il faut donc ne pas s'étonner de la sortie de l'Europe de l'angleterre
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Grande-Bretagne: Vive le Brexit - la sortie de l`Union Européenne
Face au succès du Brexit, le splendide isolement des élites
Jacques de Saint Victor, historien du droit et professeur des Universités, analyse dans le Figaro la réaction de déni des élites face au Brexit :
"On peut penser dans un premier temps qu'il s'agit juste d'une réaction de mauvais perdants ou de désespoir d'une partie de l'élite urbaine, souvent jeune, qui se sent trahie par les campagnes, les vieux et les gens modestes. Il y a dans ce rejet de la démocratie une sorte d'illustration de ce que le grand penseur anglais, Christopher Lasch, appelait la «révolte des élites» (par opposition à la «révolte des masses» d'Ortega y Gasset). Dans ce livre très visionnaire, publié en 1995, Lasch notait que ce sont aujourd'hui les élites, et non plus les masses, qui vivent dans un splendide isolement, satisfaites d'elles-mêmes, rejetant tout ce qui échappe à leur bien-être personnel, coupées des réalités du monde commun qui les entoure. C'est la solidarité des surclasses globales qui, de Londres à Singapour ou Paris, sont indifférentes au sort de leurs voisins locaux. Elles ont développé une sorte d'irresponsabilité et d'immaturité qui les prive de toute forme de «sensibilité pour les grands devoirs historiques», disait déjà Lasch. Lorsqu'elles sont confrontées à un retour brutal du réel, comme le résultat d'une consultation démocratique, elles n'hésitent pas à se déclarer contre la démocratie (...)
L'Europe a échappé au discours historique. C'est une sorte de nouvelle religion laïque qui n'est plus fondée sur un socle réel mais sur un système de croyance. Etre eurosceptique relève pour certains d'un crime de lèse-majesté. Cela échappe au débat démocratique. Dans certains cercles, on est pour l'UE ou on est pour l'UE. Un point c'est tout. «Bruxelles a toujours raison».
Cet unanimisme antidémocratique est aux origines mêmes des dérives du processus. Dès 1992, on l'a oublié, mais les Danois avaient dans un premier temps voté contre Maastricht à 50,7% (alors que les sondages prévoyaient 59% de oui). Bruxelles leur rappela sèchement qu'un petit peuple ne pouvait pas se permettre d'entraver le «rêve» de tout un continent. On les traita à part et avec hauteur. Il faut relire les déclarations de certains grands dirigeants à l'époque qui se demandèrent si les Danois étaient vraiment dignes de la démocratie. Montrés du doigt, ils furent contraints de revoter en 1993 et, à 56% cette fois-ci, ils firent le choix de Maastricht. On peut s'interroger si les profondes traditions anglaises se laisseront prendre à une telle mascarade de second vote (...)"
Philippe Carhon
Jacques de Saint Victor, historien du droit et professeur des Universités, analyse dans le Figaro la réaction de déni des élites face au Brexit :
"On peut penser dans un premier temps qu'il s'agit juste d'une réaction de mauvais perdants ou de désespoir d'une partie de l'élite urbaine, souvent jeune, qui se sent trahie par les campagnes, les vieux et les gens modestes. Il y a dans ce rejet de la démocratie une sorte d'illustration de ce que le grand penseur anglais, Christopher Lasch, appelait la «révolte des élites» (par opposition à la «révolte des masses» d'Ortega y Gasset). Dans ce livre très visionnaire, publié en 1995, Lasch notait que ce sont aujourd'hui les élites, et non plus les masses, qui vivent dans un splendide isolement, satisfaites d'elles-mêmes, rejetant tout ce qui échappe à leur bien-être personnel, coupées des réalités du monde commun qui les entoure. C'est la solidarité des surclasses globales qui, de Londres à Singapour ou Paris, sont indifférentes au sort de leurs voisins locaux. Elles ont développé une sorte d'irresponsabilité et d'immaturité qui les prive de toute forme de «sensibilité pour les grands devoirs historiques», disait déjà Lasch. Lorsqu'elles sont confrontées à un retour brutal du réel, comme le résultat d'une consultation démocratique, elles n'hésitent pas à se déclarer contre la démocratie (...)
L'Europe a échappé au discours historique. C'est une sorte de nouvelle religion laïque qui n'est plus fondée sur un socle réel mais sur un système de croyance. Etre eurosceptique relève pour certains d'un crime de lèse-majesté. Cela échappe au débat démocratique. Dans certains cercles, on est pour l'UE ou on est pour l'UE. Un point c'est tout. «Bruxelles a toujours raison».
Cet unanimisme antidémocratique est aux origines mêmes des dérives du processus. Dès 1992, on l'a oublié, mais les Danois avaient dans un premier temps voté contre Maastricht à 50,7% (alors que les sondages prévoyaient 59% de oui). Bruxelles leur rappela sèchement qu'un petit peuple ne pouvait pas se permettre d'entraver le «rêve» de tout un continent. On les traita à part et avec hauteur. Il faut relire les déclarations de certains grands dirigeants à l'époque qui se demandèrent si les Danois étaient vraiment dignes de la démocratie. Montrés du doigt, ils furent contraints de revoter en 1993 et, à 56% cette fois-ci, ils firent le choix de Maastricht. On peut s'interroger si les profondes traditions anglaises se laisseront prendre à une telle mascarade de second vote (...)"
Philippe Carhon
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Grande-Bretagne: Vive le Brexit - la sortie de l`Union Européenne
Nous assistons à l’un des premiers coups de boutoir contre le « totalitarisme soft » de l’UE
Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy se réjouit du Brexit. Extrait :
"[...] Pourquoi cette joie ? Tout d’abord, parce que ce vote est un gigantesque camouflet pour l’oligarchie. Malgré les énormes moyens de propagande, le peuple britannique a nettement dit son rejet de cette technocratie arrogante qui prétend toujours savoir mieux que les peuples ce qui est bon pour eux.
Je savoure ce message simple : nous voulons nous gouverner nous-mêmes, selon nos propres coutumes. Par l’un de ces paradoxes dont l’histoire a le secret, ce message simple et de bon sens est devenu subversif dans le monde occidental. Mais il n’en a que plus de prix.
La deuxième raison de ma joie est qu’à l’ensemble des pays européens, les Britanniques montrent qu’il n’existe aucun « sens de l’histoire ». Ce qui a été fait peut se défaire. Rien n’est irréversible hormis la mort, en ce bas monde ! C’est ainsi la défaite de cette vieille thèse hégélienne et marxiste, récupérée par les oligarques qui se disent libéraux, tout en étant parfaitement allergiques aux libertés concrètes des hommes et des peuples.
Enfin, un dernier élément entre en ligne de compte dans cette joie. Nous assistons sans doute à l’un des premiers coups de boutoir contre le « totalitarisme soft » de l’Union européenne.
Pour fêter le Brexit, j’ai revu avec bonheur la fameuse vidéo de l’ancien dissident soviétique Vladimir Boukovski comparant l’Union européenne à l’URSS, avec cette conclusion sublime : « J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché ! » Bien sûr, tout n’est pas comparable entre UE et URSS, mais cette prétention de la nomenklatura à construire une ère nouvelle, un peuple nouveau, un homme nouveau, sur la disparition de toute racine et de toute identité; cette prétention à l’irréversibilité du processus ; cette prétention à savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous ; bref, le fondement même de la « construction européenne » est tout à fait analogue à l’URSS. Comme les Soviétiques, les eurocrates détruisent notre identité par « humanisme », pour notre « bon- heur ». Mais nous ne voulons décidément pas de ce bonheur-là. D’autant moins que ça ne marche pas : cette tabula rasa menace gravement la paix et la prospérité.
Que va-t-il désormais se passer ?
La première possibilité, c’est que le vote des Britanniques soit détourné : les oligarques peuvent, sinon les contraindre à revoter jusqu’à ce qu’ils votent « bien », du moins enliser les négociations jusqu’à l’arrivée d’un nouveau gouvernement plus conformes à leurs vœux... Si le Brexit a vraiment lieu, malgré la complexité de l’opération (il faut renégocier des centaines de traités et de dossiers au cours des deux prochaines années), l’Écosse et l’Irlande du Nord, majoritairement hostiles au Brexit, pourraient réclamer leur indépendance, donnant le signal d’un régionalisme militant. Ainsi reviendrait-on progressivement au Moyen-Âge et à la féodalité.
On peut aussi espérer que l’Union européenne entende le coup de semonce et revienne au principe de subsidiarité supposé constitutionnel pour elle, mais appliqué exactement à l’envers (l’UE abandonne aux États membres ce qu’elle ne peut ou ne veut pas faire). Auquel cas, le Brexit ne serait pas seulement une bonne nouvelle pour le « self-government » des Britanniques, mais aussi pour le nôtre.
Il y a, en revanche, aussi des raisons de craindre la politique du pire. On peut tout aussi facilement imaginer que les oligarques, lassés de prendre des claques chaque fois que les peuples prennent la parole, cessent de la leur donner et accélèrent le processus d’intégration fédérale. On peut même craindre que la Grande-Bretagne ne soit rapidement « remplacée » par la Turquie. N’oublions pas que le genre de monstre constructiviste qu’est l’UE a besoin de croître pour ne pas s’effondrer sous son propre poids... En un mot, l’avenir est pour le moins indécis, et probablement inquiétant, mais, en attendant d’y voir plus clair, rien ne nous interdit d’applaudir à ce retour des peuples et des identités et à cette déroute de l’oligarchie !"
Michel Janva
Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy se réjouit du Brexit. Extrait :
"[...] Pourquoi cette joie ? Tout d’abord, parce que ce vote est un gigantesque camouflet pour l’oligarchie. Malgré les énormes moyens de propagande, le peuple britannique a nettement dit son rejet de cette technocratie arrogante qui prétend toujours savoir mieux que les peuples ce qui est bon pour eux.
Je savoure ce message simple : nous voulons nous gouverner nous-mêmes, selon nos propres coutumes. Par l’un de ces paradoxes dont l’histoire a le secret, ce message simple et de bon sens est devenu subversif dans le monde occidental. Mais il n’en a que plus de prix.
La deuxième raison de ma joie est qu’à l’ensemble des pays européens, les Britanniques montrent qu’il n’existe aucun « sens de l’histoire ». Ce qui a été fait peut se défaire. Rien n’est irréversible hormis la mort, en ce bas monde ! C’est ainsi la défaite de cette vieille thèse hégélienne et marxiste, récupérée par les oligarques qui se disent libéraux, tout en étant parfaitement allergiques aux libertés concrètes des hommes et des peuples.
Enfin, un dernier élément entre en ligne de compte dans cette joie. Nous assistons sans doute à l’un des premiers coups de boutoir contre le « totalitarisme soft » de l’Union européenne.
Pour fêter le Brexit, j’ai revu avec bonheur la fameuse vidéo de l’ancien dissident soviétique Vladimir Boukovski comparant l’Union européenne à l’URSS, avec cette conclusion sublime : « J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché ! » Bien sûr, tout n’est pas comparable entre UE et URSS, mais cette prétention de la nomenklatura à construire une ère nouvelle, un peuple nouveau, un homme nouveau, sur la disparition de toute racine et de toute identité; cette prétention à l’irréversibilité du processus ; cette prétention à savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous ; bref, le fondement même de la « construction européenne » est tout à fait analogue à l’URSS. Comme les Soviétiques, les eurocrates détruisent notre identité par « humanisme », pour notre « bon- heur ». Mais nous ne voulons décidément pas de ce bonheur-là. D’autant moins que ça ne marche pas : cette tabula rasa menace gravement la paix et la prospérité.
Que va-t-il désormais se passer ?
La première possibilité, c’est que le vote des Britanniques soit détourné : les oligarques peuvent, sinon les contraindre à revoter jusqu’à ce qu’ils votent « bien », du moins enliser les négociations jusqu’à l’arrivée d’un nouveau gouvernement plus conformes à leurs vœux... Si le Brexit a vraiment lieu, malgré la complexité de l’opération (il faut renégocier des centaines de traités et de dossiers au cours des deux prochaines années), l’Écosse et l’Irlande du Nord, majoritairement hostiles au Brexit, pourraient réclamer leur indépendance, donnant le signal d’un régionalisme militant. Ainsi reviendrait-on progressivement au Moyen-Âge et à la féodalité.
On peut aussi espérer que l’Union européenne entende le coup de semonce et revienne au principe de subsidiarité supposé constitutionnel pour elle, mais appliqué exactement à l’envers (l’UE abandonne aux États membres ce qu’elle ne peut ou ne veut pas faire). Auquel cas, le Brexit ne serait pas seulement une bonne nouvelle pour le « self-government » des Britanniques, mais aussi pour le nôtre.
Il y a, en revanche, aussi des raisons de craindre la politique du pire. On peut tout aussi facilement imaginer que les oligarques, lassés de prendre des claques chaque fois que les peuples prennent la parole, cessent de la leur donner et accélèrent le processus d’intégration fédérale. On peut même craindre que la Grande-Bretagne ne soit rapidement « remplacée » par la Turquie. N’oublions pas que le genre de monstre constructiviste qu’est l’UE a besoin de croître pour ne pas s’effondrer sous son propre poids... En un mot, l’avenir est pour le moins indécis, et probablement inquiétant, mais, en attendant d’y voir plus clair, rien ne nous interdit d’applaudir à ce retour des peuples et des identités et à cette déroute de l’oligarchie !"
Michel Janva
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Grande-Bretagne: Vive le Brexit - la sortie de l`Union Européenne
Brexit ou le retour de la subsidiarité
Rédigé par Philippe Maxence le 24 juin 2016
Pendant que des Français défilaient dans la rue contre la Loi Travail ou que les politiques occupaient la scène avec la comédie des Primaires, les Britanniques votaient. Sur un sujet sérieux !
Et malgré la pression politique internationale – d’Obama à Angela Merkel en passant par François Hollande – et celles des marchés financiers, ils ont décidé de sortir de l’Union européenne. Un vote historique ! Un vote qui n’annonce certes pas des jours faciles, mais un vote qui traduit malgré tout la reprise en main de son destin par un peuple, lassé de se voir dicter – de loin – ce qu’il doit faire.
Responsabilité et primauté du bien commun
À sa manière, ce vote traduit la réalité de la subsidiarité qui n’est pas une invention de l’Église catholique, même si c’est elle qui l’a formulée le plus précisément dans l’encyclique Quadragesimo Anno du pape Pie XI :
« On ne saurait changer ce principe si grave de philosophie sociale : de même qu’on ne peut enlever aux particuliers pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social que de retirer aux groupements d’ordre inférieur , pour les confier à une collectivité plus vaste d’un rang plus élévé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes ».
Le texte se poursuit par avec ce passage qui révèle tout le problème actuel soulevé par l’Union européenne:
« L"objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social, et non pas de les détruire ni de les absorber. »
Le philosophe anglais Roger Scruton l’avait bien expliqué dans un entretien au Figaro Magazine (13 mai) : dans l’Union européenne ou hors de l’Union européenne, l’avenir est inquiétant. Mais il précisait :
« Être responsable, ce n’est pas évident. Mais finalement, il faut être courageux et saisir l’avenir. Pour cela, il y a un préalable nécessaire, un choix principal : la souveraineté nationale. »
Malgré la terrible pression exercée sur eux, les Britanniques ont choisi courageusement de prendre leur responsabilité, de répondre de leurs actes, de mesurer que la liberté est moins une grande idée que la nécessité d’assumer ses choix jusqu’au bout, en remettant à l’honneur la primauté du bien commun contre tout ce qui le menace.
Si les milieux d’affaires, les banques et les politiques d’Europe et d’une partie du monde réagissent si mal, si violemment pour certains, c’est qu’un moment historique vient de se dérouler sous nos yeux et que l’onde de choc pourrait se répandre. Qu’en sera-t-il ? Difficile de le dire ! Mais il est certain que nos pays doivent impérativement reprendre leur destin en main et débarrasser l’Europe des miasmes financiers et idéologiques qui la pervertissent afin de la reconstruire sur son identité gréco-latine et chrétienne.
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Rédigé par Philippe Maxence le 24 juin 2016
Pendant que des Français défilaient dans la rue contre la Loi Travail ou que les politiques occupaient la scène avec la comédie des Primaires, les Britanniques votaient. Sur un sujet sérieux !
Et malgré la pression politique internationale – d’Obama à Angela Merkel en passant par François Hollande – et celles des marchés financiers, ils ont décidé de sortir de l’Union européenne. Un vote historique ! Un vote qui n’annonce certes pas des jours faciles, mais un vote qui traduit malgré tout la reprise en main de son destin par un peuple, lassé de se voir dicter – de loin – ce qu’il doit faire.
Responsabilité et primauté du bien commun
À sa manière, ce vote traduit la réalité de la subsidiarité qui n’est pas une invention de l’Église catholique, même si c’est elle qui l’a formulée le plus précisément dans l’encyclique Quadragesimo Anno du pape Pie XI :
« On ne saurait changer ce principe si grave de philosophie sociale : de même qu’on ne peut enlever aux particuliers pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social que de retirer aux groupements d’ordre inférieur , pour les confier à une collectivité plus vaste d’un rang plus élévé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes ».
Le texte se poursuit par avec ce passage qui révèle tout le problème actuel soulevé par l’Union européenne:
« L"objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social, et non pas de les détruire ni de les absorber. »
Le philosophe anglais Roger Scruton l’avait bien expliqué dans un entretien au Figaro Magazine (13 mai) : dans l’Union européenne ou hors de l’Union européenne, l’avenir est inquiétant. Mais il précisait :
« Être responsable, ce n’est pas évident. Mais finalement, il faut être courageux et saisir l’avenir. Pour cela, il y a un préalable nécessaire, un choix principal : la souveraineté nationale. »
Malgré la terrible pression exercée sur eux, les Britanniques ont choisi courageusement de prendre leur responsabilité, de répondre de leurs actes, de mesurer que la liberté est moins une grande idée que la nécessité d’assumer ses choix jusqu’au bout, en remettant à l’honneur la primauté du bien commun contre tout ce qui le menace.
Si les milieux d’affaires, les banques et les politiques d’Europe et d’une partie du monde réagissent si mal, si violemment pour certains, c’est qu’un moment historique vient de se dérouler sous nos yeux et que l’onde de choc pourrait se répandre. Qu’en sera-t-il ? Difficile de le dire ! Mais il est certain que nos pays doivent impérativement reprendre leur destin en main et débarrasser l’Europe des miasmes financiers et idéologiques qui la pervertissent afin de la reconstruire sur son identité gréco-latine et chrétienne.
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Grande-Bretagne: Vive le Brexit - la sortie de l`Union Européenne
Le plan mondialiste rencontre des problèmes....
Dans le talmud de Babylone - les frontières doivent disparaitre - les nations aussi - afin qu`arrive le mashiah.
L`Angleterre existe comme pays indépendant et comme nation chrétienne depuis 2,000 ans mais elle n`a plus le droit de l`être selon les mondialistes et leurs amis...
La christianisation de l`Angleterre
La christianisation des Celtes d`Angleterre commença lentement sous l`empire romain et des Évêques anglais étaient présent au Concile d`Arles en France en 314 Ap JC. Cette christianisation fut ralentie par les invasions des tribus païennes des Angles, des Saxons et des Jutes ( venant des Allemagnes) alors que les petites communautés chrétiennes étaient repoussées a l`extrémité ouest du pays. Augustin de Canterbury, un moine bénédictin et prieur du monastère de St-André, a Rome en Italie, fut envoyé avec 40 moines par le Pape St-Grégoire comme missionnaire en Angleterre en 596 ap JC. Ils traversèrent l` Italie et la France mais il eurent peur de franchir la frontière en ayant entendu parler de la cruauté et de la brutalité des tribus païennes. Le Pape refusa d`autoriser leur retour et St-Augustin essaya de gagner a la cause chrétienne le roi du Kent, Ethelbert, qui avait épousé une princesse chrétienne. Il les accueillit avec une certaine ouverture, leur accorda la permission de prêcher la foi catholique et leur donna une propriété a Canterbury, sa capitale.
Le jour de Noel de 597, plus de six milles Saxons furent baptisés a Canterbury. St-Augustin de Canterbury consacra plusieurs Évêques qu`il envoya a Rochester et a Londres. Dans les décennies suivantes, le travail missionnaire des Irlandais se poursuivit et la foi catholique s`enracina fermement en Angleterre. Dans le sud de l`Angleterre on trouvait un christianisme de tradition romaine a cause de St-Augustin, tandis que le nord du pays avait plus une tradition chrétienne de tradition celtique. De nombreux monastères bénédictins furent créés et une activité missionnaire anglaise se développa vers les Allemagnes et les Pays-Bas.
La Conversion des tribus Celtes - St-Patrick - l`apôtre de l`Irlande.
Au début du 6 eme siècle, un jeune breton romanisé, fils d`un ancien magistrat romain, était enlevé par des pirates sur la côte ouest de la Bretagne et amené en Irlande comme esclave. On l`affecta a la garde des troupeaux. Il trouva confiance et force dans la prière et il réussi a s`évader et a retourner en Bretagne dans sa famille plusieurs années plus tard. Peu après il reçu une vision qui l`appelait a retourner chez le peuple irlandais. Cette vision l`amena a faire ses études en vue du sacerdoce. Vers l`an 430 Ap JC, il est en route vers l`Irlande comme prêtre en compagnie de plusieurs autres clercs. Il a été mandaté pour aider l`évêque d'Irlande Palladius. En quinze ans, et malgré la résistance des chefs druides, la moitié nord de l`Ile se convertissait. Des milliers d`habitants furent baptisés et de nouvelles communautés religieuses voyaient le jour. En moins d`une génération, St-Patrick et ses clercs avaient convertit l`Irlande a la foi catholique.
St-Columba d`Iona ( 521-597) fut un important évangélisateur du nord de l`Angleterre et de l`Écosse en 563. Il établit un monastère sur l`Ile d`Iona et entreprit la conversion des tribus Pictes profondément enracinée dans le paganisme. St-Colomban de Luxeuil ( 615) fut un moine irlandais qui contribua a évangéliser la cote nord de la France ( la Bretagne) et la Suisse.
St-Bède - Le père de l`histoire de l`Angleterre - ( vers 673 a 735 ap JC)
Il fut le plus important érudit anglo-saxon de son temps. Son œuvre maitresse est l`Histoire ecclésiastique du peuple anglais qui raconte le rôle de la diffusion de la foi chrétienne dans la formation de la nation et de la culture anglaise.
Le milliardaire talmudiste Bernard-Henry Levy - L`homme qui soutien toujours Israël et ses volontés avant toute chose. L`homme qui a participé a la déstabilisation de la Libye, la déstabilisation de la Syrie.
BHL se lâche sur le Brexit
Bernard Henri-Lévy : « Étrange défaite à Londres »
Journal LE MONDE 25.06.2016
Par Bernard-Henri Lévy, écrivain, philosophe, et membre du conseil de surveillance du « Monde »
Ce « Brexit », c’est la victoire, non du peuple, mais du populisme. Non de la démocratie, mais de la démagogie. C’est la victoire de la droite dure sur la droite modérée, et de la gauche radicale sur la gauche libérale. C’est la victoire, dans les deux camps, de la xénophobie, de la haine longtemps recuite de l’immigré et de l’obsession de l’ennemi intérieur. C’est, dans tout le Royaume-Uni, la revanche de ceux qui n’ont pas supporté de voir les Obama, Hollande et autres Merkel donner leur avis sur ce qu’ils s’apprêtaient à décider.
C’est la victoire du souverainisme le plus rance et du nationalisme le plus bête. C’est la victoire de l’Angleterre moisie sur l’Angleterre ouverte sur le monde.
C’est la victoire, autrement dit, du souverainisme le plus rance et du nationalisme le plus bête. C’est la victoire de l’Angleterre moisie sur l’Angleterre ouverte sur le monde et à l’écoute de son glorieux passé. C’est la défaite de l’autre devant la boursouflure du moi, et du complexe devant la dictature du simple.
Un rêve de dislocation
C’est la victoire des partisans de Nigel Farage sur une « classe politico-médiatique » et des « élites mondialisées » censées être « aux ordres de Bruxelles ». C’est la victoire, à l’étranger, de Donald Trump – le premier, ou l’un des premiers, à avoir salué ce vote historique – et de Poutine – dont on ne redira jamais assez que la dislocation de l’Union européenne...
Dans le talmud de Babylone - les frontières doivent disparaitre - les nations aussi - afin qu`arrive le mashiah.
L`Angleterre existe comme pays indépendant et comme nation chrétienne depuis 2,000 ans mais elle n`a plus le droit de l`être selon les mondialistes et leurs amis...
La christianisation de l`Angleterre
La christianisation des Celtes d`Angleterre commença lentement sous l`empire romain et des Évêques anglais étaient présent au Concile d`Arles en France en 314 Ap JC. Cette christianisation fut ralentie par les invasions des tribus païennes des Angles, des Saxons et des Jutes ( venant des Allemagnes) alors que les petites communautés chrétiennes étaient repoussées a l`extrémité ouest du pays. Augustin de Canterbury, un moine bénédictin et prieur du monastère de St-André, a Rome en Italie, fut envoyé avec 40 moines par le Pape St-Grégoire comme missionnaire en Angleterre en 596 ap JC. Ils traversèrent l` Italie et la France mais il eurent peur de franchir la frontière en ayant entendu parler de la cruauté et de la brutalité des tribus païennes. Le Pape refusa d`autoriser leur retour et St-Augustin essaya de gagner a la cause chrétienne le roi du Kent, Ethelbert, qui avait épousé une princesse chrétienne. Il les accueillit avec une certaine ouverture, leur accorda la permission de prêcher la foi catholique et leur donna une propriété a Canterbury, sa capitale.
Le jour de Noel de 597, plus de six milles Saxons furent baptisés a Canterbury. St-Augustin de Canterbury consacra plusieurs Évêques qu`il envoya a Rochester et a Londres. Dans les décennies suivantes, le travail missionnaire des Irlandais se poursuivit et la foi catholique s`enracina fermement en Angleterre. Dans le sud de l`Angleterre on trouvait un christianisme de tradition romaine a cause de St-Augustin, tandis que le nord du pays avait plus une tradition chrétienne de tradition celtique. De nombreux monastères bénédictins furent créés et une activité missionnaire anglaise se développa vers les Allemagnes et les Pays-Bas.
La Conversion des tribus Celtes - St-Patrick - l`apôtre de l`Irlande.
Au début du 6 eme siècle, un jeune breton romanisé, fils d`un ancien magistrat romain, était enlevé par des pirates sur la côte ouest de la Bretagne et amené en Irlande comme esclave. On l`affecta a la garde des troupeaux. Il trouva confiance et force dans la prière et il réussi a s`évader et a retourner en Bretagne dans sa famille plusieurs années plus tard. Peu après il reçu une vision qui l`appelait a retourner chez le peuple irlandais. Cette vision l`amena a faire ses études en vue du sacerdoce. Vers l`an 430 Ap JC, il est en route vers l`Irlande comme prêtre en compagnie de plusieurs autres clercs. Il a été mandaté pour aider l`évêque d'Irlande Palladius. En quinze ans, et malgré la résistance des chefs druides, la moitié nord de l`Ile se convertissait. Des milliers d`habitants furent baptisés et de nouvelles communautés religieuses voyaient le jour. En moins d`une génération, St-Patrick et ses clercs avaient convertit l`Irlande a la foi catholique.
St-Columba d`Iona ( 521-597) fut un important évangélisateur du nord de l`Angleterre et de l`Écosse en 563. Il établit un monastère sur l`Ile d`Iona et entreprit la conversion des tribus Pictes profondément enracinée dans le paganisme. St-Colomban de Luxeuil ( 615) fut un moine irlandais qui contribua a évangéliser la cote nord de la France ( la Bretagne) et la Suisse.
St-Bède - Le père de l`histoire de l`Angleterre - ( vers 673 a 735 ap JC)
Il fut le plus important érudit anglo-saxon de son temps. Son œuvre maitresse est l`Histoire ecclésiastique du peuple anglais qui raconte le rôle de la diffusion de la foi chrétienne dans la formation de la nation et de la culture anglaise.
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Dernière édition par MichelT le Dim 3 Juil 2016 - 0:19, édité 1 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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