Peu importe notre fatigue…
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Peu importe notre fatigue…
Peu importe notre fatigue…
Dieu n’est pas seulement un mot du dictionnaire !
C’est une expérience que l’on fait quand on se met au service des autres.
Il donne du souffle à la vie.
Je suis dans l’admiration devant la jeunesse d’aujourd’hui, qui est capable de se donner corps et âme, de se fatiguer, d’aller jusqu’au bout de ses forces quand le but à un sens. Je parle de quoi ? Je parle de jeunes que j’ai vu venir pour des chantiers dans les bidonvilles du Caire, pour remplacer les cabanes en vieux bidons troués par des petits logements en dur.
Ils ont travaillé sous 35/40°C et plus encore, car là, lorsque tu construis, tu travailles sous le soleil. C’était souvent des étudiants de l’université. Il y avait pas mal de Belges, ce sont eux qui ont commencé. Et puis il y a eu des Français, des Suisses, des Italiens, des Allemands, des Anglais …
Mais c’était toujours le même souffle.
Ces jeunes, je ne pouvais pas les arrêter. Je me souviens d’un jour où j’étais très fâchée. Ils devaient rentrer pour se reposer un peu, pour prendre une douche, que sais-je ? Ils n’arrivaient pas. J’étais très inquiète. Lorsque la Jeep est arrivée, le chauffeur m’a dit : « Ils ne voulaient pas monter. Ils voulaient continuer à travailler ! » Ils titubaient ! Mais leur réponse fut : « Ma sœur, nous partons bientôt. Nous allons finir les logements avant de partir, peu importe notre fatigue ».
Sœur Emmanuelle
Dieu n’est pas seulement un mot du dictionnaire !
C’est une expérience que l’on fait quand on se met au service des autres.
Il donne du souffle à la vie.
Je suis dans l’admiration devant la jeunesse d’aujourd’hui, qui est capable de se donner corps et âme, de se fatiguer, d’aller jusqu’au bout de ses forces quand le but à un sens. Je parle de quoi ? Je parle de jeunes que j’ai vu venir pour des chantiers dans les bidonvilles du Caire, pour remplacer les cabanes en vieux bidons troués par des petits logements en dur.
Ils ont travaillé sous 35/40°C et plus encore, car là, lorsque tu construis, tu travailles sous le soleil. C’était souvent des étudiants de l’université. Il y avait pas mal de Belges, ce sont eux qui ont commencé. Et puis il y a eu des Français, des Suisses, des Italiens, des Allemands, des Anglais …
Mais c’était toujours le même souffle.
Ces jeunes, je ne pouvais pas les arrêter. Je me souviens d’un jour où j’étais très fâchée. Ils devaient rentrer pour se reposer un peu, pour prendre une douche, que sais-je ? Ils n’arrivaient pas. J’étais très inquiète. Lorsque la Jeep est arrivée, le chauffeur m’a dit : « Ils ne voulaient pas monter. Ils voulaient continuer à travailler ! » Ils titubaient ! Mais leur réponse fut : « Ma sœur, nous partons bientôt. Nous allons finir les logements avant de partir, peu importe notre fatigue ».
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