Le soutien du cardinal Burke à la proposition du cardinal Sarah de célébrer “ad orientem”, face à l’autel
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Le soutien du cardinal Burke à la proposition du cardinal Sarah de célébrer “ad orientem”, face à l’autel
Texte officielle de la conférence du Cardinal Sarah tenue à Londres le 5 juillet 2016 "Sacra Liturgia 2016" Vers une authentique mise en oeuvre de Sacrosanctum Concilium https://drive.google.com/file/d/0B8CZzED2HiWJd0Nab0FwdjZqbXc/view?pref=2&pli=1
Le soutien du cardinal Burke à la proposition du cardinal Sarah de célébrer “ad orientem”, face à l’autel
30 août 2016 14 h 55 min·
Lors d’une téléconférence de presse donnée lundi, le cardinal Burke a porté son entier soutien à la proposition faite récemment par le cardinal Robert Sarah de renouer avec la manière traditionnelle de célébrer le saint sacrifice de la messe : tourné vers l’autel, ad orientem, c’est-à-dire vers l’Orient, la direction du soleil levant. Et aussi vers le tabernacle, traditionnellement placé sur l’autel ou au fond du chœur de l’église, et vers le crucifix, alors que l’unique sacrifice du Christ est rendu actuel par les paroles de la consécration.
« Je suis en total accord avec lui » a déclaré le cardinal Raymond Burke, soulignant que le prêtre qui célèbre la messe agit en la personne du Christ, et que toute l’attention du célébrant comme celle des assistants doit être précisément tournée vers Dieu.
Le cardinal Sarah a eu raison de proposer la célébration “ad orientem”
On se souviendra que le cardinal Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, avait fait cette suggestion lors d’une conférence sur la sacrée liturgie à Londres en juillet. Retrouver la pratique d’avant Vatican II était un bon moyen de marquer l’entrée dans la nouvelle année liturgique au premier dimanche de l’avant de 2016, avait-il expliqué.
Ce n’était qu’une suggestion, une demande certes venue de haut, mais elle a provoqué des déclarations contraires et des désaveux violents, notamment de la part de la Salle de presse du Saint-Siège récusant toute idée d’une « réforme de la réforme » de la messe en forme ordinaire, alors même que celle-ci était appelée de ses vœux par le pape émérite Benoît XVI. La conférence des évêques des Etats-Unis avait minimisé la demande du cardinal africain, tandis que le cardinal britannique et archevêque de Westminster, Vincent Nichols, invitait les prêtres de son diocèse à n’en tenir aucun compte au motif fallacieux que les règles du Missel romain obligeraient les prêtres à célébrer face au peuple.
Le cardinal Burke, ancien préfet de la signature apostolique écarté au moment de la grande manipulation des synodes sur la famille pour devenir cardinal patron de l’Ordre de Malte, a soutenu la proposition de son confrère cardinal en assurant que les réactions négatives qui l’ont accueillie étaient « sans fondement, injustes et reposant sur des informations inexactes ».
Le soutien du cardinal Burke aux propositions liturgiques du cardinal Sarah
Il a souligné l’élément fondamental de la demande du cardinal Sarah : la position du prêtre lors de la célébration est essentielle, dans la mesure où le prêtre est à la tête de l’assemblée, « agissant en la personne de Notre Seigneur Jésus-Christ, offrant ce culte à Dieu », de telle sorte que tous sont tournés vers le Seigneur.
« Ce n’est pas qu’il tourne le dos à qui que ce soit. C’est bien souvent ce que disent les gens : “Eh bien voilà que le prêtre nous a tourné le dos.” Pas du tout : le prêtre, en tant que notre père spirituel, nous conduit lors de ce culte à élever nos esprits et nos cœurs vers Dieu », a-t-il expliqué.
Rien dans le concile Vatican II n’exige ni même suggère que la messe doive être célébrée face au peuple, a déclaré le cardinal Burke : « C’est une discipline qui a été introduite par la suite et dont je pense qu’elle faisait partie des fausses réformes liturgiques. »
Célébrer face à l’autel, c’est tourner le prêtre et les fidèles vers Dieu
« La tentation est grande, lorsque le prêtre est face au peuple, de voir en lui une sorte d’acteur, et alors, au lieu d’une relation du prêtre et le peuple ensemble avec Dieu, tout cela devient une sorte d’interaction entre le prêtre et le peuple. Le prêtre devient le protagoniste, ce n’est plus Notre Seigneur Jésus-Christ : c’est une erreur très fondamentale et grossière dont il faut venir à bout. Quant au cardinal Sarah, je ne pourrais pas être davantage en accord avec lui. Et j’ai confiance qu’avec le temps on comprendra que les critiques adressées à son encontre étaient complètement injustifiées », a-t-il poursuivi.
Il a également mis en cause la sincérité des critiques à l’encontre du cardinal Sarah en faisant observer que celui-ci avait dès juin 2015 fortement exprimé une position similaire appelant à un retour à une liturgie ad orientem : c’était dans L’Osservatore Romano, journal officiel du Saint-Siège. Il n’y avait pas eu la moindre réaction critique. « Voilà que subitement dans ce contexte il y a cette réaction, je ne le comprends pas », a déclaré le cardinal Burke.
Il a répété que la célébration vers l’Orient, vers l’autel constitue une expression davantage centrée sur Dieu de la Sainte messe, pour conclure : « Non, c’est le plus grand acte d’amour à l’égard du peuple que d’être à leur tête, et d’offrir pour eux la sainte messe. Car l’Eucharistie ne peut être offerte que par le Christ lui-même, et c’est le prêtre qui sacramentellement est le Christ qui offre la sainte messe. Alors, tournons-nous tous vers le Seigneur, comme c’est notre devoir. »
Anne Dolhein
Le soutien du cardinal Burke à la proposition du cardinal Sarah de célébrer “ad orientem”, face à l’autel
30 août 2016 14 h 55 min·
Lors d’une téléconférence de presse donnée lundi, le cardinal Burke a porté son entier soutien à la proposition faite récemment par le cardinal Robert Sarah de renouer avec la manière traditionnelle de célébrer le saint sacrifice de la messe : tourné vers l’autel, ad orientem, c’est-à-dire vers l’Orient, la direction du soleil levant. Et aussi vers le tabernacle, traditionnellement placé sur l’autel ou au fond du chœur de l’église, et vers le crucifix, alors que l’unique sacrifice du Christ est rendu actuel par les paroles de la consécration.
« Je suis en total accord avec lui » a déclaré le cardinal Raymond Burke, soulignant que le prêtre qui célèbre la messe agit en la personne du Christ, et que toute l’attention du célébrant comme celle des assistants doit être précisément tournée vers Dieu.
Le cardinal Sarah a eu raison de proposer la célébration “ad orientem”
On se souviendra que le cardinal Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, avait fait cette suggestion lors d’une conférence sur la sacrée liturgie à Londres en juillet. Retrouver la pratique d’avant Vatican II était un bon moyen de marquer l’entrée dans la nouvelle année liturgique au premier dimanche de l’avant de 2016, avait-il expliqué.
Ce n’était qu’une suggestion, une demande certes venue de haut, mais elle a provoqué des déclarations contraires et des désaveux violents, notamment de la part de la Salle de presse du Saint-Siège récusant toute idée d’une « réforme de la réforme » de la messe en forme ordinaire, alors même que celle-ci était appelée de ses vœux par le pape émérite Benoît XVI. La conférence des évêques des Etats-Unis avait minimisé la demande du cardinal africain, tandis que le cardinal britannique et archevêque de Westminster, Vincent Nichols, invitait les prêtres de son diocèse à n’en tenir aucun compte au motif fallacieux que les règles du Missel romain obligeraient les prêtres à célébrer face au peuple.
Le cardinal Burke, ancien préfet de la signature apostolique écarté au moment de la grande manipulation des synodes sur la famille pour devenir cardinal patron de l’Ordre de Malte, a soutenu la proposition de son confrère cardinal en assurant que les réactions négatives qui l’ont accueillie étaient « sans fondement, injustes et reposant sur des informations inexactes ».
Le soutien du cardinal Burke aux propositions liturgiques du cardinal Sarah
Il a souligné l’élément fondamental de la demande du cardinal Sarah : la position du prêtre lors de la célébration est essentielle, dans la mesure où le prêtre est à la tête de l’assemblée, « agissant en la personne de Notre Seigneur Jésus-Christ, offrant ce culte à Dieu », de telle sorte que tous sont tournés vers le Seigneur.
« Ce n’est pas qu’il tourne le dos à qui que ce soit. C’est bien souvent ce que disent les gens : “Eh bien voilà que le prêtre nous a tourné le dos.” Pas du tout : le prêtre, en tant que notre père spirituel, nous conduit lors de ce culte à élever nos esprits et nos cœurs vers Dieu », a-t-il expliqué.
Rien dans le concile Vatican II n’exige ni même suggère que la messe doive être célébrée face au peuple, a déclaré le cardinal Burke : « C’est une discipline qui a été introduite par la suite et dont je pense qu’elle faisait partie des fausses réformes liturgiques. »
Célébrer face à l’autel, c’est tourner le prêtre et les fidèles vers Dieu
« La tentation est grande, lorsque le prêtre est face au peuple, de voir en lui une sorte d’acteur, et alors, au lieu d’une relation du prêtre et le peuple ensemble avec Dieu, tout cela devient une sorte d’interaction entre le prêtre et le peuple. Le prêtre devient le protagoniste, ce n’est plus Notre Seigneur Jésus-Christ : c’est une erreur très fondamentale et grossière dont il faut venir à bout. Quant au cardinal Sarah, je ne pourrais pas être davantage en accord avec lui. Et j’ai confiance qu’avec le temps on comprendra que les critiques adressées à son encontre étaient complètement injustifiées », a-t-il poursuivi.
Il a également mis en cause la sincérité des critiques à l’encontre du cardinal Sarah en faisant observer que celui-ci avait dès juin 2015 fortement exprimé une position similaire appelant à un retour à une liturgie ad orientem : c’était dans L’Osservatore Romano, journal officiel du Saint-Siège. Il n’y avait pas eu la moindre réaction critique. « Voilà que subitement dans ce contexte il y a cette réaction, je ne le comprends pas », a déclaré le cardinal Burke.
Il a répété que la célébration vers l’Orient, vers l’autel constitue une expression davantage centrée sur Dieu de la Sainte messe, pour conclure : « Non, c’est le plus grand acte d’amour à l’égard du peuple que d’être à leur tête, et d’offrir pour eux la sainte messe. Car l’Eucharistie ne peut être offerte que par le Christ lui-même, et c’est le prêtre qui sacramentellement est le Christ qui offre la sainte messe. Alors, tournons-nous tous vers le Seigneur, comme c’est notre devoir. »
Anne Dolhein
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