Vertus de l'humilité et de la pauvreté de coeur
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Vertus de l'humilité et de la pauvreté de coeur
Le lundi de la 34e semaine du temps ordinaire
Livre de l'Apocalypse 14,1-3.4b-5.
Moi, Jean, j’ai vu : et voici que l’Agneau se tenait debout sur la montagne de Sion, et avec lui les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le nom de l’Agneau et celui de son Père. Et j’ai entendu une voix venant du ciel comme la voix des grandes eaux ou celle d’un fort coup de tonnerre ; mais cette voix que j’entendais était aussi comme celle des joueurs de cithare qui chantent et s’accompagnent sur leur cithare. Ils chantent un cantique nouveau devant le Trône, et devant les quatre Vivants et les Anciens. Personne ne pouvait apprendre ce cantique sinon les cent quarante-quatre mille, ceux qui ont été rachetés et retirés de la terre. Ceux-là ne se sont pas souillés avec des femmes; ils sont vierges, en effet. Ceux-là suivent l’Agneau partout où il va; ils ont été pris d’entre les hommes, achetés comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau. Dans leur bouche, on n’a pas trouvé de mensonge; ils sont sans tache.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,1-4.
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Cy Aelf, Paris
La Liturgie du jour nous parle des offrandes qui ont le pouvoir d'assurer notre salut. Et, sans aller jusqu'au martyre, il existe de multiples types d'offrande, dont certaines sont héroïques et que le Seigneur seul peut distinguer. C'est bien sûr le cas de la veuve.
Le prêtre nous a rappelé la piètre condition de la femme à l’époque, en Israël. Considérée comme une mineure au sens juridique du terme, elle dépendait d'un homme toute sa vie : après son père, c'est son mari ou son fils aîné qui lui servent de tuteur. Et un mari pouvait répudier sa femme pour divers motifs graves, sans que cette dernière puisse protester en quoi que ce soit. Et l'on peut même se souvenir que saint Joseph, à qui Marie s'était confiée, avait lui-même songé à la répudier. Il en était tout torturé, mais pour demeurer un "juste" selon la Loi, il devait répudier Marie.
En tout cela, ce qu'il nous faut retenir, d'une part, que nous avons tous à nous dépouiller peu à peu, mais résolument de tout ce qui, en ce monde, est considéré comme richesse, mérite, assurance pour l'avenir (comme dans la parabole du riche insensé - en saint Luc 12(13-21).
D'autre part, c'est en se dépouillant peu à peu ou d'une seule fois que que l'on progresse vers la sainteté dès ce monde.
En conclusion, notre prêtre nous a conseillé de relire la finale d'une prière de saint François, que je cite ici :
"O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
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Livre de l'Apocalypse 14,1-3.4b-5.
Moi, Jean, j’ai vu : et voici que l’Agneau se tenait debout sur la montagne de Sion, et avec lui les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le nom de l’Agneau et celui de son Père. Et j’ai entendu une voix venant du ciel comme la voix des grandes eaux ou celle d’un fort coup de tonnerre ; mais cette voix que j’entendais était aussi comme celle des joueurs de cithare qui chantent et s’accompagnent sur leur cithare. Ils chantent un cantique nouveau devant le Trône, et devant les quatre Vivants et les Anciens. Personne ne pouvait apprendre ce cantique sinon les cent quarante-quatre mille, ceux qui ont été rachetés et retirés de la terre. Ceux-là ne se sont pas souillés avec des femmes; ils sont vierges, en effet. Ceux-là suivent l’Agneau partout où il va; ils ont été pris d’entre les hommes, achetés comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau. Dans leur bouche, on n’a pas trouvé de mensonge; ils sont sans tache.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,1-4.
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Cy Aelf, Paris
La Liturgie du jour nous parle des offrandes qui ont le pouvoir d'assurer notre salut. Et, sans aller jusqu'au martyre, il existe de multiples types d'offrande, dont certaines sont héroïques et que le Seigneur seul peut distinguer. C'est bien sûr le cas de la veuve.
Le prêtre nous a rappelé la piètre condition de la femme à l’époque, en Israël. Considérée comme une mineure au sens juridique du terme, elle dépendait d'un homme toute sa vie : après son père, c'est son mari ou son fils aîné qui lui servent de tuteur. Et un mari pouvait répudier sa femme pour divers motifs graves, sans que cette dernière puisse protester en quoi que ce soit. Et l'on peut même se souvenir que saint Joseph, à qui Marie s'était confiée, avait lui-même songé à la répudier. Il en était tout torturé, mais pour demeurer un "juste" selon la Loi, il devait répudier Marie.
En tout cela, ce qu'il nous faut retenir, d'une part, que nous avons tous à nous dépouiller peu à peu, mais résolument de tout ce qui, en ce monde, est considéré comme richesse, mérite, assurance pour l'avenir (comme dans la parabole du riche insensé - en saint Luc 12(13-21).
D'autre part, c'est en se dépouillant peu à peu ou d'une seule fois que que l'on progresse vers la sainteté dès ce monde.
En conclusion, notre prêtre nous a conseillé de relire la finale d'une prière de saint François, que je cite ici :
"O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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