Forum l'Arche de Marie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé

Aller en bas

Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé Empty Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé

Message par etienne lorant Sam 10 Mar 2018 - 14:34

Livre d'Osée 6,1-6.
Venez, retournons vers le Seigneur !  Il a blessé, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il nous soignera. Après deux jours, il nous rendra la vie ; il nous relèvera le troisième jour : alors, nous vivrons devant sa face. Efforçons-nous de connaître le Seigneur : son lever est aussi sûr que l’aurore ; il nous viendra comme la pluie, l’ondée qui arrose la terre. – Que ferai-je de toi, Éphraïm ? Que ferai-je de toi, Juda ? Votre fidélité, une brume du matin, une rosée d’aurore qui s’en va. Voilà pourquoi j’ai frappé par mes prophètes, donné la mort par les paroles de ma bouche : mon jugement jaillit comme la lumière. Je veux la fidélité, non le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

Psaume 51(50),3-4.18-19.20-21ab.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors tu accepteras de justes sacrifices,
oblations et holocaustes sur ton autel.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Vivre un carême, n'est-ce pas comme se remettre en marche après nous être laissés vivre selon les circonstances, soit dans les distractions modernes comme sont les émissions de télévision.  L'écran de télévision, a dit notre prêtre, est le moyen le plus efficace de cesser de vivre en recherchant l'amour de Dieu. Combien de temps perdu pour les rencontres, pour le service, pour contempler et réviser la manière dont nous vivons. Et les ordinateurs qui nous permettent de partager avec autrui, comme nous le faisons sur "Facebook. Rencontrer son prochain sans se déplacer pour lui rendre visite, c'est un peu ce que fait le pharisien qui monte à Jérusalem: comment pourrait-il communiquer avec ce pécheur pénitent qu'il vient de dépasser ?

Mais parvenu au terme de ce pèlerinage, c'est le publicain qui repartira l'âme éclairée d'un nouveau regard, le cœur léger, le sourire aux lèvres.  Imaginons le retour des deux voyageurs. Le pharisien en ressortira plus confirmé qu'avant d'être une personne "incontournable", riche de sa formation, noble par son rang, savant par la connaissance de la Loi.  Mais alors, pourquoi le besoin de se comparer au publicain ?  Mais c'est ainsi que, nous aussi, nous nous comparons à plus faibles que nous - et cela nous rassure: "Ouf, je ne fais pas partie de ces hommes qui traînent leur ennui dans les tavernes ! !

C'est un fait: nous nous comparons sans cesse aux autres, mais est-ce bien ce qui peut nous conférer un sentiment de bonheur, de joie et de plénitude ?  Leur différence devrait nous réjouir et susciter notre sourire avoir reconnu nos erreurs de jugements... Comment pourrions-nous progresser si nous considérons déjà être parfaits ?  Bienheureux celles et ceux qui se laisseront abaisser - ils en sortiront bienheureux...


.



etienne lorant

Date d'inscription : 25/11/2010

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum