Ouvrons nos cœurs à l'universalité
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Ouvrons nos cœurs à l'universalité
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères, la connaissance rend orgueilleux, tandis que l’amour fait œuvre constructive Si quelqu’un pense être arrivé à connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faudrait; mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est vraiment connu de lui. Quant à manger ces viandes offertes aux idoles, le pouvons-nous ? Nous savons que, dans le monde, une idole n’est rien du tout ; il n’y a de dieu que le Dieu unique. Bien qu’il y ait en effet, au ciel et sur la terre, ce qu’on appelle des dieux – et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » –, pour nous, au contraire, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tout vient et vers qui nous allons ; et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui tout vient et par qui nous vivons. Mais tout le monde n’a pas cette connaissance : certains, habitués jusqu’ici aux idoles,croient vénérer les idoles en mangeant de cette viande, et leur conscience, qui est faible, s’en trouve souillée. Si l’un d’eux te voit, toi qui as cette connaissance, attablé dans le temple d’une idole, cet homme qui a la conscience faible ne sera-t-il pas encouragé à manger de la viande offerte aux idoles ? Et la connaissance que tu as va faire périr le faible, ce frère pour qui le Christ est mort. Ainsi, en péchant contre vos frères, et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre le Christ lui-même. C’est pourquoi, si une question d’aliments doit faire tomber mon frère, je ne mangerai plus jamais de viande, pour ne pas faire tomber mon frère.
(Ps 138 (139), 1-3, 13-14ab, 23-24)
R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d’éternité. (cf. Ps 138, 24b)
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,
et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples: « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez: Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
– Cy Aelf, Paris.
Aussi longtemps que nous gardons nos habitudes et nos coutumes, comment pourrons nous adhérer pleinement au projet de salut qu'il nous est proposé ? Les Corinthiens qui sont convertis auront quelques difficultés à franchir l'interdit qui pesait sur des viandes considérées comme étant impures. On n'hésiteras pas à manger de l'agneau, du mouton et du veau, mais on refuse le porc - mais pourquoi ? Parce que son apparence et sa véridicité nous dérangent ? Mais l'agneau, on le trouvera doux, aimable et simple, et est-ce sera une raison pour le sacrifier ? Comment les juifs ont-il pu déclarer impure à la consommation une viande aussi grasse et abondante que la viande de porc ? Si ce n'est qu'une question d’apparence, c'est tout à fait ridicule. Pour nourrir un homme, l'agneau n'apportera, certes qu'une quantité de viande peu de calories. Et d'un point de vue religieux, déclarer qu'un animal impur, c'est tout simplement faire offense au créateur...
De la même façon qu'il n'y pas d'hommes que l'on puisse désigner comme étant différent selon sa race. Mais puisque tout nous a été donné par Dieu, nous devons, nous les humains doués d'intelligence, nous avons, nous aussi, à considérer l'universalité des desseins de Dieu. S'il existe dans l'espace des créatures intelligentes, aurons-nous la sagesse de les considérer comme étant, tout comme nous-mêmes, des créatures Dieu ? On peut du moins l'espérer...
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Frères, la connaissance rend orgueilleux, tandis que l’amour fait œuvre constructive Si quelqu’un pense être arrivé à connaître quelque chose, il ne connaît pas encore comme il faudrait; mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est vraiment connu de lui. Quant à manger ces viandes offertes aux idoles, le pouvons-nous ? Nous savons que, dans le monde, une idole n’est rien du tout ; il n’y a de dieu que le Dieu unique. Bien qu’il y ait en effet, au ciel et sur la terre, ce qu’on appelle des dieux – et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » –, pour nous, au contraire, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tout vient et vers qui nous allons ; et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui tout vient et par qui nous vivons. Mais tout le monde n’a pas cette connaissance : certains, habitués jusqu’ici aux idoles,croient vénérer les idoles en mangeant de cette viande, et leur conscience, qui est faible, s’en trouve souillée. Si l’un d’eux te voit, toi qui as cette connaissance, attablé dans le temple d’une idole, cet homme qui a la conscience faible ne sera-t-il pas encouragé à manger de la viande offerte aux idoles ? Et la connaissance que tu as va faire périr le faible, ce frère pour qui le Christ est mort. Ainsi, en péchant contre vos frères, et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre le Christ lui-même. C’est pourquoi, si une question d’aliments doit faire tomber mon frère, je ne mangerai plus jamais de viande, pour ne pas faire tomber mon frère.
(Ps 138 (139), 1-3, 13-14ab, 23-24)
R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d’éternité. (cf. Ps 138, 24b)
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,
et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples: « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez: Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
– Cy Aelf, Paris.
Aussi longtemps que nous gardons nos habitudes et nos coutumes, comment pourrons nous adhérer pleinement au projet de salut qu'il nous est proposé ? Les Corinthiens qui sont convertis auront quelques difficultés à franchir l'interdit qui pesait sur des viandes considérées comme étant impures. On n'hésiteras pas à manger de l'agneau, du mouton et du veau, mais on refuse le porc - mais pourquoi ? Parce que son apparence et sa véridicité nous dérangent ? Mais l'agneau, on le trouvera doux, aimable et simple, et est-ce sera une raison pour le sacrifier ? Comment les juifs ont-il pu déclarer impure à la consommation une viande aussi grasse et abondante que la viande de porc ? Si ce n'est qu'une question d’apparence, c'est tout à fait ridicule. Pour nourrir un homme, l'agneau n'apportera, certes qu'une quantité de viande peu de calories. Et d'un point de vue religieux, déclarer qu'un animal impur, c'est tout simplement faire offense au créateur...
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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