Aimer en vérité et en actes
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Aimer en vérité et en actes
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates
Frères, si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi. On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la Loi n’intervient pas. Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre,
marchons sous la conduite de l’Esprit.
(Ps 1, 1-2, 3, 4.6)
R/ Qui marche à ta suite, Seigneur,
aura la lumière de la vie (cf. Jn 8, 12)
Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux
d’un seul doigt. »
– Cy Aelf, Paris
C'est véritablement un grand malheur que de ne pratiquer la religion que dans le but de se sentir des gens "bien sous tout rapport"... En effet, la démarche de la foi n'est pas de nous ancrer dans des signes de piété, mais bien de nous convertir sans cesse à l'amour de Dieu et son corollaire: l'amour du prochain. Ce n'est pas simple, dirons-nous. C'est vrai que ce n'est pas facile de sortir de son "ego"afin de pratiquer l'amour de Dieu.
Faisons appel à la volonté, fixons-nous l'une l'autre bonnes actions. Efforçons-nous d'être attentifs aux personnes que nous croisons en rue. Ne bâclons pas notre travail, appliquons-nous à rechercher ce qui est bon et ce qui serait meilleur encore. Pour le reste, il nous faut demander dans la prière cette grâce de prendre soin de notre prochain. Le monde nous commande d'être efficaces et rapides mais la vie de la grâce dit pratiquement le contraire. La grâce nous entraîne plutôt à ralentir notre marche pour ne laisser aucune occasion de manifester l'amour de Dieu, ne serait-ce que par un simple sourire.
Le principal effort n'en est pas vraiment un, car il s'agit simplement de prêter attention à notre prochain, fut-il le plus fieffé moqueur, car le rire désabusé ne cache souvent qu'une détresse profonde. Somme toute, a ironisé notre prêtre, il ne s'agit plus d'être rapide et productif, mais de redevenir attentif à la volonté de Dieu qui se manifeste le mieux dans la miséricorde envers autrui.
Les textes de ce jour dénoncent deux extrêmes néfastes pour l'âme: d'une part l'emballement des sens et, d'autre part hypocrisie envers autrui et envers soi-même. La conclusion est simple : efforçons nous de devenir vraiment, ne serait-ce que par une simple salutation, de lutter contre l'indifférence qui, véritablement, peuvent faire de nous des complices des démons de notre temps: la quête de richesses et de plaisirs nuisible à nos âmes...
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Frères, si vous vous laissez conduire par l’Esprit, vous n’êtes pas soumis à la Loi. On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la Loi n’intervient pas. Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre,
marchons sous la conduite de l’Esprit.
(Ps 1, 1-2, 3, 4.6)
R/ Qui marche à ta suite, Seigneur,
aura la lumière de la vie (cf. Jn 8, 12)
Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux
d’un seul doigt. »
– Cy Aelf, Paris
C'est véritablement un grand malheur que de ne pratiquer la religion que dans le but de se sentir des gens "bien sous tout rapport"... En effet, la démarche de la foi n'est pas de nous ancrer dans des signes de piété, mais bien de nous convertir sans cesse à l'amour de Dieu et son corollaire: l'amour du prochain. Ce n'est pas simple, dirons-nous. C'est vrai que ce n'est pas facile de sortir de son "ego"afin de pratiquer l'amour de Dieu.
Faisons appel à la volonté, fixons-nous l'une l'autre bonnes actions. Efforçons-nous d'être attentifs aux personnes que nous croisons en rue. Ne bâclons pas notre travail, appliquons-nous à rechercher ce qui est bon et ce qui serait meilleur encore. Pour le reste, il nous faut demander dans la prière cette grâce de prendre soin de notre prochain. Le monde nous commande d'être efficaces et rapides mais la vie de la grâce dit pratiquement le contraire. La grâce nous entraîne plutôt à ralentir notre marche pour ne laisser aucune occasion de manifester l'amour de Dieu, ne serait-ce que par un simple sourire.
Le principal effort n'en est pas vraiment un, car il s'agit simplement de prêter attention à notre prochain, fut-il le plus fieffé moqueur, car le rire désabusé ne cache souvent qu'une détresse profonde. Somme toute, a ironisé notre prêtre, il ne s'agit plus d'être rapide et productif, mais de redevenir attentif à la volonté de Dieu qui se manifeste le mieux dans la miséricorde envers autrui.
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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