Vers la foi de confiance absolue
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Vers la foi de confiance absolue
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Tite
Bien-aimé, rappelle à tous qu’ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu’ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien ; qu’ils n’insultent personne, ne soient pas violents, mais bienveillants, montrant une douceur constante à l’égard de tous les hommes. Car nous aussi, autrefois, nous étions insensés, révoltés, égarés, esclaves de toutes sortes de convoitises et de plaisirs ; nous vivions dans la méchanceté et la jalousie, nous étions odieux et remplis de haine les uns pour les autres. Mais lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et son amour pour les hommes, il nous a sauvés, non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa miséricorde. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint. Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance, par Jésus Christ notre Sauveur, afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance
héritiers de la vie éternelle.
Psaume (22 (23), 1-2a, 2b-3, 4, 5, 6)
R/ Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer. (cf. 22, 1)
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » A cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu !» Jésus lui dit :
« Relève-toi et va :
ta foi t’a sauvé. »
–Cy Aelf, Paris
Nous avons, d'une part la foi, l'adhésion pleine et entière au dessein, au projet de Dieu sur les âmes et c'est ce qui est requis en vue du salut. Mais il y a mieux encore - et c'est une foi de confiance absolue. Accomplir tout de qui est prescrit, c'est ce qui est juste, c'est pratiquer la justice envers Dieu et le prochain. Mais il y a mieux encore et c'est d'entrer intimement dans le projet divin. Quiconque saisit cela passe au-delà de la justice pour entrer dans la pleine amitié divine, celle-là même que saint Paul enseigne à son disciple qu'il considère comme son fils - et cette foi emplie de reconnaissance et d'émerveillement que le Samaritain - l'étranger, l'hérétique aux yeux des juifs - manifeste envers le Seigneur.
C'est encore d'amour qu'il est question dans les textes du jour. Pour chacune et chacun d'entre nous, le Seigneur espère non pas seulement ce qui est dû, mais encore et surtout : l'adhésion du cœur, la reconnaissance, le désir de partager avec autrui, de le faire entrer dans l'intimité de Dieu. La nuance est d'importance car, jusqu'à la venue du Christ, le rapport à la divinité était uniquement de l'ordre de l'obéissance absolue.
Or, qui fut le premier des êtres humains qui passa de l'ancienne à la nouvelle alliance, de l'obéissance absolue à la grâce pleine et entière ? C'est la Vierge Marie lorsque le Magnificat qui jaillit de toutes de son cœur immaculé. Si nous avions en nous un cœur tout reconnaissant de l'oeuvre divine -- nous ne craindrions plus rien et nous pourrions vivre chaque minute dans une immense et merveilleuse allégresse...
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Bien-aimé, rappelle à tous qu’ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités, qu’ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien ; qu’ils n’insultent personne, ne soient pas violents, mais bienveillants, montrant une douceur constante à l’égard de tous les hommes. Car nous aussi, autrefois, nous étions insensés, révoltés, égarés, esclaves de toutes sortes de convoitises et de plaisirs ; nous vivions dans la méchanceté et la jalousie, nous étions odieux et remplis de haine les uns pour les autres. Mais lorsque Dieu, notre Sauveur, a manifesté sa bonté et son amour pour les hommes, il nous a sauvés, non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa miséricorde. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint. Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance, par Jésus Christ notre Sauveur, afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance
héritiers de la vie éternelle.
Psaume (22 (23), 1-2a, 2b-3, 4, 5, 6)
R/ Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer. (cf. 22, 1)
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » A cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu !» Jésus lui dit :
« Relève-toi et va :
ta foi t’a sauvé. »
–Cy Aelf, Paris
Nous avons, d'une part la foi, l'adhésion pleine et entière au dessein, au projet de Dieu sur les âmes et c'est ce qui est requis en vue du salut. Mais il y a mieux encore - et c'est une foi de confiance absolue. Accomplir tout de qui est prescrit, c'est ce qui est juste, c'est pratiquer la justice envers Dieu et le prochain. Mais il y a mieux encore et c'est d'entrer intimement dans le projet divin. Quiconque saisit cela passe au-delà de la justice pour entrer dans la pleine amitié divine, celle-là même que saint Paul enseigne à son disciple qu'il considère comme son fils - et cette foi emplie de reconnaissance et d'émerveillement que le Samaritain - l'étranger, l'hérétique aux yeux des juifs - manifeste envers le Seigneur.
C'est encore d'amour qu'il est question dans les textes du jour. Pour chacune et chacun d'entre nous, le Seigneur espère non pas seulement ce qui est dû, mais encore et surtout : l'adhésion du cœur, la reconnaissance, le désir de partager avec autrui, de le faire entrer dans l'intimité de Dieu. La nuance est d'importance car, jusqu'à la venue du Christ, le rapport à la divinité était uniquement de l'ordre de l'obéissance absolue.
Or, qui fut le premier des êtres humains qui passa de l'ancienne à la nouvelle alliance, de l'obéissance absolue à la grâce pleine et entière ? C'est la Vierge Marie lorsque le Magnificat qui jaillit de toutes de son cœur immaculé. Si nous avions en nous un cœur tout reconnaissant de l'oeuvre divine -- nous ne craindrions plus rien et nous pourrions vivre chaque minute dans une immense et merveilleuse allégresse...
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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