ENTRE REVOLUTION ET CONTREREVOLUTION
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ENTRE REVOLUTION ET CONTREREVOLUTION
La Révolution dite Française est un coup d’état fomenté par des oligarchies financières cosmopolites contre l'Eglise et la Monar chie catholique et Royale Français la défendant (Pierre Hillard, La France a perdu sa force vitale en 1789 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ).
Les Français, qui par méconnaissance, ne savent pas encore qu’ils ont un Roi, ont le droit de comprendre qu'une propagande, via l'Education Nationale et la complicité des médias dominants, a pour but de reprogrammer les esprits, afin de les embrigader, afin de les contrôler.
Les Français n’étaient ni révolutionnaires, ni républicains. Avant 1789 tous les Français étaient Royalistes :
-Nous n'étions peut-être pas à Paris dix républicains le 12 juillet 1789 (Camille Desmoulins).
La Révolution Française, c'est l'arrachement de la France à l'Église et à sa Monarchie Très Chrétienne, et sa remise à un État républicain, laïque et libertaire.
En effet, au XVIIIe siècle, les « philosophes des Lumières » et les « sociétés de pensée » travaillèrent à émanciper le peuple de l'Église à laquelle il était profondément attaché. Mais ils se heurtaient à l'obstacle formidable de la Royauté Très Chrétienne qui leur fit barrage en interdisant la franc-maçonnerie (1740).
La société de la France Monarchique a, bien sûr, connu diverses mutations : du Moyen Age à la Renaissance, de la Renaissance à l’Absolutisme.
Cependant, cette société conservait des traits majeurs dans son développement historique : l’attachement privilégié à l’Église Catholique Romaine faisait de la France la Fille aînée de l’Église, les Rois Très Chrétiens détenant leur légitimité du Sacre, ne pouvaient la conserver qu’en exerçant une politique respectueuse des droits de Dieu qui défendait l'Eglise. Une conception Chrétienne de l’Homme conduisait indirectement la politique Royale : Concordat, affiramation publique de la religiosité, défense de l'Eglise dans sa Vérité et dans ses biens, législation Chrétienne, insitutions Chrétienns comme la Chevalerie ou les corporations de métiers.
Renonçant à la gagner et à la dominer, les francs-maçons se jurèrent de renverser l'Eglise, Dieu et le Roi ayant partie liée. Avec l’aide de l'étranger, de l'Anglais et du peuple déïcide ennemis, un complot antichrétien, antifrançais, s’organisa pour exacerber les mécontentements, susciter des troubles dans le Royaume, soudoyer des agitateurs à Paris, déclencher enfin la Révolution, le 14 Juillet 1789.
Le but fut atteint le jour où la Convention prononça la déchéance du Roi Louis XVI, ordonna l'ouverture de son procès et enfin le conduisit à la guillotine. Ce martyre, voulu par les loges en haine de la Foi, décrété au nom du peuple Français, brisa l'alliance millénaire de la Nation avec son Roi qui pourant l'incaranit et la représentait charnellement, et, plus haut que lui, avec « Jésus-Christ, qui est vrai Roi de France » (Sainte Jeanne d'Arc). C'était le 21 Janvier 1793.
-Jacques de Mollay, te voici vengé ! Hurla un inconnu en s'emparant de la tête du maleureux Roi guillotiné.
Ce qui nous fait penser que ce sont les loges néo-Templières, formées en Ecosse, qui sont à l'origine de la Révolution dite Française.
La République judéo-maçonnique proclame la souveraineté du peuple et l'instaure dans le sang de la famille Royale, des prêtres, des nobles et d'innombrables gens du peuple, bons Catholiques ou simples mécontents. Déjà, quelles hécatombes au nom de la Liberté ! La Terreur, qui présage les horreurs des États totalitaires modernes, a commencé l'année de la mort du Roi, et le crime moral en sera renouvelé le 29 Juillet 1830, lorsque Charles X, le dernier de nos Rois sacrés à Reims, sera contraint d’abdiquer.
Tel est le mythe fondateur de la République Française, assise sur le martyre d'un petit Prince de 9 ans, Louis XVII dès la mort de son père, enfermé et séparé de de sa soeur madame Royale, future Duchesse d'Angoulême, mythe fondateur de toutes les républiques maçonniques qui dans le monde, la devançant ou la suivant, en adoptent les principes : sorti de l'esclavage des prêtres et des nobles, du pape et des Rois, enfin le peuple décide de se gouverner lui-même.
C’est parce que tous les régimes politiques contemporains ont la même origine, la Révolution, que, même s’ils peuvent être apparemment très différents les uns des autres, tels hier le nazisme et le communisme, ou tels aujourd’hui le capitalisme et le socialisme, ils se retrouvent toujours associés pour la destruction de l’ordre ancien, Chrétien, et la construction de leur ordre nouveau, humain, antichrétien. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous les retrouvons unis au sein de grandes organisations internationales, plus ou moins formelles et officielles, où ils se posent en maîtres penseurs d’un monde nouveau, dominateurs des autres hommes, de tous les peuples qu’ils veulent recréer dans une forme nouvelle, par raison et par force.
Pour séduire les peuples et les empêcher de revenir à l’ordre politique Chrétien, la démocratie a été instituée comme une véritable religion, un idéal, une perfection. Elle apénétré les esprits profondément, s'infiltrant à l'intérieur même de la religion :
1. Ce plan diabolique, faisant de toutes les religions réunies, et en premier lieu de l'Église Catholique, un Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle (MASDU), est au confluent des trois perfidies trop longtemps endurées par l'Église : le progressisme latin, le libéralisme anglo-saxon, le modernisme germanique. Dieu et le Christ perdent dans le climat moderniste, leur réalité objective, leur souveraine majesté. L'Église, sous l'influence du libéralisme, s'ouvre à toutes les conceptions religieuses ; et l'Esprit-Saint, perdant toute personnalité, devient un principe illuminateur universel et multiforme. Enfin, dans l'entraînement du progressisme révolutionnaire et réformiste, le destin de l'humanité passe des rois et des princes, des papes et des évêques, aux peuples, aux insurgés, aux militants, comme ses joies et ses espoirs tombent des mystères divins à l'avènement d'une nouvelle humanité terrestre.
2. La réforme de l'Église pour la révolution mondiale, c'est l'épouse du Christ prostituée au monde de Satan. Telle est l'utopie en œuvre sous nos yeux : c'est un cancer aux entrailles de l'Église, une balle meurtrière au cœur de la Chrétienté dont il faut les délivrer, pour que la vie revienne et qu'il y ait un avenir.
3. Le Royaliste, Catholique et Français, opposera à ce MASDU infernal une double profession de foi, de Contre-Réforme Catholique et de Contrerévolution Française. Il étudie les courants d'idées qui confluent à cette apostasie ; il démasquera et dénoncera les responsables de cette folie, philosophes et visionnaires, politiciens et démagogues, princes et pasteurs de l'Église ; il en révèle la collusion avec les convents antichrists et anticléricaux et toutes les puissances ennemies de la Chrétienté ; il constate les fruits de mort de cette grande mue de l'Église, le recul général de la Chrétienté trahie sous les coups des barbares, la décadence de la civilisation, l'auto-destruction de l'Église, la dénatalité, la mort spirituelle, la « peste blanche » de l'Occident. Il réclame toute la vérité et la justice sur ce drame.
4. Mais, pressé de rebâtir et de repeupler la Cité de Dieu, il ferme la parenthèse de cette sinistre époque, laisse le MASDU à l'enfer. Il conserve la foi, l'espérance et la charité Chrétiennes, il demeure un enfant de l'Église, dévoué, attaché à en maintenir les traditions ; il combat pour la Chrétienté qui seule a fait le monde habitable, a su rendre la vie heureuse et procure le salut éternel des hommes à travers les vicissitudes de l'existence temporelle.
Selon la parole du Seigneur : « Cherchez le royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné par surcroît » . Le reste, à savoir, la civilisation, l'ordre et la paix, la justice, la prospérité.
Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII reprendra l'idée : tous le contraire de l'actuel euro-mondialisme islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C'est enfin, face à la la masse, l'affirmation de la personne.
Royalistes, en piste :
1. Le malheur absolu de tant de peuples tombés sous le joug effroyable du communisme, la multiplication des foyers de guerre et de guerre civile, les troubles sociaux engendrés par une économie sans cesse perturbée, conduite d'une manière opressive, devraient avertir nos contemporains de la menace qui pèse sur eux. Pourtant, il semble que le monde poursuive en aveugle sa marche à l'abîme. La raison en est simple. Tous ses organes collectifs de réflexion et de décision sont inféodés au système capitalo-socialiste qui les empêche de se ressaisir et de réagir !
2. Pour une Contrerévolution enfin populaire et libératrice, sur qui compter ? sur quels exclus du “ pays légal ”, quels opposants, quels révoltés ? Au début des années 1980, il existait une extrême-gauche révolutionnaire excédée par l'oppression capitaliste et rebelle à l'embrigadement socialiste, ainsi qu’une droite conservatrice et nationale, avide de juste liberté et d'initiative, protestant contre le carcan de l'État bureaucratique et contre l'étouffement de la libre entreprise. Surtout, il existait encore une droite Légitimiste, seule libre de toute inféodation, seule consciente des véritables oppressions économiques et politiques, et seule munie d'une doctrine de restauration. Aujourd’hui, nous devons constater qu'il n'existe plus d'élite, dotée d'un certain pouvoir, capable de renverser le système capitaliste.
3. La Contrerévolution que les temps actuels exigent sera donc consécutive à l'écroulement du monde actuel impie et au triomphe du Cœur Immaculé de Marie qui disposera aussi les cœurs et les esprits au retour à la vérité catholique dans tous ses aspects. Fasciné par la puissance de l'Immaculée, libéré de l'emprise de l'Argent, le peuple lui-même, instinctivement avide, en ses communautés naturelles, de liberté, de propriété, de responsabilité, aspirera à reprendre ses légitimes pouvoirs économiques en brisant le carcan de l'État capitalo-socialiste.
4. Cependant, il n'y aura pas de véritable restauration de l'ordre sans Contrerévolution ou révolution Royale, c'est-à-dire sans le renversement des institutions et des groupes sociaux oppresseurs à la faveur d’une terrible crise économique accompagnée d'un vide politique ou d'un violent mécontentement populaire. Cette réaction nationaliste pourra être provoquée par des hommes politiques déjà en place, soit par un coup d'État militaire, soit encore par l'arrivée au pouvoir d'un homme politique " charismatique ", capable de prendre en main les destinées de la Nation. L'idéal serait évidemment la restauration au plus vite d'un pouvoir Royal, Providentiel.
5. La révolution Royale consistera à écarter du pouvoir économique et politique les organisations synarchiques occultes et oppressives, tant de la haute finance et de la grande industrie que des partis et de leurs filiales syndicales. Elle devra anéantir et interdire les idéologies qui ont été le support mental et moral de l'oppression, et leur opposer, leur substituer fièrementles idées mères, les lois saintes et saines de notre véritable tradition populaire catholique et française.
Dès lors, elle sera une mobilisation générale de toutes les forces économiques de la nation. Toutes les compétences seront rendues à elles-mêmes et réemployées non plus à des fins partisanes mais dans l'intérêt général. Et dans un climat d'honnête liberté, une longue période de paix s'ouvrira où pourront se reconstituer lentement les communautés naturelles et leurs organismes économiques spontanés.
Mais attention :
1. Point de révolution Royale sans destruction radicale des philosophies athées, matérialistes, décadentes du libéralisme capitaliste et du socialisme démocratique, responsables de l'appât du profit, du culte de l'argent, de la frénésie des jouissances immédiates et égoïstes, et qui ont ainsi entraîné la dégénérescence de la race, les fléaux de la dénatalité et de l'immoralité. Il n'y aura donc pas de révolution Royale sans l'Église revenue de son modernisme et de son libéralisme. Car elle seule aura le pouvoir de dénoncer le crime de ces fausses philosophies et d'y opposer la vraie doctrine, tout en donnant la grâce qui disposera les cœurs aux efforts nécessaires pour le redressement national.
2. Comme, d'une part, la révolution Royale suppose le triomphe du Cœur Immaculé, et que, d'autre part, Dieu nous donne « la vie, le mouvement et l'être », elle ne réussira que si elle obéit à la maxime de sainte Jeanne d'Arc : « Dieu premier servi ». Elle ne pourra se faire qu'au nom de la seule doctrine de fraternité qui nous était traditionnelle et familière, celle de la foi religieuse unique et vraie, proclamée religion de la Nation : la religion Catholique Romaine.
3. Toutefois, comme la restauration Royale n'aura pu se faire que par quelque miracle divin plus étincelant encore que celui de sainte Jeanne d'Arc délivrant Orléans et menant le roi à Reims pour y être sacré, il s'ensuit que, sans attendre la conversion de tous, notre Dieu et l'Immaculée Conception, notre Mère à tous, devront être publiquement et légalement honorés par des liturgies publiques à l'occasion de leurs fêtes, par le respect de la loi divine et du repos dominical.
4. La foi en la Providence divine imprégnera la vie temporelle. Manifestée par la prière, elle donnera àl'écologie nouvelle sa loi la plus sûre, à sa prudence naturelle une garantie supérieure. Ainsi notre peuple retrouvera le sens du réel, du possible, du souhaitable, contre l'utopie mensongère, la critique subversive, la croyance en l'État-Providence et sa démagogie, les revendications abusives, le parasitisme social. Le «retour au réel» marque l'exacte mesure de la vertu humaine fondamentale, qui est l'humilité, mais seule la confiance en Dieu, qui est Amour, lui donne son incontestable Noblesse.
5. La Légitimité de l'autorité Royale, la solidité des communautés, la loyauté et la fidélité des contrats, et par conséquent l'ensemble complexe et heureux des droits et des devoirs réciproques des personnes prendront ainsi solidement appui sur la foi Catholique nationale, clef de voûte de l'ordre ancien et nouveau de la France.
Aujourd’hui, le Royalisme entend continuer l’oeuvre des Croisès, des Ligueurs du temps d'Henri IV, des Chouans et Vendéens, des Chevaliers de la Foi, des Zouves Pontificaux et des Camelots du Roi, et opposer à la décadence générale ses valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques, ce afin de constituer un rempart contre la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre pays, contre son histoire, contre la sécurité et l’honneur des Français.
Pour ses partisans, consiste avant tout en une ambition pour la France: la volonté de redonner au pays sa position hégémonique qu’elle a eu jusqu’au début du siècle passé, celle de Fille Aînèe de l'Eglise et d'Educatrice des Peuples, de retrouver un Monarque apte à enclencher de grands projets, celle aussi de sortir du jeu des partis et de la politique à court terme qui caractérise, pour les Royalistes, l’exercice du pouvoir des hommes politiques de la république.
Le Royalisme se pose aussi pour certains comme une opposition au nouvel ordre mondial, par le renforcement de l’État face aux institutions supranationales qui empiètent sur les libertés fondamentales des peuples.
En attendant la Restauration, les Rois de France pont assez servi notre Patrie durant 1500 ans -ces derniers 1000 ans comme Dieu le voulait, et ce jusqu'en 1830- pour que nous, Royalistes, nous portions RESPECT, SYMPATHIE et AFFECTION à l'ensembles de leurs DESCENDANTS ACTUELS : aujourd'hui, LES BOURBONS...
La Contrerévolution partira de la reconnaissance de la Royauté du Christ. Dans l'attente du retour du Roi qui est la seule autorité Légitime émanant de Dieu, elle défendra l'intéret national de la France et son identité Chrétienne. Elle sera le beau fruit d'une maturation spirituelle, intellectuelle et morale, magistralement effectuée par cette œuvre Catholique et Française, Royaliste et Providentialiste qui laissera humblement à Dieu le choix du Roi à venir, oeuvre essentielle à qui s’appliquera la prophétie du Saint pape Pie X aux Monarchistes Français : « cette œuvre aboutira » .
Hervé J. VOLTO, CJA
Les Français, qui par méconnaissance, ne savent pas encore qu’ils ont un Roi, ont le droit de comprendre qu'une propagande, via l'Education Nationale et la complicité des médias dominants, a pour but de reprogrammer les esprits, afin de les embrigader, afin de les contrôler.
Les Français n’étaient ni révolutionnaires, ni républicains. Avant 1789 tous les Français étaient Royalistes :
-Nous n'étions peut-être pas à Paris dix républicains le 12 juillet 1789 (Camille Desmoulins).
La Révolution Française, c'est l'arrachement de la France à l'Église et à sa Monarchie Très Chrétienne, et sa remise à un État républicain, laïque et libertaire.
En effet, au XVIIIe siècle, les « philosophes des Lumières » et les « sociétés de pensée » travaillèrent à émanciper le peuple de l'Église à laquelle il était profondément attaché. Mais ils se heurtaient à l'obstacle formidable de la Royauté Très Chrétienne qui leur fit barrage en interdisant la franc-maçonnerie (1740).
La société de la France Monarchique a, bien sûr, connu diverses mutations : du Moyen Age à la Renaissance, de la Renaissance à l’Absolutisme.
Cependant, cette société conservait des traits majeurs dans son développement historique : l’attachement privilégié à l’Église Catholique Romaine faisait de la France la Fille aînée de l’Église, les Rois Très Chrétiens détenant leur légitimité du Sacre, ne pouvaient la conserver qu’en exerçant une politique respectueuse des droits de Dieu qui défendait l'Eglise. Une conception Chrétienne de l’Homme conduisait indirectement la politique Royale : Concordat, affiramation publique de la religiosité, défense de l'Eglise dans sa Vérité et dans ses biens, législation Chrétienne, insitutions Chrétienns comme la Chevalerie ou les corporations de métiers.
Renonçant à la gagner et à la dominer, les francs-maçons se jurèrent de renverser l'Eglise, Dieu et le Roi ayant partie liée. Avec l’aide de l'étranger, de l'Anglais et du peuple déïcide ennemis, un complot antichrétien, antifrançais, s’organisa pour exacerber les mécontentements, susciter des troubles dans le Royaume, soudoyer des agitateurs à Paris, déclencher enfin la Révolution, le 14 Juillet 1789.
Le but fut atteint le jour où la Convention prononça la déchéance du Roi Louis XVI, ordonna l'ouverture de son procès et enfin le conduisit à la guillotine. Ce martyre, voulu par les loges en haine de la Foi, décrété au nom du peuple Français, brisa l'alliance millénaire de la Nation avec son Roi qui pourant l'incaranit et la représentait charnellement, et, plus haut que lui, avec « Jésus-Christ, qui est vrai Roi de France » (Sainte Jeanne d'Arc). C'était le 21 Janvier 1793.
-Jacques de Mollay, te voici vengé ! Hurla un inconnu en s'emparant de la tête du maleureux Roi guillotiné.
Ce qui nous fait penser que ce sont les loges néo-Templières, formées en Ecosse, qui sont à l'origine de la Révolution dite Française.
La République judéo-maçonnique proclame la souveraineté du peuple et l'instaure dans le sang de la famille Royale, des prêtres, des nobles et d'innombrables gens du peuple, bons Catholiques ou simples mécontents. Déjà, quelles hécatombes au nom de la Liberté ! La Terreur, qui présage les horreurs des États totalitaires modernes, a commencé l'année de la mort du Roi, et le crime moral en sera renouvelé le 29 Juillet 1830, lorsque Charles X, le dernier de nos Rois sacrés à Reims, sera contraint d’abdiquer.
Tel est le mythe fondateur de la République Française, assise sur le martyre d'un petit Prince de 9 ans, Louis XVII dès la mort de son père, enfermé et séparé de de sa soeur madame Royale, future Duchesse d'Angoulême, mythe fondateur de toutes les républiques maçonniques qui dans le monde, la devançant ou la suivant, en adoptent les principes : sorti de l'esclavage des prêtres et des nobles, du pape et des Rois, enfin le peuple décide de se gouverner lui-même.
C’est parce que tous les régimes politiques contemporains ont la même origine, la Révolution, que, même s’ils peuvent être apparemment très différents les uns des autres, tels hier le nazisme et le communisme, ou tels aujourd’hui le capitalisme et le socialisme, ils se retrouvent toujours associés pour la destruction de l’ordre ancien, Chrétien, et la construction de leur ordre nouveau, humain, antichrétien. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous les retrouvons unis au sein de grandes organisations internationales, plus ou moins formelles et officielles, où ils se posent en maîtres penseurs d’un monde nouveau, dominateurs des autres hommes, de tous les peuples qu’ils veulent recréer dans une forme nouvelle, par raison et par force.
Pour séduire les peuples et les empêcher de revenir à l’ordre politique Chrétien, la démocratie a été instituée comme une véritable religion, un idéal, une perfection. Elle apénétré les esprits profondément, s'infiltrant à l'intérieur même de la religion :
1. Ce plan diabolique, faisant de toutes les religions réunies, et en premier lieu de l'Église Catholique, un Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle (MASDU), est au confluent des trois perfidies trop longtemps endurées par l'Église : le progressisme latin, le libéralisme anglo-saxon, le modernisme germanique. Dieu et le Christ perdent dans le climat moderniste, leur réalité objective, leur souveraine majesté. L'Église, sous l'influence du libéralisme, s'ouvre à toutes les conceptions religieuses ; et l'Esprit-Saint, perdant toute personnalité, devient un principe illuminateur universel et multiforme. Enfin, dans l'entraînement du progressisme révolutionnaire et réformiste, le destin de l'humanité passe des rois et des princes, des papes et des évêques, aux peuples, aux insurgés, aux militants, comme ses joies et ses espoirs tombent des mystères divins à l'avènement d'une nouvelle humanité terrestre.
2. La réforme de l'Église pour la révolution mondiale, c'est l'épouse du Christ prostituée au monde de Satan. Telle est l'utopie en œuvre sous nos yeux : c'est un cancer aux entrailles de l'Église, une balle meurtrière au cœur de la Chrétienté dont il faut les délivrer, pour que la vie revienne et qu'il y ait un avenir.
3. Le Royaliste, Catholique et Français, opposera à ce MASDU infernal une double profession de foi, de Contre-Réforme Catholique et de Contrerévolution Française. Il étudie les courants d'idées qui confluent à cette apostasie ; il démasquera et dénoncera les responsables de cette folie, philosophes et visionnaires, politiciens et démagogues, princes et pasteurs de l'Église ; il en révèle la collusion avec les convents antichrists et anticléricaux et toutes les puissances ennemies de la Chrétienté ; il constate les fruits de mort de cette grande mue de l'Église, le recul général de la Chrétienté trahie sous les coups des barbares, la décadence de la civilisation, l'auto-destruction de l'Église, la dénatalité, la mort spirituelle, la « peste blanche » de l'Occident. Il réclame toute la vérité et la justice sur ce drame.
4. Mais, pressé de rebâtir et de repeupler la Cité de Dieu, il ferme la parenthèse de cette sinistre époque, laisse le MASDU à l'enfer. Il conserve la foi, l'espérance et la charité Chrétiennes, il demeure un enfant de l'Église, dévoué, attaché à en maintenir les traditions ; il combat pour la Chrétienté qui seule a fait le monde habitable, a su rendre la vie heureuse et procure le salut éternel des hommes à travers les vicissitudes de l'existence temporelle.
Selon la parole du Seigneur : « Cherchez le royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné par surcroît » . Le reste, à savoir, la civilisation, l'ordre et la paix, la justice, la prospérité.
Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII reprendra l'idée : tous le contraire de l'actuel euro-mondialisme islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C'est enfin, face à la la masse, l'affirmation de la personne.
Royalistes, en piste :
1. Le malheur absolu de tant de peuples tombés sous le joug effroyable du communisme, la multiplication des foyers de guerre et de guerre civile, les troubles sociaux engendrés par une économie sans cesse perturbée, conduite d'une manière opressive, devraient avertir nos contemporains de la menace qui pèse sur eux. Pourtant, il semble que le monde poursuive en aveugle sa marche à l'abîme. La raison en est simple. Tous ses organes collectifs de réflexion et de décision sont inféodés au système capitalo-socialiste qui les empêche de se ressaisir et de réagir !
2. Pour une Contrerévolution enfin populaire et libératrice, sur qui compter ? sur quels exclus du “ pays légal ”, quels opposants, quels révoltés ? Au début des années 1980, il existait une extrême-gauche révolutionnaire excédée par l'oppression capitaliste et rebelle à l'embrigadement socialiste, ainsi qu’une droite conservatrice et nationale, avide de juste liberté et d'initiative, protestant contre le carcan de l'État bureaucratique et contre l'étouffement de la libre entreprise. Surtout, il existait encore une droite Légitimiste, seule libre de toute inféodation, seule consciente des véritables oppressions économiques et politiques, et seule munie d'une doctrine de restauration. Aujourd’hui, nous devons constater qu'il n'existe plus d'élite, dotée d'un certain pouvoir, capable de renverser le système capitaliste.
3. La Contrerévolution que les temps actuels exigent sera donc consécutive à l'écroulement du monde actuel impie et au triomphe du Cœur Immaculé de Marie qui disposera aussi les cœurs et les esprits au retour à la vérité catholique dans tous ses aspects. Fasciné par la puissance de l'Immaculée, libéré de l'emprise de l'Argent, le peuple lui-même, instinctivement avide, en ses communautés naturelles, de liberté, de propriété, de responsabilité, aspirera à reprendre ses légitimes pouvoirs économiques en brisant le carcan de l'État capitalo-socialiste.
4. Cependant, il n'y aura pas de véritable restauration de l'ordre sans Contrerévolution ou révolution Royale, c'est-à-dire sans le renversement des institutions et des groupes sociaux oppresseurs à la faveur d’une terrible crise économique accompagnée d'un vide politique ou d'un violent mécontentement populaire. Cette réaction nationaliste pourra être provoquée par des hommes politiques déjà en place, soit par un coup d'État militaire, soit encore par l'arrivée au pouvoir d'un homme politique " charismatique ", capable de prendre en main les destinées de la Nation. L'idéal serait évidemment la restauration au plus vite d'un pouvoir Royal, Providentiel.
5. La révolution Royale consistera à écarter du pouvoir économique et politique les organisations synarchiques occultes et oppressives, tant de la haute finance et de la grande industrie que des partis et de leurs filiales syndicales. Elle devra anéantir et interdire les idéologies qui ont été le support mental et moral de l'oppression, et leur opposer, leur substituer fièrementles idées mères, les lois saintes et saines de notre véritable tradition populaire catholique et française.
Dès lors, elle sera une mobilisation générale de toutes les forces économiques de la nation. Toutes les compétences seront rendues à elles-mêmes et réemployées non plus à des fins partisanes mais dans l'intérêt général. Et dans un climat d'honnête liberté, une longue période de paix s'ouvrira où pourront se reconstituer lentement les communautés naturelles et leurs organismes économiques spontanés.
Mais attention :
1. Point de révolution Royale sans destruction radicale des philosophies athées, matérialistes, décadentes du libéralisme capitaliste et du socialisme démocratique, responsables de l'appât du profit, du culte de l'argent, de la frénésie des jouissances immédiates et égoïstes, et qui ont ainsi entraîné la dégénérescence de la race, les fléaux de la dénatalité et de l'immoralité. Il n'y aura donc pas de révolution Royale sans l'Église revenue de son modernisme et de son libéralisme. Car elle seule aura le pouvoir de dénoncer le crime de ces fausses philosophies et d'y opposer la vraie doctrine, tout en donnant la grâce qui disposera les cœurs aux efforts nécessaires pour le redressement national.
2. Comme, d'une part, la révolution Royale suppose le triomphe du Cœur Immaculé, et que, d'autre part, Dieu nous donne « la vie, le mouvement et l'être », elle ne réussira que si elle obéit à la maxime de sainte Jeanne d'Arc : « Dieu premier servi ». Elle ne pourra se faire qu'au nom de la seule doctrine de fraternité qui nous était traditionnelle et familière, celle de la foi religieuse unique et vraie, proclamée religion de la Nation : la religion Catholique Romaine.
3. Toutefois, comme la restauration Royale n'aura pu se faire que par quelque miracle divin plus étincelant encore que celui de sainte Jeanne d'Arc délivrant Orléans et menant le roi à Reims pour y être sacré, il s'ensuit que, sans attendre la conversion de tous, notre Dieu et l'Immaculée Conception, notre Mère à tous, devront être publiquement et légalement honorés par des liturgies publiques à l'occasion de leurs fêtes, par le respect de la loi divine et du repos dominical.
4. La foi en la Providence divine imprégnera la vie temporelle. Manifestée par la prière, elle donnera àl'écologie nouvelle sa loi la plus sûre, à sa prudence naturelle une garantie supérieure. Ainsi notre peuple retrouvera le sens du réel, du possible, du souhaitable, contre l'utopie mensongère, la critique subversive, la croyance en l'État-Providence et sa démagogie, les revendications abusives, le parasitisme social. Le «retour au réel» marque l'exacte mesure de la vertu humaine fondamentale, qui est l'humilité, mais seule la confiance en Dieu, qui est Amour, lui donne son incontestable Noblesse.
5. La Légitimité de l'autorité Royale, la solidité des communautés, la loyauté et la fidélité des contrats, et par conséquent l'ensemble complexe et heureux des droits et des devoirs réciproques des personnes prendront ainsi solidement appui sur la foi Catholique nationale, clef de voûte de l'ordre ancien et nouveau de la France.
Aujourd’hui, le Royalisme entend continuer l’oeuvre des Croisès, des Ligueurs du temps d'Henri IV, des Chouans et Vendéens, des Chevaliers de la Foi, des Zouves Pontificaux et des Camelots du Roi, et opposer à la décadence générale ses valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques, ce afin de constituer un rempart contre la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre pays, contre son histoire, contre la sécurité et l’honneur des Français.
Pour ses partisans, consiste avant tout en une ambition pour la France: la volonté de redonner au pays sa position hégémonique qu’elle a eu jusqu’au début du siècle passé, celle de Fille Aînèe de l'Eglise et d'Educatrice des Peuples, de retrouver un Monarque apte à enclencher de grands projets, celle aussi de sortir du jeu des partis et de la politique à court terme qui caractérise, pour les Royalistes, l’exercice du pouvoir des hommes politiques de la république.
Le Royalisme se pose aussi pour certains comme une opposition au nouvel ordre mondial, par le renforcement de l’État face aux institutions supranationales qui empiètent sur les libertés fondamentales des peuples.
En attendant la Restauration, les Rois de France pont assez servi notre Patrie durant 1500 ans -ces derniers 1000 ans comme Dieu le voulait, et ce jusqu'en 1830- pour que nous, Royalistes, nous portions RESPECT, SYMPATHIE et AFFECTION à l'ensembles de leurs DESCENDANTS ACTUELS : aujourd'hui, LES BOURBONS...
La Contrerévolution partira de la reconnaissance de la Royauté du Christ. Dans l'attente du retour du Roi qui est la seule autorité Légitime émanant de Dieu, elle défendra l'intéret national de la France et son identité Chrétienne. Elle sera le beau fruit d'une maturation spirituelle, intellectuelle et morale, magistralement effectuée par cette œuvre Catholique et Française, Royaliste et Providentialiste qui laissera humblement à Dieu le choix du Roi à venir, oeuvre essentielle à qui s’appliquera la prophétie du Saint pape Pie X aux Monarchistes Français : « cette œuvre aboutira » .
Hervé J. VOLTO, CJA
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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