LE JEUDI SAINT DES ROIS DE FRANCE
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LE JEUDI SAINT DES ROIS DE FRANCE
A l'heure où la France se trouve en guerre, contre le terrorisme au nom de l'islam, contre la barbarie anti-sémite et anti-Chrétienne, contre l'aveuglement de nos élites républicaines mécrénates et parvenues, certaines parlent dans les médias de restaurer le Roi, ce afin de retrouver une gouvernance Chrétienne qui assure la défense des Valeurs. Une Révolution Morale ?
Pour une France chrétienne :
– référence aux préceptes Chrétiens Catholiques inscrite dans la constitution
– respect de la vie de la conception à la mort
– affirmation de la famille fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme
– responsabilité des parents pour l’éducation de leurs enfants
– continuité politque des penseurs Catholiques Sociaux
– oui à l’immigration, mais une immigration européenne, de culture Chrétienne.
Respecter le principe : « cujus regno, ejus religio ».
– solidarité avec les Chrétiens persécutés
– soutien politique des communautés Chrétiennes dans les pays où elles sont
menacées
Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.
Pour montrer à quel point l'institution Monarchique en France était Chrétienne, qu'il nous soit permis de rappeler les cérémonies qui avaient lieu chaque année à la Cour le Jeudi Saint. Aujourd'hui, nous avons l'habitude de voir le pape François I° effectuer en directe télévisée la cérémonie du lavement de pied du Jeudi Saint, mais nous avons oublié que jadis, c'était les Rois de France qui effectuaient cette cérémonie Chrétienne! Nous emprunterons son récit à M. Paul Gruyer (Paul Gruyer, Quand les Rois de France lavaient les pieds des pauvres) :
-C'est le pieux Roi Robert qui, aux lointains alentours de l'an mil, institua l'usage par les Rois de France de laver les pieds des pauvres le Jeudi Saint de chaque année et de célébrer la Cène en leur honneur. Cette coutume qui courbait devant des malheureux la Majesté Royale, avait été pratiquée déjà par les Empereurs Grecs de Byzance, et c'est de là qu'elle était venue en Europe. Le nombre des pauvres amenés au palais pour cette cérémonie fut d'abord illimité. Il se réduisit par la suite et au début du XVIIè siècle, Henri IV régnant, il avait été définitivement fixé à treize garçons ou fillettes (Le chiffre de 13 Pauvres a été adopté depuis Saint Grégoire le Grand parce qu'un jour, ayant invité 12 pauvres, il s'en trouva un treizième qui, la cérémonie finie, disparut mystérieusement comme il était venu, et l'on pensa que c'était Notre Seigneur Lui-même), ce nombre symbolisant Jésus-Christ et les douze Apôtres. Si le Roi était empêché, le Dauphin le remplaçait. On les assied le long d'un banc, le dos tourné contre la table où le Roi les doit servir, et le visage vers la chaire où le Grand Aumônier, ou autre Prélat qui a été choisi, doit faire l'exhortation. Celle-ci terminée, on chante le Miserere, puis le Roi s'avance vers les Enfants et prosterné à deux genoux, il commence à laver le pied droit au premier, et le baise, et ainsi continue aux autres... Les enfants passent ensuite avec leur banc de l'autre côté de la table où ils sont servis par le Roi chacun de treize plats de bois, les uns pleins de légumes, les autres de poisson, et d'une petite cruche pleine de vin sur laquelle on met trois pains ou échaudés. Puis le Roi passe au cou à chacun d'eux une bourse de cuir rouge dans laquelle il y a treize écus d'or, laquelle est présentée à sa Majesté par le Trésorier des Aumôniers. Ce sont toujours comme par le passé, les Princes du sang royal ou autres Princes et Nobles qui tendent les plats au Roi... Derrière les Enfants, il y a un Aumônier servant qui prend tous les plats sitôt que le Roi les a mis sur la table, et les remet dans des paniers ou corbeilles, qui sont tenus par les Pères et Mères ou Parents des enfants, auxquels le tout appartient. Finalement, le Roi se rend à la Messe avec une grande suite et à l'issue, avec un cierge blanc en main, suivi des mêmes Princes et Seigneurs, il accompagne le Saint-Sacrement depuis l'autel où la Messe a été dite, jusque dans un oratoire qu'on lui a préparé, où il est posé en grande dévotion. Une cérémonie parallèle se déroula jusqu'à la Révolution, également dans les grands appartements de la Reine. Elle aussi y servait les petits pauvres, assistée par les Princesses de la Famille Royale et par des Duchesses qui lui tendaient les plats.
La cérémonie de lavement de pieds des Rois de France est d'insitution Capétienne. Insituée par le fils d'Hugues Capet, Robert II le Pieux, elle fut l'apanage de tous les Capétiens. Même le Roi Soleil lavait les pieds des pauvres, ce qu'on oublie bien souvant de nous rappeller ! En effet, Mme de Maintenon, soucieuse d'organiser cette cérémonie, faisait appréter la SALLE dite DU SACRE du chateau de Versailles -On y trouve le tableau du Sacre de Napoléon I° par David- pour que le Roi Soleil puisse y recevoir 12 enfants pauvres.
Quel magnifique exemple Chrétien donnait ainsi le Roi de France!
Ajoutons que Saint Louis, tous les vendredis de l'année, accomplissait ce geste qui grandissait la majesté Royale et que bien souvent, au cours de sa sortie matinale quand il rencontrait des pauvres, il ne manquait pas de les ramener au palais Royal où lui-même tenait à les servir à table, voyant en chacun d'eux un membre souffrant de Jésus-Christ.
On comprend que devant de pareils faits, l'Eglise ait encouragé dès avant le XIII° siècle, et à Rome même, la prière pour le Roi de France.
-A Saint-Louis-des-Français, on lit sur chacun des piliers, qui font face à la porte d'entrée : Quiconque prie pour le Roi de France gagne dix jours d'indulgences accordés par le Pape Innocent IV («Si vous êtes les fils d'Abraham, faites les oeuvres d’Abraham») !
Inscriptions et indulgences existent encore...
Imagine-t-on de nos jours le Président de la République laver les pieds de 12 enfants pauvres ?
Dans l’attente du Roi, face à la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre Pays, contre son Histoire, contre la sécurité et l’honneur de la France, nous, Royalistes, nous devons opposer SANS RELACHE nos valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques, plaçant tous nos efforts sous le signe du double-COEUR DE L’AMOUR surmonté de la CROIX DU SACRIFICE, espoir et salut de la France.
Hervé J. VOLTO, CJA
A lire : Marquis de la Franquerie, La Mission Divine de la France (Ed. Sainte Jeanne d'Arc).
Pour une France chrétienne :
– référence aux préceptes Chrétiens Catholiques inscrite dans la constitution
– respect de la vie de la conception à la mort
– affirmation de la famille fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme
– responsabilité des parents pour l’éducation de leurs enfants
– continuité politque des penseurs Catholiques Sociaux
– oui à l’immigration, mais une immigration européenne, de culture Chrétienne.
Respecter le principe : « cujus regno, ejus religio ».
– solidarité avec les Chrétiens persécutés
– soutien politique des communautés Chrétiennes dans les pays où elles sont
menacées
Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.
Pour montrer à quel point l'institution Monarchique en France était Chrétienne, qu'il nous soit permis de rappeler les cérémonies qui avaient lieu chaque année à la Cour le Jeudi Saint. Aujourd'hui, nous avons l'habitude de voir le pape François I° effectuer en directe télévisée la cérémonie du lavement de pied du Jeudi Saint, mais nous avons oublié que jadis, c'était les Rois de France qui effectuaient cette cérémonie Chrétienne! Nous emprunterons son récit à M. Paul Gruyer (Paul Gruyer, Quand les Rois de France lavaient les pieds des pauvres) :
-C'est le pieux Roi Robert qui, aux lointains alentours de l'an mil, institua l'usage par les Rois de France de laver les pieds des pauvres le Jeudi Saint de chaque année et de célébrer la Cène en leur honneur. Cette coutume qui courbait devant des malheureux la Majesté Royale, avait été pratiquée déjà par les Empereurs Grecs de Byzance, et c'est de là qu'elle était venue en Europe. Le nombre des pauvres amenés au palais pour cette cérémonie fut d'abord illimité. Il se réduisit par la suite et au début du XVIIè siècle, Henri IV régnant, il avait été définitivement fixé à treize garçons ou fillettes (Le chiffre de 13 Pauvres a été adopté depuis Saint Grégoire le Grand parce qu'un jour, ayant invité 12 pauvres, il s'en trouva un treizième qui, la cérémonie finie, disparut mystérieusement comme il était venu, et l'on pensa que c'était Notre Seigneur Lui-même), ce nombre symbolisant Jésus-Christ et les douze Apôtres. Si le Roi était empêché, le Dauphin le remplaçait. On les assied le long d'un banc, le dos tourné contre la table où le Roi les doit servir, et le visage vers la chaire où le Grand Aumônier, ou autre Prélat qui a été choisi, doit faire l'exhortation. Celle-ci terminée, on chante le Miserere, puis le Roi s'avance vers les Enfants et prosterné à deux genoux, il commence à laver le pied droit au premier, et le baise, et ainsi continue aux autres... Les enfants passent ensuite avec leur banc de l'autre côté de la table où ils sont servis par le Roi chacun de treize plats de bois, les uns pleins de légumes, les autres de poisson, et d'une petite cruche pleine de vin sur laquelle on met trois pains ou échaudés. Puis le Roi passe au cou à chacun d'eux une bourse de cuir rouge dans laquelle il y a treize écus d'or, laquelle est présentée à sa Majesté par le Trésorier des Aumôniers. Ce sont toujours comme par le passé, les Princes du sang royal ou autres Princes et Nobles qui tendent les plats au Roi... Derrière les Enfants, il y a un Aumônier servant qui prend tous les plats sitôt que le Roi les a mis sur la table, et les remet dans des paniers ou corbeilles, qui sont tenus par les Pères et Mères ou Parents des enfants, auxquels le tout appartient. Finalement, le Roi se rend à la Messe avec une grande suite et à l'issue, avec un cierge blanc en main, suivi des mêmes Princes et Seigneurs, il accompagne le Saint-Sacrement depuis l'autel où la Messe a été dite, jusque dans un oratoire qu'on lui a préparé, où il est posé en grande dévotion. Une cérémonie parallèle se déroula jusqu'à la Révolution, également dans les grands appartements de la Reine. Elle aussi y servait les petits pauvres, assistée par les Princesses de la Famille Royale et par des Duchesses qui lui tendaient les plats.
La cérémonie de lavement de pieds des Rois de France est d'insitution Capétienne. Insituée par le fils d'Hugues Capet, Robert II le Pieux, elle fut l'apanage de tous les Capétiens. Même le Roi Soleil lavait les pieds des pauvres, ce qu'on oublie bien souvant de nous rappeller ! En effet, Mme de Maintenon, soucieuse d'organiser cette cérémonie, faisait appréter la SALLE dite DU SACRE du chateau de Versailles -On y trouve le tableau du Sacre de Napoléon I° par David- pour que le Roi Soleil puisse y recevoir 12 enfants pauvres.
Quel magnifique exemple Chrétien donnait ainsi le Roi de France!
Ajoutons que Saint Louis, tous les vendredis de l'année, accomplissait ce geste qui grandissait la majesté Royale et que bien souvent, au cours de sa sortie matinale quand il rencontrait des pauvres, il ne manquait pas de les ramener au palais Royal où lui-même tenait à les servir à table, voyant en chacun d'eux un membre souffrant de Jésus-Christ.
On comprend que devant de pareils faits, l'Eglise ait encouragé dès avant le XIII° siècle, et à Rome même, la prière pour le Roi de France.
-A Saint-Louis-des-Français, on lit sur chacun des piliers, qui font face à la porte d'entrée : Quiconque prie pour le Roi de France gagne dix jours d'indulgences accordés par le Pape Innocent IV («Si vous êtes les fils d'Abraham, faites les oeuvres d’Abraham») !
Inscriptions et indulgences existent encore...
Imagine-t-on de nos jours le Président de la République laver les pieds de 12 enfants pauvres ?
Dans l’attente du Roi, face à la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre Pays, contre son Histoire, contre la sécurité et l’honneur de la France, nous, Royalistes, nous devons opposer SANS RELACHE nos valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques, plaçant tous nos efforts sous le signe du double-COEUR DE L’AMOUR surmonté de la CROIX DU SACRIFICE, espoir et salut de la France.
Hervé J. VOLTO, CJA
A lire : Marquis de la Franquerie, La Mission Divine de la France (Ed. Sainte Jeanne d'Arc).
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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