POUR EN FINIR AVEC LA DEMOCRATIE
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POUR EN FINIR AVEC LA DEMOCRATIE
Introduction.
-Quand on songe, disait Saint Pie X, à tout ce qu’il a fallu de forces, de science, de vertus surnaturelles pour établir la cité chrétienne, et aux souffrances de millions de martyrs, et aux lumières des Pères et des Docteurs de l’Église, et au dévouement de tous les héros de la charité, et une puissante hiérarchie née du Ciel, et des fleuves de grâce divine, et le tout édifié, relié, compénétré par la Vie et l’Esprit de Jésus-Christ, la Sagesse de Dieu, le Verbe fait homme...
On ne s’étonne pas qu’une telle œuvre fût l’objet constant d’une opposition satanique.
L’œuvre de civilisation et de concorde internationale conduite par l’Église fut en effet freinée, empêchée et combattue par quatre grands obstacles :
1°). Le Grand Schisme d'Orient (1054) lui ferma longtemps la Méditerranée et les routes directes de l'évangélisation vers l'Asie et l'Afrique. L'expansion de l'islam survenant, en conséquence et châtiment de nos divisions et trahisons chrétiennes, le Proche-Orient demeure un verrou fermé à notre civilisation et une poudrière. Ah, si les Croisés avaient réussi ! S'ils avaient rencontré à Byzance l'amitié au lieu de la perfidie, le secours au lieu de la trahison!
2°). Le protestantisme (1517), plus gravement encore, a dressé des nations chrétiennes en rivales et en ennemies irréductibles des nations catholiques, et d'autant plus mortellement que les États protestants se livrèrent au XVIIIe siècle à la judéo-maçonnerie, ennemie absolue de la Chrétienté. Depuis cette cassure du monde chrétien en agrégats irréconciliables, l’Europe connaîtra une succession de guerres civiles européennes, toujours suscitées contre Rome et contre les nations catholiques, jusqu’à l’édification d’une communauté européenne, désormais émancipée de la Loi du Christ, censée apportée la paix et la prospérité ! En outre, c’en est fini de la Croisade, c'est-à-dire de notre capacité de faire défense commune contre la menace barbare.
3°). La Révolution française (1789) a porté le troisième coup à l'œuvre de paix séculaire de l'Église, en supprimant de manière brutal le pouvoir Catholique et Royal qui protégeait l'Eglise et en livrant les nations Catholiques elles-mêmes à leur mortelle ennemie, l'alliance judéo-maçonnique universelle, par le truchement de gouvernements destructeurs de l’ordre traditionnel, imposés par la mécanique démocratique.
4°). Enfin, la Révolution conciliaire de Vatican II (1965), en prétendant réconcilier l’Église et le monde moderne, a réduit l’Église au rang de Mouvement d’Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle, ennemie des États encore ouvertement Catholiques. L’Église MASDU se flatte d’être reconnue par les États et les organisations internationales, mais ses interventions moralisatrices n’ont d’autre efficacité que celle consentie par les puissances qui les contrôlent... pour la destruction des dernier bastion de chrétienté.
Les principes révolutionnaires étant partout répandus, y compris donc dans l’enseignement du Magistère authentique de l’Église, il est de première nécessité de bien les comprendre et de les réfuter, et en premier lieu le principe démocratique.
1. La démocratie est une invention satanique.
Pour séduire les peuples et les empêcher de revenir à l’ordre politique Chrétien, la démocratie a été instituée comme une véritable religion, un idéal, une perfection. C’est aujourd’hui une évidence pour tout le monde : la démocratie c’est LE Bien. On ne peut plus imaginer d’autre régime qui soit légitime.
Nouvelle théorie du pouvoir politique, et bientôt de tout pouvoir humain, la démocratie moderne se déclare effectivement « le gouvernement du peuple par le peuple ». C'est le peuple souverain qui désigne, sous quelque mode que ce soit, ceux qu'il veut pour chefs, et c'est lui qui leur délègue des pouvoirs à cette fin, aux conditions et dans les limites qu'il lui plaît de décréter, de telle sorte toujours qu'il ne cesse de se gouverner lui-même absolument. La démocratie moderne a pour premier principe l'affirmation de la souveraineté du peuple, entière, universelle et inaliénable :
1°). Une telle théorie et sa mise en pratique sont essentiellement antireligieuses et antinationales, elles impliquent la révolution intégrale et permanente, puisqu'elles font dépendre toute vérité, toute autorité, tout ordre public, toute liberté des personnes et jusqu'au secret des consciences, non plus de Dieu et de l'Église, non plus d'autorités politiques et sociales de droit naturel et de droit divin, mais de l'homme ! Ou plutôt, de la foule, de la masse des hommes, de leurs volontés arbitraires, comptées, et faute d'impossible unanimité, décrétées Volonté générale à la majorité contre les minorités. Ce qui porte à l'idéalisme, au relaitivisme, au naturalisme. Ce en attendant qu'un parti - et son chef - se présente comme l'incarnation infaillible de la volonté populaire.
2°). Toutes les manières de concilier l'exercice réel de l'autorité politique avec la délégation démocratique du pouvoir aux gouvernants ont été essayées depuis 1789. Sous quelque régime que ce soit, la contradiction de l'autorité qui s'exerce de haut en bas, de l'un sur le multiple, et de la démocratie qui veut à toute force la déléguer de bas en haut, de la foule souveraine aux gouvernants ses mandataires, produit le choc de deux forces, conventionnellement dites de Droite et de Gauche, armées chacune de leur principe, pleines d'arrière-pensées, d'accusations, d'implications métaphysiques et religieuses.
-Tout protestant fut pape, une bible à la main (Boileau).
Tout citoyen est Roi, la Déclaration des droits de l'homme à la main. Ici comme là, il en résulte une agitation perpétuelle, faite d'oppositions d'idées, de conflits d'intérêts, d'ambitions de personnes, d'influences et de pressions étrangères corruptrices. Il faut vraiment un ferment satanique pour tenir longtemps tout un peuple, et aujourd'hui le monde entier, dans le culte de la démocratie, régime d'opinion. Car y a-t-il rien de plus absurde et de plus abject ? À n'en pas douter, ce qui fait la force de la démocratie, c'est l'amour déréglé que l'homme moderne se porte à lui-même, se voulant et s'imaginant son propre maître, son roi et son dieu, mais ne supportant pas, cependant, que les autres hommes y prétendent autant que lui.
Le 24 Aout 1902, répondant au Comte d'Aussonville, parlementaire Royaliste libéral, Charles Maurras écrira :
-La démocratie n'est pas un fait. La démocratie est une idée […] l'idée démocratique est fausse, en ce sens qu'elle est en désacord avec la nature... l'idée démocratique est mauvaise, en ce qu'elle soumet constamment le meilleur au pire, le supérieur à l'inférieur, au nombre lsa qualité, c'est à dire les compétances et l'aptitude.
C'est a démocratie qui permet la protestation, la rebellion, l'opposition, permettant de placer la Vérité au même plan que l'erreur. Or là où il y a rebellion, il y a l'esprit du démon.
2. La corruption démocratique.
Quel jeu intéressant ! quels émois ! quelle succession presque ininterrompue de coups de théâtre présente la vie d'une société démocratique ! Tout le peuple y participe activement en constituant des partis qui représentent ses convictions les plus chères, en choisissant parmi les programmes des candidats celui qui répond le mieux à ses idées et à ses volontés. Au Parlement, tout se discute au grand jour, en de magnifiques et clairs discours par lesquels le peuple voit bien comment il est gouverné, et au nom de quels principes et de quels intérêts sont prises les grandes décisions de l'État. Si celui-ci commet quelque faute, sur-le-champ le gouvernement est renversé par l’opposition et de nouvelles élections permettent de former un nouveau gouvernement, plus sage et plus juste. Le croira qui voudra :
1°). L'évolution irrésistible de la vie démocratique, c'est prouvé, conduit des hauts débats d'idées aux sordides rivalités d'intérêts, de la grande politique intérieure et internationale, à la politique des groupes de pression capitalistes et syndicalistes. Le peuple dont on pensait qu'il avait à exprimer des idées, est transformé par la concurrence démagogique des partis en masse amorphe n'exprimant plus que ses besoins, ses désirs, ses passions.
2°). L'évolution irrésistible des partis les conduit, de la prétention qu'ils affichent, de représenter la nation et de la gouverner selon ses convictions, ses choix, ses intérêts souverains, à la nécessité de se vendre à l'étranger. « La République est le règne de l'étranger » (Charles Maurras).
Tous les partis, et c'était déjà vrai des partis de nos vieilles guerres féodales et de nos guerres de religion, ne peuvent décidément l'emporter sur les autres qu'en ayant recours à l'étranger, à son argent, à ses armes. L'idéologie communiste et l'or de l'Oural, le nazisme appuyé par l'armée allemande, l'Entente cordiale soutenue par la banque de Londres, l'Europe du dollar américain. Voilà pour l’histoire, et pour l’actualité ce sont les intérêts du grand capitalisme international, du mondialisme, des multinationales comme les consortiums énergétiques, ou agroalimentaires qui maîtrisent en fait les décisions politiques importantes de nos élus.
3°) L'évolution irrésistible de l'État démocratique le conduit d'un haut idéal de salut public à une abjecte servitude sous la coupe du pire et des pires. Au départ, le nouveau pouvoir se promet de gouverner par la vertu, d'être incorruptible et généreux : la « République pure et dure »! Mais un gouvernement démocratique ne peut assumer l'impopularité. Ce qu'il impose de rigueurs d'un côté, il doit le compenser de l'autre par des facilités. La surenchère libre des partis qui aspirent au pouvoir contraint celui qui en dispose, à flatter les passions du grand nombre et à tomber finalement au niveau du Bas-Empire romain : Panem et Circenses, où nous sommes rendus. Du pain et des jeux. Quand un peuple en est là, le barbare n'est pas loin, prêt au massacre.
Et la France se retrouve en guerre, contre le terrorisme au nom de l'islam, contre la brabarie anti-sémite et anti-Chrétienne, contre l'aveuglement de nos élites ripoux-blicaines mécréantes et parvenues.
3. La démocratie et une mystification ploutocratique.
On reconnait l'arbre à ses fruits:
1°). La démocratie est une servitude. Le peuple y est déclaré souverain, mais il l'est si peu qu'il ne lui est pas permis de renoncer à cette prétendue souveraineté et de la rendre à qui de droit, à Dieu, au Roi Lieutenant de Dieu, à un chef providentiel. Livré à la démocratie, il ne peut s'en délivrer ! C'est bien la preuve que cette souveraineté n'est qu'un faux-semblant. Ceux qui veillent sur sa perpétuation, sont ses nouveaux maîtres, occultes profiteurs d'un régime qui fonctionne si bien pour eux qu'ils ne permettent point qu'on en change.
2°). Ce régime de liberté exige, en effet, un mécanisme électoral. Ceux qui le détiennent sont maîtres du pouvoir apparemment populaire mais en réalité oligarchique. Or, qui peut orienter, canaliser et finalement s'approprier le flot tumultueux de l'opinion démocratique ? Ceux qui peuvent créer des partis, réunir des états-majors, présenter des candidats, tenir la presse, créer des mouvements de masse, tenir des assemblées, agiter la rue... Seuls le peuvent ceux qui ont de l'argent, et qui l'investissent dans cette industrie électorale convaincus de pouvoir y réaliser une excellente opération, en dominant l'État, en occupant toutes les places et mettant en coupe réglée le patrimoine national. La ploutocratie achète les gens de presse et de tribune, fait élire ses candidats et dès lors gouverne au nom du peuple souverain pour son profit exclusif.
3°). Au-dessus du peuple nivelé, atomisé, décapité de ses élites naturelles, se pavane bientôt une minorité sans nom avouable, sans pavillon, qu'on appelle « la classe dirigeante » ou encore « la classe politique », sans prendre garde au caractère scandaleusement antidémocratique du mot et de la chose. Cette classe jouit d'un pouvoir plus étendu que ne fut jamais la Monarchie absolue des Rois de France ni même la souveraineté suprême des papes de Rome. Son astuce est de se faire élire librement par un peuple qu'elle intoxique et ensuite de tout décréter au nom de ce peuple, le saluant du titre de Souverain !
4°). La démonstration est de Charles Maurras, et elle date de 1900. Les « quatre États confédérés » qui se partagent le pouvoir et ses revenants-bons, immuable ploutocratie qui s'enrichit de tous les abaissements et de tous les malheurs de nos peuples Chrétiens, ce sont les minorités organisées : juive, maçonnique, protestante et métèque, autrement dit apatride, ou arabo-musulamanne, l'islam ne regardant ni à la race, ni à la classe. Ces minorités peuvent vivre en bonne entente dans une nation Catholique, forte, bien organisée: on l'a vu au sein de l'Empire Austro-Hongrois. Mais en démocratie, se retrouvant émancipées, comment ne seraient-elles pas tentées, avec l’argent qui achète tout, de s'approprier un pouvoir qui est à vendre ?!
4. Comment subsistent les démocraties.
Charles Maurras l’a parfaitement démontré : « La démocratie c'est le mal, la démocratie c'est la mort », en particulier de nos nations Catholiques. Celles-ci, cependant, ont pu longtemps subsister sous ce régime, mais grâce à un solide acquis de vertus, d’ordre et de richesse. Là où il n’y en avait pas, par exemple dans les pays du Tiers-monde, la démocratie après la décolonisation a entraîné aussitôt la ruine du peu qui existait.
Dans nos pays riches, au contraire, la démocratie a pu s’installer et prospérer. La ruine et l'anarchie y mettent du temps ; il y a des paliers et des redressements. Aujourd’hui, devant la réalité des faits, l’appauvrissement général de nos sociétés, les plans d’austérité budgétaires, la multiplication des faillites, l’échec des politiques sociales, de l’éducation nationale, on peut se boucher les yeux et incriminer le hasard, la malaventure, quand la seule démocratie a fait tout le mal. Le réveil n'en sera que plus dur, la Restauration plus laborieuse.
En attendant, toute démocratie dure par sa majorité centriste, union du capitalisme libéral et du socialisme bureaucratique. Le lien de cette Droite conservatrice et de cette Gauche modérée, c’est « le centre », cette frange de l’électorat dont le vote fait pencher la balance tantôt pour un parti tantôt pour l’autre. Ce pouvoir réel républicain, appoint décisif de toutes les majorités, arbitre de la situation, c’est la franc-maçonnerie qui le détient et l’actionne.
La petite guerre entre patronat et syndicats en cache une autre, la grande guerre que ces deux monstres dévorants que sont la Droite et la Gauche, en secret accord, font à ce que L'Extrême-Droite Légitimiste demeure seule à défendre : le patrimoine religieux et moral de la nation, la sécurité du pays, sa diplomatie, la paix sociale, l'indépendance de la magistrature, l'ordre, la vie rurale, la vitalité des familles, l'épargne bourgeoise et la protection des faibles. Bref, le pays réel.
5. Comment finisent les démocraties.
Au siècle précédent, Charles Maurras avait établi qu’on ne pouvait mettre longtemps un pays, même riche et sage, en péril de guerre et d'invasion, en guerre civile, sociale et religieuse, au pillage et à l'encan, en sujétion administrative et bureaucratique, sans qu'il en meure. Ou qu'il regimbe, se soulève et renverse la République ! « De Démos à César ». Alors vient la dictature.
Après Louis XVI : Robespierre !
Après Nicolas II : Lénine !
Après Guillaume II : Hitler !
Après Pou-Yi : Mao !
Après Sihanouk : Pol Pot !
Après le Sha d'Iran : Khomeyni !
Nos peuples sont si intoxiqués par la démocratie que rien ne permet plus de la remettre en cause. La succession des scandales financiers, l’incurie des gouvernements, la tromperie des promesses sociales, au lieu de conduire les peuples à rejeter la démocratie, les conduisent à en réclamer davantage, s’enfonçant ainsi vers l’anarchie. L’objectif de la démocratie ne se définit plus comme la recherche de l’intérêt général par les représentants du peuple, puisque ceux-ci sont complètement déconsidérés, mais comme la défense des droits individuels envers et contre tout, sans aucune considération des réalités politiques, internationales, économiques. Être démocrate, c’est exiger la liberté d’expression, un travail pour tous, des indemnités sociales, etc. Il faut multiplier les débats publics ouverts à tous, internet en serait le forum idéal.
On en arrive ainsi à la destruction totale de l’ordre social et politique entraînant une ruine économique et un retour à la barbarie, dont seule une « Divine surprise » pourrait nous sauver par une restauration Catholique et Royale.
Conclusion.
La révolution est un fléau. La dictature césarienne la consolide. Mais l'idée démocratique l'éternise. À travers toutes les guerres, les anarchies, les tyrannies, les chutes et les relèvements spectaculaires des peuples, l'idée démocratique les ramène ou les retient dans la servitude des pires oligarchies, et par là les conduit à de nouvelles catastrophes :
1°). Mais pourquoi les peuples y tiennent-ils donc ? Parce que les gens d'Église les y ont enchaînés. Ce fut le compromis du sulpicien Émery avec Napoléon, qui aboutit au Concordat de 1801 et à ses Articles organiques, asservissant l'Église au pouvoir totalitaire. Ce furent les enthousiasmes de Lamennais, Lacordaire, Montalembert, rêvant de marier Dieu et la Liberté, l'Église et la Révolution, et réclamant « l'Église libre dans l'État libre », mais l'État sans Dieu, l'État démocratique (1830-1870). Ce fut Léon XIII contraignant les Catholiques au « Ralliement » à la République judéo-maçonnique, anticléricale, antinationale, antisociale, acceptant l'idée de « démocratie » sociale, ouvrant la voie aux abbés démocrates et au Sillon de Marc Sangnier qui allaient prêcher une démocratie intégrale, politique et religieuse, à l'encontre des condamnations lumineuses de Saint Pie X (1910).
Ce fut Pie XI sauvant la République laïque aux abois en excommuniant scandaleusement les Catholiques d'Action Françaisepour crime de Royalisme (1926). Ce fut l'épiscopat Français se ruant à la servitude du tripartisme de guerre civile et reniant la fidélité jurée au Maréchal Pétain pour retourner à ses enthousiasmes démocratiques (1944). Ce fut Paul VI proclamant et célébrant en 1965 le culte de l'homme dans le Temple de Dieu, la basilique Saint-Pierre de Rome, centre de la Chrétienté, source de l'unité du sacerdoce Catholique devenue source de la confusion des langues et de l'apostasie politique de l'Église !
2°). Une science politique qui tirerait les leçons de l'expérience passée, ce que Maurras appelait l'empirisme organisateur, suffirait cent fois aux nations pour abjurer les dogmes insensés et cruels de la démocratie, au moins quand les frappe le malheur qu'elle attire et provoque. Les nations sortiraient de ce cycle infernal si l'Église leur prêchait une autre politique, si elle leur rappelait que la Légitimité et la perfection politiques ne sauraient venir d'en bas ni de la multitude anarchique, mais qu'elles viennent de Dieu, qu'elles s'exercent au seul nom du Christ et s'épanouissent dans la plénitude de l'Esprit-Saint par l'établissement et l'extension de la Chrétienté qui est l'œuvre de Dieu dans le monde.
Mais non ! Avides de plaire au peuple en exaltant la liberté, aux individus en leur prêchant leurs droits plutôt que leurs devoirs, plus encore avides de plaire aux riches et aux puissants, les gens d'Église n'ont plus osé lutter pour Dieu contre la Révolution. Et de compromis en trahison, ils ont enfin partie liée avec la démocratie, se faisant inconsidérément, scandaleusement, ennemis de la gloire de Dieu et du salut de leurs frères !
Le III° Secret de Fatima :
Sans le soutien du pouvoir Royal de David, l'Église tombe en décadence sous le pouvoir de l'esprit du serpent qui relève sa tête orgueilleuse sur le chef de l'Église et le pape se retrouve à devoir cheminer, seul, dans une ité en ruine jonchée de cadavres, avant d'entamer un log chemin de croix qui le conduira vers un calvaire où il trouvera des ennemis de Dieu qui le foudroieront et le laisserons pour mort. Le pouvoir Royal est un pouvoir Divin qui abaisse les serpents. Les républiques par contre relèvent de terre les esprits serpents lesquels sacrifient le peuple de Dieu, l'empêchant de s'élever vers le Dieu du Ciel. C'est aujourd'hui le mal de l'Europe sous les républiques.
Dans le monde manque le pouvoir Royal que Dieu a caché en ces temps de folie. Le pouvoir Royal seulement, celui que Dieu donna à David, est capable de régir le gouvernement des peuples. Sans le pouvoir Royal de David, reconnu et mis à sa juste place sur le Trône de France, la religion Chrétienne n'a pas le soutien indispensable sur lequel appuyer la Vérité de la parole de Dieu.
Puisque le souci du bien commun de la Nation et de la défense de la foi Catholique doivent guider l’autorité politique et fonder sa Légitimité, il en résulte :
1°). Que la République, c'est-à-dire le régime politique fondé sur le système démocratique hérité de la Révolution, n’a aucune légitimité, sinon de fait. Le simple jeu des institutions démocratiques, en tout premier lieu la mécanique électorale, divise la nation, favorise l’impiété et l’immoralité, détruit les institutions naturelles protectrices pour assujettir les citoyens à une administration enveloppante et oppressive ; pas de victoire électorale sans mensonges, illusions, fausses promesses, surenchères entre les partis ; pas de régime démocratique sans centralisation du pouvoir, sans écrasement des minorités, sans puissance des pouvoirs occultes financiers.
En outre, les Chrétiens ne peuvent se soumettre que d'une manière tout extérieure et pragmatique, à des autorités « démocratiques » fondées sur le culte de l'homme, qui se prétendent l'expression de leurs propres consciences, convictions et volontés ! Si l’autorité commande au nom de Dieu, au nom de son droit Divin, il faut évidemment lui obéir ; mais si elle prétend me commander en mon nom, de par mon droit et pour ma liberté, alors je n'ai plus qu'à m'obéir à moi-même.
Le pouvoir démocratique est donc inexistant. Le Royaliste ne lui reconnaît aucun droit sur lui, sur sa famille, sur la nation, sinon de fait et d'ordre public.
La philosophe Hannah Arendt remarque bien que « l’autorité implique une obéissance dans laquelle les hommes gardent leur liberté » . Et en effet, dans l’extraordinaire diversité de l’Ancienne France, non seulement le Roi protège les libertés concrètes des corps intermédiaires, mais il est aussi le principe de leur unité harmonieuse. Pour ordonner et diriger chacun vers le bien commun et la cité de Dieu, son aiutorité est absolue, autrement dit indépendante des intérêts particuliers. Parce que le Roi est la seule autorité Légitime émanant de Dieu, il exerce cette autorité à la manière bienveillante d’un père, et il obtiendra le meilleur de ses sujets et suscite chez eux amour, courage et dévouement. L'opposition à l'autorité Royale doit cesser. Nous devons passer du gouvernement de l'opinion au gouvernement par autorité.
2°). De cette constatation et de la sinistre litanie de la corruption démocratique, il résulte que toute autorité souveraine Légitime devra nécessairement viser à un renversement spirituel, mental et moral de l'idéologie démocratique et du sentiment républicain.
Il faut souhaiter aussi que les circonstances permettent de se débarrasser au plus vite des institutions démocratiques. Si ce n’est pas opportun de le faire ou si c’est encore impossible pour diverses raisons, il faudra tout au moins que l’autorité Souveraine s’en défie et prévoie des mécanismes institutionnels pour en limiter les ravages, contrer la corruption, éviter la division de la Nation. C’est une condition essentielle de sa propre légitimité.
3. En face du régime démocratique, l'excellence du pouvoir personnel n'est pas à démontrer. Le Monarque héréditaire, Roi Très Chrétien, libre Souverain, chef-né comme incarnnation d'une nation Catholique pour guider un peuple Chrétien, gouverne au-dessus des intérêts particuliers, des puissances d'argent et des pressions partisanes. Il décide de toutes choses politiques en dernier appel, après avis de ses Conseils.
Cette théorie de la Monarchie de droit Divin exclut absolument la démocratie polyarchique car le pouvoir Royal est indivisible et Souverain.
La folie des Templiers a été de tenter de tuer la Royauté; le monde le paye encore aujourd'hui, car sans le véritable Roi promis par Dieu parmi les descendants de David, le pouvoir de Dieu ne réside plus dans le cœur des chefs d'Etat et des ministres : d'où l'incapacité actuelle de nos dirigeants ripoux-blicains. Mais Satan tire avantage à remplacer le pouvoir Royal du David vivant. Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité. La vérité est aujourd'hui dans le cœur d'un homme élu et caché, mais, dans cet homme, ce Roi, il y a tous les pouvoirs du Dieu vivant qui veut et peut détruire tous les usurpateurs des pouvoirs véritables...
Hervé J. VOLTO, CJA
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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