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CONTRE-REFORME CATHOLIQUE ET CONTRE-REVOLUTION FRANCAISE

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CONTRE-REFORME CATHOLIQUE ET CONTRE-REVOLUTION FRANCAISE Empty CONTRE-REFORME CATHOLIQUE ET CONTRE-REVOLUTION FRANCAISE

Message par Hervé J. VOLTO Lun 15 Avr 2019 - 16:44

C'est la Chrétienté qui a fait les nations moderne, et d'abord LA FRANCE, FILLE AINEE DE L'EGLISE ET EDUCATRICE DES PEUPLES, puis les nations européennes, ce en assagissant les Rois, en moralisant les peuples.

1. Pendant les siècles de l'effondrement de l'Empire Romain et des invasions barbares, la religion du Christ se répandit partout, elle était à tous, aux Latins comme aux Barbares, sans considération de leur appartenance ethnique ou politique. Des Rois, des chefs de guerre conquirent des pays, échangèrent des peuples, avancèrent et refluèrent dans un va-et-vient auquel l'Église n'était pas mêlée. Toutefois, elle maintenait avec la foi et la discipline Chrétienne tous les trésors de pensée, d'ordre et de civilisation que les peuples de l'Empire avaient hérités de la Rome décadente : elle se contenta de leur enseigner la Bonne Nouvelle de l'Evangile et l'un d'eux, LE ROI DES FRANCS, devint FILS AINE DE L'EGLISE.

2. Très tôt cependant l'Église reconnut l'autorité de fait des Rois barbares et consentit aux partages des terres d'empire qu'ils avaient envahies, en autant de Royaumes plus nominaux que réels, sans cesse changeant de mains et de fortune. C'est pourtant de ces Royaumes, à force d'intelligence et de patience, que l'Église saura faire des communautés humaines stables, organisées sur le modèle Romain, qui deviendront lentement des nations Chrétiennes ayant, comble de perfection, UNE FOI, UN ROI, UNE LOI, rendues capables dans leur unité, de siècle en siècle plus formée et plus affirmée, de se maintenir et de prospérer à travers les pires ébranlements.

L'EXISTANCE NATIONALE FRANCAISE EST DONC UN FRUIT SPECIFIQUE DE NOTRE CIVILISATION CHRETIENNE, au point de convergence idéal de l'État racial juif, de la Cité grecque, et de l'Empire romain. C'est Dieu qui, par sa force spirituelle de Son Eglise et le génie civilisateur de cette dernière, a engendré ce type supérieur de communauté humaine, la Nation.

L'unité nationale de la France ne peut donc donner lieu à une seule définition cartésienne, à une idée claire et distincte. Ce n'est pas qu'un territoire contenu dans d'admirables frontières naturelles, ni seulement une race, ni une langue, ni une tradition commune, ni un intérêt commun. C'est avant tout LA NATION DES FRANCS, ILLUSTRE, QUI A DIEU POUR FONDATEUR. Les nations européennes sont comme la France le résultat, fortuit mais admirable, d'une lente formation de l’unité spirituelle et temporelle, en partie innée, en partie volontaire, spontanée et organisée, de sentiment et de raison, œuvre de nécessité mais aussi de puissance, sous l'influence de l'Église leur créant une âme commune, et sous l'autorité d'un pouvoir politique constant et heureux.

Pour le Royaliste Français, le devoir est d'une admirable simplicité. Il appartient à UNE NATION CONCU PAR DIEU POUR L'EGLISE et créée PAR DES ROIS QUE CETTE DERNIERE A ELLE-MEME BAPTISES, SACRES ET ELEVES A CETTE SOUVERAINETE GLORIEUSE DE “LIEUTENANTS DU CHRIST QUI EST VRAI ROIS DE FRANCE” (Sainte Jeanne d'Arc), garantie par tant de prophéties, de miracles et de Sainteté. LE NATIONALISME FRANCAIS EST DONC CHRETIEN et n'a donc rien de raciste, de révolutionnaire, d'agressif. Il est conservateur et créateur d'ordre. Le renforcer, c'est aider à la prospérité et à l'élévation des peuples qu'il rassemble, c'est participer à la restauration d'une communauté pacifique des nations et à l'extension de la civilisation humaine.

Pétrie de foi Chrétienne sans laquelle il ne pourrait rien faire, le Royaliste oppose au mondialisme une double profession de foi, de CONTRE-REFEORME CATHOLIQUE et de CONTRE-REVOLUTION FRANCAISE. Il étudie les courants d'idées qui confluent à l'apostasie moderne de nos nations ociidentales; il démasque et dénonce les responsables de cette folie révolutionnaire, philosophes et visionnaires, politiciens et démagogues, princes et pasteurs de l'Église post-conciliaire; il en révèle la collusion avec les convents antichrists et anticléricaux et toutes les puissances ennemies de la Chrétienté ; il constate les fruits de mort de cette grande mue de l'Église, le recul général de la Chrétienté trahie sous les coups des barbares, la décadence de la civilisation, l'auto-destruction de l'Église, la dénatalité, la mort spirituelle, la « peste blanche » de l'Occident. Il réclame toute la vérité et la justice sur ce drame.

La « Divine surprise » que nous accordera notre Mère Immaculée quand il Lui sera demendé par prères et actions sera donc tout d’abord la restauration de l’autorité Royale. Elle la fera en France tout d’abord pour inaugurer le temps de paix qui sera donné au monde selon les propmesses de fatima, elle l’opèrera aussi en Europe certainement, puis dans d’autres pays selon les desseins de la Providence Divine pour instaurer le règne universel du Christ-Roi et sauvegarder l'Eglise en détresse.

Le pouvoir de ce Souverain voué au bien commun de la Nation sera légitime, c’est-à-dire qu’il pourra justifier son autorité et obtenir le consentement du peuple qui y verra une réalité fondamentale, une vérité, une bonté, une beauté souveraines. Cette légitimité peut résulter, tout d’abord, du simple rétablissement de l’ordre et de la paix par la force. Dans le chaos, la ruine, le plus fort, roi, dictateur ou chef, bon ou mauvais, impose sa loi.
Cependant, aucun pouvoir ne pouvant durer en s’appuyant uniquement sur la force, il lui faut acquérir une Légitimité naturelle par les services rendus à son peuple qui, en retour, lui manifeste une reconnaissance capable de consacrer son autorité. Ces services concernent les nécessités naturelles : gérer l’ordre, faire respecter la justice, défendre le peuple contre les ennemis, assurer les conditions de la prospérité du pays.

Cette légitimité naturelle est déjà de droit divin, car l’auteur des lois naturelles des États est Dieu lui-même. Si bien que le peuple ne doit pas seulement trouver intérêt à être sagement gouverné, mais, plus profondément, il doit éprouver le sentiment religieux de la soumission due à une autorité en laquelle se manifeste la puissance Divine pour son bien et pour aider au salut des âmes. C'est là qu'intervient une seconde forme de Légitimité : la Légitimité mystique Chrétienne ou Légitimité théologique. Possède la Légitimité théologique un pouvoir qui reconnait Dieu comme source de toute autorité. La Restauration consécutive au triomphe du Cœur Immaculé de Marie, imposera évidemment de rompre avec la laïcité de la République. On retrouvera, en théorie et en fait, les bienfaits de l'augustinisme politique et sa théorie de l'accord nécessaire du Trône et de l'Autel, du temporel au spirituel, qui sont si essentiels au bien humain, au bien Divin des nations.

La contestation de leur légitimité a été le prélude des bouleversements apocalyptiques du monde moderne ; l’autorité Royale s’attachera donc à préserver cette heureuse concertation des deux pouvoirs. Et historiquement, seule la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, a possédé cette double Légitimité jusuq'en 1830. C'est la restauration de la Royauté Capétienne que nous devons annoncer et préparer.
La politique est la science et l’art qui visent à faire naître, exister, prospérer, durer les sociétés humaines en vue de leur permettre d’accéder à la civilisation et de s’y élever, dans l’ordre et la paix sans lesquels ne paraissent ni ne subsistent aucuns biens. Certes, la politique est une grande chose divine, par laquelle aussi la Providence entend gouverner les nations et leur donner de participer à la vérité, à la grâce, à la beauté du règne de Jésus-Christ. Si au contraire elle échappe à Dieu par la révolte des hommes, elle est un instrument puissant de leur malheur et de leur perte éternelle.

Mais elle n'en est pas moins une science humaine accessible, un art praticable, une fonction dans la société, un travail à bien faire, un métier à remplir correctement par ceux qui sont désignés, formés pour cela, bénis par Dieu, acceptés par le peuple et contents de leur rôle. Elle relève alors de cet empirisme organisateur défini par Maurras dont la règle d'or consiste à savoir le bien et le mal politiques en analysant le présent à la lumière du passé, pour prévoir où l'on va, afin de pourvoir aux meilleures solutions (Auguste Comte).

Le 15 Janvier 1905, la Ligue d'Action Française fut fondée. Elle engagea ses adhérants à signer la déclaration suivante :

-Français de naissance et de coeur, de raison et de volonté, je remplirai tous les devoirs d'un patriote conscient. Je m'engage à combasttre tout esprit républicain. La république en France est le règne de l'étranger. L'esprit républicain désorganise la défense nationale et favorise des influences directement hostiles au Catholicisme traditionnel. Il faut rendre à la France un régime qui soit Français. Notre unique avenir est donc la Monarchie telle que la personnifie Monseigneur LE DUC D'ORLEANS, héritier des quarante Roi qui, en mille ans, firent la France. Seule la Monarchie assure le salut public. Organe nécessaire de tout intéret général, la Monarchie relève l'autorité, les libetrtés, la propérité et l'honneur. Je m'associe à l'oeuvre de restauration Monarchique. Je m'engage à la servir par tous les moyens.

Après la condamnation en 1936 de l'Action Française par le Comte de Paris, l'Abbé Georges de Nantes, qui fut chroniqueur religieux du journal Aspect de la France, appellera à continuer l'oeuvre de restauration Monarchique tout en laissant humblement à Dieu le choix du Roi à venir :

-Discuter du Prétendant, choisir son Prince, c'est déjà être républicain !

Et de lancer le mot d'ordre : POLITIQUE D'ABORD!

Nous parlons bien évidamment ici de POLITIQUE CATHOLIQUE. Et nous laisserons humblement à Dieu le choix du Roi à venir, HENRI V DE LA CROIX. Mais pourquoi pas une République Catholique ? la Monarchie a celà de bien d'apporter la CONTINUITE dans la coduite des affaires : pas de Mission Divine sans continuité Royale ! Hors c'est bien celle-ci qui fut inetrrompue en 1789 : Dieu, dans son immense miséricorde, montra aux vrais catholiques que la révolution n'était pas irréversible et il y eu la Restauration (1814-1830). Le message dela vision de la Rue du Bac signifie bien qu'avec la nouvelle iterruption de la continuité Royale en 1830, Jésus cessait de régner. Confiant en la Divine Providence, l'Abbé Georges de Nantes demeurait confiant en le salut miraculeux de la France par le retour d'un Grand Monarque venu rendre à N.S. Jésus-christ la couronne perdue à la Rue du Bac lors de la chute de Charles X son Lieutenant. Et de préparer la nouvelle Restauration par une action Catholique et Française, Royaliste et Providentialiste, plaçant la famille au centre de la société Chrétienne.

Maurras avait anticipé l'action future de l'Abbé de Nantes :

-Une Action Française se reverra par la force des choses. Notre façon de combattre sera reprise, par le simple effet de la volonté interessée de la France, de la nôtre, qui durera en elle et qui sera précisément ce que les naufrageurs ne veulent pas. Nous avons falli leur ôter de la bouche leur sale gagne pain (le 6 Février 1934), le sale butin qu'il en tirait ! Or si tout passe, tout revient. Leur précautions ont beau être serrées comme des chaines. L'espérence est reine de tout politique : le desespoir est " la sottise absolue ". En sus de l'espérence il existe, au surplus, des assurences et des confiances qui, sans tenir à la foi religieuse, y ressemble sur le modeste plan de nos certitudes terrestres : je ne cesserai de répéter que les Français ont deux devoirs naturels , compter sur le patriotisme de leur pays, et se fier à son intelligence. Ils seront sauvés par l'un et par l'autre, celle-ci étant pénétrée, de plus en plus, par celui-là. Il sera beaucoups plus difficile à ces deux grandes choses Françaises de se détruire que de durer ou de vivre. Leur disparition simultanée leuir couterait plus d'effort que la plus âpre des persévérences dans l'être que les plus péibles maïeutique du renouveau (Charles Maurras, Pour un jeune Français, Editions Amiot-Dumont, p.222).

L'ESPERENCE EST REINE DE TOUTE POLITIQUE (à plus forte raison d'une politique Chrétienne). LE DESESPOIR EST LA SOTTISE ABSOLUE.

Le MARQUIS andré Le sage DE LA FRANQUERIE ne s'y était pas trompé, qui écrivit dans les années 70 du XX° siècle un livre magistral : MAURRAS, GRAND DEFENSEUR DES VERITES ETERNELLES (Editions de Chiré).

L’abbé de Nantes, fondateur de la Contre-Réforme Catholique au XXI° siècle, avait écrit quand à lui en 1987 :

-Un jour se lèveront des phalanges de toute nations, de toute classe, pour la renaissance de l’Eglise et le salut du monde. Leur action s’inspirera nécessairement du patrimoine de sagesse que récapitulent nos 150 Points de religion Catholique, d’Action Française, de vie communautaire. On aura beau voir et dire, on ne reconstruira rien en dehors ou au rebours de ces principes que nous tenons de nos pères.

NOTRE NATIONALISME CATHOLIQUE, MONARCHIQUE ET TRADITIONNEL -Nous parlons d'un traditionalisme avec l'indult du pape- de haute et millénaire civilisation, n'abolit pas comme la République mais au contraire reconnaît, garantit et protège, au besoin incite et contrôle, ou arbitre pour le bien de la paix, la libre vie commune des familles et de leurs associations spontanées. Si le pouvoir Royal doit appeler chacun au service du pays, et parfois jusqu'aux plus grands sacrifices, s'il est le constant rappel des exigences souveraines du bien commun de la nation et de sa sécurité au premier chef, pourtant ce premier bien n'est que l'enveloppe et la garantie supérieure des réalités de la vie domestique et des mille prospérités familiales, sans lesquelles il ne serait rien.

Le Royaliste pose donc en principe que la famille est la base de la vie humaine fraternelle et que le bien familial, fondement du bonheur social, est un bien spécifique, distinct du salut éternel des personnes, de la sécurité nationale, de l’intérêt individuel comme de tout intérêt collectif ou étatique.

CATHOLIQUE, le Royaliste travaille à son salut personnel et à celui de son prochain. Le dogme et la morale révélés sont la science et l’art de cette vie éternelle dont l’Église est le moyen, le milieu providentiel et la fin ultime dans la gloire. Les Saints sont en ce labeur religieux ses modèles.

FRANCAIS, le Royaliste se met au service de sa nation. La science et l’art politiques ont pour objet cette tranquillité de l’ordre temporel et cette sauvegarde du bien commun qui sont le vœu profond de toute nation. Les héros de notre histoire -Chevaliers, mousqutaires, etc...- lui donnent l’exemple de ce dévouement.

Mais MEMBRE D'UNE FAMILLE à laquelle il doit tout, le Royaliste se voue naturellement et quotidiennement à la prospérité de cette famille, tant corporelle que spirituelle, où le sort de chacun dépend de tous. C’est l’objet de l’écologie communautaire Catholique et Royale.

La Monarchie reconnaît donc l'antériorité, la valeur de fin immédiate, l'autonomie d'action des familles. C'est leur existence même qui fonde son rôle et justifie son autorité et ses exigences, jusqu'aux plus onéreuses. L'institution familiale sera au centre de la politique Royale. Une véritable politique familiale sera une politique défendant la Sainteté du Mariage, la Vie, la dignité de la femme, l'enfance, la santé et l'éducation, le logement et la propriété privée, l'emploi et tous ceux qui créent des emplois : agriculture, artisannat, commerce, petite et moyenne entrerpise. La politique Royale aura pour fin immédiate l'écologie domestique elle-même : la sécurité nationale doit être assurée pour la prospérité des familles.

La Noblesse, c'est la reconnaissance du rôle social de la Famille.

La Royauté, c'est le couronnement de la Famille et de l'Etat. Voulus Chrétien...

Notre double profession de foi, de Contre-Réforme Catholique et de Contre-Révolution Française, se fera donc au cri de " DIEU, FAMILLE, PATRIE ! " et POUR DIEU, LE ROI ET LA FRANCE.




Hervé J. VOLTO, CJA

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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