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FIDELITE ROYALE

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Message par Hervé J. VOLTO Sam 21 Sep 2019 - 11:06



Face à la perversion des intelligences et des moeurs portant au suicide programmé de la nation Française et de la cilvilisation Chrétienne, c'est à une véritable CROISADE, c'est à une véritable CONTREREVOLTUION qu'il faut en appeller !

Le Christ est le Roi de l’univers et donc le Roi des Rois, et il est donc de droit absolument Légitime Roi de France. Comme il délègue ses pouvoirs spirituels au Pape, il délègue ses pouvoirs temporels au Monarque de son choix.

-En vérité, en vérité, je voue dis : QUI ACCUEILLE CELUI QUE J'AURAI ENVOYE M'ACCUEILLE, et qui m'accuille m'accuille accuille celui qui m'a envoyé (Jean 13:20) !

Le Royaume de France est ontologiquement attaché au Principe Royal éternel qui est une émanation directe de l’autorité de Dieu dans Sa Création : LE ROI EST LA SEULE AUTORITE LEGITIME EMANANT DE DIEU, c'est LE PRICIPE ROYAL.

Tant que Dieu le voudra, le Royaume de France durera ! Il n’a pas disparu avec la Révolution et si, actuellement, il se trouve dans les mains d'une Régence diabolique, mais rien n'empèche en théorie de mettre fin à cette Régence dite Républicaine : c'est bien là l'espérence Royaliste !

Le Roi est mort, vive le Roi : il toujours un Roi quelques part pret à remonter sur le Trône de ses ancêtres si la France l'appelle .

Le B.A.BA du Royalisme: la Grâce Divine qui fait les Rois de France échappe au pouvoir des hommes, elle ne peut être interrompue et elle est éternellement transmissible à ceux que Dieu a choisi. Elle ne l’a jamais été interrompue et elle ne le sera jamais. On peut décapiter les Rois, les exiler, les oublier, la Grâce Divine court toujours, comme un torrent impétueux dont les effets s’accumulent .

Le Marquis André Le Sage de La Franquerie a démontré la Mission Divine de la France et le caractère Sacré et Divin de la Royauté en France .

Tout au long de l'Histoire de France, le soutient au Roi s'exprime à travers une fidélité Royale dont l'esprit est profondément Chrétien.

La première manifestation de fidélité Royale qui nous vient à l'esprit est celui des membres de la Chevalerie . L'idéal Chevalerresque est le même que celui proposé aux Rois de France : combattre pour le droit et la justice, protéger les clercs, les femmes, les faibles, les pauvres . Car le Roi de l'Oint du Seigneur, le protecteur de la Paix, le défenseur de la Chrétienté, le modèle de toutes les vertus : sa parole a force de loi, sa justice est suprême, et Saint Louis, modèle des Souverains et des Chefs d'Etat, illustre parfaitement notre propos .

La Chevalerie désigne au début le corps des Chevaliers, les combattants pieux à cheval que le Roi Capétien oppose aux cavaliers des féoeux. Les Croisés , au XIII° siècle, lui donnent ses lettres de noblesses en associant à l'idéal Chevaleresque les voeux religieux et la libération des Lieux Saints. Le cri de geurre des Croisés est “ DIEU LE VEUT ! ”.

Partir aux Croisades assure l'indulgence pléniaire. Lorsqu'un Croisé endosse son Blanc-Manteau, il renaît, lavé de ses péchés. Si le thème de la Jérusalem Céleste comme symbole du paradis est un lieu commun de l'époque, la Jérusalem Terrestre, vision de Paix, de Justice et d'Union pour toutes les tribus d'Israël, est le symbole du Royaume messianique et de l'Eglise Chrétienne ouverte à tous les peuples.

La Chevalerie deviendra, à la fin des Croisades une institution féodale rassemblant les combattants Royaux à cheval, et à laquelle on accédait généralement par la cérémonie de l'adoubement. La Chevalerie deviendra la cavalerie Noble du Roi et s'alliera à la noblesse Française.

Sans doute la Chevalerie représente-t-elle encore aujourd'hui le leg le plus estimé, sinon le plus vivant, de l'héritage Chrétien : qualifier quelqu'un de Chevalier, estimer Chevaleresque un comportement, une action, c'est formuler une éloge. La figure u gentilhomme en est issue .

La fidélité Royale s'incarne ensuite à travers la Sainte Ligue d'Union Catholique du beau XVI° siècle. La Ligue Catholique , la Sainte Ligue , la Sainte Union ou plus simplement la Ligue est le nom donné pendant les Guerres de Religion à un parti de Catholiques qui s'est donné pour but la défense de la religion Catholique contre le portestantisme.

Les membres de la Ligue s'engageaient :

-... à mainteniur la double et inséparable unité Catholique et Royale du Saint Royaume de France, telle qu'elle fut fondée miraculeusement au Baptisatère de Reims, telle qu'elle fut restaurée miraculeusment par Jeanne d'Arc, telle qu'elle est inscrite dans la Loi Salique, à faire dans ce but le sacrifice de leurs biens et de leur vie, à défendre jusqu'à la mort les Liguers assermentés, à poursuivre jusque dans la mort leurs ennemis .

Selon l'arret Lemaistre, la Loi de Masculinité est inséparable de la Loi de Catholicité.

Le succès de la Ligue est tel qu'elle devient un danger pour une Monarchie qui ne respecte plus le principe de Catholicité. En 1588 , elle parvient à chasser le Roi henri III de la capitale. La Ligue commence à décliner petit à petit devant les victoires du Bon Roi Henri IV. Malgrès sa conversion définitive au Catholicisme, l'esprit de la Ligue ne disparaîtra définitivement qu'avec la mort d'Henri IV. Sous le règne de Louis XIII , le parti dévot prend le relais.

Mais c'est avec les mousquetaires du Roi que la fidélité Royale s'exprime le plus profondément. Le mousquetaire est un fantassin armé d'un mousquet attaché à la protection de la personne Royale et dédié à la sécurité publique, comme aujourd'hui le gendarme.

Le corps des Mousquetaires de la Maison Militaire du Roi de France est créé en 1622 lorsque Louis XIII dote de mousquets , arme plus puissante que l' arquebuse , une compagnie de Chevaux-Légers de la Grade Royale, créée par Henri IV. Elle est connue sous le nom de Compagnie des Mousquetaires du Roi .

De 1622 à 1816, les mousquetaires dépendent du capitaine-lieutenant des chevau-légers. Le premier occupant du poste en 1622 est Jean de Bérard de Montalet. En 1634, le Roi le fait capitaine-lieutenant de la compagnie des mousquetaires, le titre de capitaine revenant à Louis XIII. Le commandement effectif est assuré parJean-Armand du Peryer, Comte de Treville.

Les mousquetaires sont recrutés uniquement parmi les gentilhommes ayant déjà servi dans les Grades Royaux. A l'intérieur de leur corps, les mousquetaires font revivre l'esprit Chevaleresque. La devise des mousquetaires, “ UN POUR TOUS ET TOUS POUR UN ”, reflète l'esprit de dévotion à la personne du Roi et à la cause Catholique et Royale qu'il incarne. Leur emblême est une Croix fleurdelysée.

Parmi les mousquetaires devenus célèbres, on trouve aussi bien des militaires comme le Maréchal Comte Charles de Batz d'Artagnan de Montesquiou -qui inspirera plusieurs romans d'Alexandre Dumas- que des écrivains comme le Duc de Saint Simon.

À l’époque de la Révolution Française, le soutien du Roi est principalement exprimé par l'insurrection Contrerévolutionnaire de Vendée , puis celles des Chouans .

La G uerre de Vendée est le nom donné à la guerre civile guerre qui opposa, dans l'Ouest de la France, les bleus (républicains déchrisitianisés) et les Blancs (Catholiques et Royalistes), entre1793 et 1795, puis de 1796 à 17099 et enfin de 1799 à 1801, pendant la Révolution dite Française.

Les Vendéens se soulèvent en 1793 après la décapitation du Roi, la suppression de la religion Catholqiue comme religion d'Etat, la collectivisation forcèe des terres et les levées en masse des paysans pour grossir l'armée... révolutionaire ! la répression est terrible : c'est la Terreur et les colonnes infernales. Les Contrerévolutionnaires se battent pour “ DIEU ET LE ROI ” et ce n'est que le Concordat (15 aout 1801) qui stoppera les guerres de Vendée.

Sous le Premier Empire, la fidélité Royale s'exprime à travers l'action des Chevaliers de la Foi . L’Ordre des Chevaliers de la Foi est une société secrète qui a été fondée en 1810 pour défendre le Catholicisme et la Monarchi e L égitime .

Selon les mémoire du Marquis de la Maison Fort publiées en un livre Marquis de La Maisonfort, Mémoires d'un agent Royaliste sous la république, l'Empire et la Restauration (Le temps retrouvé, Mercure de France), ce serait après avoir reçut des ordres secrets du Comte d'Artois et des documents confidentiels que le Comte Ferdinand Berrthier de Sauvigny aurait fondé l'Ordre des Chevaliers de la Foi, conçut comme une contre-maçonnerie :

- C'est le grand principe de la Légitimité Catholique et Royale que nous devons surtout proclamer dans nos discourts, affermir par nos travaux et défendre par nos épées s'il était ouvertement attaqué. Les deux premiers soins sont le partage plus particulier des députés que nous choisirons, et nous nous réservons, à nous tous qui nous donnons ce mandat spécial, l'emploi du troisième, dans le cas où le succès ne répondrait pas à leurs efforts (serment des Chevaliers de la Foi).

Durant la période du Premier Empire, l'Ordre des Chevaliers de la Foi aura pour objectif le rétablissement de la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, puis, durant la Restauration (1814-1830), ses membres s'organiseront dans la tendance parlementaire des Ultras : des comités secrets réfléchissent à des stratégies politiques pendant que le parti se réunit chez le député Piet pour donner les mots d'ordres aux non-Chevaliers. Ce avant de se disperser d'eux-mêmes en 1826, à moins de se fondre au sein de la Congrégation et de retourner à la clandestinité.

Le parti Ultra-Royaliste prône un retour à l'Ancien Régime, le Catholicisme religion d'Etat, un renforcement de la N oblesse , et un pouvoir autoritaire au Roi. Son influence décroît pendant la Monarchie de Juillet ( 1830 - 1848 ), mais subsiste jusqu'en 1879.

Deux noms sont à retenir pour la compréhension de l'idéologie Ultra : le Comte savoisien Joseph de Maîstre (1753-1821, ministre et ambassadeur du Roi de Sardeigne Charles-Emmanuel IV qui avait épousé Mme Clotilde, soeur de Louis XVI, et dont les soeur Marie-Josephine et Marie-Thérèse avaient épousé Louis XVIII et Charles X) et le Vicomte Louis de Bonald (1754-1840).

Pour Joseph de Maistre, le système politique repose sur la volonté Divine. Il institua le principe des « lois éternelles », signifiant que c'est Dieu qui « prépare les races Royales » par Sa Divine Providence. Le peuple ne peut qu'accepter les lois promulguées par l'Elu de Dieu, qui gouverne en Son Nom. Tout pouvoir vient donc d'en haut. Il insiste particulièrement sur le rôle de la Divine Providence et considère que c'est à Elle d'assurer le gouvernement de chaque Roi. Les nations et les hommes doivent se soumettre à des choix qui les dépassent.

Louis de Bonald prône le retour à une société d'ordre Catholique et Royal. Dieu est l'unique détenteur de la Souveraineté, le pouvoir Royal n'étant que médiateur entre les hommes et Dieu. Il substitue une Déclaration des droits de Dieu , à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 , où l'homme n'a que des devoirs et aucun droit. Le pouvoir venant de Dieu, il ne peut être qu'absolu, toute limitation ou dépendance lui est étrangère. Le Roi est l'intermédiaire obligatoire entre le pouvoir qui commande et le sujet qui obéit.

A partir de l’exil de Charles X en 1830, le Légitimisme , issu du parti Ultra, est le mouvement politique Français favorable au rétablissement de la Royauté Très Chrétienne de Droit Divin dans la personne de l’Aîné des Capétiens, donc le chef Salique, Catholique, Français et de Naissance Légitime, de la Maison de Bourbon, prévu par les Lois Fondamentales du Royaume de France , et opposé à ce qu’ils voient comme la laïcisation et à un droit non-Divin de l’Orléanisme. Pour beaucoup de ces Catholiques, le sceau et l’emblème de la contre-révolution est la dévotion au Sacré-Coeur qu’ils arborent dès les guerres de Vendée sur le Drapeau national avec la devise « Espoir et salut de la France » : le Général de Sonis en fera son drapeau.

Sous la Monarchie de Juillet, le Duc d'Angoulême, Louis XIX de Jure à partir de 1836, entretient des liens réguliers avec les représentants du parti Légitimiste en France, avec lesquels il échange un courrier clandestin. A partir de 1844, c'est le Comte Henri de Chambord qui maitient des contacs avec les Légitimistes Français. À partir de 1862, il fait connaître ses positions politiques par des manifestes adressés aux Français, se penchant par exemple sur la question sociale dans sa Lettre sur les ouvriers , du 20 Avril 1865.

Parmi ceux qui ont influencé la pensée du Comte de Chambord, il faut citer Mrg Louis-Edouard Pie , évêque de Poitiers, et Antoine Blanc de Saint-Bonnet qui, jusqu’à sa mort en 1880, dénoncera la démocratie, la politique du grand Capital et le socialisme anti-Chrétien. Le Comte de Chambord rédigera sa Lettre à M. de Mun (28 Novembre 1878) pour expliquer aux vrais Catholiques leurs vrais devoirs, défendant le Syllabus de Pie IX. De là, naitra le Catholicisme Social.

Selon Stéphane Rials, il existe une fausse symétrie entre Légitimisme et Orléanisme. Cette tendance poussée à l’extrême, et une désintérêt des Princes Carlistes pour la cause Française , conduira certains Légitimistes au prophétisme et à l’attente du Grand Monarque : de là naîtrons les Providentialistes .

Contre la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre pays, contre son histoire, contre la sécurité et l’honneur des Français, les Camelots du Roi , jeune venseurs du journal de l'AF, opposeront virilement leurs valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques, parfois “à coup de cannes”.

Se profile ainsi, dans l'attente du Roi, un grand mouvement politique de Royalistes traditionalistes : ce mouvement reprend toute la tradition Catholique défendue par le Comte de Chambord et le Royalisme Ultra, une tradition qui restaure le droit dynastique de France et qui s’oppose aux idéologies filles de la Révolution, tout en s‘intéressant à la question sociale et à la défense de l’identité Chrétienne de la France, relevant le parallèle existant entre le déclin progressif de la France et l’abandon par celle-ci de sa vocation Catholique .

Notre fidélité Royale a parfaitement été définie par un grand Royaliste, Maurice d'Andigné :

- Avant d'être Royaliste, je suis Catholique et Français, je dirai même que je ne suis Royaliste que parce que je suis Catholique et Français !

Pour résumer, notre Fidélité Royale s'incrit donc aujour'dhui dans la suite des Chevaliers Croisés, des Mousquetaires du Roi, des Ligeurs du temps d'henri IV, des Chouans et Vendéens qui ont sauvé l'honneur de la France, des Chevaliers de la Foi qui firent tomber Napoléon I° et permirent la Restauration, des Ultras, des Zouaves Pontificaux du Général de Sonis et des Camelots du Roi comme les Chouans de la Mitija, laissant humblement entièrement à Dieu le choix du Roi à venir. Et elle ne peut que prendre pour emblême le double- Coeur de l'Amour surmonté de la Croix du Sacrifice !



Hervé J. VOLTO, CJA

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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