Prophétie de St Augustin
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Prophétie de St Augustin
Saint Augustin
(0430-08-28)
Saint Augustin, évêque d’Hippone (354-430), docteur de l'Eglise, naquit à Tagaste, ville appartenant à l'empire romain, et de l'ancien royaume de Numidie (actuelle Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354, dans une famille berbère, d'un père incroyant et d'une mère chrétienne, sainte Monique.
Saint Augustin narre sa jeunesse dans ses Confessions : A l'histoire des égarements de coeur du jeune et brillant étudiant se joint l'histoire des égarements étranges de son esprit ; mais enfin, grâce à trente années de larmes versées par sa mère, Dieu fit éclater invinciblement aux yeux d'Augustin les splendeurs de la vérité et les beautés seules vraies de la vertu, et le prodigue se donna tout à Dieu : "Le fils de tant de larmes ne saurait périr!" avait dit un prêtre vénérable à la mère désolée. Parole prophétique, qui renferme de grands enseignements. Brillant étudiant, jeunesse dissipée, un enfant, Adéodat.
En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan. Converti, baptisé par saint Ambroise à Pâques 387, il retourne en Afrique. Moine, pontife, orateur, écrivain, philosophe, théologien, interprète de la Sainte Écriture, homme de prière et homme de zèle, il est une des figures les plus complètes que l'on puisse imaginer. Ce qu'il y a de plus admirable, c'est que Dieu tira cet homme extraordinaire de la boue profonde du vice pour l'élever presque aussi haut qu'un homme puisse atteindre; c'est bien à son sujet qu'on peut dire: "Dieu est admirable dans Ses Saints !" Il est ordonné prêtre en 391, évêque d'Hippone (près de l'actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430. Il est l’auteur d’un traité de l’Antéchrist.
La prophétie qui suit est extraite du tome VI des oeuvres de saint Augustin : Lib. de Antich. (attribué à Alcuin).
L'époque de l'apparition de l'Antéchrist et celle des solennelles assises du Jugement Dernier, nous sont manifestées par saint Paul dans sa seconde Epître aux Thessaloniciens quand il dit : « Nous vous conjurons par l'avènement de Notre Seigneur Jésus-Christ… parce que ce jour n'arrivera point que l'apostasie ne soit d'abord venue et que l'Homme de péché, le Fils de perdition ne se soit montré et fait adorer comme un Dieu.
Or, nous savons qu'après le royaume des Grecs ou même des Perses, qui furent, chacun en son temps, environnés d'une grande gloire et puissamment florissants, l'empire romain commença à s'élever et grandit au-dessus de tous ceux qui le précédèrent, en étendant sa domination sur tous les royaumes de la terre.
Toutes les nations furent soumises aux Romains et leurs payèrent le tribut. C’est pourquoi l’Apôtre saint Paul dit que l’Antéchrist ne viendra point dans le monde avant que l’apostasie ne soit arrivée auparavant ; c’est-à-dire que tous les royaumes de l'empire romain n’aient secoué leur joug.
Mais ce temps n’est pas encore arrivée ; car, bien que nous voyions l’empire romain en grande partie détruit, cependant, tant que dureront les rois francs qui doivent posséder cet empire, la gloire du nom romain ne périra pas entièrement, car elle subsistera dans les souverains de la France.
Quelques-uns de nos docteurs disent même qu’un Roi des Francs possèdera l’empire Romain dans toute son étendue.
Ce roi viendra dans les derniers temps du monde ; il sera le plus grand qui fut jamais et le dernier de tous les rois.
Après avoir heureusement gouverné son royaume, ce monarque viendra à Jérusalem, et déposera sur le mont des oliviers et son sceptre et sa couronne. Il rendra l'âme à Jérusalem, sur le Mont des Oliviers. Ce sera là la fin et la consommation de l’empire des Romains et des Chrétiens.
Et ces mêmes docteurs, s’étayant sur la parole de l’Apôtre saint Paul , prétendent que immédiatement après l'Antéchrist viendra. »
Mais Saint Augustin prophétise aussi :
« L’antéchrist ne viendra pas avant que le péché ne lui ait préparé un peuple. »
Et il nous annonce encore :
« Par antéchrist, il faut entendre, non seulement, le grand ennemi qui luttera contre Dieu à la Fin des Temps, mais toute la multitude des impies opposés à Jésus-Christ ».
Enfin, Saint Augustin indique que, à la fin des temps, les méchants persécuteront les bons ; ceux-ci craindront donc, tandis que ceux-là seront tranquilles. Ce sont donc les méchants qui diront : « Paix et sûreté », parce qu’ils négligeront les signes annonciateurs du Jugement ; tandis que les bons « sécheront de frayeur », comme parle saint Luc.
Saint Augustin nous enseigne aussi sur le respect dû à la conduite de Dieu. Il est le maître absolu du temps et de ce qui s'y passe ; il ne convient donc pas que les hommes veuillent connaître d'avance, d'une façon indiscrète, le résultat de ses décrets éternels. Leur règle de conduite, à l'égard de ces décrets éternels, est celle qu'a tracée l'auteur inspiré de l'Ecclésiastique : « Ne recherche pas ce qui est au-dessus de toi, et ne scrute point ce qui surpasse tes forces... N'étends pas ta curiosité à toutes les oeuvres de Dieu (Ecclésiastiq., III, 22-24.». Ce respect dû aux décrets et aux oeuvres de Dieu, la plume de saint Augustin l'a exprimé dans cette admirable sentence « Honora quod nondum intelligis et tanto magis honora quanto plura vela cernis. Quanto enim quisque honoratior est, tanto plura vela pendent in domo ejus. Vela faciunt honorem secreti ; sed honorantibus levantur vela. » (S. August., Serm LI, 5) :
« Honore ce que tu ne comprends pas encore, et honore-le d'autant plus que les voiles sont plus nombreux. Plus quelqu'un est digne d'honneur et plus aussi les portières sont multipliées dans sa demeure. Les voiles commandent l'honneur dû au secret, et ils se lèvent pour ceux qui savent honorer ».
(0430-08-28)
Saint Augustin, évêque d’Hippone (354-430), docteur de l'Eglise, naquit à Tagaste, ville appartenant à l'empire romain, et de l'ancien royaume de Numidie (actuelle Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354, dans une famille berbère, d'un père incroyant et d'une mère chrétienne, sainte Monique.
Saint Augustin narre sa jeunesse dans ses Confessions : A l'histoire des égarements de coeur du jeune et brillant étudiant se joint l'histoire des égarements étranges de son esprit ; mais enfin, grâce à trente années de larmes versées par sa mère, Dieu fit éclater invinciblement aux yeux d'Augustin les splendeurs de la vérité et les beautés seules vraies de la vertu, et le prodigue se donna tout à Dieu : "Le fils de tant de larmes ne saurait périr!" avait dit un prêtre vénérable à la mère désolée. Parole prophétique, qui renferme de grands enseignements. Brillant étudiant, jeunesse dissipée, un enfant, Adéodat.
En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan. Converti, baptisé par saint Ambroise à Pâques 387, il retourne en Afrique. Moine, pontife, orateur, écrivain, philosophe, théologien, interprète de la Sainte Écriture, homme de prière et homme de zèle, il est une des figures les plus complètes que l'on puisse imaginer. Ce qu'il y a de plus admirable, c'est que Dieu tira cet homme extraordinaire de la boue profonde du vice pour l'élever presque aussi haut qu'un homme puisse atteindre; c'est bien à son sujet qu'on peut dire: "Dieu est admirable dans Ses Saints !" Il est ordonné prêtre en 391, évêque d'Hippone (près de l'actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430. Il est l’auteur d’un traité de l’Antéchrist.
La prophétie qui suit est extraite du tome VI des oeuvres de saint Augustin : Lib. de Antich. (attribué à Alcuin).
L'époque de l'apparition de l'Antéchrist et celle des solennelles assises du Jugement Dernier, nous sont manifestées par saint Paul dans sa seconde Epître aux Thessaloniciens quand il dit : « Nous vous conjurons par l'avènement de Notre Seigneur Jésus-Christ… parce que ce jour n'arrivera point que l'apostasie ne soit d'abord venue et que l'Homme de péché, le Fils de perdition ne se soit montré et fait adorer comme un Dieu.
Or, nous savons qu'après le royaume des Grecs ou même des Perses, qui furent, chacun en son temps, environnés d'une grande gloire et puissamment florissants, l'empire romain commença à s'élever et grandit au-dessus de tous ceux qui le précédèrent, en étendant sa domination sur tous les royaumes de la terre.
Toutes les nations furent soumises aux Romains et leurs payèrent le tribut. C’est pourquoi l’Apôtre saint Paul dit que l’Antéchrist ne viendra point dans le monde avant que l’apostasie ne soit arrivée auparavant ; c’est-à-dire que tous les royaumes de l'empire romain n’aient secoué leur joug.
Mais ce temps n’est pas encore arrivée ; car, bien que nous voyions l’empire romain en grande partie détruit, cependant, tant que dureront les rois francs qui doivent posséder cet empire, la gloire du nom romain ne périra pas entièrement, car elle subsistera dans les souverains de la France.
Quelques-uns de nos docteurs disent même qu’un Roi des Francs possèdera l’empire Romain dans toute son étendue.
Ce roi viendra dans les derniers temps du monde ; il sera le plus grand qui fut jamais et le dernier de tous les rois.
Après avoir heureusement gouverné son royaume, ce monarque viendra à Jérusalem, et déposera sur le mont des oliviers et son sceptre et sa couronne. Il rendra l'âme à Jérusalem, sur le Mont des Oliviers. Ce sera là la fin et la consommation de l’empire des Romains et des Chrétiens.
Et ces mêmes docteurs, s’étayant sur la parole de l’Apôtre saint Paul , prétendent que immédiatement après l'Antéchrist viendra. »
Mais Saint Augustin prophétise aussi :
« L’antéchrist ne viendra pas avant que le péché ne lui ait préparé un peuple. »
Et il nous annonce encore :
« Par antéchrist, il faut entendre, non seulement, le grand ennemi qui luttera contre Dieu à la Fin des Temps, mais toute la multitude des impies opposés à Jésus-Christ ».
Enfin, Saint Augustin indique que, à la fin des temps, les méchants persécuteront les bons ; ceux-ci craindront donc, tandis que ceux-là seront tranquilles. Ce sont donc les méchants qui diront : « Paix et sûreté », parce qu’ils négligeront les signes annonciateurs du Jugement ; tandis que les bons « sécheront de frayeur », comme parle saint Luc.
Saint Augustin nous enseigne aussi sur le respect dû à la conduite de Dieu. Il est le maître absolu du temps et de ce qui s'y passe ; il ne convient donc pas que les hommes veuillent connaître d'avance, d'une façon indiscrète, le résultat de ses décrets éternels. Leur règle de conduite, à l'égard de ces décrets éternels, est celle qu'a tracée l'auteur inspiré de l'Ecclésiastique : « Ne recherche pas ce qui est au-dessus de toi, et ne scrute point ce qui surpasse tes forces... N'étends pas ta curiosité à toutes les oeuvres de Dieu (Ecclésiastiq., III, 22-24.». Ce respect dû aux décrets et aux oeuvres de Dieu, la plume de saint Augustin l'a exprimé dans cette admirable sentence « Honora quod nondum intelligis et tanto magis honora quanto plura vela cernis. Quanto enim quisque honoratior est, tanto plura vela pendent in domo ejus. Vela faciunt honorem secreti ; sed honorantibus levantur vela. » (S. August., Serm LI, 5) :
« Honore ce que tu ne comprends pas encore, et honore-le d'autant plus que les voiles sont plus nombreux. Plus quelqu'un est digne d'honneur et plus aussi les portières sont multipliées dans sa demeure. Les voiles commandent l'honneur dû au secret, et ils se lèvent pour ceux qui savent honorer ».
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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