LES FAUX GRANDS MONARQUES – Histoires d'impostures
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LES FAUX GRANDS MONARQUES – Histoires d'impostures
LES FAUX GRANDS MONARQUES
Marie-Julie Jahenny, dans plusieurs extases, reçut la révélation que le Grand Monarque avenir se nommerait HENRI V DE LA CROIX -la renonciation du Comte Henri de Chambord a fait que le titre demeure disponible- comme il y eu un Philippe VI de Valois. Et qu'il serait de la branche Aîné de Saint-Louis, donc un Bourbon, mais un Bourbon INCONNU, à ne pas chercher parmi les descendants de Naundorff, ni de ceux des Orléans ni de ceux des Bourbons espagnols.
Marie-Julie Jahenny nous a par ailleurs avisé qu’avant le Grand Monarque, il y aurait un faux Roi dont les Providentialistes devront se méfier.
Plusieurs personnes se déclaront être la Grand Monarque tant attendu, ils auront de nombreux partisans.
Aux quatre points de l’horizon, des imposteurs se font passer pour le futur Grand Monarque: leurs adeptes forment autour d’eux une petite cour réduite mais assidue, voire même adulatrice. On en trouve même en Italie, en Belgique et jusqu’au Canada! de faux Grand Monarques et de faux Henri de La Croix: abbés doté de pouvoirs médiumniques, faux prétendants cachés, Chevaliers Blancs, vrais gentilhomme appartenant à l’Ordre du Saint-Sépulcre et aux Hospitaliers de Lourdes mais manipulés par quelques prélats illuminés, membres de quelques loges Néo-Templières reconvertis dans le show-bizzz, bucherons hirsutes tout spécialement importés des grandes forêts de séquoias du Canada, etc…
Voici l'identité de quatre de prétendus Grand Monarque parmi les plus fameux :
• l'Abbé Félix de Valois (1860-1924), né Félix Devalois, qui se disait être le descendant du "Masque de Fer" et qu'il présentait comme le frère jumeau (sic) de Louis XIV. Il aurait prédit le naufrage du Titanic et la Première Guerre Mondiale;
• Charles de Gimel (1891-1982) qui était encouragé par son épouse Camille Le Guen de Monfort -"La Mère X", qui se déguisait en religieuse et créait des ordres monastiques fantaisistes- et qui avait de nombreux partisans, "les Chevaliers du Roi", à Meaux, Amiens, Versailles, Nantes, Avignon ou à Provins où se trouverait encore dans la chapelle Saint-Quirias, le drapeau des partisans portant douze fleurs de Lys;
• Léon Millet (1920-?) qui apparut en 1942 et dont les disciples, "les Chevaliers Croisés" et "l'Armée du Sacré-Coeur", avaient fait voeu de célibat;
• le Vicomte Gilles-Arthur de la Villarmois (1897-1971), qui prétendait descendre de Jean 1er le Postume (mort officiellement à l'âge de trois jours !!!), était camérier des Papes Pie XII et Jean XXIII Roncalli et Chevalier de Malte et du Saint-Sépulcre.
Les deux derniers prétendus "Grand Monarque" furent récupérés par un prêtre aujourd'hui bien oublié : l'Abbé Michel Collin (1905-1974), prêtre de la Congrégation du Saint-Coeur de Saint-Quentin, qui déclara avoir reçu de Dieu l'ordre de créer "la Croisade du Rosaire et du Magnificat" lors de la nuit de Noel 1942 après avoir créer en 1933, les "Apôtres de l'Amour Infini": le Vatican le condamna en 1951, en 1956 et en 1963 (rendu à l'état de laic, excommunication). Il faut préciser que l'Abbé s'était autoproclamé Pape sous le nom de "Clément XV" et qu'il avait accusé le pape Paul VI d'avoir empoisonné (sic) ces deux prédecesseurs, les Papes Pie XII et Jean XXIII !!! Sa "Croisade du Rosaire et du Magnificat" existe toujours dans plusieurs pays. Ses adeptes ont Sédévacantistes...
1. L'Abbé Félix de Valois.
Le premier de ces Prétendants mystiques fut l'Abbé Félix Devalois, né à Manosque le 18 Janvier 1860, fils de Pierre et Emilie Orand. Un jugement du tribunal de forcalquier en date du 13 Avril 1889 lui avait permis de faire rectifier son nom patronimique pour “de Valois”. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre, il ne déclarait nullement descendre des Valois mais du fameux Masque de Fer.
-Le Roi trouve bon que vous passiez des îles à la Bastille avec votre ancien prisonnier, prenant vos précautions pour empêcher qu'il ne soit vu ni connu de personne."
Il s'agit donc, parlant du Masque de Fer, d'un visage connu et il y a, dans les lettres citées plus haut, un phrase très remarquable. A la veille du départ pour la Bastille, le ministre écrit :
-En prenant vos précautions pour qu'il ne soit vu ni connu de personne.
Est-ce que "connu" n'a pas ici le sens de "reconnu"? Les manuels de philosophie, au lycée, nous ont dit : "Connaître, c'est reconnaître". De plus, lorsque je dis que cet homme est connu, ce n'est peut-être pas assez dire. Que l'on cache ce visage sous le masque et dans une litière aux approches de Paris, qu'on le cache à Lauzun, à du Junca, au médecin de la Bastille, cela prouve qu'il doit être connu à Paris. Qu'on le cache avec tant de précautions au vieux curé d'Exiles, aux sentinelles, aux soldats de l'escorte, aux paysans provençaux que l'on pourrait rencontrer sur la route, entre Exiles et Sainte-Marguerite, qu'on le cache aux paysans du Palteau, c'est la preuve que ce visage est célèbre. A une époque sans photographies, sans journaux illustrés, sans cinéma et sans télévision, le seul visage reconnaissable partout, c'était celui du Roi, que tout le monde avait dans sa poche, sur les pièces de monnaie.
Selon les confidences de Madame de Borie, lors de ses promenades masquées sur l’ile de Lérins, le Masque de Fer, alors âgé de 40 ans, serait tombé amoureux de la fille de son geôlier, Isabelle-Marthe Baillis de Saint-Mars de la Bruyère de La Croix, à peine âgée de 16 ans et dont le frère deviendra l’ancêtre des actuels La Croix de Castries : les La Croix de Castries ne descendent donc pas du Masque de Fer, mais le futur Grand Monarque Henri de la Croix pourrait avoir, lui, du sang des La Croix de Castries !
Louis XIV, qui n’était aucunement le monstre dépeint par Voltaire, aurait eut pitié et permis au Masque de Fer d’être substitué par un mendiant acceptant d’aller à sa place à la bastille et d’y être traité là-bas… comme un Roi ! Ce pour lui permettre de s’enfuir avec sa belle et convoler en justes noces. Une seule condition : l’exil hors du Royaume…
Un fils serait né de leur union Légitime, Louis, et une fille donnée en mariage à un officier corse ancêtre grâce à elle d’un général fameux ! Ce Louis, après s’être assuré une descendance, serait venu à l’âge adulte réclamer sa Légitimité à l’époque du Régent. Ce dernier l’aurait reçut secrètement et lui aurait donné une charge d’Amiral, dans l’attente d’un Sacre promis qui ne viendra jamais. Lorsqu’en pleine mer, l’Amiral apprend le Sacre du petit Louis XV, et qu’il a reçut le titre de PRINCE DE VALOIS, comme dédommagement, il entre en grande fureur et comprenant qu’il a été floué : il deviendra un redoutable corsaire qui s‘en prendra à la marine de Louis XV!
Le grand Amiral de Valois avait confié son fils à un serviteur de confiance, un certain Antonin Guyot Dujol, qui avait un fils du même âge. A, partir de là, la descendance des Dujols sera prise pour celle de l'Amiral de Valois et de la souche du serviteur sortiront l'Abbé Félix de Valois et un facteur de Saint-Chamas, qui tentera de faire modifier son état civil de Dujol en Valois. Débouté par la justice républicaine, il soutiendra ses prétentions dans un pamphlet : VALOIS CONTRE BOURBONS...
On trouve dans bien les ascendants de l'Abbé Félix de Valois un certains Jean-Baptiste de Valois, né à Marseille le 5 Mars 1764, mais son acte de baptême nous apprend qu'il s'agissait d'un enfant trouvé, né de père et de mère inconnus.
Sa carrière de Prétendant débute le 15 Juillet 1884, un peu après la mort du Comte de Chambord sans enfants : à cette date, il déclare avoir été “couronné Roi de France dans le Ciel”. C'était l'époque où la plupart des Royalistes s'étaient rallié à Philippe VIII, l'Orléans Catholique, et l'abbé eut bientôt autour de lui de nombreux partisans : plusieurs voyantes prophétisaient son avènement. Plusieurs revues furent créées pour soutenir sa cause : LE DROIT AUTRONE (parue en 1911), LE MASQUE DE FER, revue historique et politique (parue de 1911 à 1912, LA MAISON DE FRANCE (parue en 1912), LE LYS DE FRANCE (parue de 1913 à 1914), LES ECHOS DU ROYAUME DES LYS (parue de 1919 à 1922).
Dans LE MASQUE DE FER, par exemple, on y défendait le Catholicisme ultra-montain, la Contrerévolution dans la droite ligne de Joseph de Maîstre, la Royauté du Christ et de Son Sacré-Coeur, le Drapeau Blanc, l'union du Trône et de l'Autel. Au bureau du journal, situés 44 Rue des Bons-Enfants, à Marseille, on vendait des albums, des cartes postales, des protraits de Mrg Henri-Félix de Valois au profil bourbonnien. Toutes ses activités lui valurent d'être suspendu ad divinis par l'évêque d'Aix en 1912. Celui que ses partisans appelait le “Roi-Prêtre” mourut le 15 Décembre 1924.
2. Charle de Gimel.
Peu de temps après, surgissait un autre faux Grand Monarque en 1926. Charles de Gimel (1891-1982) était né à Châlon-sur-Marne de l'union de Pierre de Gimel et de Geneviève Jumeau. Les Gimel appertenaient à une vieille famille Noble du Limousin et on relève avec curiosité qu'une de ses ancêtres, Anne-Pons de Gimel, aurait été la seconde femme de Michel de Nostradame, allias Nostradamus.
Ses partisans le désignaient sous le nom de prétendant caché, Lion de Juda, Roi du Sacré-Coeur ou encore Duc de Normandie. Ils déclaraient qu'il descendait à la fois de Clovis, de Charlemagne, de Saint-Louis, de Charles VII, de Louis XVII et du Roi David, ce qui correspondrait à l'identiét du vrai Grand Monarque, selon les dires de Marie-Julie Jahenny et de la Bergère de La Salette.
La grande animatrice du mouvement était également une Aristocrate, Camille le Guen de Montfort, d'une famille Noble bretonne. Les Montfort figurent sur la liste des Duc et Paires reconnus par Charles X, liste qui nous est donnée entièrement par Emmanuel de Waresquiel dans son livre Un groupe d'hommes considérable (Fayard).
Selon Jacques Valdour, rapporté dans son livre Une mystification (1931), Camile le Guen de Montfort persistait, malgrès l'interdiction de l'évêque de Meaux, Mrg Gaillard, dont elle relevait, à s'habiller en religiewuse et à fonder des communautés de femmes habillées en moniales. Ses partisans l'appelaient la “Mère X” et elle se déclarait quand à elle “l'épouse mystique” de Charles de Gimel, déclarant partout :
-Le Prétendant caché est le Roi du Miracle tenu en réserve par Dieu pour la régénération future de la France et il mène une vie recueillie et pénitante au fond d'un monastère en attendant le jour de sa Restauration !
Il l'épousa par la suite.
Non seulement : ensemble, ils créèrent un journal, Le Lion, qui fut publié à Nante de 1926 à 1933 ! Il soutenait la candidature du Prétendant caché et défendait dans un langage apocalyptique la Royauté du Christ et de son Sacré-Coeur, le Providentialisme défini par Joseph de Maîstre, le Drapeau Blanc, l'union du Trône et de l'Autel restaurée.
Ayant quitté Meaux avec ses “Chevaliers du Roi”, Charles Gimel s'intallera avec son épouse au domaine de Beaumanoir à Saint-Syphorien-lès-Tours. Pendant la guerre, plusieurs porcessions en l'honneur du Christ-Roi et du Sacré-Coeur, se dérouleront dans le domaine, organisées par ses Chevaliers.
Le mouvement des Chevaliers du Roi essaimera à Amiens, Avignon, Nantes, Versailles et à Provins où Charles de Gimel possède une prpriété. Dams cette ville on peut voir encore de nos jours dans la chapelle Saint-Quirias qui iservait de lieu de réunion aux Chevaliers, le drapeau de l'organisation portant douze fleurs de Lys.
Chrles Gimel est mort sans enfant le 31 Janvier 1982. La famille Gimel est aujourd'hui éteinte...
3. Léon Millet, le Chevalier Blanc.
Une rumeur commencait a circuler dans la région selon laquelle un "Roi Blanc" devait sauver la France et y restaurer la Royauté. Il semblerait que le Père Michel Collin fut a l'origine de cette rumeur. Il aurait réussi a persuader l'un des ses jeunes Croisés qu'il serait le "Monarque de l'Europe". Dans son livre, Les prétendants au trône de France, paru en 1947, Raoul de Warren, ecrivait a propos de ce Chevalier :
-Selon certains, le pretendant s'appellerait a l'etat civil Leon Millet, mais il est plus connu par ses partisans sous le nom de "Prince Blanc", de "Chevalier Blanc" et sourtout "Roi Blanc". Ce qualificatif lui viendrait de la teinte particulièrement cireuse de son visage. On ne sait de lui que deux choses: Il est très jeune (environ 24 ans) et aurait fait voeu de ne jamais se marier. Il appartiendrait a une famille des environs de Belfort expulsé en 1940 et refugié successivement a Oullins, ou son père aurait exercé à l'époque les fonctions de sacristains, puis a Lourdes. C'est pendant l'occupation allemande que le Roi Blanc fit son apparition dans le Drome en 1943. Par une sorte d'envoutement collectif, un trop grand nombre de personnes, spécialement des jeunes gens, vinrent s'enroler sous la bannière du Petit Roi, s'instituant ses "Chevaliers Croisés" (quelques uns portaient meme la tunique ornee d'une croix) faisant voeu de célibat et jurant de ne pas retourner dans leur famille avant que le Prince ne fut rétabli sur le trone. Ils se connaissaient entre eux sous le nom "d'apotres de la derniere heure" et d'armee du Sacre-Coeur.
Léon Millet est né en 1920 à Chaux, dans le Doubs. Il est le fils de Xavier Millet, un brave lorrain Catholique, et de Placida de Barueta, une Aristocrate espagnole. La famille Millet émigra pendant la guerre à Lyon puis à Lourdes. C'est là, en 1940, que Léon Millet aurait eu la révélation de sa mission. La statue de la Vierge dans la grotte se serait mise à parler et lui aurait intimé l'ordre de ses rendre de couvant en couvant pour y découvrir un mystérieux étendard destiné à être remis au Sauveur de la France.
N'ayant pas trouvé le Sauveur de la France, Léon Millet ira offir la bannière au Maréchal Pétain : bénie par S. Exc. Mrg PAYS, évêque de Carcassonne, le 10 Janvier 1943, cette bannière est remise au Maréchal en audiance publique et présence du Marquis de La Franquerie le 28 Janvier suivant.
-Jaccepte avec bonneur ce fanion que vous m'offrez, dira le Maréchal Pétain. Il sera mon drapeau.
Ce dernier est aujourd'hui concervé au musé de Vichy.
A noter que Léon Millet n'a jamais prétendu être lui-même le Grand Monarque, mais de devoir le retrouver et lui remettre l'étendard Divin. C'est le Pére Collin de la Congrégation du Sacré-Coeur de Saint-Quentin, rencontré à Lourdres, qui racontait à toiut le monde que Léon Millet était le Grand Monarque et que sa mère descendait de Louis XVII par sa mère espagnole !
Le Père Collin, un lorrain lui aussi, prétendait avoir reçut l'ordre de fonder “la Croisade du Rosaire et du Magnificat” et de former un groupe de jeunes gens destinés à devenir les “Croisés des temps nouveaux”. Lèon Millet était l'un de ces jeunes Croisés, il était trrès pieux, avait une grande dévotion à N.D. De La Salette et avait le veoeu de ne pas se marier jusqu'à ce que la Royauté ne fut restaurée en France.
Dane le courant de l'hiver 1943-1944, le Chavalier Blanc est présenté à Roman par le Père Collin comme le Sauveur de la France, celui rétablira la Monarchie Très Chrétienne dans notre Pays et qui aurait été reconnu par le Vatican comme prétendant au titre de Lieutenant du Sacré-Coeur. De nombreux jeunes gens vinrent s'enràler sous la bannière du Chevalier Blanc s'intitulant ses Chevaliers Croisés ou l' “Armée du Sacré-Coeur”, faisant voeu de célibat et jurant de ne pas retourner chez leurs parents jusqu'à ce que le Prince ne futrétablit sur le Trône.
L'Armée des Croisées du Sacré-Coeur, avec à leur tête le Chevalier Blanc juché sur un cheval immaculé, se rendra de village en village dans toute la vallée du Rhône, le chapelet à la main, prenant la parole dans les églises et suivie par une foule enthousiaste. Une grande cérémonie se déroula à la cathédrale de Valence. Le Chevalier Blanc qui était dans le coeur monta brusquement en chaire pour lire une déclaration en défense du Drapeau Blanc, de la Conterévolution Maistrienne, de l'union du Trône et de l'Autel, de la Royauté du Christ et de Son Sacré-Coeur, déclaration où il expliqua une prophétie annonçant que le Grand Monarque viendrait chasser l'henvahisseur et libérer la France. Mrg Pic, alors évêque de Valence, qui avait encouragé tout d'abord le mouvement, prit peur et pria qu'on fit decendre l'intrus afin de ne pas avoir d'ennui avec les allemands.
En Septembre 1943, les fidèles se rendirent en pèlerinage à La Salette, drapeaux et bannières en tête. A peu près à la même époque, un disciple du Père Collin, le Curé de Montvendre près de Valence, eut des appritions de la Vierge. On organisa de nombreuses procession et prières publiques. Mais les choses se gatèrent lorsque la Vierge de Montvendre annonçà, parai-il, la Libération prochaine de l France. La Milice, ayant eu vent de l'affaire fit arréter Léon Millet et ses fidèles. Libérés quelques semaines plus tard, ils échappèrent à la Gestapo qui les faisaient surveiller et trouvèrent refuge dans une propriété près de Lyon appartenant aux Neyron de Champollion.
Le bruit courait à l'époque que Léon Millet aurait eu des contcts avec la Résistance. L'écrivain Jacques Bergier, qui dirigeait un réseau dans la région lyonnaise, apporta à ce sujet, plusieurs années après la guerre, un témoignage curieux. Il a déclaré avoir été protégé plusieurs fois par le Chevalier Blanc. Ayant un jour appris que ce dernier devait être arrété par la Gestapo, il se cacha avec ses hommes près de la propriété. Le jeune résistant Catholique et Royal entra dans la propriété. Aussitôt après, des agents de la gestapo firent irruption dans la villa pour l'arréter. Elle était vide ! Les allemands ne trouvèrent aucun passage secret ni explication rationnelle. C'est comme si Léon Millet s'était télé transpoerté ou avait traversé les murs !Le rapport de la Gestapo conclut à un “cas inexplicable”... Après le départ des allemands, Bergier et ses hommes fouillèrent la villa en vain...
Notre résistant Croisé se réfugia ensuite avec ses fidèles les plus proches au Couvent de la Compassion de Lyon. La supérieure était la Mère Elisabeth Rivet. Celle-ci fut une grande mystique et une grande patriote, elle fut arrêtée et déportée à Ravensbruck où elle prit la plce d'une mère de famille destinée à la chambre à gaz : un timbre Français commémore son sacrifice. On raconte que Léon Millet avait contact avec le Colonnel Rémy et la Confrérie Notre Dame.
A la Libération, le Chevalier Blanc et ses hommes furent de nouveau arrêtés et mis en prison. Ils réussirent à s'évader et se réfugièrent dans la maison d'un de leurs partisans, le général Marotte, à Lyon. Par la suite, il se rendit à Lourdes avec le Père Collin. Là, ce dernier fonda l'institut des Apôtres Infinis. Il est mêlé de près aux célèbres apparitions d'Epis en 1946-1947. Plus tard, le 7 Octobre 1950, il déclarare que la Sainte Trinité l'aurait proclammé pape sous le nom de Clément XV. Bientôt, interprétant d'une manière personnelle, il déclare êtra appellé à succéder à Jean XXIII. Selon lui, Pie XII et Jean XXIII auraient été empoisonnés et plus aucun pape depuis Vatican II n'est légitime. Les Sédévacantistes formeront cependant autour de Clément XV le Petit Vatican ou la Petite Eglise, qui se trnsfèrera au Canada.
Les autorités religieuses, lassées de ces excenticités, le réduiront à l'état de laïc, supprimeront la nouvelle oeuvre fondée par lui, le frapperont d'interdit et l'excommuniqueront. Cequi obligera Clément XV à s'intaller définitivement au Québec. Le Chevalier Blanc, quand à lui, effrayé par les déviations doctrinales de l'anti-pape, le quitta et dispsaru de la circulation. Il aurait vécu plusieurs années dans un monastère en Irlande et aurait été retouvé dans les années 90 à Rome, dans un couvant de bénédictains.
On trouvera une allusion a cette affaire dans le roman de Gilbert Gadoffre, Les Ordalies (Ed. du seuil, Paris 1955), et un chapitre entier lui est consacré dans le livre Patrick et Philippe Chastenet, Propheties pour la fin des temps, ed. Denoel, Paris 1983. Dans son livre, L'offensive des sectes (Ed. du Cerf, Paris 1959), le père Chevy cite un autre Chevalier Blanc "annoncé par l'apocalypse et par Nostradamus". Il s'appelle Emilien Dauphin (né en 1891) Il habite Ancy-sur-Moselle et a créé le "Mouvement pour la paix integrale" (Voir p. 294 de son livre).
-Redoublant de ferveur et confiance, les Croisés parcouraient sous la direction du Père Collin, les villes et les compagnes. Au cours de leur randonnee, ils chantaient de tout coeur "Dieu le veut". Saint-Michel manifesteait sa protection. Il les avertissait des dangers et meme les rendait invisibles (Cf. La verité sur l'Eglise de Gloire sous le pontificat de Clement XV, supplement au journal La Verité, numéros 120 Aout 1973).
Selon Le dictionnaire des symboles (Ed. Robert Laffont/Jupiter, 1982), le mythe du Chevalier Blanc se reproduit de génération en génération. Il est l'un des archetypes fondamentaux que l'humanite semble avoir inscrit dans sa memoire. Le cheval blanc étant la monture des héros, des saints et des conquérants spirituels.
4. Gilles-Arthur de Villarmois.
Clément XV, inlassable allait susciter un nouveau Grand Monarque en la personne d'un autre Croisé du Sacré-Coeur, le Vicomte Gilles-Arthur de Villarmois (1897-1971), qu'il présentera comme Louis XIX. Celui-ci prétendait descendre de Jean I° le Posthume, fils de Louis Xle Hutin et de Clémence de Hongrie.
Desecendant d'une vielle famille Noble de Normandie, notre Louis XIX vit le jour au château de Trans près de Dôle-de-Bretagne en 1897. De son premier mariage en 1920 avec Anne-Marie de La Rochethulon, il aura quatre enfants, don un fils, Emmanuel. De son second mariage advenu en 1935 deux ans apèrs le déces de sa première épouse, il aura trois fils : Albert, Régis et Ghislain.
Homme très pieux, le Vicomte Gilles-Arthur de Villarmois est Camérier Secret des Papes Pie XII et Jean XXIII, Chevalier du Saint-Sépulcre et Hospitalier de nombreuses années à Lourdes. On le voit croiser le Marquis de La Franquerie et le Prince François-Xavier de Bourbon-Parme, qui prennent cependant leurs distances avec lui.
De 1925 à 1965, Gilles-Arthur de Villarmois exercera la fonction de Conseiller Municipal de la commune de Vieux-Viel en Ile-et-Villaine et sera adjoint au maire pendant plusieurs mandats. Il sera reçut parmi les membres de l'Ordre Souverain de Malte.
Hostile à Vatican II, il se ralliera aux idées de Clément XV. Celui-ci déclarera le 31 Mai 1964 avoir reçut un message du Christ lui disant :
-A présent, vous avez un Roi, vrai sucesseur de Saint-Louis, Apôtre de ma Très Sainte Mère, grand précurseur et en même temps l'exécuteur spirituel de tous les vouloirs de la Très Sainte Trinité sur la France.
Le futur Grand Monarque Henri V de La Croix venait-il de naître ou Clément XV faisait-il allusion à Louis XIX ?
Le 15 Aout de la même année, la basiliquedu Sacré-Coeur de Montmartre vit se dérouler une curieuse scène. En pleine cérémonie, l'assistance médusée vit Clément XV, vêtu de blanc comme les papes, monter à l'autel et déclarer :
-A présent, vous allez assister à la consécrsation de la France au Sacré-Coeur de Jésus, par Louis XIX le futur Roi !
Louis XIX, vétu d'un uniforme d'un baudier semé de Lys d'Or, une grande cape blanche sur les épaules, monta à son tour et consacra la France au Sacré-Coeur.
Le 1° Juin 1966, un tract édité par le Petit Vatican de Clément XV fut distribué à la sortie des offices. Cet “Appel aux Français et au monde entier” déclarait nottamment :
-Jésus à Ses serviteurs : Clément XV et Louis XIX, l'élu Lieutenant du Sacré-Coeur, assisté de ses douze Apôtres... Que Dieu bènisse Louis XIX l'Elu du Ciel et son oeuvre sur Terre, celle de faire régner Dieu en France et de rendre hereux tous les peuples.
Par la suite, Louis XIX se retira pendant dix mois au monastère de Saint-Jovite, dans la province du Québec. Ce monastère était dirigé par le Père Jean de La Trinité, un ancien fidèle de Clément XV qui, en 1970, se proclama pape à sontour sous le nom de Grégoire XVII.
Le Vicomte Gilles-Arthur de Villarmois s'est éteint le 9 Juin 1971.
Conclusion.
Sébastien au Portugal, Dimitri en Russie, Frédéric en Allemagne, Louis XVII en France ressurgirent du tombeau pour réclamer leur Royaume. Les dévouments que suscitèrent ces revenants Royaux donnent à penser que les récits de persécution qu'ils racontaint et les vengences qu'ils ppelaient répondaient à des attentes populiares.
Les annales de nombreuses nations offrent en ffet des exemples de Rois donnent leur vie en sacrifice pour le Salut de leur peuple, le rachetant en quelque sorte comme le Christ l'avait fait pour l'humanité toute entière. A certains de ces Princes saisi par la légende ont été attribués des survies merveilleuses dans des îles fabuleuses ou bien dan un sommeil surnaturel au fond de quelques grottes des montagnes, quand ce n'est pas dans la cellule d'un monastère situé au fin fond d'une forêt lointaine. Les héros dormants se réveillerait si un jour leur patrie les réclamait.
Sacrificiel, tutélaire, le Prince caché peut encore justifier son nonymat par le simple soucis de vérité. C'est par exemple pour connaître la réalité des choses que le Roi caché Henri V de La Croix se dissimule aux yeux du monde. D'où la singulière habitude des promenades secrètes du Roi inconnu. Lorsque la justice l'exigera, Dieu révèlera ce Roi avisé qui reviendra rétablir le bon droit.
Marie-Julie Jahenny avait avertit le Marquis de La Franquerie venue la visiter :
-Si on savait où se trouve le vrai Roi, les francs-maçons, des agents de la république ou même certains prétendants tenteraient de le faire disparître !
Et avant tout, le vrai Roi ne peut être confondu avec des fous, des escrocs ou des ambitieux : ils ne se montrera pas avant l'heure de Dieu.
Les accusations d'imposture ou de complot dont il fera l'objet se heurteront à la vraissemblance psycologique : sa sincérité forcenée imposera la découverte d'autres ressorts dans l'âme des Français lancés à la redécouverte de leur identité Chrétienne. De même, les enthousiasmes qui conduisaient les foules à la suite des faux Grand Monarques cités plus haut reflètent des idéaux politiques qu'il appartient à l'historien et au politologue de reconstituer...
Hervé J. VOLTO, CJA
Marie-Julie Jahenny, dans plusieurs extases, reçut la révélation que le Grand Monarque avenir se nommerait HENRI V DE LA CROIX -la renonciation du Comte Henri de Chambord a fait que le titre demeure disponible- comme il y eu un Philippe VI de Valois. Et qu'il serait de la branche Aîné de Saint-Louis, donc un Bourbon, mais un Bourbon INCONNU, à ne pas chercher parmi les descendants de Naundorff, ni de ceux des Orléans ni de ceux des Bourbons espagnols.
Marie-Julie Jahenny nous a par ailleurs avisé qu’avant le Grand Monarque, il y aurait un faux Roi dont les Providentialistes devront se méfier.
Plusieurs personnes se déclaront être la Grand Monarque tant attendu, ils auront de nombreux partisans.
Aux quatre points de l’horizon, des imposteurs se font passer pour le futur Grand Monarque: leurs adeptes forment autour d’eux une petite cour réduite mais assidue, voire même adulatrice. On en trouve même en Italie, en Belgique et jusqu’au Canada! de faux Grand Monarques et de faux Henri de La Croix: abbés doté de pouvoirs médiumniques, faux prétendants cachés, Chevaliers Blancs, vrais gentilhomme appartenant à l’Ordre du Saint-Sépulcre et aux Hospitaliers de Lourdes mais manipulés par quelques prélats illuminés, membres de quelques loges Néo-Templières reconvertis dans le show-bizzz, bucherons hirsutes tout spécialement importés des grandes forêts de séquoias du Canada, etc…
Voici l'identité de quatre de prétendus Grand Monarque parmi les plus fameux :
• l'Abbé Félix de Valois (1860-1924), né Félix Devalois, qui se disait être le descendant du "Masque de Fer" et qu'il présentait comme le frère jumeau (sic) de Louis XIV. Il aurait prédit le naufrage du Titanic et la Première Guerre Mondiale;
• Charles de Gimel (1891-1982) qui était encouragé par son épouse Camille Le Guen de Monfort -"La Mère X", qui se déguisait en religieuse et créait des ordres monastiques fantaisistes- et qui avait de nombreux partisans, "les Chevaliers du Roi", à Meaux, Amiens, Versailles, Nantes, Avignon ou à Provins où se trouverait encore dans la chapelle Saint-Quirias, le drapeau des partisans portant douze fleurs de Lys;
• Léon Millet (1920-?) qui apparut en 1942 et dont les disciples, "les Chevaliers Croisés" et "l'Armée du Sacré-Coeur", avaient fait voeu de célibat;
• le Vicomte Gilles-Arthur de la Villarmois (1897-1971), qui prétendait descendre de Jean 1er le Postume (mort officiellement à l'âge de trois jours !!!), était camérier des Papes Pie XII et Jean XXIII Roncalli et Chevalier de Malte et du Saint-Sépulcre.
Les deux derniers prétendus "Grand Monarque" furent récupérés par un prêtre aujourd'hui bien oublié : l'Abbé Michel Collin (1905-1974), prêtre de la Congrégation du Saint-Coeur de Saint-Quentin, qui déclara avoir reçu de Dieu l'ordre de créer "la Croisade du Rosaire et du Magnificat" lors de la nuit de Noel 1942 après avoir créer en 1933, les "Apôtres de l'Amour Infini": le Vatican le condamna en 1951, en 1956 et en 1963 (rendu à l'état de laic, excommunication). Il faut préciser que l'Abbé s'était autoproclamé Pape sous le nom de "Clément XV" et qu'il avait accusé le pape Paul VI d'avoir empoisonné (sic) ces deux prédecesseurs, les Papes Pie XII et Jean XXIII !!! Sa "Croisade du Rosaire et du Magnificat" existe toujours dans plusieurs pays. Ses adeptes ont Sédévacantistes...
1. L'Abbé Félix de Valois.
Le premier de ces Prétendants mystiques fut l'Abbé Félix Devalois, né à Manosque le 18 Janvier 1860, fils de Pierre et Emilie Orand. Un jugement du tribunal de forcalquier en date du 13 Avril 1889 lui avait permis de faire rectifier son nom patronimique pour “de Valois”. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre, il ne déclarait nullement descendre des Valois mais du fameux Masque de Fer.
-Le Roi trouve bon que vous passiez des îles à la Bastille avec votre ancien prisonnier, prenant vos précautions pour empêcher qu'il ne soit vu ni connu de personne."
Il s'agit donc, parlant du Masque de Fer, d'un visage connu et il y a, dans les lettres citées plus haut, un phrase très remarquable. A la veille du départ pour la Bastille, le ministre écrit :
-En prenant vos précautions pour qu'il ne soit vu ni connu de personne.
Est-ce que "connu" n'a pas ici le sens de "reconnu"? Les manuels de philosophie, au lycée, nous ont dit : "Connaître, c'est reconnaître". De plus, lorsque je dis que cet homme est connu, ce n'est peut-être pas assez dire. Que l'on cache ce visage sous le masque et dans une litière aux approches de Paris, qu'on le cache à Lauzun, à du Junca, au médecin de la Bastille, cela prouve qu'il doit être connu à Paris. Qu'on le cache avec tant de précautions au vieux curé d'Exiles, aux sentinelles, aux soldats de l'escorte, aux paysans provençaux que l'on pourrait rencontrer sur la route, entre Exiles et Sainte-Marguerite, qu'on le cache aux paysans du Palteau, c'est la preuve que ce visage est célèbre. A une époque sans photographies, sans journaux illustrés, sans cinéma et sans télévision, le seul visage reconnaissable partout, c'était celui du Roi, que tout le monde avait dans sa poche, sur les pièces de monnaie.
Selon les confidences de Madame de Borie, lors de ses promenades masquées sur l’ile de Lérins, le Masque de Fer, alors âgé de 40 ans, serait tombé amoureux de la fille de son geôlier, Isabelle-Marthe Baillis de Saint-Mars de la Bruyère de La Croix, à peine âgée de 16 ans et dont le frère deviendra l’ancêtre des actuels La Croix de Castries : les La Croix de Castries ne descendent donc pas du Masque de Fer, mais le futur Grand Monarque Henri de la Croix pourrait avoir, lui, du sang des La Croix de Castries !
Louis XIV, qui n’était aucunement le monstre dépeint par Voltaire, aurait eut pitié et permis au Masque de Fer d’être substitué par un mendiant acceptant d’aller à sa place à la bastille et d’y être traité là-bas… comme un Roi ! Ce pour lui permettre de s’enfuir avec sa belle et convoler en justes noces. Une seule condition : l’exil hors du Royaume…
Un fils serait né de leur union Légitime, Louis, et une fille donnée en mariage à un officier corse ancêtre grâce à elle d’un général fameux ! Ce Louis, après s’être assuré une descendance, serait venu à l’âge adulte réclamer sa Légitimité à l’époque du Régent. Ce dernier l’aurait reçut secrètement et lui aurait donné une charge d’Amiral, dans l’attente d’un Sacre promis qui ne viendra jamais. Lorsqu’en pleine mer, l’Amiral apprend le Sacre du petit Louis XV, et qu’il a reçut le titre de PRINCE DE VALOIS, comme dédommagement, il entre en grande fureur et comprenant qu’il a été floué : il deviendra un redoutable corsaire qui s‘en prendra à la marine de Louis XV!
Le grand Amiral de Valois avait confié son fils à un serviteur de confiance, un certain Antonin Guyot Dujol, qui avait un fils du même âge. A, partir de là, la descendance des Dujols sera prise pour celle de l'Amiral de Valois et de la souche du serviteur sortiront l'Abbé Félix de Valois et un facteur de Saint-Chamas, qui tentera de faire modifier son état civil de Dujol en Valois. Débouté par la justice républicaine, il soutiendra ses prétentions dans un pamphlet : VALOIS CONTRE BOURBONS...
On trouve dans bien les ascendants de l'Abbé Félix de Valois un certains Jean-Baptiste de Valois, né à Marseille le 5 Mars 1764, mais son acte de baptême nous apprend qu'il s'agissait d'un enfant trouvé, né de père et de mère inconnus.
Sa carrière de Prétendant débute le 15 Juillet 1884, un peu après la mort du Comte de Chambord sans enfants : à cette date, il déclare avoir été “couronné Roi de France dans le Ciel”. C'était l'époque où la plupart des Royalistes s'étaient rallié à Philippe VIII, l'Orléans Catholique, et l'abbé eut bientôt autour de lui de nombreux partisans : plusieurs voyantes prophétisaient son avènement. Plusieurs revues furent créées pour soutenir sa cause : LE DROIT AUTRONE (parue en 1911), LE MASQUE DE FER, revue historique et politique (parue de 1911 à 1912, LA MAISON DE FRANCE (parue en 1912), LE LYS DE FRANCE (parue de 1913 à 1914), LES ECHOS DU ROYAUME DES LYS (parue de 1919 à 1922).
Dans LE MASQUE DE FER, par exemple, on y défendait le Catholicisme ultra-montain, la Contrerévolution dans la droite ligne de Joseph de Maîstre, la Royauté du Christ et de Son Sacré-Coeur, le Drapeau Blanc, l'union du Trône et de l'Autel. Au bureau du journal, situés 44 Rue des Bons-Enfants, à Marseille, on vendait des albums, des cartes postales, des protraits de Mrg Henri-Félix de Valois au profil bourbonnien. Toutes ses activités lui valurent d'être suspendu ad divinis par l'évêque d'Aix en 1912. Celui que ses partisans appelait le “Roi-Prêtre” mourut le 15 Décembre 1924.
2. Charle de Gimel.
Peu de temps après, surgissait un autre faux Grand Monarque en 1926. Charles de Gimel (1891-1982) était né à Châlon-sur-Marne de l'union de Pierre de Gimel et de Geneviève Jumeau. Les Gimel appertenaient à une vieille famille Noble du Limousin et on relève avec curiosité qu'une de ses ancêtres, Anne-Pons de Gimel, aurait été la seconde femme de Michel de Nostradame, allias Nostradamus.
Ses partisans le désignaient sous le nom de prétendant caché, Lion de Juda, Roi du Sacré-Coeur ou encore Duc de Normandie. Ils déclaraient qu'il descendait à la fois de Clovis, de Charlemagne, de Saint-Louis, de Charles VII, de Louis XVII et du Roi David, ce qui correspondrait à l'identiét du vrai Grand Monarque, selon les dires de Marie-Julie Jahenny et de la Bergère de La Salette.
La grande animatrice du mouvement était également une Aristocrate, Camille le Guen de Montfort, d'une famille Noble bretonne. Les Montfort figurent sur la liste des Duc et Paires reconnus par Charles X, liste qui nous est donnée entièrement par Emmanuel de Waresquiel dans son livre Un groupe d'hommes considérable (Fayard).
Selon Jacques Valdour, rapporté dans son livre Une mystification (1931), Camile le Guen de Montfort persistait, malgrès l'interdiction de l'évêque de Meaux, Mrg Gaillard, dont elle relevait, à s'habiller en religiewuse et à fonder des communautés de femmes habillées en moniales. Ses partisans l'appelaient la “Mère X” et elle se déclarait quand à elle “l'épouse mystique” de Charles de Gimel, déclarant partout :
-Le Prétendant caché est le Roi du Miracle tenu en réserve par Dieu pour la régénération future de la France et il mène une vie recueillie et pénitante au fond d'un monastère en attendant le jour de sa Restauration !
Il l'épousa par la suite.
Non seulement : ensemble, ils créèrent un journal, Le Lion, qui fut publié à Nante de 1926 à 1933 ! Il soutenait la candidature du Prétendant caché et défendait dans un langage apocalyptique la Royauté du Christ et de son Sacré-Coeur, le Providentialisme défini par Joseph de Maîstre, le Drapeau Blanc, l'union du Trône et de l'Autel restaurée.
Ayant quitté Meaux avec ses “Chevaliers du Roi”, Charles Gimel s'intallera avec son épouse au domaine de Beaumanoir à Saint-Syphorien-lès-Tours. Pendant la guerre, plusieurs porcessions en l'honneur du Christ-Roi et du Sacré-Coeur, se dérouleront dans le domaine, organisées par ses Chevaliers.
Le mouvement des Chevaliers du Roi essaimera à Amiens, Avignon, Nantes, Versailles et à Provins où Charles de Gimel possède une prpriété. Dams cette ville on peut voir encore de nos jours dans la chapelle Saint-Quirias qui iservait de lieu de réunion aux Chevaliers, le drapeau de l'organisation portant douze fleurs de Lys.
Chrles Gimel est mort sans enfant le 31 Janvier 1982. La famille Gimel est aujourd'hui éteinte...
3. Léon Millet, le Chevalier Blanc.
Une rumeur commencait a circuler dans la région selon laquelle un "Roi Blanc" devait sauver la France et y restaurer la Royauté. Il semblerait que le Père Michel Collin fut a l'origine de cette rumeur. Il aurait réussi a persuader l'un des ses jeunes Croisés qu'il serait le "Monarque de l'Europe". Dans son livre, Les prétendants au trône de France, paru en 1947, Raoul de Warren, ecrivait a propos de ce Chevalier :
-Selon certains, le pretendant s'appellerait a l'etat civil Leon Millet, mais il est plus connu par ses partisans sous le nom de "Prince Blanc", de "Chevalier Blanc" et sourtout "Roi Blanc". Ce qualificatif lui viendrait de la teinte particulièrement cireuse de son visage. On ne sait de lui que deux choses: Il est très jeune (environ 24 ans) et aurait fait voeu de ne jamais se marier. Il appartiendrait a une famille des environs de Belfort expulsé en 1940 et refugié successivement a Oullins, ou son père aurait exercé à l'époque les fonctions de sacristains, puis a Lourdes. C'est pendant l'occupation allemande que le Roi Blanc fit son apparition dans le Drome en 1943. Par une sorte d'envoutement collectif, un trop grand nombre de personnes, spécialement des jeunes gens, vinrent s'enroler sous la bannière du Petit Roi, s'instituant ses "Chevaliers Croisés" (quelques uns portaient meme la tunique ornee d'une croix) faisant voeu de célibat et jurant de ne pas retourner dans leur famille avant que le Prince ne fut rétabli sur le trone. Ils se connaissaient entre eux sous le nom "d'apotres de la derniere heure" et d'armee du Sacre-Coeur.
Léon Millet est né en 1920 à Chaux, dans le Doubs. Il est le fils de Xavier Millet, un brave lorrain Catholique, et de Placida de Barueta, une Aristocrate espagnole. La famille Millet émigra pendant la guerre à Lyon puis à Lourdes. C'est là, en 1940, que Léon Millet aurait eu la révélation de sa mission. La statue de la Vierge dans la grotte se serait mise à parler et lui aurait intimé l'ordre de ses rendre de couvant en couvant pour y découvrir un mystérieux étendard destiné à être remis au Sauveur de la France.
N'ayant pas trouvé le Sauveur de la France, Léon Millet ira offir la bannière au Maréchal Pétain : bénie par S. Exc. Mrg PAYS, évêque de Carcassonne, le 10 Janvier 1943, cette bannière est remise au Maréchal en audiance publique et présence du Marquis de La Franquerie le 28 Janvier suivant.
-Jaccepte avec bonneur ce fanion que vous m'offrez, dira le Maréchal Pétain. Il sera mon drapeau.
Ce dernier est aujourd'hui concervé au musé de Vichy.
A noter que Léon Millet n'a jamais prétendu être lui-même le Grand Monarque, mais de devoir le retrouver et lui remettre l'étendard Divin. C'est le Pére Collin de la Congrégation du Sacré-Coeur de Saint-Quentin, rencontré à Lourdres, qui racontait à toiut le monde que Léon Millet était le Grand Monarque et que sa mère descendait de Louis XVII par sa mère espagnole !
Le Père Collin, un lorrain lui aussi, prétendait avoir reçut l'ordre de fonder “la Croisade du Rosaire et du Magnificat” et de former un groupe de jeunes gens destinés à devenir les “Croisés des temps nouveaux”. Lèon Millet était l'un de ces jeunes Croisés, il était trrès pieux, avait une grande dévotion à N.D. De La Salette et avait le veoeu de ne pas se marier jusqu'à ce que la Royauté ne fut restaurée en France.
Dane le courant de l'hiver 1943-1944, le Chavalier Blanc est présenté à Roman par le Père Collin comme le Sauveur de la France, celui rétablira la Monarchie Très Chrétienne dans notre Pays et qui aurait été reconnu par le Vatican comme prétendant au titre de Lieutenant du Sacré-Coeur. De nombreux jeunes gens vinrent s'enràler sous la bannière du Chevalier Blanc s'intitulant ses Chevaliers Croisés ou l' “Armée du Sacré-Coeur”, faisant voeu de célibat et jurant de ne pas retourner chez leurs parents jusqu'à ce que le Prince ne futrétablit sur le Trône.
L'Armée des Croisées du Sacré-Coeur, avec à leur tête le Chevalier Blanc juché sur un cheval immaculé, se rendra de village en village dans toute la vallée du Rhône, le chapelet à la main, prenant la parole dans les églises et suivie par une foule enthousiaste. Une grande cérémonie se déroula à la cathédrale de Valence. Le Chevalier Blanc qui était dans le coeur monta brusquement en chaire pour lire une déclaration en défense du Drapeau Blanc, de la Conterévolution Maistrienne, de l'union du Trône et de l'Autel, de la Royauté du Christ et de Son Sacré-Coeur, déclaration où il expliqua une prophétie annonçant que le Grand Monarque viendrait chasser l'henvahisseur et libérer la France. Mrg Pic, alors évêque de Valence, qui avait encouragé tout d'abord le mouvement, prit peur et pria qu'on fit decendre l'intrus afin de ne pas avoir d'ennui avec les allemands.
En Septembre 1943, les fidèles se rendirent en pèlerinage à La Salette, drapeaux et bannières en tête. A peu près à la même époque, un disciple du Père Collin, le Curé de Montvendre près de Valence, eut des appritions de la Vierge. On organisa de nombreuses procession et prières publiques. Mais les choses se gatèrent lorsque la Vierge de Montvendre annonçà, parai-il, la Libération prochaine de l France. La Milice, ayant eu vent de l'affaire fit arréter Léon Millet et ses fidèles. Libérés quelques semaines plus tard, ils échappèrent à la Gestapo qui les faisaient surveiller et trouvèrent refuge dans une propriété près de Lyon appartenant aux Neyron de Champollion.
Le bruit courait à l'époque que Léon Millet aurait eu des contcts avec la Résistance. L'écrivain Jacques Bergier, qui dirigeait un réseau dans la région lyonnaise, apporta à ce sujet, plusieurs années après la guerre, un témoignage curieux. Il a déclaré avoir été protégé plusieurs fois par le Chevalier Blanc. Ayant un jour appris que ce dernier devait être arrété par la Gestapo, il se cacha avec ses hommes près de la propriété. Le jeune résistant Catholique et Royal entra dans la propriété. Aussitôt après, des agents de la gestapo firent irruption dans la villa pour l'arréter. Elle était vide ! Les allemands ne trouvèrent aucun passage secret ni explication rationnelle. C'est comme si Léon Millet s'était télé transpoerté ou avait traversé les murs !Le rapport de la Gestapo conclut à un “cas inexplicable”... Après le départ des allemands, Bergier et ses hommes fouillèrent la villa en vain...
Notre résistant Croisé se réfugia ensuite avec ses fidèles les plus proches au Couvent de la Compassion de Lyon. La supérieure était la Mère Elisabeth Rivet. Celle-ci fut une grande mystique et une grande patriote, elle fut arrêtée et déportée à Ravensbruck où elle prit la plce d'une mère de famille destinée à la chambre à gaz : un timbre Français commémore son sacrifice. On raconte que Léon Millet avait contact avec le Colonnel Rémy et la Confrérie Notre Dame.
A la Libération, le Chevalier Blanc et ses hommes furent de nouveau arrêtés et mis en prison. Ils réussirent à s'évader et se réfugièrent dans la maison d'un de leurs partisans, le général Marotte, à Lyon. Par la suite, il se rendit à Lourdes avec le Père Collin. Là, ce dernier fonda l'institut des Apôtres Infinis. Il est mêlé de près aux célèbres apparitions d'Epis en 1946-1947. Plus tard, le 7 Octobre 1950, il déclarare que la Sainte Trinité l'aurait proclammé pape sous le nom de Clément XV. Bientôt, interprétant d'une manière personnelle, il déclare êtra appellé à succéder à Jean XXIII. Selon lui, Pie XII et Jean XXIII auraient été empoisonnés et plus aucun pape depuis Vatican II n'est légitime. Les Sédévacantistes formeront cependant autour de Clément XV le Petit Vatican ou la Petite Eglise, qui se trnsfèrera au Canada.
Les autorités religieuses, lassées de ces excenticités, le réduiront à l'état de laïc, supprimeront la nouvelle oeuvre fondée par lui, le frapperont d'interdit et l'excommuniqueront. Cequi obligera Clément XV à s'intaller définitivement au Québec. Le Chevalier Blanc, quand à lui, effrayé par les déviations doctrinales de l'anti-pape, le quitta et dispsaru de la circulation. Il aurait vécu plusieurs années dans un monastère en Irlande et aurait été retouvé dans les années 90 à Rome, dans un couvant de bénédictains.
On trouvera une allusion a cette affaire dans le roman de Gilbert Gadoffre, Les Ordalies (Ed. du seuil, Paris 1955), et un chapitre entier lui est consacré dans le livre Patrick et Philippe Chastenet, Propheties pour la fin des temps, ed. Denoel, Paris 1983. Dans son livre, L'offensive des sectes (Ed. du Cerf, Paris 1959), le père Chevy cite un autre Chevalier Blanc "annoncé par l'apocalypse et par Nostradamus". Il s'appelle Emilien Dauphin (né en 1891) Il habite Ancy-sur-Moselle et a créé le "Mouvement pour la paix integrale" (Voir p. 294 de son livre).
-Redoublant de ferveur et confiance, les Croisés parcouraient sous la direction du Père Collin, les villes et les compagnes. Au cours de leur randonnee, ils chantaient de tout coeur "Dieu le veut". Saint-Michel manifesteait sa protection. Il les avertissait des dangers et meme les rendait invisibles (Cf. La verité sur l'Eglise de Gloire sous le pontificat de Clement XV, supplement au journal La Verité, numéros 120 Aout 1973).
Selon Le dictionnaire des symboles (Ed. Robert Laffont/Jupiter, 1982), le mythe du Chevalier Blanc se reproduit de génération en génération. Il est l'un des archetypes fondamentaux que l'humanite semble avoir inscrit dans sa memoire. Le cheval blanc étant la monture des héros, des saints et des conquérants spirituels.
4. Gilles-Arthur de Villarmois.
Clément XV, inlassable allait susciter un nouveau Grand Monarque en la personne d'un autre Croisé du Sacré-Coeur, le Vicomte Gilles-Arthur de Villarmois (1897-1971), qu'il présentera comme Louis XIX. Celui-ci prétendait descendre de Jean I° le Posthume, fils de Louis Xle Hutin et de Clémence de Hongrie.
Desecendant d'une vielle famille Noble de Normandie, notre Louis XIX vit le jour au château de Trans près de Dôle-de-Bretagne en 1897. De son premier mariage en 1920 avec Anne-Marie de La Rochethulon, il aura quatre enfants, don un fils, Emmanuel. De son second mariage advenu en 1935 deux ans apèrs le déces de sa première épouse, il aura trois fils : Albert, Régis et Ghislain.
Homme très pieux, le Vicomte Gilles-Arthur de Villarmois est Camérier Secret des Papes Pie XII et Jean XXIII, Chevalier du Saint-Sépulcre et Hospitalier de nombreuses années à Lourdes. On le voit croiser le Marquis de La Franquerie et le Prince François-Xavier de Bourbon-Parme, qui prennent cependant leurs distances avec lui.
De 1925 à 1965, Gilles-Arthur de Villarmois exercera la fonction de Conseiller Municipal de la commune de Vieux-Viel en Ile-et-Villaine et sera adjoint au maire pendant plusieurs mandats. Il sera reçut parmi les membres de l'Ordre Souverain de Malte.
Hostile à Vatican II, il se ralliera aux idées de Clément XV. Celui-ci déclarera le 31 Mai 1964 avoir reçut un message du Christ lui disant :
-A présent, vous avez un Roi, vrai sucesseur de Saint-Louis, Apôtre de ma Très Sainte Mère, grand précurseur et en même temps l'exécuteur spirituel de tous les vouloirs de la Très Sainte Trinité sur la France.
Le futur Grand Monarque Henri V de La Croix venait-il de naître ou Clément XV faisait-il allusion à Louis XIX ?
Le 15 Aout de la même année, la basiliquedu Sacré-Coeur de Montmartre vit se dérouler une curieuse scène. En pleine cérémonie, l'assistance médusée vit Clément XV, vêtu de blanc comme les papes, monter à l'autel et déclarer :
-A présent, vous allez assister à la consécrsation de la France au Sacré-Coeur de Jésus, par Louis XIX le futur Roi !
Louis XIX, vétu d'un uniforme d'un baudier semé de Lys d'Or, une grande cape blanche sur les épaules, monta à son tour et consacra la France au Sacré-Coeur.
Le 1° Juin 1966, un tract édité par le Petit Vatican de Clément XV fut distribué à la sortie des offices. Cet “Appel aux Français et au monde entier” déclarait nottamment :
-Jésus à Ses serviteurs : Clément XV et Louis XIX, l'élu Lieutenant du Sacré-Coeur, assisté de ses douze Apôtres... Que Dieu bènisse Louis XIX l'Elu du Ciel et son oeuvre sur Terre, celle de faire régner Dieu en France et de rendre hereux tous les peuples.
Par la suite, Louis XIX se retira pendant dix mois au monastère de Saint-Jovite, dans la province du Québec. Ce monastère était dirigé par le Père Jean de La Trinité, un ancien fidèle de Clément XV qui, en 1970, se proclama pape à sontour sous le nom de Grégoire XVII.
Le Vicomte Gilles-Arthur de Villarmois s'est éteint le 9 Juin 1971.
Conclusion.
Sébastien au Portugal, Dimitri en Russie, Frédéric en Allemagne, Louis XVII en France ressurgirent du tombeau pour réclamer leur Royaume. Les dévouments que suscitèrent ces revenants Royaux donnent à penser que les récits de persécution qu'ils racontaint et les vengences qu'ils ppelaient répondaient à des attentes populiares.
Les annales de nombreuses nations offrent en ffet des exemples de Rois donnent leur vie en sacrifice pour le Salut de leur peuple, le rachetant en quelque sorte comme le Christ l'avait fait pour l'humanité toute entière. A certains de ces Princes saisi par la légende ont été attribués des survies merveilleuses dans des îles fabuleuses ou bien dan un sommeil surnaturel au fond de quelques grottes des montagnes, quand ce n'est pas dans la cellule d'un monastère situé au fin fond d'une forêt lointaine. Les héros dormants se réveillerait si un jour leur patrie les réclamait.
Sacrificiel, tutélaire, le Prince caché peut encore justifier son nonymat par le simple soucis de vérité. C'est par exemple pour connaître la réalité des choses que le Roi caché Henri V de La Croix se dissimule aux yeux du monde. D'où la singulière habitude des promenades secrètes du Roi inconnu. Lorsque la justice l'exigera, Dieu révèlera ce Roi avisé qui reviendra rétablir le bon droit.
Marie-Julie Jahenny avait avertit le Marquis de La Franquerie venue la visiter :
-Si on savait où se trouve le vrai Roi, les francs-maçons, des agents de la république ou même certains prétendants tenteraient de le faire disparître !
Et avant tout, le vrai Roi ne peut être confondu avec des fous, des escrocs ou des ambitieux : ils ne se montrera pas avant l'heure de Dieu.
Les accusations d'imposture ou de complot dont il fera l'objet se heurteront à la vraissemblance psycologique : sa sincérité forcenée imposera la découverte d'autres ressorts dans l'âme des Français lancés à la redécouverte de leur identité Chrétienne. De même, les enthousiasmes qui conduisaient les foules à la suite des faux Grand Monarques cités plus haut reflètent des idéaux politiques qu'il appartient à l'historien et au politologue de reconstituer...
Hervé J. VOLTO, CJA
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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