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L'INSTITUTION FAMILIALE RESTAUREE PAR LE DROIT CHRETIEN

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L'INSTITUTION FAMILIALE RESTAUREE PAR LE DROIT CHRETIEN  Empty L'INSTITUTION FAMILIALE RESTAUREE PAR LE DROIT CHRETIEN

Message par Hervé J. VOLTO Ven 1 Mai 2020 - 8:15













Si l'insitution familaile est au coeur des préoccupations Royales, sa restauration se fera par le droit Chrétien, base de la politique Catholique et Royale :



1. Notre ancien droit familial n'était autre que le droit ecclésiastique, faisant du mariage une institution stable et civilisée, fondée sur un sacrement et un engagement irrévocable, définissant la famille comme une hiérarchie naturelle et sacrée, une réciprocité de services, un équilibre de devoirs et de droits. Il assura mille ans la vitalité des familles et par elle la fécondité et la vigueur de la nation. La Révolution par ses principes mêmes devait détruire cet inébranlable édifice : il lui a fallu deux siècles. Le droit familial ne pouvait pas résister à la déclaration et à la revendication des droits de l'homme , somme des exigences anarchiques et égoïstes de l'individu, « naissant enfant trouvé et mourant célibataire » (Renan). En outre, les principes démocratiques ont corrompu les mœurs et les gouvernements ont été contraints d'adapter la législation aux mœurs ! Tel est bien le profil de toute décadence.

La famille indissoluble a fait place à la rencontre libre de deux individus que peut bientôt séparer le divorce par simple consentement mutuel. L'autorité maritale , qui soutenait le pouvoir naturel du chef de famille, n'existe plus : les époux sont indépendants et dressés l'un contre l'autre par la loi. L'autorité paternelle et parentale est dissoute par la loi et a pratiquement disparu devant l'émancipation des enfants et la collectivisation forcenée de toute leur existence. La famille légitime est battue en brèche par l'assimilation civile du concubinage et des unions contre-nature au mariage, des enfants naturels et adultérins aux enfants légitimes. Seule autorité à subsister dans ce saccage, le juge est appelé constamment à statuer sur tout litige : il fait et défait les familles au gré des passions et des tiraillements. Juridiquement, économiquement, socialement, l'union libre, favorisée par toutes sortes de règlements, devient un statut reconnu, préférable à l'état de mariage. Avoir des enfants était déjà, en raison des dispositions du Code, une gêne considérable, c'est devenu de nos jours une honte, une atteinte portée aux droits de ceux qui jouissent présentement de la vie. La République maçonnique organise la propagande pour la contraception, la soutient des deniers de l'État : elle livre méthodiquement à la dépravation la jeunesse des écoles et met au point, de connivence avec les trusts financiers qui exploitent cette industrie et ce commerce, une immense œuvre de corruption générale de la société. L’homosexualité est légitimée et protégée. Plus encore, la liberté de l'avortement ébranle le fondement même de la civilisation. Tant et si bien que la conception traditionnelle de la famille est aujourd’hui étrangère à l’expérience d’une grande partie de la jeunesse de nos sociétés.

2. L'Église seule peut entreprendre le redressement des mœurs, nécessaire, urgent, qui reste cependant un vœu profond des peuples que corrompent les institutions et les propagandes démocratiques. La loi civile doit y aider par la restauration au moins facultative et progressive de l'ancien Droit Français, naturel et Chrétien. Le mariage monogamique indissoluble, la puissance paternelle et parentale dans la communauté familiale légitime, la proscription absolue de l'avortement en sont les chapitres principaux.

Dans notre société pluraliste, et pour tenir compte de la décadence des mœurs, d'autres droits familiaux pourront être reconnus, orthodoxe, musulman, juif, etc., à l'exclusion de l'anarchie individualiste qui prétend ignorer tout engagement mutuel, toute loi naturelle et toute moralité. L'État obligera chacun à la loyauté de ses engagements selon son droit particulier. Ainsi jugera-t-il les Catholiques selon le droit ecclésiastique et les obligations connues du mariage sacramentel librement contracté par eux. De leur propre gré, les foyers s'engageront dans la voie de la restauration désirée.

Restaurer la structure familiale n’est pas suffisant, il faut encore doter les familles des moyens d’exercer leur fonction écologique. Les libertés économiques et sociales , matérielles et spirituelles, des familles leur seront reconnues à proportion de leur stabilité. Le plus large droit des chefs de famille à décider de leurs choix, à mesurer leurs volontés sur leurs capacités, hors de la tutelle étatique et des pressions collectives, doit être une norme fondamentale de l'ordre nouveau : liberté et responsabilité de la fécondité, de l'éducation et de l'instruction, de l'orientation professionnelle, de la santé, des loisirs, de la culture, de l'habitation, de l'épargne et des moyens de prévoyance, de la retraite et du régime successoral dans la limite des lois et des coutumes.

Toutes ces facultés, n'étant plus de pures revendications à l'adresse d'un État-Providence mais des droits réels, auront pour contrepartie évidente des fidélités, des sujétions et des charges. Le désengagement de l'État se trouve ainsi heureusement compensé par la responsabilité accrue de l'autorité familiale dont la prudence naturelle ne sera jamais surestimée. Car chaque famille a beaucoup de sagesse et d'énergie pour la recherche et la garde de son propre " capital humain " fait de valeurs spirituelles plus encore que de biens et de profits matériels

Toutefois, le désengagement des pouvoirs publics ne saurait être total. Leurs interventions ou leurs aides financières sont dans certains cas indispensables, notamment en matière de santé. Qu’elles s’inscrivent dans le cadre de politiques locales ou nationales, elles viseront toujours, directement ou indirectement, à aider les familles et leurs modalités devront respecter l’autorité familiale, sauf cas patent où l’intérêt public serait en jeu : adultaire, abandon de famille, violence conjugale.

En cas de défaillance de l’autorité familiale, des procédures de tutelle seront prévues et pourront être ordonnées par l’autorité judiciaire. Mais plutôt que de compter sur des organismes d’État, la tutelle pourra être exercée « en bon père de famille » dans le cadre de la famille élargie ou des institutions caritatives locales, sous le contrôle d’autorités locales responsables, ce qui permettra une grande souplesse dans ses conditions d’exercice : des oncles et tantes pourrons adopter des neuveux ayant des parents incapables.

Une véritable politique familiale protègera Chrétoiennnement la Vie, le mariage, le logement, la propiété, la santé, le travail et ceux qui créent des emplois : artisans, commerçants, agriculeteur/éleveurs/marins-pécheurs, petites et moyennes entreprises, petites et moyennes industries.

La Noblesse demeure la reconnaissance publique du rôle social de la Famille.

La Royauté demeure le couornnement de la famille et de l'Etat. Voulus Chrétiens...









Hervé J. VOLTO, CJA







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A paraître : Le droit de propriété garantie par la politique Catholique et Royale.

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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