*Avec les Sœurs et Frères de Don Bosco, les Ami(es) * : Le chrétien n'est pas fait pour l'ennui
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*Avec les Sœurs et Frères de Don Bosco, les Ami(es) * : Le chrétien n'est pas fait pour l'ennui
Le chrétien n'est pas fait pour l'ennui
Le chrétien n’est pas fait pour l’ennui; plutôt pour la patience. Il sait que, même dans la monotonie de certains jours toujours pareils, se cache un mystère de grâce.
Il y a des personnes qui, par la persévérance de leur amour, deviennent comme des puits qui irriguent le désert. Rien n’arrive en vain, aucune situation dans laquelle un chrétien se trouve plongé n’est complétement réfractaire à l’amour. Aucune nuit n’est longue au point de faire oublier la joie de l’aurore. Et plus la nuit est obscure, plus l’aurore est proche.
Si nous restons unis à Jésus, le froid des moments difficiles ne nous paralyse pas; et même si le monde entier prêchait contre l’espérance, s’il disait que l’avenir n’apportera que de sombres nuées, le chrétien sait que, dans ce même avenir, se trouve le retour du Christ.
Quand cela arrivera-t-il ? Personne ne le sait, mais la pensée qu’au terme de notre histoire il y a Jésus miséricordieux, suffit pour avoir confiance et ne pas maudire la vie. Tout sera sauvé. Tout. Nous souffrirons, il y aura des moments qui susciteront la colère et l’indignation, mais la douce et puissante mémoire du Christ chassera la tentation de penser que cette vie est une erreur.
Après avoir connu Jésus, nous ne pouvons faire autre chose que scruter l’histoire avec confiance et espérance. Jésus est comme une maison et nous sommes à l’intérieur, et des fenêtres de cette maison, nous regardons le monde. C’est pourquoi nous ne nous refermons pas sur nous-mêmes, nous ne regrettons pas avec mélancolie un passé que l’on présume doré, mais nous regardons toujours de l’avant, vers un avenir qui n’est pas seulement l’œuvre de nos mains, mais qui est tout d’abord une préoccupation constante de la providence de Dieu.
Un jour, tout ce qui est opaque deviendra lumière. La résignation n’est pas une vertu chrétienne. Comme il n’est pas chrétien de hausser les épaules ou de baisser la tête devant un destin qui nous semble inéluctable.
Celui qui apporte l’espérance au monde n’est jamais une personne soumise. Jésus nous recommande de l’attendre en ne restant pas les bras croisés: Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. (Lc 12, 37). Il n’y a pas de constructeur de paix qui, en fin de compte, n’ait compromis sa paix personnelle, en assumant les problèmes des autres. La personne soumise n’est pas un constructeur de paix, mais elle est paresseuse, quelqu’un qui veut être tranquille. Alors que le chrétien est un constructeur de paix quand il prend des risques, quand il a le courage de prendre des risques pour apporter le bien, le bien que Jésus nous a donné, qu’Il nous a donné comme un trésor.
Chaque jour de notre vie, répétons cette invocation que les premiers disciples, dans leur langue araméenne, exprimaient par les paroles Marana tha, et que nous retrouvons dans le dernier verset de la Bible: Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! (Ap 22, 20). C’est le refrain de chaque existence chrétienne: dans notre monde, nous n’avons besoin de rien, si ce n’est d’une caresse du Christ. Quelle grâce si, dans la prière, dans les jours difficiles de notre vie, nous entendons Sa voix qui répond et qui nous rassure: Voici, je viens sans tarder (Ap 22, 7).
Pape François,
Audience générale du 11 octobre 2017 (extrait)
Au-delà des frontières et des étoiles
Impatience de mon désir...
« Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? » (Psaume 91, 13) Il y a une belle impatience dans le désir que je peux exprimer devant Dieu. Oui, il me tarde qu’il réponde.
Quand l’Église demande, dans ce temps de l’Avent : « Viens ! Seigneur, Jésus ! », son désir n’est pas neutre, et comme lointain. Sa prière se fait instante, insistante, impatiente. Comme l’Église, et comme le psalmiste, ma prière, pendant cet Avent, est appelée à se réveiller.
Est-ce que je peux, durant ce temps qui m’est offert, laisser mon désir de Dieu se réveiller dans l’impatience, appeler vraiment, sortir de sa morosité ?
Le monde, aussi, qui m’entoure, l’attente de ceux que je peux rencontrer, appellent en moi cette impatience qui habite l’Avent...
Est-ce que je peux faire miens ces mots du prophète Isaïe : « Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, Seigneur ! » (Isaïe 63, 17) ?
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Que ce soit l’été ou l’hiver. j’envie les personnes qui savent voyager dans leur espace intérieur. Ils savourent la joie de vivre dans le silence de leur être.
Bruno Leroy
Bonne journée !
Bruno Leroy
Bonne journée !
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A Marie, notre Auxiliatrice. Merci Franz !
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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