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*Un Miracle Eucharistique* : Miracle de Blanot : c’est ici le précieux sang de Notre Seigneur Jésus-Christ

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Message par Lumen Dim 20 Fév 2022 - 11:57

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Miracle de Blanot : c’est ici le précieux sang de Notre Seigneur Jésus-Christ

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Le jour de Pâques 1331, après l’office de prime, vers 8 heures du matin, le père Hugues de Baulmes, vicaire à Blanot, au diocèse d’Autun (France, actuel département de la Côte-d’Or), achève de célébrer la messe. L’église de Saint-Andoche-et-Saint-Thyrse est bondée. C’est une fête non seulement religieuse mais aussi un moment où se réjouissent tous les habitants de la petite cité.

Le prêtre a presque fini de distribuer la communion lorsque Jacqueline d’Effours, l’une des fidèles paroissiennes, s’approche de lui.

Pressée de recevoir le Corps du Seigneur, la femme laisse choir une parcelle de l’hostie consacrée sur la nappe tenue par deux « prud’hommes », servant justement à recueillir le Saint-Sacrement dans une pareille situation.

Thomas Caillot, l’un des deux porteurs, s’aperçoit alors de quelque chose d’anormal. Il s’adresse au vicaire : « Père, père, tournez-vous d’ici, parce qu’il y a le Corps de Notre Seigneur qui est tombé de la bouche de cette femme sur la nappe. »

Mais avant que le prêtre ait eu le temps de s’emparer du fragment d’hostie, celui-ci disparaît aux yeux des témoins, laissant place à une « goutte de sang », non pas imprimée sur le tissu de la nappe, mais « saillante », de sorte que, comme l’ont attesté sous serment Guyot Besson et Regnaudin de Baulnes, deux notables de la région présents dans l’église ce jour-là, « on aurait pu l’en séparer avec un couteau ou quelque autre léger instrument ».

Le vicaire s’empara de la nappe et courut en direction de la sacristie. Là, il essaya de laver le tissu à l’eau claire. Rien n’y fit : la tâche sanguinolente resta identique.

« Mais, après qu’il l’eût ainsi lavée et bien frottée avec ses deux doigts [...] cinq fois, et encore davantage, tant plus il lavait la partie de la nappe où l’on voyait ce sang, tant plus cette partie devenait rouge et quelque peu plus large, tellement qu’il ne pût ôter la rougeur. L’eau que lui versait un de ses clercs [...] distillait toujours plus claire », précise le compte-rendu épiscopal.

A cet instant, un silence étouffant régnait dans la sacristie. Le prêtre emprunta le couteau d’une personne présente avec lequel il découpa la partie de la nappe tachée par le sang et plaça celle-ci dans un reliquaire en s’exclamant : « Bonnes gens, vous pouvez le croire, c’est ici le précieux sang de Notre Seigneur Jésus-Christ, car j’ai eu beau le laver et le presser, il n’y a pas eu moyen de le séparer de cette nappe. »

Quelques heures après, le cardinal Pierre Bertrand, évêque d’Autun, apprit les faits. « Le dimanche après la quinzaine de Pâques », il dépêcha sur place son official, le père Jean Lavroisier, qui se rendit à Blanot entouré de l’archiprêtre de Lucenay (France, Rhône), d’un notaire royal, Etienne Angovrand, et de quelques laïcs.

Ils interrogèrent plusieurs fois et séparément les témoins oculaires, dont Jacquette, qui a fourni un récit circonstancié de ce qu’elle venait de vivre.

Tous ont déclaré que « clairement, expressément, oculairement, manifestement, ils ont vu cette partie de l’hostie se changer en une goutte de sang ».

L’official puis le cardinal Bertrand ont admis l’origine surnaturelle du prodige.

En 1332, le pape Jean XXII accorda des indulgences à tous ceux qui feraient dire des messes dans l’église de Blanot, ou offriraient des ornements, ainsi qu’à ceux accompagnant les processions eucharistiques.

La relique de la nappe maculée du précieux sang, placée dans un tube de cristal, fut le but d’un beau pèlerinage régional pendant quatre siècles.

Au XVIIIe siècle, Mgr Antoine de Malvin de Montazet, évêque d’Autun, examina la nappe ensanglantée et déclara qu’elle était de couleur rouge-sang et parfaitement conservée malgré l’humidité de l’église.

A l’occasion du cinquième centenaire du miracle, (1831), une fête solennelle a été organisée à Blanot autour du clergé diocésain.





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Source : d’après l’abbé F.-E. Pequenot, Légendaire d’Autun, t. 1, Lyon, Girard et Guyet, 1845, p. 446 ; abbé Jean Ladame, Prodiges eucharistiques, du VIIIe siècle à nos jours, Familles et Eucharistie, 1981, p. 226-229.
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