3 MARS : FETE DE SAINTE CUNEGONDE
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3 MARS : FETE DE SAINTE CUNEGONDE
3 mars : fête de Sainte Cunégonde
Princesse palatine et fille de Sigefried, premier comte de Luxembourg, la pieuse Cunégonde, fiancée à l’empereur Saint Henri II le Germanique, conserva sa virginité dans les liens du mariage, et après avoir injustement calomniée, avec son époux, l'empereur Saint Henri, elle combla l'Église de bienfaits et, après la mort de son époux, elle se dépouilla des ornements de la suprême puissance, au milieu d’une Messe célébrée dans l’église du Refuge, qu’elle avait fondée, prit le voile et reçut l’habit monastique qu’elle avait tissé de ses propres mains.
Déployant dans la vie religieuse le zèle et la charité qu’elle avait exercés sur le trône, elle se plaisait aux travaux les plus humbles, obtint la faveur d’opérer plusieurs miracles, et, près de mourir, refusa le drap mortuaire brodé d’or que l’on préparait pour son cercueil :
-Lorsque j’ai épousé un homme mortel, dit-elle, j’ai porté de riches habits, mais le pauvre vêtement que je porte actuellement est celui d’une épouse de Jésus-Christ ; ne cherchez point d’autre ornement pour couvrir mon corps !
Elle se retira comme moniale dans le cloître, faisant du Christ son héritier, et c'est là qu'elle mourut. Son corps fut déposé avec honneur près de celui de Saint Henri, à Bamberg. Au Luxembourg : sa mémoire est célébrée le 13 juillet avec celle de Saint Henri II le Germanique.
3 mars : fête de Saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec ( 504)
C'était au temps où les Bretons quittaient leur île, devant les envahisseurs saxons pour gagner l'Armorique. Winwalloë, fils de dame Gwen et d'un notable gallois, naît près de Saint-Brieuc. On le confie à saint Budoc qui tient une école monastique sur l'île Lavret (archipel de Bréhat). A 24 ans, Saint Patrick d'Irlande lui apparaît en le priant de fonder un nouveau monastère. Il part avec 11 compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec actuellement. Après sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique. Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer chaque soir "leur père Saint Guénolé". De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage, en particulier Batz-sur-Mer.
Si l'on affirme traditionnellement que saint Guénolé est le fondateur de l'abbaye de Landévennec en 485, d'un point de vue historique son nom n'apparaît pour la première fois, sous la forme Win-Walloë, que dans le cartulaire de Landévennec où Gurdisten, vers 860, raconte sa vie dans un récit amplement hagiographique. Il est cependant possible de remonter un peu plus haut dans le temps si l'on admet que l'origine toponymique de Landévennec dérive de ce prénom. Le nom 'Landévennec' viendrait de Lan-towinnoc dérivant de lan-to-winwalloë, signifiant le lan (enclos monastique) du bienheureux Walloë, c'est-à-dire, le Lan de Saint Guénolé. Comme la lettre de Louis le Pieux attestant sa rencontre avec l'abbé de Landévennec en 818 parle du 'monasterio Landeuinnoch' on tiendrait là un témoignage du tout début du IXe siècle attestant qu'un monastère portant le nom de saint Guénolé est déjà solidement implanté en ce lieu.
-O mes frères bien-aimés, afin de mériter de posséder là-haut dans le ciel la plus paisible tranquillité et la paix la plus tranquille, ne recherchez pas la paix en ce monde (Saint Guénolé dans "sa vie" par le moine Clément).
3 mars : fête du Bienheureux Pierre-René Rogue, prêtre martyr de la Révolution dite Française
Présentation du Bienheureux Pierre-René Rogue (une nouvelle perle du blog du mesnil)
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/03/02/2022-26-du-bienheureux-pierre-rene-rogue/
Princesse palatine et fille de Sigefried, premier comte de Luxembourg, la pieuse Cunégonde, fiancée à l’empereur Saint Henri II le Germanique, conserva sa virginité dans les liens du mariage, et après avoir injustement calomniée, avec son époux, l'empereur Saint Henri, elle combla l'Église de bienfaits et, après la mort de son époux, elle se dépouilla des ornements de la suprême puissance, au milieu d’une Messe célébrée dans l’église du Refuge, qu’elle avait fondée, prit le voile et reçut l’habit monastique qu’elle avait tissé de ses propres mains.
Déployant dans la vie religieuse le zèle et la charité qu’elle avait exercés sur le trône, elle se plaisait aux travaux les plus humbles, obtint la faveur d’opérer plusieurs miracles, et, près de mourir, refusa le drap mortuaire brodé d’or que l’on préparait pour son cercueil :
-Lorsque j’ai épousé un homme mortel, dit-elle, j’ai porté de riches habits, mais le pauvre vêtement que je porte actuellement est celui d’une épouse de Jésus-Christ ; ne cherchez point d’autre ornement pour couvrir mon corps !
Elle se retira comme moniale dans le cloître, faisant du Christ son héritier, et c'est là qu'elle mourut. Son corps fut déposé avec honneur près de celui de Saint Henri, à Bamberg. Au Luxembourg : sa mémoire est célébrée le 13 juillet avec celle de Saint Henri II le Germanique.
3 mars : fête de Saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec ( 504)
C'était au temps où les Bretons quittaient leur île, devant les envahisseurs saxons pour gagner l'Armorique. Winwalloë, fils de dame Gwen et d'un notable gallois, naît près de Saint-Brieuc. On le confie à saint Budoc qui tient une école monastique sur l'île Lavret (archipel de Bréhat). A 24 ans, Saint Patrick d'Irlande lui apparaît en le priant de fonder un nouveau monastère. Il part avec 11 compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec actuellement. Après sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique. Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer chaque soir "leur père Saint Guénolé". De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage, en particulier Batz-sur-Mer.
Si l'on affirme traditionnellement que saint Guénolé est le fondateur de l'abbaye de Landévennec en 485, d'un point de vue historique son nom n'apparaît pour la première fois, sous la forme Win-Walloë, que dans le cartulaire de Landévennec où Gurdisten, vers 860, raconte sa vie dans un récit amplement hagiographique. Il est cependant possible de remonter un peu plus haut dans le temps si l'on admet que l'origine toponymique de Landévennec dérive de ce prénom. Le nom 'Landévennec' viendrait de Lan-towinnoc dérivant de lan-to-winwalloë, signifiant le lan (enclos monastique) du bienheureux Walloë, c'est-à-dire, le Lan de Saint Guénolé. Comme la lettre de Louis le Pieux attestant sa rencontre avec l'abbé de Landévennec en 818 parle du 'monasterio Landeuinnoch' on tiendrait là un témoignage du tout début du IXe siècle attestant qu'un monastère portant le nom de saint Guénolé est déjà solidement implanté en ce lieu.
-O mes frères bien-aimés, afin de mériter de posséder là-haut dans le ciel la plus paisible tranquillité et la paix la plus tranquille, ne recherchez pas la paix en ce monde (Saint Guénolé dans "sa vie" par le moine Clément).
3 mars : fête du Bienheureux Pierre-René Rogue, prêtre martyr de la Révolution dite Française
Présentation du Bienheureux Pierre-René Rogue (une nouvelle perle du blog du mesnil)
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/03/02/2022-26-du-bienheureux-pierre-rene-rogue/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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