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1ere Béatification en en Israel

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Message par Francesco Dim 22 Nov 2009 - 22:22

Une Arabe catholique : première béatification en Israël
Benoît XVI présente la figure de sœur Marie-Alphonsine
ROME, Dimanche 22 novembre 2009 (ZENIT.org) - C'est la première béatification en Israël : la servante de Dieu Marie-Alphonsine a été béatifiée aujourd'hui à Nazareth, en la basilique de l'Annonciation. Benoît XVI a évoqué, après l'angélus de ce dimanche, place Saint-Pierre, la belle figure de cette Arabe catholique, fondatrice des sœur du Rosaire, si active en Terre Sainte.

En effet, le pape Benoît XVI a décidé en 2005 que les béatifications auraient lieu dans la mesure du possible dans les diocèses des futurs bienheureux, et seraient présidées par un envoyé spécial qui le représenterait. Seules les canonisations seraient présidées par le pape. La célébration a été présidée par le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, entouré de plusieurs évêques catholiques des Eglises d'Orient, de Terre sainte et de milliers de fidèles.

« La cérémonie de béatification de soeur Marie-Alphonsine Danil Ghattas a lieu aujourd'hui à Nazareth, a rappelé le pape. Elle est née à Jérusalem en 1843 dans une famille chrétienne, qui comprenait dix-neuf enfants. Elle découvrit très tôt sa vocation à la vie religieuse pour laquelle elle se passionna, en dépit des difficultés initiales venues de sa famille ».

Le pape a salué en elle la fondatrice d'une communauté locale vouée à l'éducation, en disant : « Elle a eu le mérite de fonder une congrégation formée seulement de femmes du lieu, avec pour but l'enseignement religieux, pour vaincre l'analphabétisme et élever la situation des femmes de cette époque sur la terre où Jésus lui-même en a exalté la dignité ».

Commentant le nom de la congrégation, Benoît XVI a précisé la force spirituelle de la fondatrice : « Le point central de la spiritualité de cette nouvelle bienheureuse est son intense dévotion à la Vierge Marie, modèle lumineux de vie entièrement consacrée à Dieu : le saint rosaire était sa prière continuelle, son ancre du salut, sa source de grâces ».

Et à propos de la béatification, Benoît XVI a en une pensée spéciale pour les chrétiens de Terre sainte : « La béatification de cette figure de femme si significative est un réconfort spécial pour la communauté catholique de Terre Sainte, et une invitation à se confier toujours, avec une ferme espérance, à la Providence divine, et à la protection maternelle de Marie ».

Benoît XVI avait en effet approuvé, en juillet dernier, le décret reconnaissant un miracle dû à son intercession.

Les Dominicaines du saint Rosaire, appelées habituellement « soeurs du Rosaire », sont encore aujourd'hui très actives en Terre sainte et dans de nombreux pays arabes. Elles ont une maison d'accueil des pèlerins à Jérusalem Ouest, rue Agron, et une école, qui accueille des enfants de différentes nationalités.

Mais la congrégation est aussi engagée dans d'autres domaines sociaux comme le travail dans des hôpitaux, des dispensaires, des maisons pour personnes âgées, des orphelinats et l'hôtellerie pour les pèlerins.

Mère Marie-Alphonsine Danil Ghattas est née à Jérusalem le 4 octobre 1843 et elle est décédée le 25 mars 1927, en la fête de l'Annonciation, à l'heure qu'elle avait prédite.

Entrée à 14 ans chez les Soeurs de Saint-Joseph de l'Apparition, elle dut à des révélations privées de la Vierge Marie la fondation d'une congrégation palestinienne qui porterait le nom de Soeurs du Rosaire. En 1880, sept jeunes filles, préparées par le P. Joseph Tannous, reçurent l'habit religieux de la nouvelle fondation des mains du patriarche, Mgr Bracco.

Soeur Alphonsine quitta la communauté des Soeurs de Saint-Joseph avec la permission de Rome, et entra dans la nouvelle congrégation.

Elle reçut l'habit des mains de Mgr Pascal Appodia, l'auxiliaire du patriarche le jour de la fête de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre 1883.

En 1885, elle rejoignit la maison de Jaffa de Galilée, près de Nazareth, fonda l'année suivante l'école des filles de Beit Sahour, avant d'être envoyée à Salt, en Transjordanie, avec trois compagnes, puis à Naplouse, avant de rentrer à Jérusalem à cause de sa santé. Rétablie, elle partit pour la maison de Zababdeh.

Elle assista, à Nazareth, dans ses derniers instants, le P. Joseph Tannous, qui avait aussi été son directeur spirituel.

Elle revint ensuite à Bethléem ouvrir un atelier de couture, puis à Jérusalem en 1909, et à Ain Karem pour ouvrir un orphelinat.

Sœur Ildefonse, actuelle secrétaire générale de la congrégation du Rosaire, a évoqué, en septembre dernier, au micro de Radio Vatican, la béatification de Mère Marie Alphonsine Danil Ghattas comme « un événement extraordinaire », car c'est « la première fois que l'on a une béatification en Terre Sainte » et, elle soulignait que « tout le monde, pas seulement les sœurs du Rosaire, tous les chrétiens sont enthousiastes ».

Elle soulignait aussi que la basilique de l'Annonciation est « la plus grande église » de Terre sainte : « On n'a pas une église à Jérusalem qui puisse accueillir tout ce monde là : nous attendons 2000, 3000 chrétiens ».

Plus encore, pour sœur Ildefonse, cette béatification constitue « une grâce sans précédent » , source de « renouvellement spirituel » et elle a été préparée dans le jeûne, l'abstinence et des heures d'adoration.

Anita S. Bourdin

Question Quiz.Connaissez vous des arabes béatifiés?


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Message par Elqana Lun 23 Nov 2009 - 1:34

Francesco a écrit:Question Quiz.Connaissez vous des arabes béatifiés?
Et même carrément canonisés : Saint Augustin, et sa mère sainte Monique, mais certainement plein d’autres ! Les Arabes chrétiens étaient nombreux avant l’avènement de l’Islam.
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Message par Francesco Lun 23 Nov 2009 - 22:18

Je n'avais pas pensé a lui mais il y a aussi le petite Myriam ,stgmatisée du Carmel et qui en a fondé un en Israle...


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Message par Philippe-Antoine Lun 23 Nov 2009 - 22:23

... et aussi Saint Charbel Maklouf (l'hermite du Liban).

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Message par Francesco Lun 23 Nov 2009 - 22:27

Et il me semble qu'il y a d'autres bienheureux au Liban?


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Message par Francesco Jeu 26 Nov 2009 - 1:53

Voici la petite arabe béatifiée et fille du carmel:
Bienheureuse Mariam de Bethléem

Epouse de Jésus-Crucifié

1846-1878

Fête le 25 août




« Si tu veux Me donner ton cœur, Je resterai toujours » ; cette voix qui s'est élevée au fond de son cœur alors qu'elle est encore toute jeune, elle ne l'a jamais oubliée. Sa vie reste l'illustration de cette promesse du Seigneur, elle a été dans la Lumière de l'Esprit-Saint une réponse consciente et irrévocable à une vocation de sainteté. Confrontés à des saints dont la vie a été une succession d'évènements extraordinaires et miraculeux, nous sommes quelques fois déconcertés. Et pourtant nous pouvons tirer un grand profit pour notre vie spirituelle de la sagesse de la Bienheureuse Marie de Jésus Crucifié, plus communément appelée, Mariam de Bethéem. Cette jeune mystique arabe a exercé et continue encore a engendrer une forte fascination. Maurice Barrès, Léon Bloy, Francis Jammes, Julien Green, Jacques Maritain, Georges Bernanos se sont tour à tour interréssés à elle en louant la qualité littéraire de ses écrits. N'est-ce pas là le signe que son message est pour tous, qu'il a une portée universelle.




Le Miracle de Bethléem




La famille de Mariam de Bethléem est d'origine libanaise et Damascène, mais c'est à Abellin, petit village de Haute-Galilée, qu'elle est née le 5 janvier 1846, village situé à une vingtaine de kilomètres de Nazareth. Ses parents sont Chrétiens de rite Grec Melkite Catholique, ils forment une famille fervente et pauvre. Sur ce foyer pèse surtout l'épreuve de la mort de 12 garçons. Brisée mains non anéantie, gardant Foi en Dieu, sa mère décide de se rendre avec son époux, en pèlerinage jusqu'à Bethléem afin de demander une fille à la Vierge Marie. Exaucée, l'enfant est appelée Mariam. Cette petite fille du miracle de Bethléem est baptisée le 15 janvier. Deux ans ont passé et la famille se réjouit à nouveau en accueillant un garçon, Boulos (Paul). Peu de temps s'est écoulé, le père tombe gravement malade et meurt après avoir confié sa fille à la Vierge Marie et à Saint Joseph : « Grand Saint voici mon enfant, la Sainte Vierge est sa mère, daignez veiller vous aussi sur elle ; soyez son père. » Son épouse ne survit pas longtemps à ce douloureux deuil, elle s'éteint elle aussi en laissant deux orphelins. Un oncle paternel accueille alors Mariam chez lui, à Abellin et son frère est confié à une tante maternelle, qui habite à proximité de ce même village.




« Si tu veux Me donner ton cœur »




La beauté du panorama dans lequel elle évolue éveille en son ême le goût de la solitude, de la contemplation ; dans son cœur elle est bien déterminée à appartenir tout entière au Seigneur. La vie de Mariam est déjà accompagnée de gestes, de songes extraorinaires, signes d'un avenir, d'une existence qui vont se révéler exceptionnels. Par exemple, après un rêve prémonitoire où elle voit son oncle manger un poson empoisonné. Elle insiste pour que celui-ci n'achète pas cette nourriture. Après vérification, il s'avère que l'anima n'est effectivement pas comestible. En l'honneur de la Vierge Marie, dès l'âge de 5 ans, elle jeûne tous les samedis. Un jour, un miracle s'accomplit : les fleurs, qu'elle dédie à la Mère du Ciel, prennent racine dans le vase exhalant un parfum très doux. Mariam a 7 ans, cette âme candide révèle une grande maturité spirituelle. Elle se confesse régulièrement. Inlassablement elle demande à son confesseur la permission de faire sa première communion. Chaque fois le prêtre lui répond : « Je le veux bien, mon enfant, mais un peu plus tard ». Un samedi, pard distraction, ce dernier omet sa restriction. Mariam se croit alors autorisée et, s'approchant de l'Hostie, elle voit Jésus se donner à elle sous les traits d'un enfant magnifique. Elle communie donc avant l'âge requis de façon discrète jusqu'à l'âge de 12 ans où elle fait « officiellement » sa Première Communion. Inlassablement attirée par cette Hostie, elle la reçoit le plus souvent possible. Devenue Carmélite, elle recommandera toujours la communion fréquente pour les moniales. Elle avouera plus tard : « En communiant, je me sentais transportée de l'Amour de Dieu ». Elle écrit aussi : « Lorsque vous le possédez dans votre cœur, pensez que vous êtes comme la Sainte Vierge portant Jésus dans Son sein. Durant le jour, tenez toujours vos regards fixés sur ce Jésus que vous avez reçu le matin. »




Alexandrie, les noces de sang




En 1854, Mariam a 8 ans, son oncle et toute sa famille s'installent à Alexandrie. Cette existence se poursuit jusqu'à l'âge de 13 ans où, contre son gré, on décide de la marier. Quoiqu'il puisse être prévu, sa décision est prise : Jésus seul sera son Epoux. Son refus obstiné suscite de violentes réactions de la part de son oncle, elle est humiliée, bannie et un soir elle court retrouver un ancien domestique, un musulman, qui s'apprête à partir pour Nazareth afin de lui confier une lettre pour son petit frère qu'elle a décidé de rejoindre. Cet ancien domestique tente de la convaincre de se convertir à l'Islam, suggestion qu'elle rejette catégoriquement : « Je suis fille de l'Eglise Catholique, et j'éspère, avec la grâce de Dieu, persévérer jusqu'à la mort dans ma religion qui est la seule vraie ». Le drame arrive alors, l'homme se précipite sur Mariam et lui tranche la gorge. Son corps est abandonné dans la rue. L'authenticité de la blessure ne peut pas être mise en doute. Constatée plus tard par un médecin athée de Marseille, celui-ci déclare : « Il doit y avoir un Dieu car, sinon, elle n'aurait pu vivre ! ». Entrée en religion Mariam racontera à la maîtresse des novices de Marseille, Mère Marie de l'Enfant-Jésus, qu'elle a été réellement morte et que montée au Ciel elle a vu Notre Dame, le Trône de Dieu, description rappelant celle de l'Apocalypse. Cependant elle n'a jamais pu expliquer comment elle s'est retrouvée dans une grotte avec une dame vêtue de bleu qui pendant plusieurs semaines l'a soignée. C'était la Vierge Marie, « Vous ne reverrez jamais votre famille – dit un jour cette belle infirmière – .Vous irez en France où vous vous ferez religieuse. Vous serez l'enfant de Saint Joseph avant de devenir fille de Sainte Thérèse. Vous prendrez l'habit du Carmel dans une maison, vous ferez profession dans une seconde, vous mourrez dans une troisième, à Bethléem ». Jusqu'à l'âge de 18 ans elle est employée comme servante dans plusieurs familles. Chaque fois qu'elle se sent trop estimée elle s'enfuit car dit-elle, « Je ne mérite pas tant d'éloges ». Arrivée à Marseille, elle devient cuisinière et après une eucharistie elle vit une très longue extase ; extase qui va durer 4 jours. Ultérieurement, elle confie que pendant tout ce temps, le Seigneur lui a donné de parcourir le Ciel, le Purgatoire et l'Enfer.




« Fille de Sainte Thérèse »




Ce sont les sœurs de Saint Joseph de l'Apparition qui vont l'accueillir, car, comme l'a prophétisé la Sainte Vierge, elle doit tout d'abord être « Fille de Saint-Joseph ». Août 1866, au cours d'une extase, elle a la vision du Christ Crucifié. Eprise d'amour elle ressent aussi une violente douleur au côté gauche. Du sang s'écoule et ce phénomène va se reproduire tous els vendredis, de même que les stigmates. Mariam cache ses plaies, les appelle ses « malpropretés ». Ces stigmates apparaissent par intermittence et se renouvellent jusqu'au 21 avril 1876, en réponse à ses prières ; elle a accepté ces souffrances dans le désir que cessent ses signes extérieurs. A la fin de son postulat, elle n'est pas admise dans la communauté. Elle est désemparée mais la Providence intervient encore en sa faveur. Mère Véronique vient de recevoir de Rome l'autorisation d'entrer au Carmel de Pau. Celle-ci emmène Mariam avec elle. Elle devient alors « fille de Sainte Thérèse ». Elle reçoit le nom de Sœur Marie de Jésus Crucifié. Les extases se poursuivent de même que les phénomènes extraordinaires, comme la lévitation qui marque visiblement la soif de cette âme toute tendue vers l'au-delà. A cela s'ajoutent des posséssion diaboliques ou angéliques, des visions, une seconde transverbération. Elle évolue ainsi dans la Lumière de Dieu qui lui permet de percevoir le fond des cœurs. Cette clairvoyance a bien souvent été salutaire pour l'évolution spirituelle de ses sœurs. Elle reste surtout connue pour ses hymnes, pour la beauté de ses cantiques inspirés souvent au cours de ses nombreuses extases.




« J'irai mourir à Bethléem »




Trois années se sont écoulées à Pau, et la voilà partie avec cinq autres sœurs, pour fonder le Carmel de Mangalore en Inde. Elle y fait profession mais contre elle éclate une persécution, persécution due à ses dons extraordinaires que certains de ses supérieurs acceptent mal. Après de nouvelles humiliations elle doit rentrer en France où elle vit un second séjour de trois ans à Pau. Là, son rayonnement et sa renommée s'étendent de plus en plus. Elle a pourtant toujours su rester humble, ayant à offrir à chacun une parole, un conseil tout simples. « Moi je ne mourrai pas ici, j'irai mourir à Bethléem ». C'est en août 1875 qu'elle quitte définitivement la France et, à Bethléem, après bien des péripéties, elle devient le maître d'œuvre de la construction du Carmel, sur la colline de David. A l'instar de cet amoureux de Dieu, toute enflammée d'amour, elle va se consumer, se donner, souffrir et s'offrir jusqu'à la rencontre définitive avec Dieu. A peine le Carmel de Bethléem fondé, elle annonce que le Seigneur veut également un Carmel à Nazareth. Le patriarche de Jérusalem donne sona ccord. Il autorise la prieure de Bethléem, ainsi que quelques sœurs, à se rendre en Galilée. Sœur Marie de Jésus Crucifié reste cependant à Bethléem où elle se dépense sans compter. Le soir du 22 août, alors qu'elle porte de l'eau pour les ouvriers du chantier, elle trébuche et se fracture le bras à plusieurs endroits. « Mère c'est fini – dit-elle à la prieure. C'est le signal de la fin ! ». Et elle exprime encore sa joie de voir bientôt Jésus face à Face : « Le désir de toute ma vie va s'accomplir : je vais aller à Jésus ! » La gangrène gagne rapidement l'épaule et le cou. « Oh, oui, miséricorde ! ». Voilà ses dernières paroles, c'est le 26 août 1878. Ses bras s'étendent en forme de croix. Au nom de l'obéissance, la prieure demande à ce corps de les replier afin de fermer le cercueil. Une fois encore Mariam obéit. Sa béatification a été prononcée le 13 novembre 1983 par le Pape Jean Paul II. Un dossier volumineux a été constitué pour cette Béatification, il serait parmi les dix plus extraordinaiers de toute la Chrétienté. « Le monde et les communautés religieuses cherchent des nouveautés dans les dévotions et négligent la véritable dévotions au Paraclet. C'est pour cela qu'il y a l'erreur, la désunion et qu'il n'y a pas la paix et la lumière. »




« Le Divin Méconnu »




Aujourd'hui, nous redécouvrons peu à peu la puissance de l'Esprit-Saint, mais à l'époque de Mariam de Bethléem, il était le « Divin Méconnu ». Elle en a été l'évangéliste et le pércureseur. Cette dévotion lui confère un message d'une portée universelle et d'une brûlante actualité en ces jours où nous voyons éclore des charimes qui renvoient à ceux de l'Eglise naissante. Elle a toujours su accueillir l'Esprit-Saint en son cœur à l'instar de la Vierge Marie, parce qu'elle est restée petite devant l'Eternel ; « le petit rien », c'est ainsi qu'elle se d »finit, elle s'est maintenue cachée dans une vie pauvre et humble. Pour Mariam, l'humilité reste le signe le plus fort de la présence de l'Esprit-Saint. C'est son chemin de prédilection car Dieu peut ainsi déployer dans un cœur humble toute sa force, toute sa puissance. Ce ne sont pas ses charismes, ses dons extraordinaires qui en eux-mêmes sont la clé de sa sainteté, mais bien son humilité, la conscience de son néant. Elle a toujours encouragé ses sœurs à vivre dans une Foi pure et dépouillée, car c'est là que se montre la plus grande marque d'amour, cette offrande de notre désir d'aimer, de notre choix d'aimer.




« Ne vous arrêtez pas à l'extraordinaire »




Toute vie chrétienne doit être mystique sans pour autant révéler un côté spectaculaire. Les charismes de Mariam, qu'elle a su assumer dans un profond équilibre humain et psychologique, sont comme des dons privilégiés qui doivent témoigner de la réalité de l'au-delà de la toute puissance de Dieu, de cet univers invisible professé par notre Foi et dont nous vivrons éternellement par-delà la mort. Bien sûr, cette configuration du mystère de la Rédemption par l'accueil des stigmates par exemple, n'a qu'une seule origine : un amour, une détermination toute particulière pour Dieu. Enfant ne s'est-elle pas déjà donnée à Jésus ? En dépit de ce côté merveilleux et spectaculaire, son message reste simple. Il s'adresse à tout croyant ; c'est celui de la Petite Voie, qui sera quelques années plus tard, repris par Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Fcae, docteur de l'Eglise. « Ne vous arrêtez pas à l'extraordinaire. Si l'on vient vous dire : la Sainte Vierge apparaît ici ou là , à tel endroit il y a une âme extraordinaire, n'yallez pas (…) Si vous allez voir ou consulter ici ou là l'extraordinaire, votre Foi faiblira. Je vous dis cela de la part du Seigneur. Si vous êtes fidèles à l'Eglise, à l'Evangile, Il m'a dit qu'Il sera toujours avec vous et ne vous abandonnera jamais ». Le message de cette jeune mystique et simple parce qu'elle a reproduit dans sa vie et dans ses paroles les notes de la Bible avec une spiritualité fortement marquée par la louange, par l'émervellement. « Heureux le cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8). Elle reste ainsi le témoin, le chantre de ce face à Face avec Dieu auquel nous sommes tous conviés.




Texte extrait du journal « Feu et Lumière » N°210 d'octobre 2002




Bibliographie




« Bienheureuse Mariam de Jésus Crucifié, pensées », aux Editions du Serviteur

« Mariam, Sainte Plestinienne » du P. Estrate, aux Ed. Téqui

« Mariam, la petite arabe », d'Amédée Brunot aux Ed ; Salavador




Prière de la Bienheureuse Mariam de Jésus Crucifié




Esprit-Saint, inspirez-moi, Amour de Dieu, consumez-moi, au Vrai Chemin, conduisez-moi. Marie ma Mère, regardez-moi, avec Jésus, bénissez-moi. De tout mal, de toute illusion, de tout danger, préservez-moi.




Prière à la Bienheureuse Mariam de Jésus Crucifié


O Bienheureuse Marie de Jésus-Crucifié, tu es né et tu es morte au pays de Jésus, tu as participé avec Foi à son mystère de Rédemption, tu as ouvert ton cœur à toute souffrance de tes frères et tu nous as invités à la joie de l'Esprit-Saint, attire les hommes à Jésus Christ et à Son Eglise, obtiens la Paix à la Terre Sainte et à tout le Moyen Orient, console-nous et aide-nous dans nos difficultés. Amen .




Oraison de la Messe de la Fête de la Bienheureuse Mariam


Dieu, Père des miséricordes et de toute consolation, Tu as conduit la Bienheureuse Marie de Jésus Crucifié, humble fille de Terre Sainte, à la contemplation des mystères de Ton Fils et Tu as fait d'elle le témoin de l'Amour et de la Joie de l'Esprit-Saint ; par son intercession, accorde-nous, en communiant aux souffrances du Christ, d'exulter de joie dans la révélation de Ton Fils. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.







Gallerie de photos de la Bienheureuse Mariam de Jésus-Crucifié,

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