Terre-Sainte - Israël - À Jérusalem, les Églises se rebiffent contre la colonisation israélienne.
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Terre-Sainte - Israël - À Jérusalem, les Églises se rebiffent contre la colonisation israélienne.
Sanctuaire chrétien incendié par des colons juifs extrémistes
À Jérusalem, les Églises se rebiffent contre la colonisation israélienne
Dans la ville sainte, les Églises sont vent debout contre des « radicaux » juifs qui s’implantent dans le quartier chrétien et menacent, alertent-elles, un fragile équilibre confessionnel
Source: Middle-East Eye et AFP - 14 avril 2022
Le patriarche grec-orthodoxe Théophile III ne décolère pas : selon lui, des colons israéliens sont bien décidés « à débarrasser la Terre sainte des profanes », que sont à leurs yeux les chrétiens. Dans la Vieille ville de Jérusalem, divisée en quatre quartiers historiques (chrétien, juif, musulman et arménien), son Église est au cœur d’une bataille judiciaire vieille de 17 ans, et qui a un pris un nouveau tournant le 27 mars : ce jour-là, des colons ont pénétré dans l’hôtel Petra, dont elle est propriétaire et géré par des Palestiniens à la porte de Jaffa, principale entrée donnant sur le quartier chrétien.
Israël peu soucieux de contrarier ses « radicaux »
Les colons de l’organisation nationaliste israélienne Ateret Cohanim, qui œuvre à la « judaïsation » de Jérusalem en rachetant des biens de manière souvent opaque, sont entrés dans l’hôtel par « effraction », dénonce l’Église grecque-orthodoxe, soulignant que leur litige n’a pas été tranché. L’Église avait traîné Ateret Cohanim en justice en 2005 après la vente de trois de ses biens, dont l’hôtel, qu’elle dit conclue sans son autorisation, blâmant un avocat véreux ayant « volé le patriarcat ».Le patriarche Théophile III dit avoir le soutien de l’État israélien qui lui a « promis » d’agir pour que les colons quittent les lieux. Mais deux semaines après, ceux-ci étaient toujours sur place, au grand désespoir du chef local de l’Église grecque-orthodoxe. Ce dernier se désole que le gouvernement israélien « ne semble pas avoir le pouvoir ou la volonté » de contrecarrer les projets de ces « radicaux » juifs qui « menacent le caractère chrétien de Jérusalem ».
Le quartier chrétien en danger ?
Si les colons parviennent à s’emparer légalement des trois biens de l’Église grecque-orthodoxe, ils pourront y loger des centaines de personnes, « ce qui changera complètement la nature du quartier chrétien », souligne Hagit Ofran, de l’organisation israélienne anticolonisation « La paix maintenant ». Ces biens du quartier chrétien, dans le viseur des colons, y sont devenus des symboles de la colonisation israélienne, illégale au regard du droit international. Mais celle-ci est plus large : selon l’ONU, environ 300 colons vivent dans la partie chrétienne de la Vieille ville située à Jérusalem-Est. Constatant une accélération de la colonisation, mais aussi des actes de vandalisme ou des agressions anti-chrétiennes, les Églises haussent le ton. Aux abords de la Vieille ville, sur le mont des Oliviers où se dressent plusieurs éminentes églises, Israël prévoit d’étendre un parc qui empiéterait ainsi sur des terres appartenant à des institutions chrétiennes.
Les trois communautés concernées (grecque-orthodoxe, arménienne et franciscaine), ont adressé en février une lettre assassine aux autorités. « Ces dernières années, nous n’avons pu nous empêcher de penser que diverses entités cherchaient à minimiser, pour ne pas dire éliminer, tout attribut non juif de la ville sainte », ont-elles écrit. En décembre, Israël avait été irrité par des propos de l’archevêque de Canterbury (Royaume-Uni) et chef de l’Église anglicane, Justin Welby, qui estimaient que la hausse des agressions et du vandalisme de lieux saints relevaient d’une « tentative concertée » de faire partir les chrétiens. Israël avait dénoncé des accusations « sans fondement ».
Un « environnement juif avec des enclaves chrétiennes »
Pour Hagit Ofran, le gouvernement fait le minimum, voire « protège les colons » via ses forces de l’ordre qui ne les délogent pas. L’État d’Israël, qui considère l’entièreté de Jérusalem comme sa capitale « indivisible », « veut créer un environnement juif, avec des enclaves chrétiennes », accuse-t-elle. Le père Nikodemus Schnabel, de la communauté bénédictine sur le mont Sion, accolé à la Vieille ville, regrette que l’État « ferme les yeux ». Son Abbaye de la Dormition est la cible d’actes de vandalisme attribués à des colons et qui se sont multipliés ces derniers mois. Il ne faut pas sous-estimer la « haine des chrétiens » qui agite une minorité extrémiste en Israël et qui sous-tend la colonisation, dit-il. Le religieux ajoute que cela serait un véritable « ennui », si Jérusalem « n’était que juive, que chrétienne ou que musulmane !
Par Claire Gounon.
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Terre-Sainte - Israël - À Jérusalem, les Églises se rebiffent contre la colonisation israélienne.
Terre Sainte: «Jérusalem ne doit jamais devenir le monopole exclusif d’une seule religion»
Vatican News - Mai 2022
Les évêques de la Coordination de Terre Sainte ont achevé, ce 26 mai, leur pèlerinage de solidarité annuel dans la région. Après cinq jours de rencontres avec les chrétiens locaux, ils réitèrent l'importance de la présence chrétienne en Terre Sainte. Et exhortent les catholiques occidentaux à y revenir en pèlerinage.
Claire Riobé – Cité du Vatican
«Jérusalem est une ville juive, chrétienne et musulmane. Elle doit rester un patrimoine commun et ne doit jamais devenir le monopole exclusif d’une seule religion». C’est ce qu’affirment les évêques de la Coordination de Terre Sainte (en anglais, Holy Land Coordination), originaires d'Europe et d'Amérique du Nord, qui ont achevé ce 26 mai leur visite dans la région.
Créée en 2000 dans le but de soutenir les communautés chrétiennes de Terre Sainte, la Coordination de Terre Sainte prenait cette année pour thème de réflexion «Jérusalem, lieu de l’âme - Une mère qui nous éduque et nous fait grandir». Une occasion de redire au monde l’importance de la présence chrétienne dans la ville et en Terre Sainte, et d’attirer l’attention générale sur les difficultés économiques et politiques auxquelles les chrétiens locaux restent confrontés. Les cinq jours de rencontres et de colloques se sont ainsi tenus dans le contexte du récent décès de Shireen Abu Aqleh, journaliste chrétienne palestinienne, abattue dans la ville de Jénine le 11 mai dernier.
Soutenir les communautés chrétiennes locales
Citant les paroles du patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, selon lequel «il est de notre droit et notre devoir de chrétiens de soutenir l’ouverture et l’universalité de la ville », les évêques de la Coordination de Terre Sainte rappellent que «la communauté chrétienne est essentielle pour l’identité de Jérusalem, à la fois maintenant et à l’avenir». Sa présence permanente est pourtant menacée par l’occupation et l’injustice, expriment-ils, et «beaucoup de ceux que nous avons rencontrés doivent faire face à la violence et à l’intimidation des groupes de colons, à des restrictions à leur liberté de mouvement ou à la séparation de leurs familles en raison du statut qui leur est accordé», peut-on lire dans le communiqué concluant leur visite. Les évêques relèvent également «les préoccupations» exprimées au cours de leurs rencontres par la communauté chrétienne locale, «à cause des restrictions unilatérales à la liberté de culte imposées par la police israélienne pendant la Pâque».
Condoléances à la famille de la journaliste Shireen Abu Akleh
Dans leur déclaration finale, les évêques ont également fait mention de l’assassinat de la journaliste chrétienne palestinienne Shireen Abu Akleh, et de «la profonde douleur et la colère des chrétiens locaux» pour cette mort et pour «l’attaque honteuse contre les participants à ses funérailles».
Parmi les différentes problématiques signalées dans le texte figure également la dénonciation des «conditions de pauvreté» dans lesquelles «des personnes de toutes origines» sont contraintes de vivre également à cause de la pandémie. Au milieu de ces défis apparaissent cependant des signes d’espérance, ont tenu à témoigner les évêques. Parmi eux, la présence d’organisations chrétiennes qui assument la responsabilité du bien-être de leur communauté et de la société et qui «travaillent sans relâche pour soulager les difficultés et améliorer les vies». «Nous avons rencontré des jeunes qui, malgré les violations quotidiennes de leurs droits humains fondamentaux, refusent d’être la dernière génération de chrétiens de la ville», soulignent-ils également.
Un appel à revenir en Terre Sainte
La déclaration se termine par un appel aux pèlerins à retourner en Terre Sainte et à soutenir financièrement, autant que possible, les chrétiens de toute la région. «Il est essentiel que tous les pèlerins comprennent et s’engagent dans la réalité de la vie de la communauté chrétienne locale», lancent-ils. «Un véritable pèlerinage en Terre Sainte devrait être un voyage de foi, de rencontre et de solidarité.»
Le Pape François a affirmé de son coté la valeur universelle de Jérusalem, qui va au-delà de toute considération de nature territoriale. La Coordination de Terre Sainte souhaite qu' «inspirés par le Christ, notre paix, tous les chrétiens (...) contribuent à préserver le caractère sacré de la ville et à promouvoir une vision authentique de Jérusalem comme lieu de dialogue et d’unité.»
Le police israélienne intervient en pleine cérémonie d`enterrement de la journaliste chrétienne arabe Shireen Abu Akleh
Les évêques chrétiens de Terre Sainte disent que des "groupes radicaux marginaux" essaient de les chasser de Jérusalem
Une lettre officielle aborde "d'innombrables incidents d'agressions physiques et verbales contre des prêtres et d'autres membres du clergé, des attaques contre des églises chrétiennes, avec des lieux saints régulièrement vandalisés et profanés".
LifeSite News - 17 décembre 2022
Les dirigeants catholiques, orthodoxes et protestants de Terre Sainte ont tiré la sonnette d'alarme sur le fait que des groupes radicaux de la région continuent d'attaquer violemment les chrétiens et leurs églises « dans une tentative systématique de les chasser » de Jérusalem et d'autres parties de la Terre Sainte. ” Les patriarches et chefs d'églises de Jérusalem ont publié une lettre le 13 décembre intitulée « Déclaration sur la menace actuelle contre la présence chrétienne en Terre Sainte » dans laquelle ils traitent officiellement « d'innombrables incidents d'agressions physiques et verbales contre des prêtres et d'autres membres du clergé, des attaques sur les églises chrétiennes, avec des lieux saints régulièrement vandalisés et profanés, et une intimidation continue des chrétiens locaux ».
Au cours des dernières années, et moins récemment, des cas d'individus et de groupes juifs radicaux à Jérusalem ont craché sur des chrétiens, perturbant leur prière et probablement incendié leurs biens, ce que les autorités de l'Église ont régulièrement condamné. En 2015, ces radicaux ont fait l'actualité internationale lorsqu'ils ont incendié l'église de la multiplication des pains et des poissons à Tabgha en Galilée, où Jésus-Christ a accompli l'un de ces deux miracles enregistrés dans les Évangiles. Les prélats poursuivent en indiquant un contraste entre les lois « déclarées » dans les livres en Israël et la manière dont ces lois sont effectivement appliquées par les responsables gouvernementaux.
"Nous reconnaissons avec gratitude l'engagement déclaré du gouvernement israélien à maintenir un foyer sûr et sécurisé pour les chrétiens en Terre Sainte et à préserver la communauté chrétienne en tant que partie intégrante de la tapisserie de la communauté locale", ont-ils écrit. « C'est donc un sujet de grave préoccupation lorsque cet engagement national est trahi par l'échec des politiciens locaux, des responsables et des forces de l'ordre à freiner les activités des groupes radicaux qui intimident régulièrement les chrétiens locaux, agressent les prêtres et le clergé, et profanent les lieux saints et propriétés de l'église », ont déclaré les dirigeants chrétiens.
Alors que l'affaire d'incendie criminel à l'église de la multiplication a produit plusieurs suspects, deux actes d'accusation et une seule condamnation, même ces modestes résultats de la traduction en justice de tels assaillants sont rares. Selon un rapport de 2017, en huit ans, 53 églises et mosquées ont été vandalisées en Israël et dans les territoires palestiniens sous occupation militaire israélienne. Parmi ces incidents, il n'y a eu que neuf inculpations et sept condamnations, dont 45 ont été classées. Lorsqu'on lui a demandé qui étaient les sept condamnés à l'époque, Haaretz rapporte que le ministère israélien de la Justice a déclaré "qu'il ne disposait pas de ces informations et qu'il ne pouvait pas les extraire de son système informatique", tandis que Tag Meir, une organisation locale qui "surveille les crimes de haine, " a déclaré qu'il ne pouvait vérifier que deux cas qui ont été effectivement résolus, l'un étant le cas d'incendie criminel à Tabgha. Le président de Tag Meir, Gadi Gvaryahu, a déclaré : « Sans aucun doute, ils ne cherchent pas assez fort », et a ajouté que « certains crimes restent non résolus malgré les images des caméras de sécurité qui comprenaient des images des voitures des vandales présumés ».
Une préoccupation particulière pour les patriarches et les chefs d'églises de Jérusalem est de maintenir "le caractère spirituel et culturel des quartiers distincts et historiques de Jérusalem" dans la vieille ville, divisés entre les communautés chrétienne, arménienne, juive et musulmane. "Pourtant, des groupes radicaux continuent d'acquérir des propriétés stratégiques dans le quartier chrétien, dans le but de diminuer la présence chrétienne, utilisant souvent des agissements sournois et des tactiques d'intimidation pour expulser les résidents de leurs maisons, diminuant considérablement la présence chrétienne et perturbant davantage les routes de pèlerinage historiques. entre Bethléem et Jérusalem », se lamentaient-ils. L'un de ces cas a impliqué un incident en 2017 où des groupes de colons juifs ont été autorisés à «saisir deux hôtels et un grand bâtiment dans la vieille ville de Jérusalem, qui appartient au patriarcat grec orthodoxe».
Les dirigeants de l'Église ont ensuite reconnu le droit de tous les chrétiens du monde à venir en pèlerinage en Terre Sainte et ont appelé les politiciens et les responsables locaux à se joindre à eux dans un "dialogue urgent" sur la manière de remplir leur "engagement déclaré à protéger la liberté religieuse". », créant notamment « une zone culturelle et patrimoniale chrétienne spéciale pour sauvegarder l'intégrité du quartier chrétien de la vieille ville de Jérusalem ». Il est également urgent pour de telles discussions de savoir comment « [gérer] les défis posés par les groupes radicaux à Jérusalem à la fois à la communauté chrétienne et à l'État de droit, afin de s'assurer qu'aucun citoyen ou institution n'ait à vivre sous la menace de la violence ou de la violence ». intimidation."
Compte tenu des preuves établies de longue date de l'hostilité de certains groupes envers les chrétiens de Terre Sainte, allant même jusqu'à légiférer une discrimination explicite à leur encontre, beaucoup se demandent si l'appel des évêques peut porter les fruits de la sécurité et de la paix. L'ancien vicaire patriarcal latin de Jérusalem, Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, a déclaré : "Nous sommes favorables à cet appel, mais des doutes subsistent quant à savoir s'il sera entendu par les autorités israéliennes".
Vatican News - Mai 2022
Les évêques de la Coordination de Terre Sainte ont achevé, ce 26 mai, leur pèlerinage de solidarité annuel dans la région. Après cinq jours de rencontres avec les chrétiens locaux, ils réitèrent l'importance de la présence chrétienne en Terre Sainte. Et exhortent les catholiques occidentaux à y revenir en pèlerinage.
Claire Riobé – Cité du Vatican
«Jérusalem est une ville juive, chrétienne et musulmane. Elle doit rester un patrimoine commun et ne doit jamais devenir le monopole exclusif d’une seule religion». C’est ce qu’affirment les évêques de la Coordination de Terre Sainte (en anglais, Holy Land Coordination), originaires d'Europe et d'Amérique du Nord, qui ont achevé ce 26 mai leur visite dans la région.
Créée en 2000 dans le but de soutenir les communautés chrétiennes de Terre Sainte, la Coordination de Terre Sainte prenait cette année pour thème de réflexion «Jérusalem, lieu de l’âme - Une mère qui nous éduque et nous fait grandir». Une occasion de redire au monde l’importance de la présence chrétienne dans la ville et en Terre Sainte, et d’attirer l’attention générale sur les difficultés économiques et politiques auxquelles les chrétiens locaux restent confrontés. Les cinq jours de rencontres et de colloques se sont ainsi tenus dans le contexte du récent décès de Shireen Abu Aqleh, journaliste chrétienne palestinienne, abattue dans la ville de Jénine le 11 mai dernier.
Soutenir les communautés chrétiennes locales
Citant les paroles du patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, selon lequel «il est de notre droit et notre devoir de chrétiens de soutenir l’ouverture et l’universalité de la ville », les évêques de la Coordination de Terre Sainte rappellent que «la communauté chrétienne est essentielle pour l’identité de Jérusalem, à la fois maintenant et à l’avenir». Sa présence permanente est pourtant menacée par l’occupation et l’injustice, expriment-ils, et «beaucoup de ceux que nous avons rencontrés doivent faire face à la violence et à l’intimidation des groupes de colons, à des restrictions à leur liberté de mouvement ou à la séparation de leurs familles en raison du statut qui leur est accordé», peut-on lire dans le communiqué concluant leur visite. Les évêques relèvent également «les préoccupations» exprimées au cours de leurs rencontres par la communauté chrétienne locale, «à cause des restrictions unilatérales à la liberté de culte imposées par la police israélienne pendant la Pâque».
Condoléances à la famille de la journaliste Shireen Abu Akleh
Dans leur déclaration finale, les évêques ont également fait mention de l’assassinat de la journaliste chrétienne palestinienne Shireen Abu Akleh, et de «la profonde douleur et la colère des chrétiens locaux» pour cette mort et pour «l’attaque honteuse contre les participants à ses funérailles».
Parmi les différentes problématiques signalées dans le texte figure également la dénonciation des «conditions de pauvreté» dans lesquelles «des personnes de toutes origines» sont contraintes de vivre également à cause de la pandémie. Au milieu de ces défis apparaissent cependant des signes d’espérance, ont tenu à témoigner les évêques. Parmi eux, la présence d’organisations chrétiennes qui assument la responsabilité du bien-être de leur communauté et de la société et qui «travaillent sans relâche pour soulager les difficultés et améliorer les vies». «Nous avons rencontré des jeunes qui, malgré les violations quotidiennes de leurs droits humains fondamentaux, refusent d’être la dernière génération de chrétiens de la ville», soulignent-ils également.
Un appel à revenir en Terre Sainte
La déclaration se termine par un appel aux pèlerins à retourner en Terre Sainte et à soutenir financièrement, autant que possible, les chrétiens de toute la région. «Il est essentiel que tous les pèlerins comprennent et s’engagent dans la réalité de la vie de la communauté chrétienne locale», lancent-ils. «Un véritable pèlerinage en Terre Sainte devrait être un voyage de foi, de rencontre et de solidarité.»
Le Pape François a affirmé de son coté la valeur universelle de Jérusalem, qui va au-delà de toute considération de nature territoriale. La Coordination de Terre Sainte souhaite qu' «inspirés par le Christ, notre paix, tous les chrétiens (...) contribuent à préserver le caractère sacré de la ville et à promouvoir une vision authentique de Jérusalem comme lieu de dialogue et d’unité.»
Le police israélienne intervient en pleine cérémonie d`enterrement de la journaliste chrétienne arabe Shireen Abu Akleh
Les évêques chrétiens de Terre Sainte disent que des "groupes radicaux marginaux" essaient de les chasser de Jérusalem
Une lettre officielle aborde "d'innombrables incidents d'agressions physiques et verbales contre des prêtres et d'autres membres du clergé, des attaques contre des églises chrétiennes, avec des lieux saints régulièrement vandalisés et profanés".
LifeSite News - 17 décembre 2022
Les dirigeants catholiques, orthodoxes et protestants de Terre Sainte ont tiré la sonnette d'alarme sur le fait que des groupes radicaux de la région continuent d'attaquer violemment les chrétiens et leurs églises « dans une tentative systématique de les chasser » de Jérusalem et d'autres parties de la Terre Sainte. ” Les patriarches et chefs d'églises de Jérusalem ont publié une lettre le 13 décembre intitulée « Déclaration sur la menace actuelle contre la présence chrétienne en Terre Sainte » dans laquelle ils traitent officiellement « d'innombrables incidents d'agressions physiques et verbales contre des prêtres et d'autres membres du clergé, des attaques sur les églises chrétiennes, avec des lieux saints régulièrement vandalisés et profanés, et une intimidation continue des chrétiens locaux ».
Au cours des dernières années, et moins récemment, des cas d'individus et de groupes juifs radicaux à Jérusalem ont craché sur des chrétiens, perturbant leur prière et probablement incendié leurs biens, ce que les autorités de l'Église ont régulièrement condamné. En 2015, ces radicaux ont fait l'actualité internationale lorsqu'ils ont incendié l'église de la multiplication des pains et des poissons à Tabgha en Galilée, où Jésus-Christ a accompli l'un de ces deux miracles enregistrés dans les Évangiles. Les prélats poursuivent en indiquant un contraste entre les lois « déclarées » dans les livres en Israël et la manière dont ces lois sont effectivement appliquées par les responsables gouvernementaux.
"Nous reconnaissons avec gratitude l'engagement déclaré du gouvernement israélien à maintenir un foyer sûr et sécurisé pour les chrétiens en Terre Sainte et à préserver la communauté chrétienne en tant que partie intégrante de la tapisserie de la communauté locale", ont-ils écrit. « C'est donc un sujet de grave préoccupation lorsque cet engagement national est trahi par l'échec des politiciens locaux, des responsables et des forces de l'ordre à freiner les activités des groupes radicaux qui intimident régulièrement les chrétiens locaux, agressent les prêtres et le clergé, et profanent les lieux saints et propriétés de l'église », ont déclaré les dirigeants chrétiens.
Alors que l'affaire d'incendie criminel à l'église de la multiplication a produit plusieurs suspects, deux actes d'accusation et une seule condamnation, même ces modestes résultats de la traduction en justice de tels assaillants sont rares. Selon un rapport de 2017, en huit ans, 53 églises et mosquées ont été vandalisées en Israël et dans les territoires palestiniens sous occupation militaire israélienne. Parmi ces incidents, il n'y a eu que neuf inculpations et sept condamnations, dont 45 ont été classées. Lorsqu'on lui a demandé qui étaient les sept condamnés à l'époque, Haaretz rapporte que le ministère israélien de la Justice a déclaré "qu'il ne disposait pas de ces informations et qu'il ne pouvait pas les extraire de son système informatique", tandis que Tag Meir, une organisation locale qui "surveille les crimes de haine, " a déclaré qu'il ne pouvait vérifier que deux cas qui ont été effectivement résolus, l'un étant le cas d'incendie criminel à Tabgha. Le président de Tag Meir, Gadi Gvaryahu, a déclaré : « Sans aucun doute, ils ne cherchent pas assez fort », et a ajouté que « certains crimes restent non résolus malgré les images des caméras de sécurité qui comprenaient des images des voitures des vandales présumés ».
Une préoccupation particulière pour les patriarches et les chefs d'églises de Jérusalem est de maintenir "le caractère spirituel et culturel des quartiers distincts et historiques de Jérusalem" dans la vieille ville, divisés entre les communautés chrétienne, arménienne, juive et musulmane. "Pourtant, des groupes radicaux continuent d'acquérir des propriétés stratégiques dans le quartier chrétien, dans le but de diminuer la présence chrétienne, utilisant souvent des agissements sournois et des tactiques d'intimidation pour expulser les résidents de leurs maisons, diminuant considérablement la présence chrétienne et perturbant davantage les routes de pèlerinage historiques. entre Bethléem et Jérusalem », se lamentaient-ils. L'un de ces cas a impliqué un incident en 2017 où des groupes de colons juifs ont été autorisés à «saisir deux hôtels et un grand bâtiment dans la vieille ville de Jérusalem, qui appartient au patriarcat grec orthodoxe».
Les dirigeants de l'Église ont ensuite reconnu le droit de tous les chrétiens du monde à venir en pèlerinage en Terre Sainte et ont appelé les politiciens et les responsables locaux à se joindre à eux dans un "dialogue urgent" sur la manière de remplir leur "engagement déclaré à protéger la liberté religieuse". », créant notamment « une zone culturelle et patrimoniale chrétienne spéciale pour sauvegarder l'intégrité du quartier chrétien de la vieille ville de Jérusalem ». Il est également urgent pour de telles discussions de savoir comment « [gérer] les défis posés par les groupes radicaux à Jérusalem à la fois à la communauté chrétienne et à l'État de droit, afin de s'assurer qu'aucun citoyen ou institution n'ait à vivre sous la menace de la violence ou de la violence ». intimidation."
Compte tenu des preuves établies de longue date de l'hostilité de certains groupes envers les chrétiens de Terre Sainte, allant même jusqu'à légiférer une discrimination explicite à leur encontre, beaucoup se demandent si l'appel des évêques peut porter les fruits de la sécurité et de la paix. L'ancien vicaire patriarcal latin de Jérusalem, Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, a déclaré : "Nous sommes favorables à cet appel, mais des doutes subsistent quant à savoir s'il sera entendu par les autorités israéliennes".
Dernière édition par MichelT le Mar 5 Juil 2022 - 16:51, édité 2 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Terre-Sainte - Israël - À Jérusalem, les Églises se rebiffent contre la colonisation israélienne.
A ja słyszałem że w Izraelu chcą budować świątynię dla Antychrysta. Wcale mnie to nie dziwi bo Żydzi poza tymi chrześcijańskimi nie mają z Bigiem nuc wspólnego, tym bardziej patrząc na to co robią ci globalni ludobójcy i Antychryści wobec ludzi.
Pavlo M- Date d'inscription : 31/05/2022
Re: Terre-Sainte - Israël - À Jérusalem, les Églises se rebiffent contre la colonisation israélienne.
Inaczej wyszło niż napisałem, ale tak gówniano tłumaczy z języka polskiego na angielski.
Pavlo M- Date d'inscription : 31/05/2022
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