Fins dernières : « Il nous faut hâter la fin des temps ! » (1/2) et (2/2)
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Fins dernières : « Il nous faut hâter la fin des temps ! » (1/2) et (2/2)
Fins dernières : « Il nous faut hâter la fin des temps ! » (1/2)
Que nous révèle l’Écriture sur le combat final, où se situe notre époque dans l’histoire du salut ? La fin du monde serait-elle proche ? Comment se préparer à la fin ? Le Père Jean-Marc Bot aborde, dans un ouvrage roboratif, cette délicate question de la fin des temps.
Père Jean-Marc Bot, auteur de nombreux livres sur les fins dernières, la question
de la vie après la mort a longtemps été passée sous silence.
Que nous révèle l’Écriture sur le combat final, où se situe notre époque dans l’histoire du salut ? La fin du monde serait-elle proche ? Comment se préparer à la fin ? Le Père Jean-Marc Bot aborde, dans un ouvrage roboratif, cette délicate question de la fin des temps.
Père Jean-Marc Bot, auteur de nombreux livres sur les fins dernières, la question
de la vie après la mort a longtemps été passée sous silence.
Publié le 20/03/2004 à 00:00
Dans ce livre qui conclut votre série « Osons reparler de l’enfer », « Le temps du purgatoire », et « Vivement le paradis ! », vous ne cachez rien des crises et des combats qui déchirent les derniers temps, et nous traversent. Vous n’êtes guère optimiste ?
Mais je ne suis pas pessimiste non plus ! L’histoire humaine est un drame. Hans Urs von Balthasar parle d’une « dramatique divine ». Dans ce drame, il y a le meilleur et le pire ; ils grandissent ensemble, de façon inséparable. Si bien que chaque époque offre des raisons de discerner des signes positifs, les merveilles de la grâce de Dieu, mais aussi des signes négatifs, les effets du mal.
L’espérance chrétienne est plus réaliste que l’optimisme ou le pessimisme. Elle ne s’appuie pas sur des motifs humains purement temporels, mais sur une promesse de victoire absolue sur le mal. Elle affronte les combats courageusement, humblement, en s’appuyant sur ces paroles du Christ : « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis vainqueur du monde ». Ce qui n’empêche que le choc du futur, du point de vue du sentiment religieux, se traduit légitimement par un balancement entre la terreur des catastrophes annoncées et l’espérance d’un salut merveilleux, annoncé lui aussi.
Peut-on dire quand même que le meilleur est pour la fin ?
Oui, mais il coexistera avec le pire. Le royaume de Dieu se développe de manière vivante, organique, jusqu’à la fin des temps. Il apparaîtra donc dans toute sa splendeur dans la période finale, pour diffuser un témoignage spirituel auquel chaque être humain devra répondre par un oui ou un non décisif. Ce sera la dernière effusion de l’Esprit, à très grande échelle : la Pentecôte mondiale de l’amour. Alors viendra la crise finale.
Ce témoignage puissant, parmi les ambiguïtés et les persécutions habituelles, déclenchera la réaction d’un immense témoignage : l’imposture mondiale de l’Anti-Christ. Un empire du mal sans équivalent et sans successeur semblera tout submerger pendant une courte période.
Comment tout cela va-t-il finir ?
L’épreuve terrible s’achèvera par un ébranlement cosmique prodigieux, au jour et à l’heure fixés. Le Christ lui-même paraîtra alors dans sa gloire pour vaincre les puissances du mal. Ce sera la parousie. Tous les hommes le verront, les uns pour leur condamnation, les autres pour leur salut. Avec le jugement dernier et la résurrection de la chair, l’histoire prendra fin. La création ancienne laissera place à la nouvelle.
De plus en plus de personnes, chrétiennes ou non, distinguent deux fins de l’Histoire.
Les catholiques qui adoptent cette vision des choses la justifient par des prophéties attribuées à des visionnaires. Les protestants croient la lire dans la Bible. Les non-chrétiens se fondent sur leur propre évaluation. Moi, je ne trouve rien de tel dans l’Évangile. Quand Jésus aborde ce sujet, Il envisage toujours la fin définitive après laquelle le monde accomplira sa mutation vers la vie éternelle. Le Credo de Nicée-Constantinople est sans ambiguïté : « Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts, et son règne n’aura pas de fin ».
Il y a bien ici coïncidence entre fin du monde, fin des temps, dernier jour, jour de Dieu, et venue du Christ en gloire inaugurant la nouvelle création. Aucune place n’est laissée pour une nouvelle ère intermédiaire entre la fin de l’histoire et le jugement dernier. Mais les utopies ont la vie dure !
Pourtant, le livre de l’Apocalypse nous promet mille ans de paix grâce au règne terrestre du Christ ?
C’est un rêve vieux comme le christianisme, qui s’appelle le millénarisme. Cette croyance prend les versets de l’Apocalypse au pied de la lettre. Je consacre tout un chapitre dans mon livre à la réfuter.
Le millénarisme connaît des variantes, mais conserve les mêmes caractères fondamentaux. Il promet un salut collectif réservé à un groupe de purs. Ce salut doit se réaliser dans le monde d’ici-bas, il instaure le royaume temporel du bien, et doit transformer en son entier la vie sur Terre. Il est attendu comme un événement imminent.
C’est ce que prêchent les évangélistes américains, et ce que croit le président Bush ?
Du XVIIe au XVIIIe siècle, l’Amérique du Nord a polarisé les promesses du millénarisme anglais. Pour beaucoup de puritains, le choix de s’installer en Amérique provint de l’espérance d’un millénium prochain. Ce nouveau monde fut, pour ses premiers colons, le nouvel Éden, la nouvelle terre de Canaan. Il reste, pour beaucoup d’Américains actuels, le modèle universel qui doit conquérir la planète et la transformer en paradis terrestre.
Chez nous, avec le siècle des Lumières (XVIIIe), les utopies sociales ont pris la relève jusqu’à laïciser complètement la marche chrétienne vers le salut éternel. Les millénaristes du progrès sans Dieu ont alors fleuri sur le terreau d’un christianisme dénaturé. Ses derniers avatars s’appellent communisme, nazisme, sectes, Nouvel Âge.
Où notre époque se situe-t-elle dans ce « drame » de l’histoire humaine ? Au début ou plutôt à la fin ?
Depuis la première venue du Christ dans notre histoire, nous sommes dans les derniers temps. Mais quelle peut être leur durée, Dieu le Père seul le sait.
Notre époque ressemble aux autres époques par des traits communs. Sa spécificité, c’est qu’elle est la première, depuis les deux guerres mondiales où le meilleur et le pire se jouent à l’échelle universelle. C’est la mondialisation de la crise, à la fois par son extension et par son intensification.
Mais ce sont toujours les mêmes enjeux ?
qui sont le salut des hommes et le salut du monde, de l’histoire, du temps pour l’éternité. Et c’est toujours le même combat entre Satan qui veut régner comme prince de ce monde, détenir tous les pouvoirs sur la Terre, et le Christ.
Pourquoi pas un pouvoir chrétien pour combattre le pouvoir du mal ?
C’est le rêve d’un certain nombre de catholiques, avec, pour les uns, une fleur de lys sur le drapeau, pour les autres, une faucille et un marteau. Chaque époque a voulu faire de Jésus un roi temporel, mais celui-ci nous répète ce qu’il a dit à Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde ».
Depuis Paul VI, les papes ont d’ailleurs renoncé au terme de « chrétienté », dans leur vision d’avenir, préférant parler de « la civilisation de l’amour ». Certains catholiques ne s’en sont pas encore aperçu, d’autres ne l’acceptent pas !
Pourquoi ce renoncement ?
Parce que de « bonnes structures » à supposer qu’elles soient bonnes ! n’engendrent pas nécessairement des conversions à l’Évangile. Parce qu’on ne peut faire advenir cette civilisation de l’amour d’abord par la force politique, mais essentiellement par la contagion de l’amour et le feu de la Pentecôte.
C’est pourquoi la papauté travaille sans relâche à susciter un renouvellement spirituel massif à la base, en espérant qu’à la longue cela « contaminera » les pouvoirs. On peut ainsi imaginer qu’il y aura une période de prédominance chrétienne dans l’ambiance, dans la culture, par irradiation, grâce à une apothéose de l’évangélisation.
Vous rappelez un certain nombre de lois du développement historique énoncées par Jacques Maritain.
En effet. Et la loi centrale, la plus importante, est celle du « double progrès du bien et du mal ». Elle interdit précisément aux chrétiens de rêver d’une période idéale à l’intérieur de l’histoire où un règne social du bien réussirait, à un moment donné, à faire l’épuration générale du mal.
Tous les progressismes et tous les intégrismes ont fait ce rêve. Or, la promesse du Christ est que ce règne arrivera, mais ce sera à la fin de l’histoire. Et le réalisme de l’espérance exige que nous renoncions à retrouver le paradis terrestre à l’intérieur de l’histoire, car ce rêve tournera toujours au cauchemar.
Cette loi, d’où la tirez-vous ?
De la parabole du bon grain et de l’ivraie. On peut également en tirer trois enseignements décisifs.
Le premier concerne le retard du jugement : au désir impatient de justice, Jésus oppose prudence, patience, respect. Ne rêvons pas trop vite d’une solution finale obtenue par une justice humaine trop grossière pour ne pas se tromper.
Deuxième enseignement : il faut reconnaître qu’un voile d’ignorance affecte nos évaluations. L’humilité nous interdit de faire des jugements derniers en vertu d’apparences trompeuses. Les axes du bien et du mal ne passent pas où nous le croyons spontanément. L’infaillibilité en ce domaine est réservée à Dieu.
Le troisième enseignement concerne les « fils du Royaume » et ceux du « Mauvais ». Seul Dieu pourra discerner le bon grain et l’ivraie en fonction de la destinée éternelle des personnes. En attendant le jugement, les cartes sont brouillées. Nous ne savons absolument pas qui se perd et qui se sauve. Alors, ne jugeons pas, et nous ne serons pas jugés !
Père Jean-Marc Bot
Diplômé en philosophie, ancien professeur de séminaire, le Père Jean-Marc Bot est le curé de la cathédrale Saint-Louis à Versailles (Yvelines). Ses ministères d’aumônier de jeunes et de curé de paroisse lui ont fait éprouver l’urgence d’aider les chrétiens à rendre compte de leur foi devant ceux qui leur posent des questions difficiles.
Luc Adrian
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Fins dernières : « Il nous faut hâter la fin des temps ! » (1/2) et (2/2)
Fins dernières : « Il nous faut hâter la fin des temps ! » (2/2)
Que nous révèle l’Écriture sur le combat final, où se situe notre époque dans l’histoire du salut ? La fin du monde serait-elle proche ? Comment se préparer à la fin ? Le Père Jean-Marc Bot aborde, dans un ouvrage roboratif, cette délicate question de la fin des temps.
Que nous révèle l’Écriture sur le combat final, où se situe notre époque dans l’histoire du salut ? La fin du monde serait-elle proche ? Comment se préparer à la fin ? Le Père Jean-Marc Bot aborde, dans un ouvrage roboratif, cette délicate question de la fin des temps.
Publié le 20/03/2004 à 00:00
Une autre loi s’intitule la « loi d’intensification du conflit jusqu’au paroxysme de la période finale ». Tout un programme.
Puisque le bien et le mal grandissent en même temps, la tension spirituelle s’intensifie d’autant. Le monde entier se trouve en état de crise permanente, avec des alternances de tempêtes et d’accalmies. Globalement, on peut discerner une montée en puissance des enjeux dans tous les domaines. Plus le temps passe, plus s’élève le degré de tension entre le Verbe et l’Anti-Verbe, à la mesure des progrès obtenus dans l’ordre des moyens de communication.
Nous allons vers la « lutte finale », pour reprendre le terme des communistes. Ce combat n’oppose pas les camps bien identifiés des Bons et des Méchants, mais ce que saint Augustin appelle les deux « cités » : celle qui est fondée sur l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu, et celle qui est fondée sur l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi. Deux options qui partagent secrètement les hommes, au for interne, et non pas en blocs sociaux ou religieux observables de l’extérieur.
Ces deux « cités », je les appelle le pôle christique et le pôle anti-christique : la religion du Dieu qui se fait homme, et la religion de l’homme qui se fait dieu. Ce conflit traverse le cœur de chacun, quelle que soit son appartenance sociale, philosophique.
Et quelle que soit sa religion, sa foi ?
Et quelles que soient sa religion, et sa foi en tout cas exprimées verbalement. Car Dieu seul peut sonder la profondeur et l’authenticité de la foi. Plus l’intensité augmentera en pression, plus les gens seront acculés à se révéler en profondeur. Ce sera comme les prémisses du jugement final, ce que Jésus appelle « la moisson », un dévoilement progressif de l’appartenance des uns et des autres à l’un des deux pôles.
Pressent-on aujourd’hui cette division du monde en deux pôles ?
Je crois qu’on ne le vit pas encore clairement. Parce que les deux pôles ne sont pas unifiés. Le pôle christique demeure divisé : d’une part, les chrétiens sont divisés entre eux ; d’autre part, les juifs et les chrétiens ne se sont pas réunis. L’un des enjeux majeurs de la période finale est l’unification de ce pôle christique.
Le postulat de départ est un pari d’espérance : c’est que l’Esprit Saint ne peut travailler à la réunification des Églises sans que cela réussisse un jour ! De même pour la réunification des juifs et des chrétiens, fameuse prophétie de saint Paul (Rm 11). Il y a un paragraphe étonnant (n° 674) sur ce sujet dans le Catéchisme, qui reprend une thèse du Père Jean-Miguel Garrigues.
Une autre loi prétend qu’on peut « accélérer » la fin des temps.
Par notre sanctification et notre évangélisation. Saint Pierre parle explicitement de « hâter le jour de Dieu ». Comment ? En faisant mûrir la moisson, en augmentant la sainteté dans le monde, en qualité et en quantité. Le jour et l’heure, c’est le secret de Dieu. Mais ils sont suspendus à des facteurs qui dépendent en partie de nous : l’intensification de la sainteté le martyre paraît être une forme de cette hyper-sainteté. Et une « augmentation » du nombre des sauvés. l’Apocalypse prédit la fin quand le peuple des élus sera « au complet ».
Une chose est sûre : plus on approche de la fin, plus on a besoin d’une formation spirituelle profonde et de courage.
À l’image du pape actuel ?
Jean-Paul II est comme le « prototype » du témoin des derniers temps. Il a été forgé dans une situation « apocalyptique » : il est passé par le creuset de la double occupation nazie et communiste ; il a subi le martyre lors de sa tentative d’assassinat ; il vit aujourd’hui un autre martyre, celui de la vieillesse et de la maladie. Et plus il devient faible, plus il en impose au monde entier.
On peut dire que ce pape, nourri de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, a mis l’Église dans l’orbite des derniers temps. Il restera pour notre génération la plus grande figure de l’espérance chrétienne dans toutes ses composantes (lire ci-dessous « Jean-Paul II, pape des derniers temps »).
Tout cela nous mène, en fin de compte, au Paradis. Vous titrez d’ailleurs l’un de vos livres « Vivement le paradis ! » Pourquoi pas « Vivement le ciel » ?
Le mot « paradis » est plus concret. Je suis convaincu qu’il est très urgent de réinvestir l’imaginaire sur l’au-delà. Sans images, l’espérance tourne dans l’abstraction et souvent dans le vide.
C’est pourquoi je reprends ce mot de « paradis », avec Dante, et avec Jésus qui dit au bon larron : « Tu seras aujourd’hui même avec moi au paradis ». Et j’essaie de faire mentir Woody Allen qui disait : « L’éternité c’est long, surtout vers la fin ». Car nous irons de surprise en surprise, d’émerveillement en émerveillement.
La vision béatifique nous comblera au-delà de toute imagination ?
Parce que, précisément, ce ne sera pas seulement une vision mais une audition, un toucher, un goûter, un odorat, une immersion béatifique ! Outre notre intelligence, notre cœur, notre sensibilité, nos cinq sens seront comblés. Ce sera une expérience extrême de jouissance totale !
L’image du banquet est centrale ?
Oui. L’Apocalypse parle du « festin des noces de l’Agneau ». Tout se passe comme s’il fallait d’abord consommer l’amour du Christ pour accéder à la vision : « Goûtez et voyez ». Dans ce repas mystérieux, nous devenons celui que nous assimilons ; alors, nos yeux se dessillent et nous voyons Dieu face à face. C’est pourquoi Jésus insiste tant sur l’eucharistie : « Si vous ne mangez pas ma chair, vous n’aurez pas la vie éternelle ». L’eucharistie est vraiment « pain du ciel », et le ciel est vraiment « festin » sublime.
Comment ne pas perdre ici-bas le désir du paradis ?
En imitant le petit oiseau. C’est le conseil de saint Jean de la croix. Le passereau se pose dans les lieux élevés.
Il a le bec tourné du côté d’où vient le vent l’amour de Dieu.
Il aime demeurer dans la solitude l’oraison.
Il chante avec douceur la louange.
Il n’a pas de couleur déterminée le détachement.
Bref, il nous faut devenir des contemplatifs émerveillés !
Jean-Paul II, pape des derniers temps
« Bien avant d’être élu pape, quand il prêchait le carême à Paul VI, avec en toile de fond l’Église du silence, le cardinal Karol Wojtyla déclarait : "Cette période est également le temps de la grande espérance [...]. Avec la clôture de l’Année sainte 1975, nous sommes entrés dans le dernier quart des deux millénaires de l’ère chrétienne. Comme dans un nouvel Avent de l’Église et de l’humanité. Temps de l’attente, mais aussi temps de la tentation décisive, toujours la même [...] plus radicale encore ; temps de la grande Épreuve, mais aussi de la grande espérance".
Une fois pape, il donnera à l’Église tout entière un formidable élan d’espérance en profitant du Jubilé de l’an 2000 pour réveiller en elle l’esprit des derniers temps, celui même dont vivaient, avec une grande intensité, les premiers chrétiens. [...] »
Extrait de L’Esprit des derniers temps, par Jean-Marc Bot.
Luc Adrian
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