DES EXEMPLES DOMESTIQUES - Du bon exemple des parents dans la famille
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DES EXEMPLES DOMESTIQUES - Du bon exemple des parents dans la famille
DES EXEMPLES DOMESTIQUES - Du bon exemple des parents dans la famille
Par M. l`abbé GAUREL - 19 ème siècle - France
Chrétiens, Chrétiennes, nous trouvons dans l`Évangile une belle preuve de l`efficacité de l`exemple. Un homme, touché de la vertu d'en-haut, croit a Jésus Christ et sa foi devient celle de toute sa maison , c'est -à -dire comme les commentateurs l`expliquent : de sa femme, de ses enfants, de ses serviteurs et de ses servantes. Telle est la puissance de l'exemple . Elle est immense, mais elle n'est pas moins dite pour le mal que pour le bien . La foi de cet homme gagne sa famille là Jésus -Christ ; son incrédulité l'en eût éloignée. Ces deux effets en sens contraire se renouvellent chaque jour sous nos yeux et nous voyons tous les jours des exemples qui édifient et qui sauvent, d'autres qui perdent et qui renversent.
Mon unique but, dans cette instruction familière, est le développement de cette vérité si nécessaire à rappeler de nos jours. Ce sujet intéresse tout le monde, puisqu'il n'est personne quelle que soit la sphère où il vit, dont les exemples ne puissent être utiles ou nuisibles; mais j'ose dire qu il regarde d'une manière toute spéciale ceux qui sont à la tête d'une famille. C'est un oracle de l'Esprit-Saint consigné dans l'Ecclésiastique qu'à chacun a été confiée la charge de son prochain. « Il leur donna des Commandements chacun a l`égard de son prochain.» (Ecclésiastique 17,14 - Ancien Testament). On sait généralement cette vérité, quoiqu'on ne la pratique pas toujours ,mais on se figure trop communément que notre devoir : se borne à lui venir en aide dans les difficultés matérielles où il peut se trouver . C'est une grande erreur. Dieu, sans doute, nous charge de la vie matérielle de notre frère, mais il nous confie encore bien plus sa vie morale. Si nous l'avons nourri dans son besoin , c'est très bien fait, mais gardons nous de penser que cela nous rende quitte de tout autre soin . Nous lui devons encore de le consoler, s'il est affligé, de le relever s'il est abattu , d'éclairer son esprit s'il est plongé dans les ténèbres, nous lui devons sur tout, et ceci est un devoir qui oblige toujours, le bon exemple qui entraîne au bien .
L'homme est ainsi fait que c'est l'exemple qui le persuade, non les paroles . Vous aurez beau avoir à la bouche les plus beaux discours, étaler les plus belles maximes, si l'exemple ne vient pas à l'appui, tout cela n'est qu'un vain son qui se perd dans l'air . Il y a plus : ces beaux discours, ces belles maximes, lorsque l'exemple ne vient pas à la suite , sont des sujets de risée et de moquerie; la manière d'agir de celui qui les profère en paraît le naturel commentaire, et l'on finit par se persuader que, pourvu que l'on ait de belles paroles, on peut faire tout ce que l'on veut. Père de famille ( car c'est surtout à vous que je m'adresse), à quoi vous servira de dire à vos enfants : Soyez religieux ; s'ils s'aperçoivent que vous-même n'avez point de religion ? A quoi vous servira de leur dire : Soyez tempérants et sobres; si votre intempérance (boissons, drogues?) proteste contre vos leçons ? A quoi servira de leur recommander la douceur de caractère, la patience et la longanimité si des mésententes conjugales leur sont données chaque jour en spectacle ? Ils riront en secret de vos préceptes; et des deux enseignements que vous vous leur donnez, l'un en paroles et l'autre en action , ils choisiront celui qui s'accommode le mieux à leurs mauvais penchants.
Encore une fois l`exemple! Voilà ce qui importe! Soyez religieux, sobre dans vos plaisirs, courageux dans vos peines, ami de la concorde, et, je ne crains pas de l'assurer, vos enfants vous réjouiront par le spectacle des mêmes vertus. C'est une loi des choses, dans le monde moral comme dans le monde physique , que rien ne se fait de bien sans un type mis devant les yeux. Il faut marcher devant l'enfant pour l'enseigner à marcher ; il faut lui parler si l'on veut qu'il parle . Tout s'apprend . Il en est ainsi , non seulement pour les hommes, mais même pour les animaux. Si vous avez un jeune taureau plein de feu et que vous vouliez l'employer au labour, que faites - vous ? Au lieu de l'attacher seul à une charrue, où sa vigueur ne se montrerait que par ses écarts, vous avez soin de le joindre à un compagnon expérimenté dont l'exemple lui profitez. Comment vous y prenez-vous pour obtenir d'un cheval lent et paresseux une allure généreuse ? Vous faites marcher devant lui un cheval plus vif dont l'exemple le pique d'émulation et l'excite . Telle est la loi générale . Et vous aussi ,Chrétiens, Chrétiennes, commencez par marcher devant vos enfants. Votre plus grand désir est de les voir laborieux et honnêtes, justes et craignant Dieu . Eh bien ! que votre exemple venant en aide à vos paroles les anime à la pratique de ces vertus, et l'on pourra bientôt dire de vous comme de cet homme de notre évangile : «Son exemple a entraîné toute sa maison.» Le divin Maître ne s'y est pas pris autrement pour sauver le monde . Avant d'enseigner, il a commencé par pratiquer. «Je vous ai donné l'exemple, disait- il à ses disciples, afin que, ce que j'ai fait, vous le fassiez comme moi.»
C'est cet exemple, que nous ne devons pas séparer de la vertu de son sacrifice, qui a changé la face du monde. C'est lui qui a rallié les frères dispersés, qui a renversé les idoles des nations et fait adorer Dieu en esprit et en vérité ; qui, à la place de la dureté, de l'orgueil, de la débauche, a fait régner la douceur , l'humilité et l'amour. Toutes ces admirables choses, je le répète, sont le fruit de la croix et des exemples du divin Maître . La veille de sa mort il disait à son Père céleste en lui recommandant ses disciples : « C'est pour eux que je me sanctifie afin qu'eux-mêmes deviennent saints.». Voilà, Chrétiens, Chrétiennes, les exemples que nous devons reproduire et rendre ainsi vivants dans notre personne pour ceux qui nous regardent. Le chrétien doit imiter Jésus Christ. Il ne doit pas avoir pour unique but sa propre sanctification, mais aussi de procurer celle des autres dans la limite de ce qu'il peut. Tout le monde ne peut pas être un apôtre, catéchiser et prêcher ; mais il est à la portée de chacun de donner de bons exemples. Oui , chrétiens, l'homme le plus obscur, le plus petit, le plus ignorant, peut gagner à Dieu l'âme de son frère. Il suffit pour cela d'un bon exemple opportunément donné ; car, je l'ai dit, le bon exemple est tout -puissant pour le bien . J'ai ajouté encore qu'il ne l'est pas moins pour le mal. Cette vérité n'a pas besoin de longues preuves. On disait dans l'antiquité que tout le royaume se modelait sur l'exemple du roi : Regis ad exemplar totus componitur orbis.
Rien de plus vrai; lorsque la corruption est en bas, c'est qu'elle est descendue d'en haut. Le petit, individu ou peuple, n'a pour ainsi dire pas de volonté propre ; elle lui est inspirée, et de là le pernicieux effet du mauvais exemple. L'histoire des familles serait la démonstration la plus frappante de cette vérité. On a coutume de dire : Tel père, tel fils; cette règle souffre beaucoup d'exceptions, mais elle est sûre . Oui, Chrétiens, Chrétiennes, il n'est que trop vrai que les vices des enfants sont généralement les vices des parents. Je dirai plus : le contraire paraît presque impossible. L'enfant, avant de parler, avant de pouvoir penser, c'est- à dire avant d'être capable d'une détermination qui lui soit propre, voit agir ses parents, et comme il est incapable d'aucun contrôle, il les suit tout naturellement. (Le mauvais exemple vient aussi de nos jours a travers le Cinéma, la Télévision, Internet, les mauvais livres, mauvaises paroles dans la musique, les mauvais exemples, mauvais amis) L'habitude se mettant ensuite de la partie, ses premières impressions deviennent sa nature.
Quelques -uns d'entre vous connaissent sans doute cette jolie histoire de l'écrevisse . Elle était mère et ne pouvait souffrir de voir sa fille aller tout de travers. Elle ne cessait de lui faire des leçons, lui recommandant de bien assurer ses pas et surtout de bien marcher droit devant elle, non à reculons . Malheureusement sa marche à elle détruisait tout l'effet de ses préceptes, et pendant qu'elle recommandait d'aller droit, elle allait tortu . On peut prévoir ce qui arriva. La fille, voyant que sa mère parlait d'une manière et qu'elle agissait d'une autre, ne savait auquel entendre. La nature fut la plus forte, et elle continua de marcher comme sa famille . Et, pour revenir parmi les hommes, les choses se passeront chez eux de même sorte, chaque fois que leurs paroles seront en contradiction avec leurs actes . La parole commandant des choses difficiles, la pratique en autorisant de très - aisées, il n'est pas difficile de dire à laquelle restera la victoire.
Chrétiens, Chrétiennes, par ce que vous avez de plus cher, c'est-à-dire par vos propres enfants ! Soyez toujours au sein de votre famille comme une leçon vivante et agissante. Si Dieu doit demander compte à chacun de son frère , à plus forte raison vous demandera - t - il compte d’êtres qui vous tiennent de si près. Souvenez - vous que s'il est beau de veiller sur leurs intérêts, d'assurer leur avenir, de leur faire une place dans le monde, il importe encore plus de leur former une âme capable d'aimer et de pratiquer le bien . Ne vous bornez pas à des théories ; agissez aussi devant eux, et, j'ose vous le promettre, entraînés par la double impulsion de la leçon et de l'exemple, ils deviendront tout ce qu'ils doivent être et feront ainsi la joie de vos derniers jours. Ainsi soit - il .
Par M. l`abbé GAUREL - 19 ème siècle - France
Chrétiens, Chrétiennes, nous trouvons dans l`Évangile une belle preuve de l`efficacité de l`exemple. Un homme, touché de la vertu d'en-haut, croit a Jésus Christ et sa foi devient celle de toute sa maison , c'est -à -dire comme les commentateurs l`expliquent : de sa femme, de ses enfants, de ses serviteurs et de ses servantes. Telle est la puissance de l'exemple . Elle est immense, mais elle n'est pas moins dite pour le mal que pour le bien . La foi de cet homme gagne sa famille là Jésus -Christ ; son incrédulité l'en eût éloignée. Ces deux effets en sens contraire se renouvellent chaque jour sous nos yeux et nous voyons tous les jours des exemples qui édifient et qui sauvent, d'autres qui perdent et qui renversent.
Mon unique but, dans cette instruction familière, est le développement de cette vérité si nécessaire à rappeler de nos jours. Ce sujet intéresse tout le monde, puisqu'il n'est personne quelle que soit la sphère où il vit, dont les exemples ne puissent être utiles ou nuisibles; mais j'ose dire qu il regarde d'une manière toute spéciale ceux qui sont à la tête d'une famille. C'est un oracle de l'Esprit-Saint consigné dans l'Ecclésiastique qu'à chacun a été confiée la charge de son prochain. « Il leur donna des Commandements chacun a l`égard de son prochain.» (Ecclésiastique 17,14 - Ancien Testament). On sait généralement cette vérité, quoiqu'on ne la pratique pas toujours ,mais on se figure trop communément que notre devoir : se borne à lui venir en aide dans les difficultés matérielles où il peut se trouver . C'est une grande erreur. Dieu, sans doute, nous charge de la vie matérielle de notre frère, mais il nous confie encore bien plus sa vie morale. Si nous l'avons nourri dans son besoin , c'est très bien fait, mais gardons nous de penser que cela nous rende quitte de tout autre soin . Nous lui devons encore de le consoler, s'il est affligé, de le relever s'il est abattu , d'éclairer son esprit s'il est plongé dans les ténèbres, nous lui devons sur tout, et ceci est un devoir qui oblige toujours, le bon exemple qui entraîne au bien .
L'homme est ainsi fait que c'est l'exemple qui le persuade, non les paroles . Vous aurez beau avoir à la bouche les plus beaux discours, étaler les plus belles maximes, si l'exemple ne vient pas à l'appui, tout cela n'est qu'un vain son qui se perd dans l'air . Il y a plus : ces beaux discours, ces belles maximes, lorsque l'exemple ne vient pas à la suite , sont des sujets de risée et de moquerie; la manière d'agir de celui qui les profère en paraît le naturel commentaire, et l'on finit par se persuader que, pourvu que l'on ait de belles paroles, on peut faire tout ce que l'on veut. Père de famille ( car c'est surtout à vous que je m'adresse), à quoi vous servira de dire à vos enfants : Soyez religieux ; s'ils s'aperçoivent que vous-même n'avez point de religion ? A quoi vous servira de leur dire : Soyez tempérants et sobres; si votre intempérance (boissons, drogues?) proteste contre vos leçons ? A quoi servira de leur recommander la douceur de caractère, la patience et la longanimité si des mésententes conjugales leur sont données chaque jour en spectacle ? Ils riront en secret de vos préceptes; et des deux enseignements que vous vous leur donnez, l'un en paroles et l'autre en action , ils choisiront celui qui s'accommode le mieux à leurs mauvais penchants.
Encore une fois l`exemple! Voilà ce qui importe! Soyez religieux, sobre dans vos plaisirs, courageux dans vos peines, ami de la concorde, et, je ne crains pas de l'assurer, vos enfants vous réjouiront par le spectacle des mêmes vertus. C'est une loi des choses, dans le monde moral comme dans le monde physique , que rien ne se fait de bien sans un type mis devant les yeux. Il faut marcher devant l'enfant pour l'enseigner à marcher ; il faut lui parler si l'on veut qu'il parle . Tout s'apprend . Il en est ainsi , non seulement pour les hommes, mais même pour les animaux. Si vous avez un jeune taureau plein de feu et que vous vouliez l'employer au labour, que faites - vous ? Au lieu de l'attacher seul à une charrue, où sa vigueur ne se montrerait que par ses écarts, vous avez soin de le joindre à un compagnon expérimenté dont l'exemple lui profitez. Comment vous y prenez-vous pour obtenir d'un cheval lent et paresseux une allure généreuse ? Vous faites marcher devant lui un cheval plus vif dont l'exemple le pique d'émulation et l'excite . Telle est la loi générale . Et vous aussi ,Chrétiens, Chrétiennes, commencez par marcher devant vos enfants. Votre plus grand désir est de les voir laborieux et honnêtes, justes et craignant Dieu . Eh bien ! que votre exemple venant en aide à vos paroles les anime à la pratique de ces vertus, et l'on pourra bientôt dire de vous comme de cet homme de notre évangile : «Son exemple a entraîné toute sa maison.» Le divin Maître ne s'y est pas pris autrement pour sauver le monde . Avant d'enseigner, il a commencé par pratiquer. «Je vous ai donné l'exemple, disait- il à ses disciples, afin que, ce que j'ai fait, vous le fassiez comme moi.»
C'est cet exemple, que nous ne devons pas séparer de la vertu de son sacrifice, qui a changé la face du monde. C'est lui qui a rallié les frères dispersés, qui a renversé les idoles des nations et fait adorer Dieu en esprit et en vérité ; qui, à la place de la dureté, de l'orgueil, de la débauche, a fait régner la douceur , l'humilité et l'amour. Toutes ces admirables choses, je le répète, sont le fruit de la croix et des exemples du divin Maître . La veille de sa mort il disait à son Père céleste en lui recommandant ses disciples : « C'est pour eux que je me sanctifie afin qu'eux-mêmes deviennent saints.». Voilà, Chrétiens, Chrétiennes, les exemples que nous devons reproduire et rendre ainsi vivants dans notre personne pour ceux qui nous regardent. Le chrétien doit imiter Jésus Christ. Il ne doit pas avoir pour unique but sa propre sanctification, mais aussi de procurer celle des autres dans la limite de ce qu'il peut. Tout le monde ne peut pas être un apôtre, catéchiser et prêcher ; mais il est à la portée de chacun de donner de bons exemples. Oui , chrétiens, l'homme le plus obscur, le plus petit, le plus ignorant, peut gagner à Dieu l'âme de son frère. Il suffit pour cela d'un bon exemple opportunément donné ; car, je l'ai dit, le bon exemple est tout -puissant pour le bien . J'ai ajouté encore qu'il ne l'est pas moins pour le mal. Cette vérité n'a pas besoin de longues preuves. On disait dans l'antiquité que tout le royaume se modelait sur l'exemple du roi : Regis ad exemplar totus componitur orbis.
Rien de plus vrai; lorsque la corruption est en bas, c'est qu'elle est descendue d'en haut. Le petit, individu ou peuple, n'a pour ainsi dire pas de volonté propre ; elle lui est inspirée, et de là le pernicieux effet du mauvais exemple. L'histoire des familles serait la démonstration la plus frappante de cette vérité. On a coutume de dire : Tel père, tel fils; cette règle souffre beaucoup d'exceptions, mais elle est sûre . Oui, Chrétiens, Chrétiennes, il n'est que trop vrai que les vices des enfants sont généralement les vices des parents. Je dirai plus : le contraire paraît presque impossible. L'enfant, avant de parler, avant de pouvoir penser, c'est- à dire avant d'être capable d'une détermination qui lui soit propre, voit agir ses parents, et comme il est incapable d'aucun contrôle, il les suit tout naturellement. (Le mauvais exemple vient aussi de nos jours a travers le Cinéma, la Télévision, Internet, les mauvais livres, mauvaises paroles dans la musique, les mauvais exemples, mauvais amis) L'habitude se mettant ensuite de la partie, ses premières impressions deviennent sa nature.
Quelques -uns d'entre vous connaissent sans doute cette jolie histoire de l'écrevisse . Elle était mère et ne pouvait souffrir de voir sa fille aller tout de travers. Elle ne cessait de lui faire des leçons, lui recommandant de bien assurer ses pas et surtout de bien marcher droit devant elle, non à reculons . Malheureusement sa marche à elle détruisait tout l'effet de ses préceptes, et pendant qu'elle recommandait d'aller droit, elle allait tortu . On peut prévoir ce qui arriva. La fille, voyant que sa mère parlait d'une manière et qu'elle agissait d'une autre, ne savait auquel entendre. La nature fut la plus forte, et elle continua de marcher comme sa famille . Et, pour revenir parmi les hommes, les choses se passeront chez eux de même sorte, chaque fois que leurs paroles seront en contradiction avec leurs actes . La parole commandant des choses difficiles, la pratique en autorisant de très - aisées, il n'est pas difficile de dire à laquelle restera la victoire.
Chrétiens, Chrétiennes, par ce que vous avez de plus cher, c'est-à-dire par vos propres enfants ! Soyez toujours au sein de votre famille comme une leçon vivante et agissante. Si Dieu doit demander compte à chacun de son frère , à plus forte raison vous demandera - t - il compte d’êtres qui vous tiennent de si près. Souvenez - vous que s'il est beau de veiller sur leurs intérêts, d'assurer leur avenir, de leur faire une place dans le monde, il importe encore plus de leur former une âme capable d'aimer et de pratiquer le bien . Ne vous bornez pas à des théories ; agissez aussi devant eux, et, j'ose vous le promettre, entraînés par la double impulsion de la leçon et de l'exemple, ils deviendront tout ce qu'ils doivent être et feront ainsi la joie de vos derniers jours. Ainsi soit - il .
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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