LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : HISTOIRE ET ACTUALITE DE LA CHEVALERIE
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LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : HISTOIRE ET ACTUALITE DE LA CHEVALERIE
LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : HISTOIRE ET ACTUALITE DE LA CHEVALERIE
Sans doute, la Chevalerie représente-elle encore aujourd'hui le leg le plus estimé, sinon le plus vivant, de l'héritage chrétien : qualifier quelqu'un de Chevalier, estimer Chevaleresque un comportement, une action, c'est formuler une éloge.
La Chevalerie est un phénomène culturel et militaire d'origine Chrétienne dont les racines remontent, pour l'Occident, au XI° siècle. Son apogée, l'âge de la Chevalerie classique, se trouve entre le XII° et XIV° siècles, époque de développement des Ordres militaires et des Croisades, dans lesquelles la Chevalerie est particulièrement mobilisée. Cette période voit se développer la littérature Chevaleresque, ainsi qu'elle voit la Chevalerie s'intégrer aux cadres de la Royauté Très Chrétienne, et qu'elle s'initie aux usages de Cour, dans le cadre du développement des Monarchies médiévales. À partir de la fin du Moyen Âge, la Chevalerie comme force militaire décline fortement, remplacée progressivement par des armées professionnelles.
Les premiers textes défendant la vocation Chevaleresque et l'établissement d'une classe de combattants pieux dont le rôle serait de défendre la France et la Chrétienté et de se battre pour le Roi Très Chrétien Lieutenant de Dieu contre l'arrogance des Princes féodaux : Hugues Capet pense à une milice Chrétienne combatant de manière désiteressée. La Vie de Saint Géraud d'Aurillac, rédigée par Odon, second abbé de Cluny, dans les années 930, fait ainsi mention de l'utilisation légitime de l'épée et de la violence contre l'ennemi du Christ, dont il faut défendre l'Église (Romain 13:3-4). La notion de miles Christi commence alors à se répandre.
Lidéal du Chevalier est senblement le même que donné au Roi Capétien : combattre pour le droit et la justice, protéger les clercs, les femmes, les faibles, les pauvres, l'Eglise et le Saint Royaume de France. Cette Chevalerie est consacrée à la Vierge Marie, Dame des dames. On ne peut comprendre le recul de la féodalité qu'en concevant une Chevalerie désinteressée luttant au nom du Roi contre des cavaliers mercenaires au service de cruels Barons rebels.
Les légendes disent qu'Hugues Capet aurait créé un Ordre Royal de la Couronne, sorte de gendarmerie Chrétienne et Royale. C'est cette milice qui aurait été envoyée en Espagne secourir le Comte de Barcelone assiégé par les sarrazins. L'Église, d'abord réticente, adopte progressivement une position tolérante à l'égard de la guerre pour la défense de la Foi, embrassant la pratique de la « guerre juste » : des cérémonies de bénédiction des épées des combattants se développent, ainsi que des immersions rituelles de Chevaliers pour se purifier de la violence et du sang versé, afin de recevoir l'Onction de Dieu. L'idée d'une Chevalerie compatible avec la vocation Chrétienne naît alors du mariage entre pratiques militaires héritées du monde antique et germano-Franc et vocation de défense du Christ et de son enseignement à travers le monde, sur le modèle de Saint-Georges et Saint-Michel Archange.
La sacralisation de l'épée chez les Germains est attestée chez les Alains notamment, chez lesquels on fichait parfois une épée en terre lors de pratiques rituelles : l'épée était affublée d'une origine merveilleuse, d'une personnalité, d'un nom, et on jurait et prêtait des serments sur elle. Dans les mythes et épopées liées à la Chevalerie, élaborés au cours du Moyen Age, certaines d'entre elles sont même façonnées en forme de Croix par des forgerons mythiques, comme celle que reçut Goeffroy Plantagenet en 1127 ; certains autres souverains et Chevaliers de chansons manièrent des épées cruciformes aux noms légendaires : « Joyeuse », « Durandal » ou « Excalibur ». Le Christianisme récupéra par la suite ce rite à sa façon, par le biais de l'insertion rituelle de reliques dans les poignées et pommeaux d'épées.
Le fond d'origine de certaines pratiques rituelles et symboliques de la Chevalerie médiévale se situe donc dans les pratiques magico-religieuses de la fin de l'Antiquité, Christianisées par l'Eglise. Le Croisé fichait parfois une épée cruciforme en terre : l'épée devenait un gros crucifix qui invitait à la prière et on priait la Vierge, ou son saint Patron.
Un Ordre de Chevalerie est une puissance Christique, dispensant à ses membres l’initiation, la consécration et l’investiture de la Chevalerie, distribuant aux Chevaliers et à leurs cercles d’influence les lumières et les forces sourdant de l’immuable tradition de la garde de l’Eglise et de la défense de la Chrétienté, assumant en son vivant esprit l’honneur de la Catholicité, au service de la gloire de N.S. Jésus-Christ et de l’établissement ici-bas de Son Royaume.
Selon François Sicard (auteur d'une Histoire des institutions militaires des Français, Ed. Coréard, Paris 1835), Robet II le Peux aurait créé un Ordre Royal Militaire et Religieux de Notre Dame de l'Etoile, à ne pas confondre avec l'Ordre de l'Etoile de la Maison Noble de Saint-Ouens fondé par Jean II le Bon. Cet Ordre Royal Militaire et Religieux de Notre Dame de l'Etoile aurait le premier Ordre de la couronne royale de France.
On comrenddra que, pour précher sa permière Croisade, Urbain V se tourna vers la Royauté Très Chrétienne, vint au Puy, et que les permiers guerriers à partir furent des membres de la Chevalerie Française. Sur le modèle de l' Ordre Royal Militaire et Religieux de Notre Dame de l'Etoile, des Ordres Croisés verront le jour : Ordre de Malte, Ordre du Temple, Ordre Teutonique, etc...
La Chevalerie recouvre en partie, à partir de la fin du XII° et XIII° siècles, la notion d'Ordre militaire, à l'instar des Templiers puis des Hospitaliers par exemple, dans lesquels la pratique de la guerre est encadrée et liée à des voeux religieux. Ces Ordres rassemblent des combattants à cheval dont le but est de travailler à la sécurisation des pèlerinages, à l'escorte des croyants en Terre Sainte.
A tous ces Ordres de Chevalerie Croisés, le pape Urbain II donne un code ou serment commun.
Le Code de Chevalerie comprend dix articles :
1. Tu croiras à tous les enseignements de l'Eglise et tu observera ses commandements.
2. Tu protègera l'Eglise.
3. Tu défendra tous les faibles.
4. Tu aimera le pays où tu est né.
5. Tu ne fuira jamais devant l'ennemi.
6. Tu combattra les infidèles avec acharnement.
7. Tu remplira tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la Loi Divine.
8. Tu ne mentira jamais et tu sera fidèle à ta parole.
9. Tu sera libéral et généreux.
10.tu sera toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal.
A la fin des Croisades, le Code de Chevalerie va devenir le code commun à tous les Ordre de Chevalerie dynastiques.
Et les Rois vont, sur les enseignements de l'Eglise, imposer de séparer, en l'espèce, les inermes, les hommes dépourvus d'armes, des armés, accusés de propager la violence et le désordre : on imposera progressivement aux Chevaliers de prêter des serments de protection, de lier leur pratique des armes à une éthique Chrétienne de la violence légitime, afin de protéger les plus fragiles. On retrouve l'idéal Chevaleresque de la défense de la veuve et de l'orphelin.
Dans chaque Royaume et principauté Chrétienne, la pratique de la guerre est encadrée et liée à des voeux religieux. Ces Ordres -Ordre de la Toison d'Or en Bourgogne, Ordre de Saint Michel en France, Ordre de la Jarretière en Angleterre, Ordre du Christ au Portugal- rassemblent des combattants à cheval dont le but est de travailler à la sécurisation des villages, à l'escorte des clercs ou la protection des travaileurs. La pratique de la Chevalerie s'entoure rapidement, à partir du XII° siècle, d'un vaste corpus littéraire décrivant les idéaux du Chevalier, ses savoirs et ses pratiques, et les Codes de la Chevalerie. Ces écrits peuvent être en vers, en prose, relever du genre romanesque ou du traité théorique, technique et déontologique. Ces savoirs et pratiques guerrières sont l'objet d'une émulation entre pairs, dans le cadre de rencontres démonstratives, fondées sur l'ostentation et la performance : les tournois. Le roman courtois se développe parallèlement à la Chevalerie. Il met en scène des chevaliers qui combattent pour leurs dames.Dans ces œuvres où les chevaliers sont les protagonistes, les aventures fabuleuses et galantes dominent largement le récit, à l'exemple des romans arthuriens.
Ecrit vers 1350, le Livre de Chevalerie de Geoffroi de Charny (1300-1356), porte-oriflamme et conseiller des Rois de France Philippe VI de Valois et de Jean le II le Bon, mort à la Bataille de Poitier, constitue l'une des meilleures sources pour comprendre comment les Chevaliers se percevaient et accordaient la priorité aux valeurs Chevaleresques au XIV° siècle. Charny est considéré par ses contemporains comme l'un des meilleurs Chevaliers de son temps. Il fait ainsi référence comme « théoricien » de l'insitution Chevalresque par les œuvres qu'il a écrites.
La Chevalerie, comme force militaire et ordre social, subit de profondes évolutions à la fin du Moyen Âge. Elle se mue en cavalerie professionnalisée dans le cadre de la naissance des premières armes modernes. Les Ordres Chevaleresques, ou Ordres de Chevalerie, deviennent alors des groupes sociaux chargés de symboles prestigieux, des cercles de sociabilité et de répétition des codes Chrétiens de la Noblesse de guerre. Formant l'entourage des Rois, ces Ordres ne comptent plus que quelques centaines d'individus, voire moins pour certains, et sont honorifiques et anoblissants. Ces ordres témoignent d'une volonté d'entourer les souverains de personnes de hautes qualités morales et de regénérer les liens de fidélité entre Princes et Noblesse des États modernes en formation.
Un Ordre de Chevalerie sert aujourd'hui à deux choses: anoblir un roturier méritant comme on le voit encore en Angleterre, et fidéliser une Noblesse déjà existante comme on le voit encore en Espagne. Pour un vrai Chrétien, seule la Chevalerie peut extraire du chaos actuel un Ordre conforme au plan Divin. En France, la Chevalerie reporterait notre jeunesse vers le beau, le bon, le Sacré.
Les vrais Royalistes comprendront que l’une des fonctions Royales soit non seulement rayonner dans le Royaume visible, mais encore de faire rayonner aussi les sujets qui l’entourent: de même que le Soleil, en projetant ses rayons bienfaisants sur les astres qui l’environnent, les fait briller à leur tour. Cette métaphore louis-quatorzienne nous fait comprendre de quelle façon la Royauté, vécue comme l’ascension de chacun vers un idéal moral et politique, comme spirituel, est une réalité à nouveau envisageable.
Hervé J. VOLTO
Sans doute, la Chevalerie représente-elle encore aujourd'hui le leg le plus estimé, sinon le plus vivant, de l'héritage chrétien : qualifier quelqu'un de Chevalier, estimer Chevaleresque un comportement, une action, c'est formuler une éloge.
La Chevalerie est un phénomène culturel et militaire d'origine Chrétienne dont les racines remontent, pour l'Occident, au XI° siècle. Son apogée, l'âge de la Chevalerie classique, se trouve entre le XII° et XIV° siècles, époque de développement des Ordres militaires et des Croisades, dans lesquelles la Chevalerie est particulièrement mobilisée. Cette période voit se développer la littérature Chevaleresque, ainsi qu'elle voit la Chevalerie s'intégrer aux cadres de la Royauté Très Chrétienne, et qu'elle s'initie aux usages de Cour, dans le cadre du développement des Monarchies médiévales. À partir de la fin du Moyen Âge, la Chevalerie comme force militaire décline fortement, remplacée progressivement par des armées professionnelles.
Les premiers textes défendant la vocation Chevaleresque et l'établissement d'une classe de combattants pieux dont le rôle serait de défendre la France et la Chrétienté et de se battre pour le Roi Très Chrétien Lieutenant de Dieu contre l'arrogance des Princes féodaux : Hugues Capet pense à une milice Chrétienne combatant de manière désiteressée. La Vie de Saint Géraud d'Aurillac, rédigée par Odon, second abbé de Cluny, dans les années 930, fait ainsi mention de l'utilisation légitime de l'épée et de la violence contre l'ennemi du Christ, dont il faut défendre l'Église (Romain 13:3-4). La notion de miles Christi commence alors à se répandre.
Lidéal du Chevalier est senblement le même que donné au Roi Capétien : combattre pour le droit et la justice, protéger les clercs, les femmes, les faibles, les pauvres, l'Eglise et le Saint Royaume de France. Cette Chevalerie est consacrée à la Vierge Marie, Dame des dames. On ne peut comprendre le recul de la féodalité qu'en concevant une Chevalerie désinteressée luttant au nom du Roi contre des cavaliers mercenaires au service de cruels Barons rebels.
Les légendes disent qu'Hugues Capet aurait créé un Ordre Royal de la Couronne, sorte de gendarmerie Chrétienne et Royale. C'est cette milice qui aurait été envoyée en Espagne secourir le Comte de Barcelone assiégé par les sarrazins. L'Église, d'abord réticente, adopte progressivement une position tolérante à l'égard de la guerre pour la défense de la Foi, embrassant la pratique de la « guerre juste » : des cérémonies de bénédiction des épées des combattants se développent, ainsi que des immersions rituelles de Chevaliers pour se purifier de la violence et du sang versé, afin de recevoir l'Onction de Dieu. L'idée d'une Chevalerie compatible avec la vocation Chrétienne naît alors du mariage entre pratiques militaires héritées du monde antique et germano-Franc et vocation de défense du Christ et de son enseignement à travers le monde, sur le modèle de Saint-Georges et Saint-Michel Archange.
La sacralisation de l'épée chez les Germains est attestée chez les Alains notamment, chez lesquels on fichait parfois une épée en terre lors de pratiques rituelles : l'épée était affublée d'une origine merveilleuse, d'une personnalité, d'un nom, et on jurait et prêtait des serments sur elle. Dans les mythes et épopées liées à la Chevalerie, élaborés au cours du Moyen Age, certaines d'entre elles sont même façonnées en forme de Croix par des forgerons mythiques, comme celle que reçut Goeffroy Plantagenet en 1127 ; certains autres souverains et Chevaliers de chansons manièrent des épées cruciformes aux noms légendaires : « Joyeuse », « Durandal » ou « Excalibur ». Le Christianisme récupéra par la suite ce rite à sa façon, par le biais de l'insertion rituelle de reliques dans les poignées et pommeaux d'épées.
Le fond d'origine de certaines pratiques rituelles et symboliques de la Chevalerie médiévale se situe donc dans les pratiques magico-religieuses de la fin de l'Antiquité, Christianisées par l'Eglise. Le Croisé fichait parfois une épée cruciforme en terre : l'épée devenait un gros crucifix qui invitait à la prière et on priait la Vierge, ou son saint Patron.
Un Ordre de Chevalerie est une puissance Christique, dispensant à ses membres l’initiation, la consécration et l’investiture de la Chevalerie, distribuant aux Chevaliers et à leurs cercles d’influence les lumières et les forces sourdant de l’immuable tradition de la garde de l’Eglise et de la défense de la Chrétienté, assumant en son vivant esprit l’honneur de la Catholicité, au service de la gloire de N.S. Jésus-Christ et de l’établissement ici-bas de Son Royaume.
Selon François Sicard (auteur d'une Histoire des institutions militaires des Français, Ed. Coréard, Paris 1835), Robet II le Peux aurait créé un Ordre Royal Militaire et Religieux de Notre Dame de l'Etoile, à ne pas confondre avec l'Ordre de l'Etoile de la Maison Noble de Saint-Ouens fondé par Jean II le Bon. Cet Ordre Royal Militaire et Religieux de Notre Dame de l'Etoile aurait le premier Ordre de la couronne royale de France.
On comrenddra que, pour précher sa permière Croisade, Urbain V se tourna vers la Royauté Très Chrétienne, vint au Puy, et que les permiers guerriers à partir furent des membres de la Chevalerie Française. Sur le modèle de l' Ordre Royal Militaire et Religieux de Notre Dame de l'Etoile, des Ordres Croisés verront le jour : Ordre de Malte, Ordre du Temple, Ordre Teutonique, etc...
La Chevalerie recouvre en partie, à partir de la fin du XII° et XIII° siècles, la notion d'Ordre militaire, à l'instar des Templiers puis des Hospitaliers par exemple, dans lesquels la pratique de la guerre est encadrée et liée à des voeux religieux. Ces Ordres rassemblent des combattants à cheval dont le but est de travailler à la sécurisation des pèlerinages, à l'escorte des croyants en Terre Sainte.
A tous ces Ordres de Chevalerie Croisés, le pape Urbain II donne un code ou serment commun.
Le Code de Chevalerie comprend dix articles :
1. Tu croiras à tous les enseignements de l'Eglise et tu observera ses commandements.
2. Tu protègera l'Eglise.
3. Tu défendra tous les faibles.
4. Tu aimera le pays où tu est né.
5. Tu ne fuira jamais devant l'ennemi.
6. Tu combattra les infidèles avec acharnement.
7. Tu remplira tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la Loi Divine.
8. Tu ne mentira jamais et tu sera fidèle à ta parole.
9. Tu sera libéral et généreux.
10.tu sera toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal.
A la fin des Croisades, le Code de Chevalerie va devenir le code commun à tous les Ordre de Chevalerie dynastiques.
Et les Rois vont, sur les enseignements de l'Eglise, imposer de séparer, en l'espèce, les inermes, les hommes dépourvus d'armes, des armés, accusés de propager la violence et le désordre : on imposera progressivement aux Chevaliers de prêter des serments de protection, de lier leur pratique des armes à une éthique Chrétienne de la violence légitime, afin de protéger les plus fragiles. On retrouve l'idéal Chevaleresque de la défense de la veuve et de l'orphelin.
Dans chaque Royaume et principauté Chrétienne, la pratique de la guerre est encadrée et liée à des voeux religieux. Ces Ordres -Ordre de la Toison d'Or en Bourgogne, Ordre de Saint Michel en France, Ordre de la Jarretière en Angleterre, Ordre du Christ au Portugal- rassemblent des combattants à cheval dont le but est de travailler à la sécurisation des villages, à l'escorte des clercs ou la protection des travaileurs. La pratique de la Chevalerie s'entoure rapidement, à partir du XII° siècle, d'un vaste corpus littéraire décrivant les idéaux du Chevalier, ses savoirs et ses pratiques, et les Codes de la Chevalerie. Ces écrits peuvent être en vers, en prose, relever du genre romanesque ou du traité théorique, technique et déontologique. Ces savoirs et pratiques guerrières sont l'objet d'une émulation entre pairs, dans le cadre de rencontres démonstratives, fondées sur l'ostentation et la performance : les tournois. Le roman courtois se développe parallèlement à la Chevalerie. Il met en scène des chevaliers qui combattent pour leurs dames.Dans ces œuvres où les chevaliers sont les protagonistes, les aventures fabuleuses et galantes dominent largement le récit, à l'exemple des romans arthuriens.
Ecrit vers 1350, le Livre de Chevalerie de Geoffroi de Charny (1300-1356), porte-oriflamme et conseiller des Rois de France Philippe VI de Valois et de Jean le II le Bon, mort à la Bataille de Poitier, constitue l'une des meilleures sources pour comprendre comment les Chevaliers se percevaient et accordaient la priorité aux valeurs Chevaleresques au XIV° siècle. Charny est considéré par ses contemporains comme l'un des meilleurs Chevaliers de son temps. Il fait ainsi référence comme « théoricien » de l'insitution Chevalresque par les œuvres qu'il a écrites.
La Chevalerie, comme force militaire et ordre social, subit de profondes évolutions à la fin du Moyen Âge. Elle se mue en cavalerie professionnalisée dans le cadre de la naissance des premières armes modernes. Les Ordres Chevaleresques, ou Ordres de Chevalerie, deviennent alors des groupes sociaux chargés de symboles prestigieux, des cercles de sociabilité et de répétition des codes Chrétiens de la Noblesse de guerre. Formant l'entourage des Rois, ces Ordres ne comptent plus que quelques centaines d'individus, voire moins pour certains, et sont honorifiques et anoblissants. Ces ordres témoignent d'une volonté d'entourer les souverains de personnes de hautes qualités morales et de regénérer les liens de fidélité entre Princes et Noblesse des États modernes en formation.
Un Ordre de Chevalerie sert aujourd'hui à deux choses: anoblir un roturier méritant comme on le voit encore en Angleterre, et fidéliser une Noblesse déjà existante comme on le voit encore en Espagne. Pour un vrai Chrétien, seule la Chevalerie peut extraire du chaos actuel un Ordre conforme au plan Divin. En France, la Chevalerie reporterait notre jeunesse vers le beau, le bon, le Sacré.
Les vrais Royalistes comprendront que l’une des fonctions Royales soit non seulement rayonner dans le Royaume visible, mais encore de faire rayonner aussi les sujets qui l’entourent: de même que le Soleil, en projetant ses rayons bienfaisants sur les astres qui l’environnent, les fait briller à leur tour. Cette métaphore louis-quatorzienne nous fait comprendre de quelle façon la Royauté, vécue comme l’ascension de chacun vers un idéal moral et politique, comme spirituel, est une réalité à nouveau envisageable.
Hervé J. VOLTO
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : HISTOIRE ET ACTUALITE DE LA CHEVALERIE
Aujourd'hui, c'est le premier vendredi du mois, il est dédié au sacré-Coeur -Coeur de l'Amour surmonté de la Croix du Sacrifice, espoir et salut de la France - et c'est également la fête de N.D. Du Très Saint Rosaire de jour anniversaire de la victoire de Lépente.
La victoire Lépente fut l'oeuvre de la foi Catholique en action : Pier et agir, agir et prier... et espérer !
La victoire Lépente fut l'oeuvre de la foi Catholique en action : Pier et agir, agir et prier... et espérer !
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : HISTOIRE ET ACTUALITE DE LA CHEVALERIE
Le Bréviaire du Chevalier médiéval dit:
-L'énergie spirituelle du chemin se sert de la Justice et de la Patience pour préparer les esprits. Ceci est le Chemin du Chevalier : un chemin facile et, dans le même temps, dificile, parce qu'il oblige à délaisser les choses inutiles et les amitiés marginales. Aussi, on hésite longuement avant de le suivre.
Voici le premier enseignement de la Chevalerie:
-Tu effacera ce que, jusqu'à présent, tu avais écrit sur le cahier de ta vie : inquiétude, insécurité, mensonge. Et à la place de tout ceci, tu écrira la parole " COURAGE ". Commençant le voyage avec cette parole et procédant avec la foi en Dieu, tu arrivera là où tu as besoin d'arriver.
Le chemin du Chevalier peut commencer...
-L'énergie spirituelle du chemin se sert de la Justice et de la Patience pour préparer les esprits. Ceci est le Chemin du Chevalier : un chemin facile et, dans le même temps, dificile, parce qu'il oblige à délaisser les choses inutiles et les amitiés marginales. Aussi, on hésite longuement avant de le suivre.
Voici le premier enseignement de la Chevalerie:
-Tu effacera ce que, jusqu'à présent, tu avais écrit sur le cahier de ta vie : inquiétude, insécurité, mensonge. Et à la place de tout ceci, tu écrira la parole " COURAGE ". Commençant le voyage avec cette parole et procédant avec la foi en Dieu, tu arrivera là où tu as besoin d'arriver.
Le chemin du Chevalier peut commencer...
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : HISTOIRE ET ACTUALITE DE LA CHEVALERIE
Dans l'attente du retrour de l'insitution Chevaleresque en France, nous, Royalistes, nous devons constituer, selon les enseignements du Cahier de l’Amour du Dr Gaspari
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une Sainte Armée d’Amour : l’Amour doit entrer dans nos coeurs et faire de nous de vrais Chevaliers, Fils d’Amour !
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Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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