LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : LES ORDRES DU ROI, L'ORDRE DE SAINT-MICHEL ET L'ORDRE DU SAINT ESPRIT
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LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : LES ORDRES DU ROI, L'ORDRE DE SAINT-MICHEL ET L'ORDRE DU SAINT ESPRIT
LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : LES ORDRES DU ROI, L'ORDRE DE SAINT-MICHEL ET L'ORDRE DU SAINT ESPRIT
Un Ordre de Chevalerie est une puissance Christique, dispensant à ses membres l’initiation, la consécration et l’investiture de la Chevalerie, distribuant aux Chevaliers et à leurs cercles d’influence les lumières et les forces sourdant de l’immuable tradition de la garde de l’Eglise et de la défense de la Chrétienté, assumant en son vivant esprit l’honneur de la Catholicité, au service de la gloire de N.S. Jésus-Christ et de l’établissement ici-bas de Son Royaume.
Le 28 septembre 2022, à l'occasion des 35 ans de Malte-Liban, une messe d'actions de grâce a été célébrée en l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie par l'abbé Xavier Snoëck. À son issue SAR la princesse Françoise de Bourbon Lobkowicz, 94 ans, pria à haute voix la très sainte Vierge et sollicita la protection de saint Michel. Le chef de la milice céleste des anges, l'archange protecteur du peuple de Dieu (Daniel 10, 13 et 21 ; 12,1) tient une place centrale dans l'Histoire de France étant sous la monarchie, le saint patron principal de la France chrétienne.
Lors de la bataille de Tolbiac, Clovis se voyant perdu implora le "Dieu de Clotilde qu'on appelle Jésus-Christ”. Selon la tradition, par l'intercession de Saint Michel, le Roi des Francs remporta la victoire. Clovis marcha alors sur le Chemin du baptême et un soir de Noël 496 sur les fonts baptismaux de Reims se convertit entrainant à sa suite son armée et tout son peuple. Le pape Anastase reconnut saint Michel comme "Prince du peuple franc" lui demandant de "garder les francs et de les secourir dans les combats". En souvenir de cet épisode vivant de chrétienté, lors des sacres, saint Michel était invoqué au moment de la bénédiction de la bannière royale.
Alors que la Normandie, le Maine, la Bretagne et une grande partie du nord de la France étaient occupés par l'envahisseur anglais, le Mont Saint-Michel paraissait comme une citadelle de l'Espérance dans l'attente du retour de l'autorité légitime tant spirituelle que temporelle. Lors de son interrogatoire du 15 mars 1431, Jeanne d'Arc évoqua Saint Michel, l'une de ses 3 voix : "il me disait que je fusse bonne enfant et que Dieu m'aiderait, que je vinsse au secours du Roi de France et me racontait l'ange la pitié qui était au royaume de France".
En 1462, Louis XI se rendit au Mont et le 1er août 1469, au château d'Amboise, sur les bords de Loire, il fonda l'Ordre de Saint-Michel. Supprimé à la Révolution française, rétabli à la Restauration, il s'éteignit en 1830 sous Louis-Philippe Ier, roi des français sans grâce de Dieu qui le 14 août selon la nouvelle charte constitutionnelle proclama que seule "La Légion d'honneur est maintenue" (article 63).
Fondé fondé à Amboise le 1er août 1649 par Louis XI, sur une idée de son père Charles VII voulant remercier le Chef des Milices Célestes de lui avoir envoyé Sainte Jeanne d’Arc mais décédé avant d’avoir pu réaliser son souhait, l’Ordre et Aimable Compagnie de Monsieur Saint-Michel a pour but de rassembler une Sainte Chevalerie autour du Roi de France. L’Ordre est mis sous le patronage de Saint Michel Archange, Procteur de la France, qui avait suscité l’héroïne de la Patrie pour aider le Roi de France à recevoir son digne Sacre et bouter les anglais hors de France. Louis XI n’avait que 11 ans quand son père reçut la Sainte bergère au Château de Chinon. Mais il s’en rappellait encore.
La Royauté Franque, pourant Mikalienne dès le pacte de Tolbiac, avait même inscrit le nom du saint Archange dans son cri de guerre :
–Montjoie Saint-Denis ! Mikaël ! Mikaël !
Aucun Roi, de Clovis à Louis XIV, ne manquera de consacrer la France, le jour de son Sacre à Reims, à Saint Michel : la protection Divine faisant défault à partir du Règne de Louis XV, la foudre révolutioniaire frappera le Roi suivant…
Saint-Michel était honoré en France, étant patron par exemple de la chapelle du Palais de Paris, dans l’Ile de la Cité : Philippe II Auguste y est baptisé en 1165. C’est après une invocation à Saint Michel Archange que le même Roi gagne la Bataille de Bouvine, rameutant tous ses Chevaliers au cri de :
–Montjoie Saint-Denis ! France en avant ! Mikaël ! Mikaël !
Après un pèlerinage au Mont Saint Michel, Charles VI a une fille, qu’il prénomma Michelle. La Princese Michelle de France, soeur de Charles VII et tante de Louis XI, sera donnée en mariage au Duc de Bourgogne Philippele Bon. Agnès de Bourgogne, fille de Michelle de France et de Philippe le Bon, épousera après le Sacre de Charles VII le Duc Charles I° de Bourbon -ce cousin du Roi qui le susbstitua sur le Trône lorque Sainte Jeanne d’Arc se présenta à Chinon !- ce qui fera rentrer les Bourguignons dans le giron du Roi.
Charles VII est en train de rédiger les statuts de l’Ordre de Saint Michel quand il tombe malade. Il fait promettre sur son lit de mort à son fils de consituer la Noble compagne. Le premier cate Royal de Lois XI sera d’instituer l’Aimable Compagnie de Monsieur Saint Michel pour domestiquer une Noblesse parfois turbulante. L’antique lien de vassalité risquant de se relacher à nouveau, le Roi, pour restaurer une hiérarchie pyramidale entre sa Noblesse et lui, se réfère tout naturellement à la hiérarchie angélique et créé cette confrérie de fidélité qu’il préside à la manière du Roi Arthur et des Chevaliers de la table Ronde.
Imitant peut être en celà la Toison d’Or des Ducs de Bourgogne à peine créée et récompendant ses Chevaliers selon le mérite prsonnel et non à cause de la Naissance. Il sera imité par la suite par les Rois d’Europe.
Plusieurs corporations Chevaleresques devaient voir ainsi le jour jusqu’à la Renaissance, et on connait par exemple l’Ordre de la Jaretière du Roi d’Angletrerre, de l’Ordre de L’Ecu d’Or des Bourbons, l’Ordre de L’Hermine de Bretagne, l’Ordre de Saint Maurice du Piémont et l’Ordre Constantinien de Saint-Georges du Duché de Parme puis du Royaume de Naples.
La fête de l’Ordre de Saint Michel est le 29 Septembre, jour la fête patronale de l’Archange. Son siège est établi à l’Abbaye du Mont Saint-Michel et le Roi Louis XI, que l’on dit autère -la France sort exangue de la Guerre de cent Ans, les caisses sont vides et le Roi de France donne l’exemple d’austérité personnelle, au grand dam de seigneurs frivoles toujours avide de riches atours- réunit pourtant ses Chevaliers en grande pompe le 29 septembre 1649. Le Roi et ses Chevaliers retourneront au Mont chaque année pour le Chapitre annuel de l’Ordre qui se tiendra toujours dans la salle dite pour celà des Chevaliers.
L’Ordre de Saint Michel se compose au début de 36 Chevaliers, les meilleurs membres de la Noblesse Française renmarqués par le Roi, et de 4 officiers chargés de son administration, le Roi étant Grand Maître Souverain de l’Ordre. Cela permet au Roi de se créer un réseau de fidélités qui n’étaient plus directement liées aux fidélités féodales. Le Roi et ses Chevaliers aborrent un collier d’or, apparetenant au souverain et pesant 200 écus (Art. 4). Cet insigne est également composé de coquilles mises par deux, l’une sur l’autre, finement nervurées d’émail rouge et d’émail blanc.
La coquille est associé à la mer, à la vie , et donc à la vie éterbnelle : le Chevalier de Saint-Michel est un pèlerin, le pèlerin est re-né, car transformé par son acte, et porte autour du coup un insigne de reconnaissance. L’image de Saint-Michel terrassant le Dragon pend au bout de deux chaines. On en peut au début faire parti d’un autre Ordre, à moins d’être souevrain, Roi ou Empereur.
Nous ne pouvons ici retracer la l’histoire de la lente resurection économique et sociale de la France d’après la Guerre de Cent Ans, dans laquelle les Rois de France sont Aidés et Conseillés par les membres de l’Ordre de Saint Michel, qui sont les Gardiens du Royaume : cet Ordre a donc un très grand prestige sous les Valois.
Tant que les receptions de Chevaliers ne dépessent pas le nombre fixé par son fondateur, l’Ordre de Saint Michel conserve son prestige. Mais sous François I° et la Régence de Catherine de Médicis, les réceptions dans l’Ordres se démultiplient de manière si scandaleuse, la Reine-Régente allant jusqu’à administrer l’Ordre à tout venant -même à des protestants !- que l’Ordre tombera dans le discrédit le plus total, et méritera d’être qualifier de collier à toutes bêtes. Pour ne pas le dissousdre, Henri III le réunira nouvel Ordre de Chevalerie fondé par lui à l’intention des Princes du Sang : l’Ordre de la Milice du Benoit Saint-Esprit.
Fondé execatement le 30 Décembre 1578 par le Roi Henri III en mémoire du jour des trois plus importants évènements de sa vie, sa naissance, son élection au Trône de Pologne et son avènement au trône de France, advenus tous trois le jour de la pentecôte, l’Ordre du Saint Esprit sera jusqu’à la fin de la Royauté l’Ordre de Chevalerie le plus prestigieux de la Couronne de France. Ce n’est cependant pas le plus ancien, puisque l’Ordre de Saint Michel a été fondé 110 ans auparavant.
Il s’agit du premier Ordre de la Monarchie Française. Le Roi est outre le créateur le Souverain Grand Maître de l’ Ordre du Saint Esprit : il choisi souverainement ses Chevaliers et prononces les admissions en Chapitre, à la joie de chaque Chevalier reçut. Le nombre de Chevaliers est fixé à 100, non compris le Roi lui-même, les Enfants de France, les Princes du Sang et les Etrangers.
À sa création, Henri III dotera l’Ordre d’un trésor comprenant deux groupes d’objets : douze objets antérieurs à la création de l’Ordre, prélevés par le Roi dans les collections Royales où ils sont décrits en 1561 -dont le reliquaire en or émaillé et les deux anges-reliquaires en argent doré et cristal de roche- et dix objets en argent doré exécutés entre 1579 et 1585.
La décoration de l'Ordre du Saint Esprit se porte en écharpe de droite à gauche. Elle est à peu près semblable à celle de Saint-Michel, sauf que son écusson central montre l’image d’une colombe blanche. la Croix est une Croix dite de Malte à 8 pointes symbolisant les 8 Béatitudes, émaillée de blanc et cantionnée de 4 fleurs de Lys. Le cordon est bleu et le Prince de Condé, qui aura comme cuisinier Watel qui lui enseignera son art, réjouira tellement le palais de Louis XIV que ce dernier fera son cousin Chevalier du Saint Esprit seulement pour le remercier de ses talents culinaires : être un vrai Cordon Bleu signifie savoir exellammant bien cuisiner comme le Prince de Condé !
Aucun particulier ne pouvait recevoir l’Ordre s’il n’était Catholique. Les Statuts de l’ordre précisent que ses membres doivent être obligatoirement Catholiques, d’une Noblesse héréditaire remontant au moins à leur arrière-grand-père, et avoir au moins trente-cinq ans. Les Fils de France le reçoivent dès leur baptême, les Princes du Sang de France dès leur Première Communion et les Princes étrangers au Sang de France peuvent être reçus dès vingt-cinq ans s'ils sont de confession Catholique. Les Princes sont élevés depuis tout petit dans la tradition Chevaleresque et le Couvent des Augustins de Paris, puis la Chapelle Saint Louis du Château de Verseilles, serviront aux cérémonies d’adoubement des Chevaliers reçuts, les Chapitres se tenant à l’intérieur du cabinet du Roi.
Les membres de l’Ordre de Saint-Michel se disaient Chevaliers de l’Ordre du Roi, alors que les Chevaliers de l’Ordre du Saint Esprit s’intitulaient Chevaliers des Ordres du Roi, l’Ordre du Saint Esprit étant remis aux Commenseurs de l’Ordre de Saint-Michel.
Le jeune Louis XIV, très fiers d’être Chevalier de Saint Michel, prend comme première mesure Souveraine à la mort de Mazarin le nettoyage de l’Ordre : le Roi Soleil entreprend une rigoureuse chasse aux faux Nobles -il faut, enplus d'être de religion Catholique, prouver 4 quartiers de Noblesse à l’époque pour être admis dans l’Ordre- et soumet tous les décorés à une enquète sévère autant que déterminée (1161) et fixe le nombre de Chevaliers à 100, non compris les Chevaliers du saint Esprit. Le siège de l’Ordre sera par la suite transféré par Louis XIV du Mont Saint Michel aux Cordeliers de Paris (14 juillet 1661). Puis quand Louis XIV décide d’y admettre des roturiers méritants (1693-1694), l’Ordre devient anoblissant.
Plusieurs formules seront utilisées et c’est Louis XV qui fixera la titulature définitive :
–Louis, par la Grâce de Dieu Roi de France et de Navarre, Chef et Souverain Grand-Maître des Ordres de Saint -Michel et du Saint-Esprit.
Les réceptions et les Chapitres de l'Ordre du Saint Esprit ont lieu à la Chapelle Saint-Louis de Versailles. L'Ordre donnera du prestige à l'Ancien Régime, illustrant l'aspect Sacrale de la Royauté.
L’Ordre est aboli le 30 Juillet 1792 avant d’être rétabli sous la Restauration par Louis XVIII en personne. Louis XVIII le conférera notamment à François I° d’Autriche et Frédéric-Guillaume II de Hollenzolerne. L’arrivée au pouvoir de Charles X magnifiera les cérémonies de l’Ordre du Saint-Esprit, le Roi remettant l’Ordre le jour de son Sacre à Reims. Une gouache de Devely, faite en 1826 pour orner la table du Sacre de Charles X et offerte par lui au Roi d’Espagne Ferdinand VIII, et exposée aujourd’hui au Palais d’Orient à Madrid, reprèsente Charles X recevant les Chevaliers du Saint Esprit dans la cathédrale de Reims le 30 mai 1825, rounant avec la figure Sacrale de la Royauté.
A partir de là, les Rois suivants jusqu’à Charles X enverront des Lettres d’anoblissment aux ministres, parlementaires ou gouverneurs locaux d’origine roturière ayant 20 ans de service ou étant décédés revétu de la charge. La décoration se porte en écharpe de droite à gauche. Elle est à peu près semblable à celle du Saint Esprit, sauf que son écusson central montre l’image de Saint Michel.
Les Ordres sont supprimés en 1971. Il est recréé le 16 novembre 1816 par une Ordonnance Royale de Louis XVIII qui le transforme en récompense des mérites scientifiques, artistiques et littéraires. Son effectif est limité à 100 membres, sans compter les Chevaliers du Saint Esprit qui continuent à être automatiquement Chevaliers de Saint-Michel -l’Ordre du Saint-Esprit étant remis au Commadeurs de l’Ordre de Saint-Michel et les Chevaliers honoraires (étrangers ou Français au service d’un autre État). Il est administré par le Ministre de la Maison du Roi, puis par le Ministre d’État, intendant-général de la Maison du Roi. Il sera supprimé lors de la Révolution de 1830.
Des Chevaliers modernes peuvent servir aujourd’hui à protéger la Tradition, l’attachement aux racines Chrétiennes de la France, à la Famille, à l’Armée et à la terre natale. Seul le Roi Légitime, sacré à Reims, pourra décider queoi que ce soit en ce qui concerne les Ordres de Chevalerie. Il appartiendra au Roi à venir de restaurer les Ordres du Roi, voire les Ordre Réunits -Notre Dame du Mont Carmel et Saint Lazarre- rajoutant peut-être la Décoration du Lys créé par Charles X pour la Garde Royale et en instituant de nouveaux.
En attendant, devant Dieu, les Fils de France continuent d'être Chevaliers du Saint Esprit dès leur Baptême, les Princes du Sang de France dès leur Première Communion, ce qu'eux même ont oublié.
Un Ordre de Chevalerie sert aujourd’hui à trois choses : anoblir un roturier méritant comme on le voit encore en Angleterre, fidéliser une Noblesse déjà existante comme on le voit encore en Espagne et sacraliser le métier des armes, réintroduisant les grades de l’Ordre de Chevalerie au sein de la hiérarchie militaire.
Les vrais Royalistes comprendront ici que l’une des fonctions Royales soit non seulement rayonner dans le Royaume visible, mais encore de faire rayonner aussi les sujets qui l’entourent: de même que le Soleil, en projetant ses rayons bienfaisants sur les astres qui l’environnent, les fait briller à leur tour. Cette belle métaphore louis-quatorzienne nous fait comprendre de quelle façon la Royauté, vécue comme l’ascension de chacun vers un idéal moral et politique, comme spirituel, est une réalité à nouveau envisageable.
Pour un vrai Chrétien , seule la Chevalerie peut extraire du chaos actuel un Ordre conforme au plan Divin.
Hervé J. VOLTO
Un Ordre de Chevalerie est une puissance Christique, dispensant à ses membres l’initiation, la consécration et l’investiture de la Chevalerie, distribuant aux Chevaliers et à leurs cercles d’influence les lumières et les forces sourdant de l’immuable tradition de la garde de l’Eglise et de la défense de la Chrétienté, assumant en son vivant esprit l’honneur de la Catholicité, au service de la gloire de N.S. Jésus-Christ et de l’établissement ici-bas de Son Royaume.
Le 28 septembre 2022, à l'occasion des 35 ans de Malte-Liban, une messe d'actions de grâce a été célébrée en l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie par l'abbé Xavier Snoëck. À son issue SAR la princesse Françoise de Bourbon Lobkowicz, 94 ans, pria à haute voix la très sainte Vierge et sollicita la protection de saint Michel. Le chef de la milice céleste des anges, l'archange protecteur du peuple de Dieu (Daniel 10, 13 et 21 ; 12,1) tient une place centrale dans l'Histoire de France étant sous la monarchie, le saint patron principal de la France chrétienne.
Lors de la bataille de Tolbiac, Clovis se voyant perdu implora le "Dieu de Clotilde qu'on appelle Jésus-Christ”. Selon la tradition, par l'intercession de Saint Michel, le Roi des Francs remporta la victoire. Clovis marcha alors sur le Chemin du baptême et un soir de Noël 496 sur les fonts baptismaux de Reims se convertit entrainant à sa suite son armée et tout son peuple. Le pape Anastase reconnut saint Michel comme "Prince du peuple franc" lui demandant de "garder les francs et de les secourir dans les combats". En souvenir de cet épisode vivant de chrétienté, lors des sacres, saint Michel était invoqué au moment de la bénédiction de la bannière royale.
Alors que la Normandie, le Maine, la Bretagne et une grande partie du nord de la France étaient occupés par l'envahisseur anglais, le Mont Saint-Michel paraissait comme une citadelle de l'Espérance dans l'attente du retour de l'autorité légitime tant spirituelle que temporelle. Lors de son interrogatoire du 15 mars 1431, Jeanne d'Arc évoqua Saint Michel, l'une de ses 3 voix : "il me disait que je fusse bonne enfant et que Dieu m'aiderait, que je vinsse au secours du Roi de France et me racontait l'ange la pitié qui était au royaume de France".
En 1462, Louis XI se rendit au Mont et le 1er août 1469, au château d'Amboise, sur les bords de Loire, il fonda l'Ordre de Saint-Michel. Supprimé à la Révolution française, rétabli à la Restauration, il s'éteignit en 1830 sous Louis-Philippe Ier, roi des français sans grâce de Dieu qui le 14 août selon la nouvelle charte constitutionnelle proclama que seule "La Légion d'honneur est maintenue" (article 63).
Fondé fondé à Amboise le 1er août 1649 par Louis XI, sur une idée de son père Charles VII voulant remercier le Chef des Milices Célestes de lui avoir envoyé Sainte Jeanne d’Arc mais décédé avant d’avoir pu réaliser son souhait, l’Ordre et Aimable Compagnie de Monsieur Saint-Michel a pour but de rassembler une Sainte Chevalerie autour du Roi de France. L’Ordre est mis sous le patronage de Saint Michel Archange, Procteur de la France, qui avait suscité l’héroïne de la Patrie pour aider le Roi de France à recevoir son digne Sacre et bouter les anglais hors de France. Louis XI n’avait que 11 ans quand son père reçut la Sainte bergère au Château de Chinon. Mais il s’en rappellait encore.
La Royauté Franque, pourant Mikalienne dès le pacte de Tolbiac, avait même inscrit le nom du saint Archange dans son cri de guerre :
–Montjoie Saint-Denis ! Mikaël ! Mikaël !
Aucun Roi, de Clovis à Louis XIV, ne manquera de consacrer la France, le jour de son Sacre à Reims, à Saint Michel : la protection Divine faisant défault à partir du Règne de Louis XV, la foudre révolutioniaire frappera le Roi suivant…
Saint-Michel était honoré en France, étant patron par exemple de la chapelle du Palais de Paris, dans l’Ile de la Cité : Philippe II Auguste y est baptisé en 1165. C’est après une invocation à Saint Michel Archange que le même Roi gagne la Bataille de Bouvine, rameutant tous ses Chevaliers au cri de :
–Montjoie Saint-Denis ! France en avant ! Mikaël ! Mikaël !
Après un pèlerinage au Mont Saint Michel, Charles VI a une fille, qu’il prénomma Michelle. La Princese Michelle de France, soeur de Charles VII et tante de Louis XI, sera donnée en mariage au Duc de Bourgogne Philippele Bon. Agnès de Bourgogne, fille de Michelle de France et de Philippe le Bon, épousera après le Sacre de Charles VII le Duc Charles I° de Bourbon -ce cousin du Roi qui le susbstitua sur le Trône lorque Sainte Jeanne d’Arc se présenta à Chinon !- ce qui fera rentrer les Bourguignons dans le giron du Roi.
Charles VII est en train de rédiger les statuts de l’Ordre de Saint Michel quand il tombe malade. Il fait promettre sur son lit de mort à son fils de consituer la Noble compagne. Le premier cate Royal de Lois XI sera d’instituer l’Aimable Compagnie de Monsieur Saint Michel pour domestiquer une Noblesse parfois turbulante. L’antique lien de vassalité risquant de se relacher à nouveau, le Roi, pour restaurer une hiérarchie pyramidale entre sa Noblesse et lui, se réfère tout naturellement à la hiérarchie angélique et créé cette confrérie de fidélité qu’il préside à la manière du Roi Arthur et des Chevaliers de la table Ronde.
Imitant peut être en celà la Toison d’Or des Ducs de Bourgogne à peine créée et récompendant ses Chevaliers selon le mérite prsonnel et non à cause de la Naissance. Il sera imité par la suite par les Rois d’Europe.
Plusieurs corporations Chevaleresques devaient voir ainsi le jour jusqu’à la Renaissance, et on connait par exemple l’Ordre de la Jaretière du Roi d’Angletrerre, de l’Ordre de L’Ecu d’Or des Bourbons, l’Ordre de L’Hermine de Bretagne, l’Ordre de Saint Maurice du Piémont et l’Ordre Constantinien de Saint-Georges du Duché de Parme puis du Royaume de Naples.
La fête de l’Ordre de Saint Michel est le 29 Septembre, jour la fête patronale de l’Archange. Son siège est établi à l’Abbaye du Mont Saint-Michel et le Roi Louis XI, que l’on dit autère -la France sort exangue de la Guerre de cent Ans, les caisses sont vides et le Roi de France donne l’exemple d’austérité personnelle, au grand dam de seigneurs frivoles toujours avide de riches atours- réunit pourtant ses Chevaliers en grande pompe le 29 septembre 1649. Le Roi et ses Chevaliers retourneront au Mont chaque année pour le Chapitre annuel de l’Ordre qui se tiendra toujours dans la salle dite pour celà des Chevaliers.
L’Ordre de Saint Michel se compose au début de 36 Chevaliers, les meilleurs membres de la Noblesse Française renmarqués par le Roi, et de 4 officiers chargés de son administration, le Roi étant Grand Maître Souverain de l’Ordre. Cela permet au Roi de se créer un réseau de fidélités qui n’étaient plus directement liées aux fidélités féodales. Le Roi et ses Chevaliers aborrent un collier d’or, apparetenant au souverain et pesant 200 écus (Art. 4). Cet insigne est également composé de coquilles mises par deux, l’une sur l’autre, finement nervurées d’émail rouge et d’émail blanc.
La coquille est associé à la mer, à la vie , et donc à la vie éterbnelle : le Chevalier de Saint-Michel est un pèlerin, le pèlerin est re-né, car transformé par son acte, et porte autour du coup un insigne de reconnaissance. L’image de Saint-Michel terrassant le Dragon pend au bout de deux chaines. On en peut au début faire parti d’un autre Ordre, à moins d’être souevrain, Roi ou Empereur.
Nous ne pouvons ici retracer la l’histoire de la lente resurection économique et sociale de la France d’après la Guerre de Cent Ans, dans laquelle les Rois de France sont Aidés et Conseillés par les membres de l’Ordre de Saint Michel, qui sont les Gardiens du Royaume : cet Ordre a donc un très grand prestige sous les Valois.
Tant que les receptions de Chevaliers ne dépessent pas le nombre fixé par son fondateur, l’Ordre de Saint Michel conserve son prestige. Mais sous François I° et la Régence de Catherine de Médicis, les réceptions dans l’Ordres se démultiplient de manière si scandaleuse, la Reine-Régente allant jusqu’à administrer l’Ordre à tout venant -même à des protestants !- que l’Ordre tombera dans le discrédit le plus total, et méritera d’être qualifier de collier à toutes bêtes. Pour ne pas le dissousdre, Henri III le réunira nouvel Ordre de Chevalerie fondé par lui à l’intention des Princes du Sang : l’Ordre de la Milice du Benoit Saint-Esprit.
Fondé execatement le 30 Décembre 1578 par le Roi Henri III en mémoire du jour des trois plus importants évènements de sa vie, sa naissance, son élection au Trône de Pologne et son avènement au trône de France, advenus tous trois le jour de la pentecôte, l’Ordre du Saint Esprit sera jusqu’à la fin de la Royauté l’Ordre de Chevalerie le plus prestigieux de la Couronne de France. Ce n’est cependant pas le plus ancien, puisque l’Ordre de Saint Michel a été fondé 110 ans auparavant.
Il s’agit du premier Ordre de la Monarchie Française. Le Roi est outre le créateur le Souverain Grand Maître de l’ Ordre du Saint Esprit : il choisi souverainement ses Chevaliers et prononces les admissions en Chapitre, à la joie de chaque Chevalier reçut. Le nombre de Chevaliers est fixé à 100, non compris le Roi lui-même, les Enfants de France, les Princes du Sang et les Etrangers.
À sa création, Henri III dotera l’Ordre d’un trésor comprenant deux groupes d’objets : douze objets antérieurs à la création de l’Ordre, prélevés par le Roi dans les collections Royales où ils sont décrits en 1561 -dont le reliquaire en or émaillé et les deux anges-reliquaires en argent doré et cristal de roche- et dix objets en argent doré exécutés entre 1579 et 1585.
La décoration de l'Ordre du Saint Esprit se porte en écharpe de droite à gauche. Elle est à peu près semblable à celle de Saint-Michel, sauf que son écusson central montre l’image d’une colombe blanche. la Croix est une Croix dite de Malte à 8 pointes symbolisant les 8 Béatitudes, émaillée de blanc et cantionnée de 4 fleurs de Lys. Le cordon est bleu et le Prince de Condé, qui aura comme cuisinier Watel qui lui enseignera son art, réjouira tellement le palais de Louis XIV que ce dernier fera son cousin Chevalier du Saint Esprit seulement pour le remercier de ses talents culinaires : être un vrai Cordon Bleu signifie savoir exellammant bien cuisiner comme le Prince de Condé !
Aucun particulier ne pouvait recevoir l’Ordre s’il n’était Catholique. Les Statuts de l’ordre précisent que ses membres doivent être obligatoirement Catholiques, d’une Noblesse héréditaire remontant au moins à leur arrière-grand-père, et avoir au moins trente-cinq ans. Les Fils de France le reçoivent dès leur baptême, les Princes du Sang de France dès leur Première Communion et les Princes étrangers au Sang de France peuvent être reçus dès vingt-cinq ans s'ils sont de confession Catholique. Les Princes sont élevés depuis tout petit dans la tradition Chevaleresque et le Couvent des Augustins de Paris, puis la Chapelle Saint Louis du Château de Verseilles, serviront aux cérémonies d’adoubement des Chevaliers reçuts, les Chapitres se tenant à l’intérieur du cabinet du Roi.
Les membres de l’Ordre de Saint-Michel se disaient Chevaliers de l’Ordre du Roi, alors que les Chevaliers de l’Ordre du Saint Esprit s’intitulaient Chevaliers des Ordres du Roi, l’Ordre du Saint Esprit étant remis aux Commenseurs de l’Ordre de Saint-Michel.
Le jeune Louis XIV, très fiers d’être Chevalier de Saint Michel, prend comme première mesure Souveraine à la mort de Mazarin le nettoyage de l’Ordre : le Roi Soleil entreprend une rigoureuse chasse aux faux Nobles -il faut, enplus d'être de religion Catholique, prouver 4 quartiers de Noblesse à l’époque pour être admis dans l’Ordre- et soumet tous les décorés à une enquète sévère autant que déterminée (1161) et fixe le nombre de Chevaliers à 100, non compris les Chevaliers du saint Esprit. Le siège de l’Ordre sera par la suite transféré par Louis XIV du Mont Saint Michel aux Cordeliers de Paris (14 juillet 1661). Puis quand Louis XIV décide d’y admettre des roturiers méritants (1693-1694), l’Ordre devient anoblissant.
Plusieurs formules seront utilisées et c’est Louis XV qui fixera la titulature définitive :
–Louis, par la Grâce de Dieu Roi de France et de Navarre, Chef et Souverain Grand-Maître des Ordres de Saint -Michel et du Saint-Esprit.
Les réceptions et les Chapitres de l'Ordre du Saint Esprit ont lieu à la Chapelle Saint-Louis de Versailles. L'Ordre donnera du prestige à l'Ancien Régime, illustrant l'aspect Sacrale de la Royauté.
L’Ordre est aboli le 30 Juillet 1792 avant d’être rétabli sous la Restauration par Louis XVIII en personne. Louis XVIII le conférera notamment à François I° d’Autriche et Frédéric-Guillaume II de Hollenzolerne. L’arrivée au pouvoir de Charles X magnifiera les cérémonies de l’Ordre du Saint-Esprit, le Roi remettant l’Ordre le jour de son Sacre à Reims. Une gouache de Devely, faite en 1826 pour orner la table du Sacre de Charles X et offerte par lui au Roi d’Espagne Ferdinand VIII, et exposée aujourd’hui au Palais d’Orient à Madrid, reprèsente Charles X recevant les Chevaliers du Saint Esprit dans la cathédrale de Reims le 30 mai 1825, rounant avec la figure Sacrale de la Royauté.
A partir de là, les Rois suivants jusqu’à Charles X enverront des Lettres d’anoblissment aux ministres, parlementaires ou gouverneurs locaux d’origine roturière ayant 20 ans de service ou étant décédés revétu de la charge. La décoration se porte en écharpe de droite à gauche. Elle est à peu près semblable à celle du Saint Esprit, sauf que son écusson central montre l’image de Saint Michel.
Les Ordres sont supprimés en 1971. Il est recréé le 16 novembre 1816 par une Ordonnance Royale de Louis XVIII qui le transforme en récompense des mérites scientifiques, artistiques et littéraires. Son effectif est limité à 100 membres, sans compter les Chevaliers du Saint Esprit qui continuent à être automatiquement Chevaliers de Saint-Michel -l’Ordre du Saint-Esprit étant remis au Commadeurs de l’Ordre de Saint-Michel et les Chevaliers honoraires (étrangers ou Français au service d’un autre État). Il est administré par le Ministre de la Maison du Roi, puis par le Ministre d’État, intendant-général de la Maison du Roi. Il sera supprimé lors de la Révolution de 1830.
Des Chevaliers modernes peuvent servir aujourd’hui à protéger la Tradition, l’attachement aux racines Chrétiennes de la France, à la Famille, à l’Armée et à la terre natale. Seul le Roi Légitime, sacré à Reims, pourra décider queoi que ce soit en ce qui concerne les Ordres de Chevalerie. Il appartiendra au Roi à venir de restaurer les Ordres du Roi, voire les Ordre Réunits -Notre Dame du Mont Carmel et Saint Lazarre- rajoutant peut-être la Décoration du Lys créé par Charles X pour la Garde Royale et en instituant de nouveaux.
En attendant, devant Dieu, les Fils de France continuent d'être Chevaliers du Saint Esprit dès leur Baptême, les Princes du Sang de France dès leur Première Communion, ce qu'eux même ont oublié.
Un Ordre de Chevalerie sert aujourd’hui à trois choses : anoblir un roturier méritant comme on le voit encore en Angleterre, fidéliser une Noblesse déjà existante comme on le voit encore en Espagne et sacraliser le métier des armes, réintroduisant les grades de l’Ordre de Chevalerie au sein de la hiérarchie militaire.
Les vrais Royalistes comprendront ici que l’une des fonctions Royales soit non seulement rayonner dans le Royaume visible, mais encore de faire rayonner aussi les sujets qui l’entourent: de même que le Soleil, en projetant ses rayons bienfaisants sur les astres qui l’environnent, les fait briller à leur tour. Cette belle métaphore louis-quatorzienne nous fait comprendre de quelle façon la Royauté, vécue comme l’ascension de chacun vers un idéal moral et politique, comme spirituel, est une réalité à nouveau envisageable.
Pour un vrai Chrétien , seule la Chevalerie peut extraire du chaos actuel un Ordre conforme au plan Divin.
Hervé J. VOLTO
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : LES ORDRES DU ROI, L'ORDRE DE SAINT-MICHEL ET L'ORDRE DU SAINT ESPRIT
Le Bréviaire du Chevalier médiéval dit:
-L'énergie spirituelle du chemin se sert de la Justice et de la Patience pour préparer les esprits. Ceci est le Chemin du Chevalier : un chemin facile et, dans le même temps, dificile, parce qu'il oblige à délaisser les choses inutiles et les amitiés marginales. Aussi, on hésite longuement avant de le suivre.
Voici le premier enseignement de la Chevalerie:
-Tu effacera ce que, jusqu'à présent, tu avais écrit sur le cahier de ta vie : inquiétude, insécurité, mensonge. Et à la place de tout ceci, tu écrira la parole " COURAGE ". Commençant le voyage avec cette parole et procédant avec la foi en Dieu, tu arrivera là où tu as besoin d'arriver.
Le chemin du Chevalier peut commencer...
-L'énergie spirituelle du chemin se sert de la Justice et de la Patience pour préparer les esprits. Ceci est le Chemin du Chevalier : un chemin facile et, dans le même temps, dificile, parce qu'il oblige à délaisser les choses inutiles et les amitiés marginales. Aussi, on hésite longuement avant de le suivre.
Voici le premier enseignement de la Chevalerie:
-Tu effacera ce que, jusqu'à présent, tu avais écrit sur le cahier de ta vie : inquiétude, insécurité, mensonge. Et à la place de tout ceci, tu écrira la parole " COURAGE ". Commençant le voyage avec cette parole et procédant avec la foi en Dieu, tu arrivera là où tu as besoin d'arriver.
Le chemin du Chevalier peut commencer...
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: LA FOI CATHOLIQUE EN ACTION : LES ORDRES DU ROI, L'ORDRE DE SAINT-MICHEL ET L'ORDRE DU SAINT ESPRIT
Dans l'attente du retrour de l'insitution Chevaleresque en France, nous, Royalistes, nous devons constituer, selon les enseignements du Cahier de l’Amour du Dr Gaspari
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une Sainte Armée d’Amour : l’Amour doit entrer dans nos coeurs et faire de nous de vrais Chevaliers, Fils d’Amour !
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une Sainte Armée d’Amour : l’Amour doit entrer dans nos coeurs et faire de nous de vrais Chevaliers, Fils d’Amour !
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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