Des Forces Spéciales aux arts martiaux, ce jeune homme a la foi pour arme de combat
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Des Forces Spéciales aux arts martiaux, ce jeune homme a la foi pour arme de combat
Des Forces Spéciales aux arts martiaux, ce jeune homme a la foi pour arme de combat
Ancien soldat devenu combattant de MMA (Arts martiaux mixtes), Benoît Saint-Denis
ne cache pas sa foi sur les rings.
Le sportif porte sa foi à fleur de peau comme l’atteste une croix des templiers tatouée sur sa poitrine et la figure de Jeanne d’Arc encrée dans son dos. - P.HALJESTAM - PRESSE SPORTS
Ancien soldat devenu combattant de MMA (Arts martiaux mixtes), Benoît Saint-Denis
ne cache pas sa foi sur les rings.
Le sportif porte sa foi à fleur de peau comme l’atteste une croix des templiers tatouée sur sa poitrine et la figure de Jeanne d’Arc encrée dans son dos. - P.HALJESTAM - PRESSE SPORTS
Le 3 septembre, le second round du combat qui oppose Benoît Saint-Denis au Brésilien Gabriel Miranda vient de débuter. Le Français assène un puissant direct du gauche suivi d’un savant enchaînement de coups à son adversaire. Au bord du K.-O., celui-ci est arrêté par l’arbitre. À cet instant, Benoît Saint-Denis devient le premier Français à s’imposer en France lors d’un événement organisé par l’UFC – la plus prestigieuse organisation mondiale de MMA (Mixed Martial Arts). Gladiateur des temps modernes à la barbe fournie, Saint-Denis savoure le moment : ce n’est pas tous les jours que 15 000 spectateurs scandent votre nom !
Quelques semaines sont passées lorsque nous le rencontrons. Benoît Saint-Denis a désormais la tête à son prochain combat le 18 février 2023 : il affrontera l’américain Joe Solecki, un combattant bien mieux classé que lui. À la sortie de son entraînement quotidien, des colosses en survêtement sortent un par un du vestiaire… Dans l’univers de ce sport violent, très populaire dans les banlieues, Benoît dénote avec son pantalon beige et son polo rouge très Famille Chrétienne. « Mes parents étaient abonnés », sourit-il.
Ce fils de saint-cyrien a été bercé par les romans chevaleresques et par la quête du Graal. « Ces récits m’ont appris que la parole ne suffisait pas pour faire le bien, mais que c’est l’action qui nous définit », se souvient-il. Le jeune Benoît prend ainsi goût aux valeurs chevaleresques, de combat et d’aventure, quand le scoutisme lui fait découvrir la fraternité. Jeune bachelier, il se tourne vers l’armée et plus précisément vers les forces spéciales. Après un an et demi de sélection, il entre finalement au 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) à Bayonne. Au cours des cinq années passées entre Bayonne et l’Afrique à l’occasion de plusieurs opex, ses frères d’armes deviennent sa nouvelle famille.
Il quitte l’armée en 2019. Lui qui a pratiqué différents arts martiaux durant son enfance est alors repéré par un entraîneur de MMA. Il grimpe les échelons de cette exigeante discipline marche après marche, commençant par combattre dans des petites salles pour une bouchée de pain avant de réussir à vivre de ce sport. Il acquiert à juste titre le surnom de « God of War » (Dieu de la guerre). Comme en atteste son visage marqué par de nombreuses cicatrices, il définit son style comme rugueux et pugnace.
Benoît n’a pas peur de prendre des coups… et encore moins de les rendre ! À 26 ans, le jeune homme, marié, reconnaît volontiers la place importante que revêt la foi dans sa vie. Bien que transmise dans son enfance, celle-ci s’est affirmée au cours des années. Aujourd’hui, il va régulièrement à la messe, prie avant ses combats et n’hésite pas à s’arrêter pour se ressourcer dans la cathédrale de Sens (Yonne), où il vit.
Il porte d’ailleurs sa foi à fleur de peau comme l’atteste une croix des templiers tatouée sur sa poitrine et la figure de Jeanne d’Arc encrée dans son dos. « C’est une sainte qui représente la valeur de l’engagement qui est à mes yeux indissociable d’une vie épanouie, note-t-il. C’est une valeur qui est un peu trop mise à l’écart à cause de son aspect parfois violent. » La violence est justement une réalité bien présente dans son quotidien.
« Elle n’est pas mauvaise ou bonne, poursuit Benoît. La violence peut être saine ou malsaine, comme toutes les choses dans ce monde. Charge à chacun d’en user judicieusement. »
La phrase qui l'inspire
« “Qui ose gagne”, la devise du 1er RPIMa.
C’est la philosophie que j’ai suivie durant toute ma vie. Malgré une éducation classique et rigoureuse, j’ai toujours eu une grande liberté d’action. Elle m’a permis de beaucoup oser et, jusqu’ici, cela m’a souri. Passer d’un boulot dans l’armée correctement payé à des combats tous les deux mois pour 400 €, effectivement, c’est un pari ! Mais, aujourd’hui, il est payant. Oser est nécessaire pour savoir de quoi on est capable ! »
Cyriac Zeller
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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