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*Un Saint, un Miracle* : Saint Charbel Maklouf (1828-1898) : son corps continue de saigner longtemps après son décès

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Message par Lumen Sam 24 Déc 2022 - 23:20

*Un Saint, un Miracle* : Saint Charbel Maklouf (1828-1898) : son corps  continue de saigner longtemps après son décès USM_-_FR


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Saint Charbel Maklouf (1828-1898) : son corps
continue de saigner longtemps après son décès


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Le 24 décembre 1898, Charbel, moine maronite, meurt au monastère de Mar Maroun d’Annaya (Liban), où il est entré 50 ans plus tôt.

Le 15 avril 1899, une première exhumation révèle un corps totalement conservé dans un milieu pourtant très humide.

Dès lors, le corps se met à exsuder un liquide rosâtre avec abondance. Le 16 novembre 1921, le docteur E. Elonaissi de Lehfed témoigne : « M’approchant de la bière qui le renferme, j’ai senti une odeur pareille à celle qui émane des corps vivants. J’ai remarqué que les pores de la peau livrent passage à une matière paraissant de la sueur. J’ai maintes fois eu l’occasion de renouveler le même examen à des époques différentes et de constater le même phénomène. »

L’écoulement de sueur et de sang continue de plus bel. Le 24 juillet 1927, le docteur A. Jouffroy, de la faculté française de médecine de Beyrouth (Liban) constate le phénomène.

En 1950, le cercueil de zinc et de cèdre est ouvert en présence du patriarche maronite Arida, de scientifiques et de religieux : les vêtements sont « imbibés de liquide séreux et, ça et là, tachés de sang, spécialement l’aube », tandis que le corps conserve sa souplesse.

Le 7 avril 1952, les témoins observent la conservation corporelle en contradiction absolue avec les lois de la nature.

Au total, entre 1989 et 1965 (date de la fin de l’incorruption du corps, coïncidant à la béatification), le liquide rougeâtre déversé par l’organisme dépasse de loin « un gramme par 24 heures », soit une quantité très supérieure à ce que peut exsuder le corps d’un défunt qui, évidemment ne contient que 5 litres de sang !

Charbel est le premier père oriental à être béatifié depuis le XIIIe siècle. Paul VI l’a canonisé en 1977.




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Source : Michel Vital Le Bossé, “Charbel Maklouf (saint), 1828-1898”, dans Patrick Sbalchiero (dir.), Dictionnaire des miracles et de l’extraordinaire chrétiens, Paris, Fayard, 2002, p. 156-158.
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