Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
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Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
Peut-on être catholique et franc-maçon ?
Par Maurice Caillet
Après la notice « auto-nécrologique » de l’Abbé Jean-Claude Desbrosse du 9 XII 1999 dans le Figaro, le problème de cette inconciabilité fondamentale a été réactualisé par l’opposition entre certains de nos Évêques : Mgr Le Bourgeois, Mgr Thomas pour, Mgr Seguy, Mgr Brincart contre la double appartenance, par ailleurs formellement interdite par la Déclaration de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi datée de 1983, et qui concerne toutes les obédiences maçonniques.
Je suis témoin et je ne suis que témoin, mais, converti et baptisé à cinquante ans, j’ai été franc-maçon du GODF pendant quinze années, et voilà bientôt vingt ans que je suis chrétien.
Étant catholique aussi convaincu et actif que j’ai été un franc-maçon militant, je me permets d’affirmer, en dehors de toute interdiction magistrale, malheureusement mal ressentie même chez des catholiques pratiquants, qu’il est absurde, philosophiquement contradictoire, de prétendre être à la fois vrai catholique et franc-maçon authentique.
Chirurgien gynécologue et urologue, j’ai participé en paroles et en actions dès 1966 à la contraception artificielle, aux stérilisations, à l’avortement, partageant les combats de francs-maçons publiquement connus, comme Lucien Neuwirth, Jean-Pierre Prouteau, Pierre Simon, Henri Caillavet, pour la légalisation et la pratique de ces actes.
De 1970 à 1985, j’ai gravi les grades initiatiques d’apprenti jusqu’au 18°, j’ai été Vénérable de loge, délégué au Convent (député à l’assemblée nationale annuelle ), membre de la Fraternelle des Hauts Fonctionnaires.
Depuis le début de ma conversion en 1984, j’ai témoigné, en de nombreuse occasions, de ma joie d’avoir rencontré notre Seigneur Jésus-Christ, par écrit ( quatre livres ) et oralement ( une trentaine de conférences et d’interviews ). J’ai la fierté, aujourd’hui d’être devenu membre sociétaire de l’Association des Écrivains Catholiques, membre du comité d’honneur de l’Alliance pour les Droits de la Vie. Je dispose d’un site sur le réseau Internet, déjà visité par près de 30.000 internautes : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?
Officiellement, il s’agit d’une association philosophique et philanthropique, qui sous sa forme spéculative est apparue au début du XVIII° siècle. En réalité, dans toutes les obédiences, il existe trois structures de nature différente. Une structure, que l’on peut qualifier de démocratique, regroupant les ateliers ou loges de base, loges bleues ou de Saint-Jean, qui gère les trois premiers grades d’apprenti, de compagnon et de maître. Tous les responsables, Officiers et Vénérables de loge, délégués au Convent, membres du Conseil de l’Ordre, Grand Maître, sont élus et non reconductibles au delà de deux trois ans. Ces loges font l’objet de déclaration, comme association loi de 1901, auprès des Préfectures, et sont souvent à la une de nombreuses revues publiques.
Une seconde structure, initiatique, est beaucoup moins connue, voire ignorée des « profanes » : il s’agit des ateliers de perfectionnement, cloisonnés en quatre niveaux, du 4° au 33° grade, sans communication des ateliers supérieurs vers les inférieurs. Le recrutement d’un niveau à l’autre se fait par cooptation, et la gestion de l’ensemble est assuré par un petit collège de grands initiés, inconnus des maçons de base et encore plus de la Presse.
La troisième structure, n’a même pas de statut officiel dans les obédiences : il s’agit des fraternelles, qui regroupent des maçons selon leur profession ou leurs intérêts, ce qui ouvre la porte à toutes sortes de compromis, d ‘autant plus que s’y retrouvent des maçons appartenant à des obédiences différentes, qui, publiquement n’hésitent pas à se lancer des anathèmes, comme celui d’être une maçonnerie irrégulière !
Tout oppose la philosophie maçonnique et la religion catholique.
1) Historiquement, chacun connaît Saint-Pierre, premier Évêque de Rome à qui Jésus a confié son Église. Les origines de la maçonnerie spéculative sont plus discutables : cependant, beaucoup d’historiens admettent que celle-ci a résulté de la transformation de la maçonnerie opérative ( bâtisseurs de cathédrales ) à Londres en 1717, sous la houlette de deux pasteurs, Anderson, anglican, et Désaguliers, presbytérien, influencés en sous-main par le physicien Newton. La constitution dite d’Anderson, datant de 1723, ne mentionne Dieu qu’une seule fois et jamais la Sainte-Trinité, le péché, le salut ni la résurrection. En France, la maçonnerie apparaît dès 1725, et ses membres, nobles ou écclésiatiques voire grands bourgeois, sont gallicans, c’est-à-dire opposés à la prééminence de l’Évêque de Rome. En tous cas, la FM, qu’elle soit opérative ou spéculative, est une résurgence de la Gnose, hérésie condamnée déjà par Saint-Irénée, et que l’on retrouve dans tous les ordres initiatiques.
2) Les fondements sont :
· pour le christianisme, le kérygme, l’annonce par des témoins oculaires, dont Saint-Jean, de la mort et de la résurrection de Jésus pour notre salut ;
· pour la maçonnerie, des mythes, dont le mythe central d’Hiram, architecte du temple de Salomon qui aurait été assassiné par trois mauvais compagnons, ce qui ne repose sur aucune preuve historique.
3) Les principes de base sont aussi opposés.
- Le christianisme est une religion révélée par Dieu lui-même à Moïse, puis en et par Jésus-Christ, et il comporte un certain nombre de dogmes, inclus dans le Credo, qu’un catholique sincère ne peut contester sans renier sa Foi ( Trinité de Dieu, Incarnation, Résurrection, Ascension, Immaculée Conception ).
L’Église affirme détenir la Vérité sur les relations entre Dieu et l’homme et le chrétien compte plus sur la grâce miséricordieuse de Dieu que sur ses propres œuvres pour accéder au salut.
- La FM est une philosophie humaniste consacrée à la recherche de la vérité, mais qu’elle estime inaccessible. Elle rejette tout dogme et elle prône le relativisme :
- relativisme religieux qui met toutes les religions sur le même plan, alors qu’elle s’érige au-dessus d’elles comme « centre de l’union » ; relativisme moral, aucune règle morale n’étant, pour elle, d’essence divine et donc intangible : sa morale évolue au gré du consensus des sociétés, ce qui ressort également du naturalisme : « En toutes choses, la nature ou la raison humaine doit être maîtresse et souveraine ». En quelques mots, c’est l’indépendance de l’homme vis-à-vis de Dieu et la négation de tout phénomène surnaturel.
4) Les enseignements,
- dans l’Église Catholique sont accessibles à tous : Catéchisme de l’Église Catholique, comptes rendus des Conciles, Encycliques pourtant destinées aux Évêques ;
- La FM prétend donner à ses adeptes une formation ésotérique, enseignement secret, qui révélerait les mystères cachés par les dignitaires de la religion exotérique que serait l’Église apostolique et romaine. Tous les rituels font miroiter aux yeux des initiés l’acquisition d’une soi-disant « Tradition primordiale » et d’une « Lumière » qui, au mieux, est celle de l’intelligence humaine, mais en aucun cas celle de la Transfiguration ou celle d’un Saint-Séraphin de Sarov en présence de Molotilov.
5) La notion de religion diffère également ;
- pour un chrétien, elle relie l’homme à Dieu, dans une relation verticale ( religare = relier ), d’où découle la relation fraternelle horizontale avec tous les hommes sans distinction ;
- pour un FM, même spiritualiste, il existe un lien horizontal, un devoir de solidarité, entre les hommes, mais plus particulièrement avec les autres initiés ( releguere = rassembler )
6) L’idée même de dieu est profondément différente :
- pour un chrétien, Dieu est une personne, trois personnes en une, mais un Dieu-personne entretenant une relation d’amour avec sa créature ( théisme ) ;
- pour un FM, ce peut être le Grand Architecte De l’Univers, Dieu abstrait, mais c’est le « Créateur-maître horloger » comme le désigne le pourtant pasteur Désaguliers… et plus tard Voltaire ( déisme ). Ce G.A.D.L.U n’intervient pas dans les affaires des hommes.
7) L’eschatologie, les fins dernières,
- dans le christianisme, c’est la Vie Éternelle, accordée par grâce, dans une adoration et une louange sans fin, face à face amoureux avec le Seigneur ;
- dans la franc-maçonnerie, c’est le « passage à l’Orient éternel » ( espérance de l’abbé J.C Desbrosse ! ), qui échappe à toute définition ou description, hormis le respect des initiés vis-à-vis de leurs défunts.
8) Le perfectionnement de l’homme,
- pour le chrétien, consiste, avec la grâce de Dieu et les sacrements, à s’acheminer vers la sainteté, dans l’imitation de Jésus-Christ, l’humilité et la charité !
- pour le FM, c’est l’élitisme des initiations successives, forme d’animisme, la recherche du Bien, qui n’est nulle part précisé, dans la sincérité, qui, chacun le sait, n’est pas synonyme de Vérité : le FM est un « self-made-man ».
9) La relation avec les autres religions,
- pour le catholique, c’est un respect des croyants des autres religions, dans la tolérance due aux personnes qui n’ont pas encore été éclairées par l’Esprit Saint, mais dans la préservation jalouse de la doctrine de l’Église, transmise aux Apôtres et à leurs successeurs ;
- pour le FM c’est une tolérance « ethnologique » vis-à-vis de toutes les croyances, avec un goût prononcé, commun à tous les ésotérismes et occultismes, pour le syncrétisme, c’est-à-dire la combinaison peu cohérente de différentes doctrines spirituelles : c’est aussi la Gnose !
10) La relation au corps et au plaisir,
- pour le catholique, n’a pas été puritaine, sauf pour les Cathares et les Jansénistes, et elle ne l’est pas dans les écrits de notre Saint-Père, qui célèbre l’acte conjugal comme un « véritable acte d’adoration », mais le corps et les sens doivent rester soumis à la conscience et à la loi morale et subordonnés à l’amour véritable ;
- pour le FM, elle doit être d’une liberté totale entre adultes consentants : cet hédonisme a conduit la FM à promouvoir toutes les lois facilitant le divorce, la contraception, l’IVG, le PACS et bientôt la dépénalisation des drogues dites douces ainsi que la légalisation de l’euthanasie.
Il faudrait encore opposer le caractère universel de la religion catholique, qui espère la conversion et le salut de tous les hommes, et l’universalisme Maçonnique, qui vise au gouvernement mondial ( par des initiés, bien sûr ! ), projet soutenu de manière souterraine par de multiples organisations : Trilatérale, Bilderberg, Bnaï-Brith…
Le catholique ne doit pas se laisser séduire par les idéaux maçonniques, qui sont ceux de notre République : Liberté, Égalité, Fraternité, qui n’ont pas le même sens dans l’esprit d’un chrétien et d’un FM.
La liberté, pour un chrétien, est un moyen, un instrument accordé par Dieu à l’homme pour aller vers le Bien et l’amour. Pour un FM, c’est un but sans fin, qui doit abattre tous les tabous et tous les interdits de la morale traditionnelle.
L’égalité, pour les chrétiens, résulte du fait qu’ils sont tous fils d’un même Père et frères et sœurs de Jésus. Pour un FM, c’est une illusion puisqu’il distingue profanes et initiés et, par ailleurs, les FM eux-mêmes en 33 grades bien étanches.
La fraternité chrétienne est universelle et celle des FM se limite ou se concentre sur le cercle restreint des initiés.
Prions pour la conversion des FM qui, souvent, de bonne foi sont dans l’erreur et les ténèbres, alors qu’ils prétendent avoir reçu la Lumière.
La Lumière qui éclaire tout homme c’est Jésus le Christ.
Par Maurice Caillet
Après la notice « auto-nécrologique » de l’Abbé Jean-Claude Desbrosse du 9 XII 1999 dans le Figaro, le problème de cette inconciabilité fondamentale a été réactualisé par l’opposition entre certains de nos Évêques : Mgr Le Bourgeois, Mgr Thomas pour, Mgr Seguy, Mgr Brincart contre la double appartenance, par ailleurs formellement interdite par la Déclaration de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi datée de 1983, et qui concerne toutes les obédiences maçonniques.
Je suis témoin et je ne suis que témoin, mais, converti et baptisé à cinquante ans, j’ai été franc-maçon du GODF pendant quinze années, et voilà bientôt vingt ans que je suis chrétien.
Étant catholique aussi convaincu et actif que j’ai été un franc-maçon militant, je me permets d’affirmer, en dehors de toute interdiction magistrale, malheureusement mal ressentie même chez des catholiques pratiquants, qu’il est absurde, philosophiquement contradictoire, de prétendre être à la fois vrai catholique et franc-maçon authentique.
Chirurgien gynécologue et urologue, j’ai participé en paroles et en actions dès 1966 à la contraception artificielle, aux stérilisations, à l’avortement, partageant les combats de francs-maçons publiquement connus, comme Lucien Neuwirth, Jean-Pierre Prouteau, Pierre Simon, Henri Caillavet, pour la légalisation et la pratique de ces actes.
De 1970 à 1985, j’ai gravi les grades initiatiques d’apprenti jusqu’au 18°, j’ai été Vénérable de loge, délégué au Convent (député à l’assemblée nationale annuelle ), membre de la Fraternelle des Hauts Fonctionnaires.
Depuis le début de ma conversion en 1984, j’ai témoigné, en de nombreuse occasions, de ma joie d’avoir rencontré notre Seigneur Jésus-Christ, par écrit ( quatre livres ) et oralement ( une trentaine de conférences et d’interviews ). J’ai la fierté, aujourd’hui d’être devenu membre sociétaire de l’Association des Écrivains Catholiques, membre du comité d’honneur de l’Alliance pour les Droits de la Vie. Je dispose d’un site sur le réseau Internet, déjà visité par près de 30.000 internautes : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?
Officiellement, il s’agit d’une association philosophique et philanthropique, qui sous sa forme spéculative est apparue au début du XVIII° siècle. En réalité, dans toutes les obédiences, il existe trois structures de nature différente. Une structure, que l’on peut qualifier de démocratique, regroupant les ateliers ou loges de base, loges bleues ou de Saint-Jean, qui gère les trois premiers grades d’apprenti, de compagnon et de maître. Tous les responsables, Officiers et Vénérables de loge, délégués au Convent, membres du Conseil de l’Ordre, Grand Maître, sont élus et non reconductibles au delà de deux trois ans. Ces loges font l’objet de déclaration, comme association loi de 1901, auprès des Préfectures, et sont souvent à la une de nombreuses revues publiques.
Une seconde structure, initiatique, est beaucoup moins connue, voire ignorée des « profanes » : il s’agit des ateliers de perfectionnement, cloisonnés en quatre niveaux, du 4° au 33° grade, sans communication des ateliers supérieurs vers les inférieurs. Le recrutement d’un niveau à l’autre se fait par cooptation, et la gestion de l’ensemble est assuré par un petit collège de grands initiés, inconnus des maçons de base et encore plus de la Presse.
La troisième structure, n’a même pas de statut officiel dans les obédiences : il s’agit des fraternelles, qui regroupent des maçons selon leur profession ou leurs intérêts, ce qui ouvre la porte à toutes sortes de compromis, d ‘autant plus que s’y retrouvent des maçons appartenant à des obédiences différentes, qui, publiquement n’hésitent pas à se lancer des anathèmes, comme celui d’être une maçonnerie irrégulière !
Tout oppose la philosophie maçonnique et la religion catholique.
1) Historiquement, chacun connaît Saint-Pierre, premier Évêque de Rome à qui Jésus a confié son Église. Les origines de la maçonnerie spéculative sont plus discutables : cependant, beaucoup d’historiens admettent que celle-ci a résulté de la transformation de la maçonnerie opérative ( bâtisseurs de cathédrales ) à Londres en 1717, sous la houlette de deux pasteurs, Anderson, anglican, et Désaguliers, presbytérien, influencés en sous-main par le physicien Newton. La constitution dite d’Anderson, datant de 1723, ne mentionne Dieu qu’une seule fois et jamais la Sainte-Trinité, le péché, le salut ni la résurrection. En France, la maçonnerie apparaît dès 1725, et ses membres, nobles ou écclésiatiques voire grands bourgeois, sont gallicans, c’est-à-dire opposés à la prééminence de l’Évêque de Rome. En tous cas, la FM, qu’elle soit opérative ou spéculative, est une résurgence de la Gnose, hérésie condamnée déjà par Saint-Irénée, et que l’on retrouve dans tous les ordres initiatiques.
2) Les fondements sont :
· pour le christianisme, le kérygme, l’annonce par des témoins oculaires, dont Saint-Jean, de la mort et de la résurrection de Jésus pour notre salut ;
· pour la maçonnerie, des mythes, dont le mythe central d’Hiram, architecte du temple de Salomon qui aurait été assassiné par trois mauvais compagnons, ce qui ne repose sur aucune preuve historique.
3) Les principes de base sont aussi opposés.
- Le christianisme est une religion révélée par Dieu lui-même à Moïse, puis en et par Jésus-Christ, et il comporte un certain nombre de dogmes, inclus dans le Credo, qu’un catholique sincère ne peut contester sans renier sa Foi ( Trinité de Dieu, Incarnation, Résurrection, Ascension, Immaculée Conception ).
L’Église affirme détenir la Vérité sur les relations entre Dieu et l’homme et le chrétien compte plus sur la grâce miséricordieuse de Dieu que sur ses propres œuvres pour accéder au salut.
- La FM est une philosophie humaniste consacrée à la recherche de la vérité, mais qu’elle estime inaccessible. Elle rejette tout dogme et elle prône le relativisme :
- relativisme religieux qui met toutes les religions sur le même plan, alors qu’elle s’érige au-dessus d’elles comme « centre de l’union » ; relativisme moral, aucune règle morale n’étant, pour elle, d’essence divine et donc intangible : sa morale évolue au gré du consensus des sociétés, ce qui ressort également du naturalisme : « En toutes choses, la nature ou la raison humaine doit être maîtresse et souveraine ». En quelques mots, c’est l’indépendance de l’homme vis-à-vis de Dieu et la négation de tout phénomène surnaturel.
4) Les enseignements,
- dans l’Église Catholique sont accessibles à tous : Catéchisme de l’Église Catholique, comptes rendus des Conciles, Encycliques pourtant destinées aux Évêques ;
- La FM prétend donner à ses adeptes une formation ésotérique, enseignement secret, qui révélerait les mystères cachés par les dignitaires de la religion exotérique que serait l’Église apostolique et romaine. Tous les rituels font miroiter aux yeux des initiés l’acquisition d’une soi-disant « Tradition primordiale » et d’une « Lumière » qui, au mieux, est celle de l’intelligence humaine, mais en aucun cas celle de la Transfiguration ou celle d’un Saint-Séraphin de Sarov en présence de Molotilov.
5) La notion de religion diffère également ;
- pour un chrétien, elle relie l’homme à Dieu, dans une relation verticale ( religare = relier ), d’où découle la relation fraternelle horizontale avec tous les hommes sans distinction ;
- pour un FM, même spiritualiste, il existe un lien horizontal, un devoir de solidarité, entre les hommes, mais plus particulièrement avec les autres initiés ( releguere = rassembler )
6) L’idée même de dieu est profondément différente :
- pour un chrétien, Dieu est une personne, trois personnes en une, mais un Dieu-personne entretenant une relation d’amour avec sa créature ( théisme ) ;
- pour un FM, ce peut être le Grand Architecte De l’Univers, Dieu abstrait, mais c’est le « Créateur-maître horloger » comme le désigne le pourtant pasteur Désaguliers… et plus tard Voltaire ( déisme ). Ce G.A.D.L.U n’intervient pas dans les affaires des hommes.
7) L’eschatologie, les fins dernières,
- dans le christianisme, c’est la Vie Éternelle, accordée par grâce, dans une adoration et une louange sans fin, face à face amoureux avec le Seigneur ;
- dans la franc-maçonnerie, c’est le « passage à l’Orient éternel » ( espérance de l’abbé J.C Desbrosse ! ), qui échappe à toute définition ou description, hormis le respect des initiés vis-à-vis de leurs défunts.
8) Le perfectionnement de l’homme,
- pour le chrétien, consiste, avec la grâce de Dieu et les sacrements, à s’acheminer vers la sainteté, dans l’imitation de Jésus-Christ, l’humilité et la charité !
- pour le FM, c’est l’élitisme des initiations successives, forme d’animisme, la recherche du Bien, qui n’est nulle part précisé, dans la sincérité, qui, chacun le sait, n’est pas synonyme de Vérité : le FM est un « self-made-man ».
9) La relation avec les autres religions,
- pour le catholique, c’est un respect des croyants des autres religions, dans la tolérance due aux personnes qui n’ont pas encore été éclairées par l’Esprit Saint, mais dans la préservation jalouse de la doctrine de l’Église, transmise aux Apôtres et à leurs successeurs ;
- pour le FM c’est une tolérance « ethnologique » vis-à-vis de toutes les croyances, avec un goût prononcé, commun à tous les ésotérismes et occultismes, pour le syncrétisme, c’est-à-dire la combinaison peu cohérente de différentes doctrines spirituelles : c’est aussi la Gnose !
10) La relation au corps et au plaisir,
- pour le catholique, n’a pas été puritaine, sauf pour les Cathares et les Jansénistes, et elle ne l’est pas dans les écrits de notre Saint-Père, qui célèbre l’acte conjugal comme un « véritable acte d’adoration », mais le corps et les sens doivent rester soumis à la conscience et à la loi morale et subordonnés à l’amour véritable ;
- pour le FM, elle doit être d’une liberté totale entre adultes consentants : cet hédonisme a conduit la FM à promouvoir toutes les lois facilitant le divorce, la contraception, l’IVG, le PACS et bientôt la dépénalisation des drogues dites douces ainsi que la légalisation de l’euthanasie.
Il faudrait encore opposer le caractère universel de la religion catholique, qui espère la conversion et le salut de tous les hommes, et l’universalisme Maçonnique, qui vise au gouvernement mondial ( par des initiés, bien sûr ! ), projet soutenu de manière souterraine par de multiples organisations : Trilatérale, Bilderberg, Bnaï-Brith…
Le catholique ne doit pas se laisser séduire par les idéaux maçonniques, qui sont ceux de notre République : Liberté, Égalité, Fraternité, qui n’ont pas le même sens dans l’esprit d’un chrétien et d’un FM.
La liberté, pour un chrétien, est un moyen, un instrument accordé par Dieu à l’homme pour aller vers le Bien et l’amour. Pour un FM, c’est un but sans fin, qui doit abattre tous les tabous et tous les interdits de la morale traditionnelle.
L’égalité, pour les chrétiens, résulte du fait qu’ils sont tous fils d’un même Père et frères et sœurs de Jésus. Pour un FM, c’est une illusion puisqu’il distingue profanes et initiés et, par ailleurs, les FM eux-mêmes en 33 grades bien étanches.
La fraternité chrétienne est universelle et celle des FM se limite ou se concentre sur le cercle restreint des initiés.
Prions pour la conversion des FM qui, souvent, de bonne foi sont dans l’erreur et les ténèbres, alors qu’ils prétendent avoir reçu la Lumière.
La Lumière qui éclaire tout homme c’est Jésus le Christ.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
.le problème de cette inconciabilité fondamentale a été réactualisé par l’opposition entre certains de nos Évêques : Mgr Le Bourgeois, Mgr Thomas pour, Mgr Seguy, Mgr Brincart contre la double appartenance, par ailleurs formellement interdite par la Déclaration de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi datée de 1983, et qui concerne toutes les obédiences maçonniques.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
Francesco,
Peux tu préciser ce que tu dis en parlant d'opposition ?
Tu veux dire que Le Bourgeois et Seguy sont des françs maçons ou des opposants aux maçons
Peux tu préciser ce que tu dis en parlant d'opposition ?
Tu veux dire que Le Bourgeois et Seguy sont des françs maçons ou des opposants aux maçons
edelweiss- Date d'inscription : 17/11/2009
Re: Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
ce sont des désobéissant, comme souvent.
et quelles sont les sanctions contre ces soi disant évêques ?
............
et quelles sont les sanctions contre ces soi disant évêques ?
............
Joseph- Date d'inscription : 18/04/2008
Re: Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
question un peu bête, mais c'est quoi un franc maçon?
tite astrid- Date d'inscription : 12/12/2009
Re: Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
Non Eldeweiss,ce texte dit en fait que ces éveques disent ce que l'église enseigne;ie qu'un catholique ne peut pas etre franc macon de quelques qu,appartenance il soit(car il y a plusieurs tendances ds la FM).Ils sont contre la double appartenance:catholique et FM....Francesco,
Peux tu préciser ce que tu dis en parlant d'opposition ?
Tu veux dire que Le Bourgeois et Seguy sont des françs maçons ou des opposants aux maçons
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
La franc maconnerie est une société secrete dont l'approche va a l'encontre de la foi chrétienne.Les fondateurs de la FM voulaient changer le monde et voyaient ds l'église catholique l'ennemi a abattre en raison de ses fondements moraux et de son influence profonde sur les hommes et la société .Leur vision ressemble a une société ou Dieu n'existe pas et l'humain n'a pas aucune limite.Donc,rien n'est interdit.La FM serait a la base des grandes révolutions en France et ds plusieurs endroits ds le monde...Je simplifie bcp mais ca ressemble a ca.question un peu bête, mais c'est quoi un franc maçon?
Pour en savoir plus,va lire les messages ds la section:Sociétés secretes..
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
Ce site pourra t'éclairer car c'est un ancien FM convertit au catholicisme:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Du secret des Loges à la Lumière du Christ
UNE EXPERIENCE INSOLITE ET REVELATRICE
Le Docteur Maurice Caillet a écrit un livre surprenant. Il nous y raconte son histoire; celle d'un non chrétien, non baptisé, franc-maçon et Vénérable du Grand Orient, adepte des Rose-Croix, explorateur de presque toutes les formes de parapsychologie, voire d'occultisme. A travers un passage par l'Eglise marginale des Orthodoxes roumains-gallicans, il a trouvé avec enthousiasme la Voie, la Vérité, la Vie dans l'église Catholique...
Ce livre exprime de manière suggestive l'expérience brute, variée, stimulante, d'un homme cultivé, médecin, expert en quantité de spécialisations médicales ou chirurgicales successives, longtemps engagé dans des formes et plus nombreuses et plus variées encore de l'occultisme, qu'il évoque à grands traits, avec le recul du dépassement.
Son livre dit le bonheur (et l'efficience) de découvrir Dieu et les dangers d'autres voies qui ne sont pas d'autres choix normaux de la diversité humaine, mais des déviations et des impasses parfois redoutables.
Préface du Père René Laurentin
Une expérience insolite et révélatrice
Le Docteur Maurice Caillet a écrit un livre surprenant. Il nous y raconte son histoire ; celle d'un non chrétien, non baptisé, franc-maçon et Vénérable du Grand Orient, adepte des Rose-croix, explorateur de presque toutes les formes de parapsychologie, voire d'occultisme. A travers un passage par l'Eglise marginale des Orthodoxes roumains-gallicans, il a trouvé avec enthousiasme la Voie, la Vérité, la Vie dans l'Eglise catholique, par le Renouveau charismatique. Le baptême dans l'Esprit fut pour lui un branchement spirituel tonique et illuminant sur le grand Inconnu de la Trinité: le Saint Esprit; donné radicalement au Baptême, puis à la Confirmation, il reste souvent caché, faute d'accueil à sa dynamique présence. Beaucoup de baptisés ne l'ont ni trouvé, ni même cherché.
Le Docteur Caillet nous fait revivre une histoire mouvementée, dangereuse, avec "happy end" dont la lumière éclaire tout ce passé.
Le livre est déroutant, mais prodigieusement instructif par la multiplicité et l'originalité des expériences dont il témoigne, avant, pendant et après la découverte du Christ. Il l'est aussi parce que l'auteur raconte cette expérience à l'envers. Il commence par l'expression enthousiaste de cette vie nouvelle qu'il a trouvée et remonte, après cela, à tous les méandres des explorations antérieures, sans grand repère chronologique, sauf son Baptême en 1984, et son mariage (longtemps retardé du fait de sa situation de divorcé en 1988).
Ce qui intéresse dans ce livre, c'est l'aventure spirituelle d'une conversion: comment Dieu se saisit de cet homme, transforma sa vie et donna son équilibre et son bonheur. Des conversions, il y en a de toutes sortes, et cela déroute les hommes d'Eglise eux-mêmes, tant sont divers les lieux, les antécédents, les circonstances. Dieu a ses voies qui ne sont pas nos voies. Il sait rejoindre les hommes, de l'intérieur, dans leurs méandres où ils se perdent. Tantôt c'est une longue recherche, tantôt une illumination subite et gratuite, comme Saint Paul. Les deux frères Ratisbonne, Théodore et Alphonse, illustrent respectivement ces deux manières.
La conversion du Docteur Caillet s'est faite au fil d'une quête insatisfaite et sous le choc d'une proposition prometteuse de Satan (rencontré dans l'occultisme), suivie d'un dialogue éprouvant avec des gens d'Eglise souvent décontenancés et dépassés, mais de bonne volonté.
Ce que je retiens de ces confidences en vrac qui nous conduisent au pas de course, en tant de domaines insolites, c'est le risque de ces expériences réputées neutres et anonymes de l'occulte: spiritisme, divinations, développement des capacités cachées dont l'homme est capable. Ceux qui explorent ces zones inconnues, à tâtons, en usant de tous les moyens du bord, rencontrent souvent l'interlocuteur qui les habite: le prince des ténèbres, y compris son emprise, sa séduction et ses rétorsions.
Le Docteur Caillet raconte à plusieurs reprises celles qu'il a subies, et comment il s'en est tiré par la prière et le recours aux sacramentaux de l'Eglise, à défaut d'exorcistes expérimentés, si rares et si difficiles à joindre aujourd'hui.
J'aurais aimé qu'il développe davantage ce dernier point pour éclairer l'opinion en danger. Beaucoup de jeunes se figurent que les tables tournantes, la consultation de verres baladeurs qui répondent à toutes sortes de questions sont innocentes. Or elles sont des pièges redoutables pour peu qu'on s'engage au-delà de frontières mal définies. Le Docteur Caillet l'a discerné en refusant des engagements prometteurs qui l'auraient conduit à la possession ou aux infestations sans issue qui conduisent si souvent au psychiatre ou au suicide.
Actuellement, en France, dix à vingt pour cent des jeunes se livrent à ces expériences par curiosité. Educateurs et parents n'y prêtent guère attention. Selon des préjugés courants, la jeunesse est le temps de toutes les expériences, cela ne tire pas à conséquence, etc. Et les conséquences sont souvent au rendez-vous. Elles sont d'autant plus graves qu'elles ne sont généralement pas identifiées.
Satan, qui guette les occasions, séduit d'abord par la promesse en succès, en argent, amour, pouvoir ; d'abord grisant, puis destructeur, le prince de ce monde n'a pas d'amis, mais seulement des esclaves.
Les jeunes qui font ces expériences-là disparaissent de la catéchèse, de la Messe, constatent des aumôniers de lycées et responsables de paroisses. Si parfois on les revoit, c'est lorsque les dégâts sont là et qu'ils en prennent assez conscience pour demander à l'Eglise comment s'en sortir.
Ce livre exprime de manière suggestive l'expérience brute, variée, stimulante, d'un homme cultivé, médecin, expert en quantité de spécialisations médicales ou chirurgicales successives, longtemps engagé dans des formes et plus nombreuses et plus variées encore de l'occultisme, qu'il évoque à grands traits, avec le recul du dépassement.
Il s'exprime avec une grand liberté, émaillé de jugements rapides. On pourra s'étonner de certains d'entre eux et penser différemment en tant de domaines que parfois il effleure. Son double mérite est celui d'une totale sincérité et d'une très large information sur des domaines ignorés qui pourtant nous concernent tous à divers degrés, parce que nous en
subissons l'influence.
Son livre dit le bonheur (et l'efficience) de découvrir Dieu et les dangers d'autres voies qui ne sont pas d'autres choix normaux de la diversité humaine, mais des déviations et des impasses parfois redoutables.
Ce qui affleure, tout au long de ce livre, au delà de cette recherche, c'est, selon les deux phases qu'il relate, deux constats :
- le Démon existe, je l'ai rencontré
- Dieu existe, je l'ai rencontré
Mais ce livre les nuance et les précise en un sens qui tient en ceci :
"Le Démon m'a offert tangiblement un compagnonnage séduisant que j'ai refusé, il m'aurait conduit des roses aux épines. J'ai trouvé Dieu à travers une Eglise pesante, minutieuse, mais fondée, et finalement maternelle, amicale, où j'ai trouvé la vie et un bonheur à la fois humain et divin. "
Ce livre a une suite encore inédite. L'épouse de l'auteur, qui l'a accompagné dans ses expériences médicales, para-médicales et para-psychiques, était douée d'antennes qui ont trouvé leur voie et leur efficience thérapeutique dans l'Eglise. Le récit de cette expérience pourrait être publié dans un livre ultérieur (Rien n'est impossible à Dieu), si le lecteur désire connaître la suite.
Père René Laurentin
Editions Icône de Marie, 11€ (9113 exemplaires vendus au 13 mai 2009)
Ce livre est traduit et diffusé en italien et en polonais.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
Re: Un Catholique ne peut pas etre franc macon par Maurice Caillet
Je vois, plus de moral = bonjours le grand n'importe quoi dans la vie!
C'est vraiment pas l'ideal, merci de la réponse!
C'est vraiment pas l'ideal, merci de la réponse!
tite astrid- Date d'inscription : 12/12/2009
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