L'Épreuve Ultime de l'église selon le catéchisme
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L'Épreuve Ultime de l'église selon le catéchisme
LE CATÉCHISME ANNONCE CLAIREMENT QUE TOUT COMME LE CHRIST,L'ÉGLISE DOIT PASSER PAR LA CROIX,ETRE TRAHIS ,CRCUCIFÉ,PENSER POUR MORTE PUIS RESSUCITER....SA MORT (TJS SELON CATÉCHISME)SE FERA PAR UN SCHISME ANTI-CHRISTIQUE OU PLUTOT UN SEMBLANT DE CHRISTIANISME MAIS SANS DIEU,OU L'HOMME DEVIENT DIEU:L'HUMANISME SERAIT CETTE ANTÉCHRIST(PÉRIODE) AVANT LE RÉEL ANTÉCHRIST(UN HOMME):Le progressisme
(Chose indécise)
Il est possible de décrire les souffrances et les appauvrissements subis par l’Église romaine depuis cette époque. La première d’entre elles fut la perte de la foi dans des couches de plus en plus nombreuses de la société. En contemplant la vie de Jésus, on s’aperçoit que, plus encore que des luttes extérieures, il eut à souffrir d’oppositions sourdes à l’intérieur du cercle de ses amis. La plus terrible d’entre elles fut le fait de son apôtre Judas. Sa révolte éclate[87] après qu’une femme pleurant ses péchés et pleine de reconnaissance pour la douceur de Jésus à son égard eût versé sur ses pieds un parfum de grand prix: «Pourquoi ce parfum n’a-t-il pas été vendu trois cents deniers qu’on aurait donnés à des pauvres? Jésus lui répondit: Laissez-la. C’est pour le jour de ma sépulture qu’elle devait garder ce parfum. Les pauvres en effet, vous les aurez toujours avec vous; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours ». L’attitude de Judas est compréhensible. Trois cents deniers représentent un salaire ouvrier d’une année. Le geste d’amour gratuit de la femme lui parut une perte considérable par rapport à l’annonce de l’Évangile, qui est un message d’attention aux plus pauvres. Judas ne saisissait pas l’unité totale entre les deux commandements de l’amour, entre l’amour de Dieu et l’amour des pauvres.
Il s’agit là sans aucun doute d’un signe des temps qui apparaîtra dans l’Église vers la fin du monde. Comment pourrait-il en être autrement? J’ai montré que le dernier antichristianisme séduirait le monde entier en raison des riches valeurs d’humanisme (sans Dieu...) qu’il intégrera. Il y eut jadis des chrétiens généreux mais peu clairvoyants pour se laisser séduire au nom de l’amour de Dieu, par le fanatisme religieux ou encore par le nationalisme et le marxisme. Comment pourrait-il en être autrement de l’humanisme sans Dieu* qui ressemble beaucoup plus à l’Évangile du Christ? L’humanisme fait même partie du christianisme mais celui-ci sait le consacrer au Dieu aimé. De nos jours, nous avons vu apparaître dans l’Église un courant de pensée très puissant qui réduit l’Évangile à la lutte pour le bien social. Ses membres sont familièrement qualifiés sous l’étiquette de progressistes ou de libéraux parce qu’ils semblent en harmonie avec le progrès du monde. Ils se caractérisent par une sourde opposition aux décisions des papes jugées en décalage par rapport à notre temps. Ils critiquent en particulier ses positions en matière de comportement sexuel. “De quoi se mêle-t-il? Chacun est libre de mener sa vie privée selon sa conscience ”. La liberté, telle est sans doute aux yeux de ce courant le qualificatif le mieux choisi pour résumer l’Évangile. “ Il est l’Évangile de la liberté ”. Il est surprenant de constater comme une petite variation d’interprétation peut avoir de conséquences. Nous disions précédemment que l’Évangile se spécifie d’abord dans l’amour de Dieu et du prochain... L’amour de Dieu et du prochain est premier, la liberté conséquence.
Ainsi, pour le courant progressiste, l’encouragement de l’Église pour la vie consacrée, la prière, paraît être une perte de temps et d’énergie pour l’action sociale. Il ressent ces dons comme Judas ressentit le gaspillage d’un parfum de grand prix. L’amour gratuit de Jésus aimé et servi comme un époux au jour le jour paraît n’être le fruit que d’une fuite du monde. Ce courant de pensée ne se séparera jamais de l’Église par un schisme bien qu’il le soit par le cœur.
Ne constituera-t-il pas un signe des temps très significatif car analogue à ce qu’on voit dans la vie de Jésus? Vers la fin du monde, il est probable que le progressisme* humaniste ira en s’approfondissant. Il supportera de moins en moins l’infaillible fidélité intellectuelle des papes à l’Évangile. A l’image de Judas au moment de sa tentation, il aura sans doute un rôle de coopération dans l’œuvre qui aboutira à la fin de l’Église visible[88]. Il livrera l’Église pour sa perte à l’Antichristianisme final[89]. Nous ne faisons pas oeuvre de prophète mais seulement d’observateur des idées et de leurs conséquences probables.
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Suite et Fin
Le Catéchisme de l’Église Catholique donne en deux paragraphes un enseignement nouveau et précis[1] sur la fin du monde et sur les évènements qui la précèderont. C’est la première fois qu’un texte sur ce thème est doté d’une infaillibilité ordinaire[2].
L’épreuve ultime de l’Église
675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12). La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre (cf. Lc 21, 12 ; Jn 15, 19-20) dévoilera le " mystère d’iniquité " sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de l’Anti-Christ, c’est-à-dire celle d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair (cf. 2 Th 2, 4-12 ; 1 Th 5, 2-3 ; 2 Jn 7 ; 1 Jn 2, 18. 22).
676 Cette imposture antichristique se dessine déjà dans le monde chaque fois que l’on prétend accomplir dans l’histoire l’espérance messianique qui ne peut s’achever qu’au-delà d’elle à travers le jugement eschatologique : même sous sa forme mitigée, l’Église a rejeté cette falsification du Royaume à venir sous le nom de millénarisme (cf. DS 3839), surtout sous la forme politique d’un messianisme sécularisé, " intrinsèquement perverse " (cf. Pie XI, enc. " Divini Redemptoris " condamnant le " faux mysticisme " de cette " contrefaçon de la rédemption des humbles " ; GS 20-21).
677 L’Église n’entrera dans la gloire du Royaume qu’à travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection (cf. Ap 19, 1-9). Le Royaume ne s’accomplira donc pas par un triomphe historique de l’Église (cf. Ap 13, selon un progrès ascendant mais par une victoire de Dieu sur le déchaînement ultime du mal (cf. Ap 20, 7-10) qui fera descendre du Ciel son Épouse (cf. Ap 21, 2-4). Le triomphe de Dieu sur la révolte du mal prendra la forme du Jugement dernier (cf. Ap 20, 12) après l’ultime ébranlement cosmique de ce monde qui passe (cf. 2 P 3, 12-13).
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