19 MAI : FETE DE SAIN CELETIN V, PAPE ET CONFESSEUR
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19 MAI : FETE DE SAIN CELETIN V, PAPE ET CONFESSEUR
19 mai : fête de Saint Célestin V
Au château de Fumone, près d'Alatri dans le Latium, en 1296, la naissance au ciel de saint Pierre Célestin. Alors qu'il menait une vie d'ermite dans les Abruzzes, la renommée de sa simplicité et de ses miracles le firent élire comme pontife romain à l'âge de quatre-vingts ans. Il prit le nom de Célestin V, mais il abdiqua la même année, préférant revenir à sa solitude. Il termina sa vie, enfermé dans un château, entièrement isolé du monde.
Saint Célestin V (Pietro Angeleri, également connu sous le nom de Pietro de Morrone), né en 1209 ou au début de 1210 dans le Molise en Italie et mort le 19 mai 1296 à Fumone, était un moine-ermite italien appartenant à l'ordre des bénédictins. Il en fonda une nouvelle branche, qui prit par la suite le nom de célestins. Élu pape le 5 juillet 1294 à l'âge de 85 ans, il devient le 192e pape de l'Église catholique sous le nom de Célestin V, avant de renoncer à sa charge le 13 décembre de la même année. Il fut canonisé le 5 mai 1313.
Le 13 décembre, Célestin V renonce au trône de Pierre devant le collège des cardinaux à Castel Nuovo. Le texte de son discours semble avoir été rédigé par le cardinal Benedetto Caetani, l'un des canonistes qu'il avait consultés6. Le 24 décembre, le cardinal Caetani est élu pape sous le nom de Boniface VIII et fait placer l'ancien pontife sous surveillance au motif qu'il pourrait être enlevé par ceux qui contestent la licéité de la renonciation6. Célestin V s'enfuit à Sant'Onofrio, où il reçoit l'aide de Chevaliers Croisés qui l'escortent et le protègent, puis à San Giovanni in Piano, avant de tenter de partir pour la Grèce. Il est arrêté en chemin et transféré à Anagni, puis au château de Fumone dans le sud du Latium sur l'ordre de Boniface VIII. L'ancien pape y meurt de mort naturelle le 19 mai 1296, à l'âge de 86 ans.
Dès la renonciation de Célestin V, des rumeurs circulent, non dans l'Église mais surtout dans le milieu politique sur la licéité de cet acte et donc sur la légitimité du pape Boniface VIII. Elles sont essentiellement le fait de quelques Spirituels, du parti de la puissante famille des Colonna, à Rome, et des partisans du roi de France, Philippe le Bel. Dès 1295-1296, le dominicain Robert d'Uzès identifie Célestin V au « pape angélique » ou « pasteur angélique » que prévoient certaines visions eschatologiques. Célestin figure également dans les Vaticinia de Summis Pontificibus, un recueil de prophéties, puis dans la prophétie du pseudo-Malachie.
Parallèlement, une controverse académique oppose plusieurs universitaires Français sur la question juridique de la démission pontificale. Le premier écrit attesté sur le sujet est une lettre du franciscain Pierre de Jean Olivi écrite le 14 septembre 1295 en réponse au Spirituel Conrad d'Offida, et défendant la possibilité de la renonciation. L'année suivante, Pierre d'Auvergne et Godefroid de Fontaines parviennent à la même conclusion. Dans la consultation qu'ils lancent à l'Université de Paris, seuls quelques bacheliers concluent le contraire1. En mai et juin 1297, les Colonna publient trois manifestes en douze points destinés à prouver que l'élection de Boniface VIII est illégitime10. Le cardinal Nicolas de Nonancour, chancelier de l'Université de Paris, répond en citant la constitution promulguée par Célestin V lui-même. Gilles de Rome écrit également un De renonciatione papae contre les arguments des Colonna. Les adversaires de Boniface VIII changent alors leur fusil d'épaule : celà portera à la crise d'Agnani.
En 1305-1306, Philippe le Bel demande au pape Clément V l'ouverture d'une enquête sur la vie et les miracles de Célestin. Clément V, qui a refusé au Roi l'ouverture d'un procès contre Boniface VIII, finit par accepter. L'enquête débute en 1306, mais n'aboutit qu'en 1313. Le 5 mai, Célestin V est déclaré Saint, mais non reconnu comme martyr, comme le demandait Philippe le Bel. En 1517, la dépouille mortelle de Saint Célestin V est transférée dans l'église abbatiale du monastère qu'il avait fait construire à L'Aquila et où il avait été intronisé pape en août 1294.
Saint Pierre Célestin, Pape et confesseur.
19 mai : fête de Saint Yves, prêtre et juge en Bretagne (+ 1303)
Yves Hélory était le fils d'un chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère. Azou du Quinquis, était une femme très pieuse qui aimait répéter à son fils : 'Vivez mon fils de telle manière à devenir un saint'. Puis il s'en vient à l'Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c'est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d'Orléans, il revient au pays. On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier. Saint Yves - Cathédrale de TréguierSous l'influence de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d'en face, une joyeuse égalité d'humeur. Fidèle à l'exemple des saints, saint Martin entre autres, à une vie de prière centrée sur l'Eucharistie et l'étude de l'Écriture Sainte, il s'adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l'assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l'appelle 'le prêtre saint'. Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.
Patron des avocats et patron de laBretagne.
Au château de Fumone, près d'Alatri dans le Latium, en 1296, la naissance au ciel de saint Pierre Célestin. Alors qu'il menait une vie d'ermite dans les Abruzzes, la renommée de sa simplicité et de ses miracles le firent élire comme pontife romain à l'âge de quatre-vingts ans. Il prit le nom de Célestin V, mais il abdiqua la même année, préférant revenir à sa solitude. Il termina sa vie, enfermé dans un château, entièrement isolé du monde.
Saint Célestin V (Pietro Angeleri, également connu sous le nom de Pietro de Morrone), né en 1209 ou au début de 1210 dans le Molise en Italie et mort le 19 mai 1296 à Fumone, était un moine-ermite italien appartenant à l'ordre des bénédictins. Il en fonda une nouvelle branche, qui prit par la suite le nom de célestins. Élu pape le 5 juillet 1294 à l'âge de 85 ans, il devient le 192e pape de l'Église catholique sous le nom de Célestin V, avant de renoncer à sa charge le 13 décembre de la même année. Il fut canonisé le 5 mai 1313.
Le 13 décembre, Célestin V renonce au trône de Pierre devant le collège des cardinaux à Castel Nuovo. Le texte de son discours semble avoir été rédigé par le cardinal Benedetto Caetani, l'un des canonistes qu'il avait consultés6. Le 24 décembre, le cardinal Caetani est élu pape sous le nom de Boniface VIII et fait placer l'ancien pontife sous surveillance au motif qu'il pourrait être enlevé par ceux qui contestent la licéité de la renonciation6. Célestin V s'enfuit à Sant'Onofrio, où il reçoit l'aide de Chevaliers Croisés qui l'escortent et le protègent, puis à San Giovanni in Piano, avant de tenter de partir pour la Grèce. Il est arrêté en chemin et transféré à Anagni, puis au château de Fumone dans le sud du Latium sur l'ordre de Boniface VIII. L'ancien pape y meurt de mort naturelle le 19 mai 1296, à l'âge de 86 ans.
Dès la renonciation de Célestin V, des rumeurs circulent, non dans l'Église mais surtout dans le milieu politique sur la licéité de cet acte et donc sur la légitimité du pape Boniface VIII. Elles sont essentiellement le fait de quelques Spirituels, du parti de la puissante famille des Colonna, à Rome, et des partisans du roi de France, Philippe le Bel. Dès 1295-1296, le dominicain Robert d'Uzès identifie Célestin V au « pape angélique » ou « pasteur angélique » que prévoient certaines visions eschatologiques. Célestin figure également dans les Vaticinia de Summis Pontificibus, un recueil de prophéties, puis dans la prophétie du pseudo-Malachie.
Parallèlement, une controverse académique oppose plusieurs universitaires Français sur la question juridique de la démission pontificale. Le premier écrit attesté sur le sujet est une lettre du franciscain Pierre de Jean Olivi écrite le 14 septembre 1295 en réponse au Spirituel Conrad d'Offida, et défendant la possibilité de la renonciation. L'année suivante, Pierre d'Auvergne et Godefroid de Fontaines parviennent à la même conclusion. Dans la consultation qu'ils lancent à l'Université de Paris, seuls quelques bacheliers concluent le contraire1. En mai et juin 1297, les Colonna publient trois manifestes en douze points destinés à prouver que l'élection de Boniface VIII est illégitime10. Le cardinal Nicolas de Nonancour, chancelier de l'Université de Paris, répond en citant la constitution promulguée par Célestin V lui-même. Gilles de Rome écrit également un De renonciatione papae contre les arguments des Colonna. Les adversaires de Boniface VIII changent alors leur fusil d'épaule : celà portera à la crise d'Agnani.
En 1305-1306, Philippe le Bel demande au pape Clément V l'ouverture d'une enquête sur la vie et les miracles de Célestin. Clément V, qui a refusé au Roi l'ouverture d'un procès contre Boniface VIII, finit par accepter. L'enquête débute en 1306, mais n'aboutit qu'en 1313. Le 5 mai, Célestin V est déclaré Saint, mais non reconnu comme martyr, comme le demandait Philippe le Bel. En 1517, la dépouille mortelle de Saint Célestin V est transférée dans l'église abbatiale du monastère qu'il avait fait construire à L'Aquila et où il avait été intronisé pape en août 1294.
Saint Pierre Célestin, Pape et confesseur.
19 mai : fête de Saint Yves, prêtre et juge en Bretagne (+ 1303)
Yves Hélory était le fils d'un chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère. Azou du Quinquis, était une femme très pieuse qui aimait répéter à son fils : 'Vivez mon fils de telle manière à devenir un saint'. Puis il s'en vient à l'Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c'est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d'Orléans, il revient au pays. On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier. Saint Yves - Cathédrale de TréguierSous l'influence de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d'en face, une joyeuse égalité d'humeur. Fidèle à l'exemple des saints, saint Martin entre autres, à une vie de prière centrée sur l'Eucharistie et l'étude de l'Écriture Sainte, il s'adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l'assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l'appelle 'le prêtre saint'. Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.
Patron des avocats et patron de laBretagne.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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