Belgique - EVRAS : boomerang multiculturel contre l’éducation sexuelle

Belgique - EVRAS : boomerang multiculturel contre l’éducation sexuelle

les contradictions du mondialisme

par Pierre-Alain Depauw — 8 septembre 2023 - Médias-Presse Info

Bruxelles, jeudi 7 septembre, en début d’après-midi, sous un soleil de plomb, des manifestants affluent aux abords de la rue Royale, cherchant à s’approcher au plus près du Parlement de la Fédération Bruxelles-Wallonie. Nous sommes ici en “zone neutre”, habituellement interdite aux manifestations. Mais les autorités sont embarrassées. Les manifestants sont majoritairement des femmes. Et une majorité de ces femmes sont voilées !

Dans cette Belgique francophone si imprégnée de multiculturalisme, conséquence de décennies de décisions politiques sous l’emprise d’une gauche puissante, c’est le retour du boomerang. Cette gauche immigrationniste et wokiste découvre que les populations d’origine extra-européenne, en particulier musulmanes, sont difficilement conciliables avec l’éducation sexuelle teintée de propagande LGBT et d’idéologie du genre à l’école.










Mobilisation musulmane contre l’éducation sexuelle et LGBT à l’école

Or, ce jeudi, les parlementaires bruxellois et wallons doivent voter le décret EVRAS dont le contenu saisissant a choqué beaucoup de parents. Mais si les parents “de souche” s’avèrent au final souvent apathiques et ne vont généralement pas au-delà du coup de gueule sur les réseaux sociaux, il n’en va pas de même avec les parents musulmans lorsqu’ils comprennent les perversions que le monde moderne veut enseigner de force à leurs enfants.

L’embarras pour le monde politique belge est d’autant plus grand qu’il comptait ranger les opposants au programme EVRAS dans la catégorie “complotistes d’extrême droite”. Mais comment parler ici d’extrême droite ?

Élus musulmans muets

Un autre paradoxe est à remarquer. Parmi les parlementaires figurent un grand nombre d’élus, généralement sur des listes de gauche, d’origine extra-européenne et musulmane. Or ceux-là n`ont pas fait bloc pour voter contre le décret. C’est aussi une leçon pour la population musulmane : leurs élus sont finalement plus préoccupés par la conservation de leurs mandats que par de quelconques convictions.