18 SEPTEMBRE : FETE DE SAINT-JOSEPH CUPERTINO
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18 SEPTEMBRE : FETE DE SAINT-JOSEPH CUPERTINO
18 septembre : Saint Joseph de Cupertino, Confesseur
Saint Joseph de Cupertino, Joseph de Copertino ou encore Joseph de Cupertin, né Giuseppe Maria Desa le 17 juin 1603 à Copertino et mort le 18 septembre 1663 à Osimo, est un frère franciscain italien célèbre pour les récits de ses lévitations et ses miracles.
Selon le père Herbert Thurston, « il serait impossible de faire le récit détaillé de tous ses vols, s'élevant dans les airs : les témoignages des contemporains rapportent une centaine de fois ce phénomène ».
Il a été canonisé en 1767 par le pape Clément XIII.
Joseph Marie Desa est né le 17 juin 1603 à Copertino, dans la région des Pouilles en Italie. Son père, Joseph Desa était charpentier, mais il mourut avant la naissance de son fils, laissant sa veuve, Francesca Panara, enceinte de Joseph et couverte de dettes. Chassée de son logis et son mobilier saisi, elle mit au monde son fils dans une étable.
Dès l'âge de cinq ans, il s'appliquait à prier avec piété, le corps immobile et les yeux levés au ciel. Mais Joseph ne brillait pas par sa vivacité intellectuelle : il était nonchalant, maladroit, et semblait toujours perdu dans une profonde rêverie, à tel point que son entourage l'avait surnommé « a bocca aperta » (bouche bée).
Il apprit le métier de cordonnier puis, à l'âge de 17 ans et à l'image de deux de ses oncles devenus franciscains, il se présenta chez les franciscains conventuels de Naples, mais il ne put s'y faire admettre à cause de son insuffisance intellectuelle6. Les Frères mineurs capucins l'acceptèrent ensuite en tant que postulant, en formation pour devenirs frère convers (non prêtre), mais, là encore, il fut si malhabile dans les travaux qui lui furent confiés qu'au bout de huit mois il lui fut opposé un refus à la vie capucine. En outre, étant perpétuellement en extase, il ne parvenait pas à assumer ses tâches. « L'incapacité naturelle et la préoccupation surnaturelle semblaient s'unir pour le rendre inapte à tout ».
Sa mère réussit à fléchir son frère Jean Donato, lui-même franciscain conventuel, et Joseph fut reçu au couvent de la Grottella au hameau de Balsorano, situé près de Copertino, où il fit profession comme frère convers. On le chargea de s'occuper de la mule du couvent. Conscient de ses problèmes, il s'appelait lui-même « frère âne ».
Joseph, toujours gai et joyeux mais demeurant incapable d'apprendre à lire et à écrire correctement, fit tellement preuve d'obéissance, de piété et d'humilité que ses supérieurs acceptèrent de le recevoir comme clerc.
Il reçut l'habit de l'ordre à Altamura, au mois de juin 1625.
La première lévitation du P. Joseph se produisit à Copertino, le 4 octobre 1630, lors de la procession en l'honneur de saint François d'Assise. Il était en train d'assister à la procession lorsqu'il s'éleva tout à coup dans les airs, poussant un grand cri, et resta à flotter au-dessus des têtes. Quand il redescendit et qu'il réalisa ce qui venait de lui arriver, il prit peur et s'enfuit éperdument pour se cacher.
À partir de ce moment, la vie du Père Joseph fut totalement bouleversée. Ses élévations dans l'air continuèrent et leur fréquence augmenta. Il lui suffisait d'entendre les noms de Jésus, de Marie, ou de chanter un psaume durant la messe pour s'élever au-dessus du sol, restant là jusqu'à ce que son supérieur, au nom de la sainte obéissance, lui ordonne sévèrement de redescendre.
Près de soixante-dix événements de ce type sont relatés durant son séjour à Cupertino. Après son départ de Cupertino en 1638, les témoignages furent toujours plus nombreux. Émanant le plus souvent de personnalités au-dessus de tout soupçon.
Sa plus remarquable lévitation, attestée par un grand nombre de témoins oculaires, fut celle qui se produisit lors de l'audience papale que le pape Urbain VIII accordait aux moines du couvent où vivait Joseph. Après s'être agenouillé à son tour pour baiser les mules du pape, il fut soudain élevé en l'air au-dessus du niveau du trône pontifical où le pape siégeait et resta ainsi de longs instants, dans le silence de toute l'assistance médusée, jusqu'à ce que son supérieur lui ordonnât d'une voix sévère et sèche de redescendre sur-le-champ. Le pape Urbain VIII, qui observa impassible le phénomène dit alors au père supérieur : « Si le frère Joseph meurt durant Notre pontificat, Nous voulons servir de témoin à son procès [de canonisation] pour déposer du prodige dont Nous venons d’être témoin ».
Ces manifestations surnaturelles étaient indépendantes de la volonté de Joseph. Elles plongeaient dans une extraordinaire sidération les autres moines, ce qui déplaisait au plus haut point à leurs supérieurs hiérarchique. Ces manifestations provoquèrent l'intervention et l'enquête de l'Inquisition romaine à partir du règne du nouveau pape, Innocent X, très sourcilleux sur le cas de Joseph et voulant le contrôler avec la dernière sévérité.
Toutefois, la renommée du Père Joseph, les phénomènes dont il était l'objet, les miracles de prémonition et de guérison qu'on lui attribuait, soulevèrent les suspicions de l'Inquisition.
Après s'être justifié devant l'Inquisition, le Père Joseph fut envoyé à Assise. Malgré la proximité du tombeau de saint François qu'il vénérait, l'éloignement le rendit fort triste, et ses phénomènes de lévitation cessèrent temporairement durant cette période.
Il resta neuf ans à Assise, fut fait citoyen d'honneur de la ville, fut aussi visité par une foule nombreuse, attirée par les prodiges que l'on disait de lui, et par les miracles qu'elle espérait, mais aussi par de nombreuses personnalités religieuses.
Le 10 août 1663, il eut une forte fièvre, mais il conservait sa gaîté en disant qu'il allait bientôt rejoindre Dieu. Il s'éleva de nouveau au-dessus du sol une dernière fois alors qu'il célébrait la messe, le 15 août, jour de l'Assomption.
Au tout début de septembre, ses frères l'entendirent murmurer : « L'âne a commencé à gravir la montagne », faisant allusion à sa mort toute proche, dont il avait la prescience, et il s'alita.
On lui administra les derniers sacrements et, le 18 septembre 1663, âgé de 60 ans, il mourut paisiblement en récitant les "Litanies de Sainte Vierge Marie".
Son inhumation eut lieu dans la chapelle du couvent en présence d'une grande foule de fidèles.
oseph de Cupertino fut béatifié le 24 février 1753 par le pape Benoît XIV. Il fut canonisé le 16 juillet 1767 par le pape Clément XIII qui précisa, dans la bulle de canonisation, qu'en matière de lévitation, aucun autre saint ne peut lui être comparé.
En 1781, un autel érigé dans l'église Saint-François d'Osimo lui est dédié.
En 2003, à l'occasion du quatrième centenaire de sa naissance, le pape Jean-Paul II le présenta comme un modèle de sainteté, en l’appelant le « saint des lévitations », reconfirmant ainsi, à la suite des procès de béatification et de canonisation, la véracité des signes mystiques qu'il manifesta au cours de sa vie terrestre.
Saint Joseph de Cupertino, céleste protecteur de ceux qui passent des examens... Retrouvez ici le résumé de sa vie, ainsi qu'une prière en son honneur
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2009/09/17/183-saint-joseph-de-cupertino-celeste-protecteur-de-ceux-qui-passent-des-examens/
18 septembre : fête de Sainte Richarde, impératrice, reine des Francs, abesse
Richarde de Souabe est née vers 840. Impératrice Carolingienne, elle est morte première abbesse d'Andlau un 18 septembre avant 906.
Fille du noble Erchanger de Souabe, comte palatin de Nordgau, elle connaît une enfance heureuse dans la contrée d'Andlau. Elle est issue des Alaholfingiens, une famille de la noblesse souabe avec des possessions principalement sur le cours supérieur du Neckar et du Danube. Son premier ancêtre, le comte Berthold, était cofondateur de l'Abbaye de Reichenau en 724.
En 862 elle épouse un jeune prince carolingien Charles le Gros auquel le gouvernement de l'Alémanie est promis. Par le jeu des héritages, son époux devient Roi de Francie Occidentale, puis empereur d'Occident en 881.
Richarde est nommée impératrice lors du couronnement du couple par le pape Jean VIII à Rome en 881. Le règne est marqué par les invasions normandes qui, ne se contentant plus de rapines sur les côtes de la mer, remontent vers les villes et sanctuaires des rives des fleuves, mais aussi les raids sarrasins et les chevauchées hongroises. Le monde carolingien est en proie à une intense décomposition interne et ne peut faire face à toutes ces lourdes menaces extérieures qui ne cessent de s'accroître.
Un climat de terreur et de suspicion se répand à la cour du souverain en 887. L'empereur impuissant est victime de crises de folie. Richarde à l'origine des premiers succès politiques et de l'ascension de son époux prend l'administration politique en main, au grand dépit des courtisans. Humilé et répudiée par l'Empereur car elle n'a pas eu d'enfants d'enfants, protégée par ses parents, elle se retire à l'abbaye d'Andlau sanctuaire de la montagne vosgienne à 35 km de Strasbourg. Elle a fondé ce monastère en 880 dans un lieu vénéré pendant son enfance puis l'a doté richement en rassemblant des bans pacifiés. Richarde est canonisée en 1049 sous le nom de Sainte Richarde d'Andlau. Charles le Gros n'auara pas de descendants et la Couronne des Francs passera à son petit neveu.
18 septembre : Sainte Sophie
Sainte Sophie, ou Sophie de Rome, est une romaine chrétienne considérée comme martyre à la suite des supplices qu'indurèrent ses trois filles à Rome sous l'empereur Hadrien vers 137.
Elle est inscrite au Martyrologe romain le 18 septembre, tandis que ses filles le sont au 18 septembre également. Au Moyen Âge, sa mémoire était célébrée à la basilique romaine de San Martino ai Monti le 15 mai. C'est aussi parfois le cas en Alsace, en Allemagne et en Pologne. L'Église orthodoxe la célèbre avec ses filles en un seul mémorial le 18 septembre en Orient3, et le 17 du même mois en Occident.
Elle se rapproche de la mère du deuxième Livre des Maccabées de l'Ancien Testament qui voit mourir ses sept fils, et de Félicité de Rome, au destin similaire.
Le témoignage de foi de sainte Sophie aurait connu une grande popularité à Rome au iie siècle, mais son culte n'y est attesté qu'à partir du vie siècle.
Personnification de la sagesse divine et du Christ, « la Sagesse » (Sophia) a été l'objet d'une immense vénération à Byzance et dans le monde slave. L'empereur byzantin Justinien a donné ce nom à la plus belle église de Constantinople, qu'il a fait construire : Sainte-Sophie (VIIe siècle) en la plaçant, non pas sous le vocable de la sainte, mais sous celui du Saint Sauveur, le Christ, Sagesse de Dieu.
Au viiie siècle, les reliques des martyres déposées dans la crypte du cimetière de Saint-Pancrace à Rome ont été transférées par ordre du pape Paul Ier (757-767) dans l'église de Saint-Sylvestre nouvellement construite sur le Champ de Mars, et une partie a été offerte au monastère Santa Giulia à Brescia (Italie). Certaines de ses reliques furent apportées par Remi de Strasbourg au couvent d’Eschau, en 777. Le pape Serge II fit transférer le reste de ses reliques, vers 845, dans la basilique San Martino ai Monti. Leur culte s'est répandu à travers l'Europe jusqu'en Russie où il se diffusa également par sa traduction en russe de la version grecque du récit.
En Occident, sainte Sophie est souvent montrée avec l'allure austère d’une matrone coiffée d'une triple couronne. Elle trône, entourée de ses trois filles qui portent les instruments de leur martyre (voir triptyque au musée de Varsovie peint vers 1460). Au xve siècle, Sophie, comme une Vierge de miséricorde, abrite ses filles sous les plis de son manteau (groupe en bois polychrome, église d'Eschau, près de Strasbourg). Le culte de sainte Sophie et de sa fille sainte Foi a été très vivace en Alsace.
18 septembre 1860 : la bataille de Castelfidardo
18 septembre 1860 : la terrible défaite des armées pontificales contre les troupes piémontaises à Castelfidardo.
Cette bataille entraina la formation du bataillon des Zouaves Pontificaux
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/09/18/2010-39-du-150eme-anniversaire-de-la-bataille-de-castelfidardo-et-des-zouaves-pontificaux/
Saint Joseph de Cupertino, Joseph de Copertino ou encore Joseph de Cupertin, né Giuseppe Maria Desa le 17 juin 1603 à Copertino et mort le 18 septembre 1663 à Osimo, est un frère franciscain italien célèbre pour les récits de ses lévitations et ses miracles.
Selon le père Herbert Thurston, « il serait impossible de faire le récit détaillé de tous ses vols, s'élevant dans les airs : les témoignages des contemporains rapportent une centaine de fois ce phénomène ».
Il a été canonisé en 1767 par le pape Clément XIII.
Joseph Marie Desa est né le 17 juin 1603 à Copertino, dans la région des Pouilles en Italie. Son père, Joseph Desa était charpentier, mais il mourut avant la naissance de son fils, laissant sa veuve, Francesca Panara, enceinte de Joseph et couverte de dettes. Chassée de son logis et son mobilier saisi, elle mit au monde son fils dans une étable.
Dès l'âge de cinq ans, il s'appliquait à prier avec piété, le corps immobile et les yeux levés au ciel. Mais Joseph ne brillait pas par sa vivacité intellectuelle : il était nonchalant, maladroit, et semblait toujours perdu dans une profonde rêverie, à tel point que son entourage l'avait surnommé « a bocca aperta » (bouche bée).
Il apprit le métier de cordonnier puis, à l'âge de 17 ans et à l'image de deux de ses oncles devenus franciscains, il se présenta chez les franciscains conventuels de Naples, mais il ne put s'y faire admettre à cause de son insuffisance intellectuelle6. Les Frères mineurs capucins l'acceptèrent ensuite en tant que postulant, en formation pour devenirs frère convers (non prêtre), mais, là encore, il fut si malhabile dans les travaux qui lui furent confiés qu'au bout de huit mois il lui fut opposé un refus à la vie capucine. En outre, étant perpétuellement en extase, il ne parvenait pas à assumer ses tâches. « L'incapacité naturelle et la préoccupation surnaturelle semblaient s'unir pour le rendre inapte à tout ».
Sa mère réussit à fléchir son frère Jean Donato, lui-même franciscain conventuel, et Joseph fut reçu au couvent de la Grottella au hameau de Balsorano, situé près de Copertino, où il fit profession comme frère convers. On le chargea de s'occuper de la mule du couvent. Conscient de ses problèmes, il s'appelait lui-même « frère âne ».
Joseph, toujours gai et joyeux mais demeurant incapable d'apprendre à lire et à écrire correctement, fit tellement preuve d'obéissance, de piété et d'humilité que ses supérieurs acceptèrent de le recevoir comme clerc.
Il reçut l'habit de l'ordre à Altamura, au mois de juin 1625.
La première lévitation du P. Joseph se produisit à Copertino, le 4 octobre 1630, lors de la procession en l'honneur de saint François d'Assise. Il était en train d'assister à la procession lorsqu'il s'éleva tout à coup dans les airs, poussant un grand cri, et resta à flotter au-dessus des têtes. Quand il redescendit et qu'il réalisa ce qui venait de lui arriver, il prit peur et s'enfuit éperdument pour se cacher.
À partir de ce moment, la vie du Père Joseph fut totalement bouleversée. Ses élévations dans l'air continuèrent et leur fréquence augmenta. Il lui suffisait d'entendre les noms de Jésus, de Marie, ou de chanter un psaume durant la messe pour s'élever au-dessus du sol, restant là jusqu'à ce que son supérieur, au nom de la sainte obéissance, lui ordonne sévèrement de redescendre.
Près de soixante-dix événements de ce type sont relatés durant son séjour à Cupertino. Après son départ de Cupertino en 1638, les témoignages furent toujours plus nombreux. Émanant le plus souvent de personnalités au-dessus de tout soupçon.
Sa plus remarquable lévitation, attestée par un grand nombre de témoins oculaires, fut celle qui se produisit lors de l'audience papale que le pape Urbain VIII accordait aux moines du couvent où vivait Joseph. Après s'être agenouillé à son tour pour baiser les mules du pape, il fut soudain élevé en l'air au-dessus du niveau du trône pontifical où le pape siégeait et resta ainsi de longs instants, dans le silence de toute l'assistance médusée, jusqu'à ce que son supérieur lui ordonnât d'une voix sévère et sèche de redescendre sur-le-champ. Le pape Urbain VIII, qui observa impassible le phénomène dit alors au père supérieur : « Si le frère Joseph meurt durant Notre pontificat, Nous voulons servir de témoin à son procès [de canonisation] pour déposer du prodige dont Nous venons d’être témoin ».
Ces manifestations surnaturelles étaient indépendantes de la volonté de Joseph. Elles plongeaient dans une extraordinaire sidération les autres moines, ce qui déplaisait au plus haut point à leurs supérieurs hiérarchique. Ces manifestations provoquèrent l'intervention et l'enquête de l'Inquisition romaine à partir du règne du nouveau pape, Innocent X, très sourcilleux sur le cas de Joseph et voulant le contrôler avec la dernière sévérité.
Toutefois, la renommée du Père Joseph, les phénomènes dont il était l'objet, les miracles de prémonition et de guérison qu'on lui attribuait, soulevèrent les suspicions de l'Inquisition.
Après s'être justifié devant l'Inquisition, le Père Joseph fut envoyé à Assise. Malgré la proximité du tombeau de saint François qu'il vénérait, l'éloignement le rendit fort triste, et ses phénomènes de lévitation cessèrent temporairement durant cette période.
Il resta neuf ans à Assise, fut fait citoyen d'honneur de la ville, fut aussi visité par une foule nombreuse, attirée par les prodiges que l'on disait de lui, et par les miracles qu'elle espérait, mais aussi par de nombreuses personnalités religieuses.
Le 10 août 1663, il eut une forte fièvre, mais il conservait sa gaîté en disant qu'il allait bientôt rejoindre Dieu. Il s'éleva de nouveau au-dessus du sol une dernière fois alors qu'il célébrait la messe, le 15 août, jour de l'Assomption.
Au tout début de septembre, ses frères l'entendirent murmurer : « L'âne a commencé à gravir la montagne », faisant allusion à sa mort toute proche, dont il avait la prescience, et il s'alita.
On lui administra les derniers sacrements et, le 18 septembre 1663, âgé de 60 ans, il mourut paisiblement en récitant les "Litanies de Sainte Vierge Marie".
Son inhumation eut lieu dans la chapelle du couvent en présence d'une grande foule de fidèles.
oseph de Cupertino fut béatifié le 24 février 1753 par le pape Benoît XIV. Il fut canonisé le 16 juillet 1767 par le pape Clément XIII qui précisa, dans la bulle de canonisation, qu'en matière de lévitation, aucun autre saint ne peut lui être comparé.
En 1781, un autel érigé dans l'église Saint-François d'Osimo lui est dédié.
En 2003, à l'occasion du quatrième centenaire de sa naissance, le pape Jean-Paul II le présenta comme un modèle de sainteté, en l’appelant le « saint des lévitations », reconfirmant ainsi, à la suite des procès de béatification et de canonisation, la véracité des signes mystiques qu'il manifesta au cours de sa vie terrestre.
Saint Joseph de Cupertino, céleste protecteur de ceux qui passent des examens... Retrouvez ici le résumé de sa vie, ainsi qu'une prière en son honneur
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2009/09/17/183-saint-joseph-de-cupertino-celeste-protecteur-de-ceux-qui-passent-des-examens/
18 septembre : fête de Sainte Richarde, impératrice, reine des Francs, abesse
Richarde de Souabe est née vers 840. Impératrice Carolingienne, elle est morte première abbesse d'Andlau un 18 septembre avant 906.
Fille du noble Erchanger de Souabe, comte palatin de Nordgau, elle connaît une enfance heureuse dans la contrée d'Andlau. Elle est issue des Alaholfingiens, une famille de la noblesse souabe avec des possessions principalement sur le cours supérieur du Neckar et du Danube. Son premier ancêtre, le comte Berthold, était cofondateur de l'Abbaye de Reichenau en 724.
En 862 elle épouse un jeune prince carolingien Charles le Gros auquel le gouvernement de l'Alémanie est promis. Par le jeu des héritages, son époux devient Roi de Francie Occidentale, puis empereur d'Occident en 881.
Richarde est nommée impératrice lors du couronnement du couple par le pape Jean VIII à Rome en 881. Le règne est marqué par les invasions normandes qui, ne se contentant plus de rapines sur les côtes de la mer, remontent vers les villes et sanctuaires des rives des fleuves, mais aussi les raids sarrasins et les chevauchées hongroises. Le monde carolingien est en proie à une intense décomposition interne et ne peut faire face à toutes ces lourdes menaces extérieures qui ne cessent de s'accroître.
Un climat de terreur et de suspicion se répand à la cour du souverain en 887. L'empereur impuissant est victime de crises de folie. Richarde à l'origine des premiers succès politiques et de l'ascension de son époux prend l'administration politique en main, au grand dépit des courtisans. Humilé et répudiée par l'Empereur car elle n'a pas eu d'enfants d'enfants, protégée par ses parents, elle se retire à l'abbaye d'Andlau sanctuaire de la montagne vosgienne à 35 km de Strasbourg. Elle a fondé ce monastère en 880 dans un lieu vénéré pendant son enfance puis l'a doté richement en rassemblant des bans pacifiés. Richarde est canonisée en 1049 sous le nom de Sainte Richarde d'Andlau. Charles le Gros n'auara pas de descendants et la Couronne des Francs passera à son petit neveu.
18 septembre : Sainte Sophie
Sainte Sophie, ou Sophie de Rome, est une romaine chrétienne considérée comme martyre à la suite des supplices qu'indurèrent ses trois filles à Rome sous l'empereur Hadrien vers 137.
Elle est inscrite au Martyrologe romain le 18 septembre, tandis que ses filles le sont au 18 septembre également. Au Moyen Âge, sa mémoire était célébrée à la basilique romaine de San Martino ai Monti le 15 mai. C'est aussi parfois le cas en Alsace, en Allemagne et en Pologne. L'Église orthodoxe la célèbre avec ses filles en un seul mémorial le 18 septembre en Orient3, et le 17 du même mois en Occident.
Elle se rapproche de la mère du deuxième Livre des Maccabées de l'Ancien Testament qui voit mourir ses sept fils, et de Félicité de Rome, au destin similaire.
Le témoignage de foi de sainte Sophie aurait connu une grande popularité à Rome au iie siècle, mais son culte n'y est attesté qu'à partir du vie siècle.
Personnification de la sagesse divine et du Christ, « la Sagesse » (Sophia) a été l'objet d'une immense vénération à Byzance et dans le monde slave. L'empereur byzantin Justinien a donné ce nom à la plus belle église de Constantinople, qu'il a fait construire : Sainte-Sophie (VIIe siècle) en la plaçant, non pas sous le vocable de la sainte, mais sous celui du Saint Sauveur, le Christ, Sagesse de Dieu.
Au viiie siècle, les reliques des martyres déposées dans la crypte du cimetière de Saint-Pancrace à Rome ont été transférées par ordre du pape Paul Ier (757-767) dans l'église de Saint-Sylvestre nouvellement construite sur le Champ de Mars, et une partie a été offerte au monastère Santa Giulia à Brescia (Italie). Certaines de ses reliques furent apportées par Remi de Strasbourg au couvent d’Eschau, en 777. Le pape Serge II fit transférer le reste de ses reliques, vers 845, dans la basilique San Martino ai Monti. Leur culte s'est répandu à travers l'Europe jusqu'en Russie où il se diffusa également par sa traduction en russe de la version grecque du récit.
En Occident, sainte Sophie est souvent montrée avec l'allure austère d’une matrone coiffée d'une triple couronne. Elle trône, entourée de ses trois filles qui portent les instruments de leur martyre (voir triptyque au musée de Varsovie peint vers 1460). Au xve siècle, Sophie, comme une Vierge de miséricorde, abrite ses filles sous les plis de son manteau (groupe en bois polychrome, église d'Eschau, près de Strasbourg). Le culte de sainte Sophie et de sa fille sainte Foi a été très vivace en Alsace.
18 septembre 1860 : la bataille de Castelfidardo
18 septembre 1860 : la terrible défaite des armées pontificales contre les troupes piémontaises à Castelfidardo.
Cette bataille entraina la formation du bataillon des Zouaves Pontificaux
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/09/18/2010-39-du-150eme-anniversaire-de-la-bataille-de-castelfidardo-et-des-zouaves-pontificaux/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: 18 SEPTEMBRE : FETE DE SAINT-JOSEPH CUPERTINO
Attention !
La semaine dans laquelle nous venons d'entrer est celle des
Quatre-Temps d'automne
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2017/09/22/2017-80-des-quatre-temps/
Les Quatre-Temps sont, dans le calendrier liturgique Catholique, un temps de jeûne au commencement de chacune des quatre saisons.
Ce cycle trimestriel lié aux saisons existe dans la liturgie romaine à côté du cycle annuel depuis la plus haute Antiquité. Ainsi, le pape Léon le Grand a laissé une série de sermons pour les Quatre-Temps.
À la fin du Moyen Âge, les jours des Quatre-Temps étaient encore des fêtes d'obligation, mais au cours des siècles ils sont devenus moins courants dans la pratique catholique.
Le cérémonial des évêques (Cæremoniale Episcoporum) de 1984 recommande de prier aux Quatre-Temps « pour les divers besoins des hommes, en particulier pour les fruits de la terre et les travaux des hommes » et laisse aux conférences épiscopales le soin de régler la manière de les célébrer.
Les semaines des Quatre-Temps sont fixées comme suit :
semaine qui suit le premier dimanche du Carême ;
semaine de la Pentecôte ;
semaine suivant la fête de la Sainte Croix (14 septembre) ;
semaine suivant le troisième dimanche de l'Avent.
La semaine dans laquelle nous venons d'entrer est celle des
Quatre-Temps d'automne
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2017/09/22/2017-80-des-quatre-temps/
Les Quatre-Temps sont, dans le calendrier liturgique Catholique, un temps de jeûne au commencement de chacune des quatre saisons.
Ce cycle trimestriel lié aux saisons existe dans la liturgie romaine à côté du cycle annuel depuis la plus haute Antiquité. Ainsi, le pape Léon le Grand a laissé une série de sermons pour les Quatre-Temps.
À la fin du Moyen Âge, les jours des Quatre-Temps étaient encore des fêtes d'obligation, mais au cours des siècles ils sont devenus moins courants dans la pratique catholique.
Le cérémonial des évêques (Cæremoniale Episcoporum) de 1984 recommande de prier aux Quatre-Temps « pour les divers besoins des hommes, en particulier pour les fruits de la terre et les travaux des hommes » et laisse aux conférences épiscopales le soin de régler la manière de les célébrer.
Les semaines des Quatre-Temps sont fixées comme suit :
semaine qui suit le premier dimanche du Carême ;
semaine de la Pentecôte ;
semaine suivant la fête de la Sainte Croix (14 septembre) ;
semaine suivant le troisième dimanche de l'Avent.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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