3 NOVEMBRE : FETE DE SAINT HUBERT
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3 NOVEMBRE : FETE DE SAINT HUBERT
3 novembre : fête de Saint Hubert
Hubert de Liège, né à Toulouse entre 656 et 658 et décédé à Tervuren ou à Fouron-le-Comte le 30 mai 727, est un Saint Chrétien, évêque de Tongres et de Maastricht. Il est fêté le 3 novembre en Belgique, au Grand-Duché de Luxembourg et par l'Église orthodoxe, et le 30 mai pour le reste des pays de l'Église Catholique depuis Vatican II. Avec Lambert de Maastricht, il est l'un des deux saints patrons de la ville belge de Liège.
Hubert est issu de la haute noblesse franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal et de Charles Martel dont il fut proche. Son nom en fait un probable membre non situé de la famille des Hugobertides, à laquelle appartient Plectrude, l'épouse de Pépin de Herstal. Descendant de Clovis par son père Bertrand, coduc d'Aquitaine avec son oncle Boggis ou Baudegisèle, et sa mère Hugbern Afre (des Francs), il épousa jeune Floribane, dite de Louvain d'Austrasie, dont il eut un fils, Floribert qui lui succéda à l'évêché.
Il vécut, assez librement et de façon mondaine, à la cour, au temps de la fin de la dynastie des Rois mérovingiens. Il aimait passionnément la chasse.
Les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par « les folles joies de sa vie mondaine » peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert l'entraînèrent vers la Sainteté.
Depuis le xve siècle, on dit que le seigneur Hubert était si passionné de chasse qu'il en oubliait ses devoirs. La légende rapporte qu'il n'avait pu résister à sa passion un Vendredi saint et, n'ayant trouvé personne pour l'accompagner, était parti chasser sans aucune compagnie. À cette occasion, il se trouva face à un cerf extraordinaire. En effet, celui-ci était blanc et portait une croix lumineuse au milieu de ses bois.
Hubert se mit à pourchasser le cerf mais celui-ci parvenait toujours à le distancer sans pour autant se fatiguer. Ce n’est qu’au bout d’un long moment que l'animal s’arrêta et qu’une voix tonna dans le ciel en s’adressant à Hubert en ces termes :
-Hubert ! Hubert ! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?
Hubert, saisi d'effroi, se jeta à terre et humblement, il interrogea la vision :
-Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?
La voix reprit :
-Va donc auprès de Lambert, mon évêque, à Maastricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.
Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :
-Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse. Je ferai pénitence, puisque vous le voulez. Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous !
Selon une tradition locale c’est à l'emplacement de la chapelle Saint-Hubert à Tenneville que saint Hubert aurait eu cette vision du cerf portant une croix entre ses bois ; une croix, appelée « Rouge-Croix » marque l'emplacement.
La légende du cerf se retrouve déjà dans une vie de Saint Eustache (mort en 118), Saint mégalomartyr ainsi que dans la Vie de saint Meinulphe, diacre aux alentours de Paderborn (mort vers 847).
Hubert désira devenir le disciple de Saint Lambert. Il renonça aux honneurs militaires ainsi qu’à la succession de son père. À la mort de saint Lambert vers 705, il fut désigné pour lui succéder à la tête du diocèse de Tongres-Maastricht. Il établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur (Liège) une église dédiée à Notre-Dame (base de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège) et y transféra ses reliques. Il est considéré pour cela par le peuple de Liège et l’Église comme le patron principal, le premier évêque et le fondateur de la ville de Liège.
Ce fait contribua à la création d'une ville qui devint dans le courant du ixe siècle, le siège définitif du diocèse de Tongres-Maastricht. Mais il est exagéré d'attribuer déjà le transfert du siège de l'évêché à Hubert. L'hagiographe de Saint Lambert (vers le milieu du VIIIe siècle) n'aurait pas manqué de mentionner ce fait, or, pour lui, Liège n'est que Villa Leodio (« village de Liège ») alors qu'en 911 l'on voit apparaître pour la première fois Civitas Leodio, attestant du fait que Liège est bien considéré à ce moment comme ville. L'époque la plus probable pour ce transfert définitif est celle des quinze premières années du règne de Charlemagne, période où le futur empereur séjournait régulièrement à Herstal, une localité proche de quelques kilomètres du lieu de l'assassinat de saint Lambert.
En 688, il abandonne le duché d'Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu. Après une vie monastique exemplaire, il est élu évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque saint Lambert venait d'être martyrisé. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Il mourut des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.
Hubert mourut de gangrène le 30 mai 727 dans sa petite villa de Tervuren ou à une autre résidence qu'il aurait possédée à Fouron-le-Comte. Dans ces deux localités, il y a une rivière nommée en latin Fura, en néerlandais Voer qui y coule. Il fut enseveli dans l’abbatiale Saint-Pierre de Liège, qu'il avait fondée et qui deviendra la première collégiale liégeoise après le départ des moines bénédictins pour Ambra et l'arrivée des chanoines de Saint-Pierre en Ardenne (Ambra, Andain). Le 3 novembre 743, Floribert, son fils qui lui succéda comme évêque de Liège, porta ses reliques « sur les autels », manifestant ainsi sa canonisation par l’Église. C’est à l’anniversaire de cette cérémonie que fut fixée sa fête.
Un siècle après la mort du saint, l’évêque Walcaud, avec l'accord des moines de Saint-Pierre, du métropolite (archevêque) de Cologne, de l'empereur Louis le Pieux et, surtout, de celui du Ve concile d'Aix-la-Chapelle, décida en 825 de permettre aux bénédictins qui avaient repris le monastère d'Ambra ou Andage en Ardenne d’emporter avec eux le corps entier et intact d’Hubert. Dès lors, le village prit définitivement le nom de Saint-Hubert et l'abbaye fit de même en devenant l’abbaye de Saint-Hubert.
C’est dans ce haut lieu de chasse qu’est la forêt ardennaise que se développa la légende du saint, qui de jeune seigneur chasseur fut transformé en évêque. Dans ce monastère, on élevait une race de chiens qui prit son nom et, comme il avait guéri des enragés de son vivant, on invoqua le saint contre la rage. Il devint, dès son arrivée en Ardenne, le patron incontesté du pays entier et des métiers propres à cette région « ardue », bûcherons et forestiers, tanneurs et.... chasseurs ! Dès le milieu du IXe siècle, on offrit à monsieur Saint Hubert les prémices de la chasse. Il est donc toujours considéré comme le saint patron de la chasse, des forestiers et de l'environnement, mais aussi des confréries des fourreurs, bouchers, ouvriers de la métallurgie, armuriers.
Le jour de la Saint-Hubert, le sel, le pain et l'eau sont bénis pour protéger contre les morsures, et les chiens, chevaux et oiseaux de proie des chasseurs se voient imposer les clefs de saint Hubert pour être protégés contre la rage. Le roi Louis XI de France était, lui aussi, si profondément passionné par la chasse qu'il ordonna, en septembre 1472, un certain montant des offrandes destinées à ce Saint.
Chaque année, principalement en Wallonie, au Luxembourg et en Alsace, ont lieu les traditionnelles festivités de la Saint-Hubert célébrant le patron de la chasse, le 3 novembre ou le premier dimanche du mois.
C'est à l'emplacement de la villa où il mourut que fut construit à partir du XIIe siècle le château de Tervuren qui servit de résidence d'été et parfois d'hiver aux Ducs de Brabant.
Hubert de Liège, né à Toulouse entre 656 et 658 et décédé à Tervuren ou à Fouron-le-Comte le 30 mai 727, est un Saint Chrétien, évêque de Tongres et de Maastricht. Il est fêté le 3 novembre en Belgique, au Grand-Duché de Luxembourg et par l'Église orthodoxe, et le 30 mai pour le reste des pays de l'Église Catholique depuis Vatican II. Avec Lambert de Maastricht, il est l'un des deux saints patrons de la ville belge de Liège.
Hubert est issu de la haute noblesse franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal et de Charles Martel dont il fut proche. Son nom en fait un probable membre non situé de la famille des Hugobertides, à laquelle appartient Plectrude, l'épouse de Pépin de Herstal. Descendant de Clovis par son père Bertrand, coduc d'Aquitaine avec son oncle Boggis ou Baudegisèle, et sa mère Hugbern Afre (des Francs), il épousa jeune Floribane, dite de Louvain d'Austrasie, dont il eut un fils, Floribert qui lui succéda à l'évêché.
Il vécut, assez librement et de façon mondaine, à la cour, au temps de la fin de la dynastie des Rois mérovingiens. Il aimait passionnément la chasse.
Les chroniqueurs nous disent qu'il était connu par « les folles joies de sa vie mondaine » peu édifiante, jusqu'au jour où la grâce de Dieu et les conseils de saint Lambert l'entraînèrent vers la Sainteté.
Depuis le xve siècle, on dit que le seigneur Hubert était si passionné de chasse qu'il en oubliait ses devoirs. La légende rapporte qu'il n'avait pu résister à sa passion un Vendredi saint et, n'ayant trouvé personne pour l'accompagner, était parti chasser sans aucune compagnie. À cette occasion, il se trouva face à un cerf extraordinaire. En effet, celui-ci était blanc et portait une croix lumineuse au milieu de ses bois.
Hubert se mit à pourchasser le cerf mais celui-ci parvenait toujours à le distancer sans pour autant se fatiguer. Ce n’est qu’au bout d’un long moment que l'animal s’arrêta et qu’une voix tonna dans le ciel en s’adressant à Hubert en ces termes :
-Hubert ! Hubert ! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?
Hubert, saisi d'effroi, se jeta à terre et humblement, il interrogea la vision :
-Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?
La voix reprit :
-Va donc auprès de Lambert, mon évêque, à Maastricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.
Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :
-Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse. Je ferai pénitence, puisque vous le voulez. Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous !
Selon une tradition locale c’est à l'emplacement de la chapelle Saint-Hubert à Tenneville que saint Hubert aurait eu cette vision du cerf portant une croix entre ses bois ; une croix, appelée « Rouge-Croix » marque l'emplacement.
La légende du cerf se retrouve déjà dans une vie de Saint Eustache (mort en 118), Saint mégalomartyr ainsi que dans la Vie de saint Meinulphe, diacre aux alentours de Paderborn (mort vers 847).
Hubert désira devenir le disciple de Saint Lambert. Il renonça aux honneurs militaires ainsi qu’à la succession de son père. À la mort de saint Lambert vers 705, il fut désigné pour lui succéder à la tête du diocèse de Tongres-Maastricht. Il établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur (Liège) une église dédiée à Notre-Dame (base de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège) et y transféra ses reliques. Il est considéré pour cela par le peuple de Liège et l’Église comme le patron principal, le premier évêque et le fondateur de la ville de Liège.
Ce fait contribua à la création d'une ville qui devint dans le courant du ixe siècle, le siège définitif du diocèse de Tongres-Maastricht. Mais il est exagéré d'attribuer déjà le transfert du siège de l'évêché à Hubert. L'hagiographe de Saint Lambert (vers le milieu du VIIIe siècle) n'aurait pas manqué de mentionner ce fait, or, pour lui, Liège n'est que Villa Leodio (« village de Liège ») alors qu'en 911 l'on voit apparaître pour la première fois Civitas Leodio, attestant du fait que Liège est bien considéré à ce moment comme ville. L'époque la plus probable pour ce transfert définitif est celle des quinze premières années du règne de Charlemagne, période où le futur empereur séjournait régulièrement à Herstal, une localité proche de quelques kilomètres du lieu de l'assassinat de saint Lambert.
En 688, il abandonne le duché d'Aquitaine à son frère pour se consacrer totalement à Dieu. Après une vie monastique exemplaire, il est élu évêque de Liège-Maestricht et Tongres, puisque saint Lambert venait d'être martyrisé. Saint Hubert fut un grand évêque, proche de ses fidèles qu'il rejoignait là où ils vivaient, dans les clairières, sur les rivières, dans les villages. Attentif à toute misère, il aidait les malheureux et les prisonniers. Il mourut des suites d'une blessure occasionnée par un ouvrier maladroit qui lui écrasa la main gauche.
Hubert mourut de gangrène le 30 mai 727 dans sa petite villa de Tervuren ou à une autre résidence qu'il aurait possédée à Fouron-le-Comte. Dans ces deux localités, il y a une rivière nommée en latin Fura, en néerlandais Voer qui y coule. Il fut enseveli dans l’abbatiale Saint-Pierre de Liège, qu'il avait fondée et qui deviendra la première collégiale liégeoise après le départ des moines bénédictins pour Ambra et l'arrivée des chanoines de Saint-Pierre en Ardenne (Ambra, Andain). Le 3 novembre 743, Floribert, son fils qui lui succéda comme évêque de Liège, porta ses reliques « sur les autels », manifestant ainsi sa canonisation par l’Église. C’est à l’anniversaire de cette cérémonie que fut fixée sa fête.
Un siècle après la mort du saint, l’évêque Walcaud, avec l'accord des moines de Saint-Pierre, du métropolite (archevêque) de Cologne, de l'empereur Louis le Pieux et, surtout, de celui du Ve concile d'Aix-la-Chapelle, décida en 825 de permettre aux bénédictins qui avaient repris le monastère d'Ambra ou Andage en Ardenne d’emporter avec eux le corps entier et intact d’Hubert. Dès lors, le village prit définitivement le nom de Saint-Hubert et l'abbaye fit de même en devenant l’abbaye de Saint-Hubert.
C’est dans ce haut lieu de chasse qu’est la forêt ardennaise que se développa la légende du saint, qui de jeune seigneur chasseur fut transformé en évêque. Dans ce monastère, on élevait une race de chiens qui prit son nom et, comme il avait guéri des enragés de son vivant, on invoqua le saint contre la rage. Il devint, dès son arrivée en Ardenne, le patron incontesté du pays entier et des métiers propres à cette région « ardue », bûcherons et forestiers, tanneurs et.... chasseurs ! Dès le milieu du IXe siècle, on offrit à monsieur Saint Hubert les prémices de la chasse. Il est donc toujours considéré comme le saint patron de la chasse, des forestiers et de l'environnement, mais aussi des confréries des fourreurs, bouchers, ouvriers de la métallurgie, armuriers.
Le jour de la Saint-Hubert, le sel, le pain et l'eau sont bénis pour protéger contre les morsures, et les chiens, chevaux et oiseaux de proie des chasseurs se voient imposer les clefs de saint Hubert pour être protégés contre la rage. Le roi Louis XI de France était, lui aussi, si profondément passionné par la chasse qu'il ordonna, en septembre 1472, un certain montant des offrandes destinées à ce Saint.
Chaque année, principalement en Wallonie, au Luxembourg et en Alsace, ont lieu les traditionnelles festivités de la Saint-Hubert célébrant le patron de la chasse, le 3 novembre ou le premier dimanche du mois.
C'est à l'emplacement de la villa où il mourut que fut construit à partir du XIIe siècle le château de Tervuren qui servit de résidence d'été et parfois d'hiver aux Ducs de Brabant.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: 3 NOVEMBRE : FETE DE SAINT HUBERT
Vendredi 3 novembre : premier vendredi du mois
Pour le premier vendredi du mois dédié aux âmes du Purgatoire
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/11/02/2023-138-premier-vendredi-du-mois-de-novembre-le-sacre-coeur-et-les-ames-du-purgatoire/
Pour le premier vendredi du mois dédié aux âmes du Purgatoire
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/11/02/2023-138-premier-vendredi-du-mois-de-novembre-le-sacre-coeur-et-les-ames-du-purgatoire/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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