Le Christ dans l'ostensoir
Page 1 sur 1
Le Christ dans l'ostensoir
Le Christ dans l'ostensoir
_____
Le dimanche 3 février 1822, l'abbé Delort se rend chez les Dames de Lorette, religieuses bordelaises, pour remplacer leur fondateur, l'abbé Pierre Noailles, qui est absent ce jour-là.
Vers 16 h 30, le prêtre prépare l'adoration eucharistique. Il met l'hostie dans l'ostensoir et encense le Saint sacrement. Mais à peine a t-t-il achevé ce geste qu'une chose le pétrifie : l'hostie a disparu, laissant place à Jésus lui-même. « Au lieu des apparences sous lesquelles notre Seigneur daigne se cacher, je le vis lui-même, au milieu du cercle qui lui servait de cadre, comme un portrait peint en buste, avec cette différence que la personne paraissait vivante. », explique-t-il.
La figure, « très blanche», est celle d'une homme jeune, d'environ 30 ans, « extraordinairement beau ». Il porte une étole de couleur « rouge foncé » et s'incline par moments à droite « et devant ».
L'abbé Delort interroge alors l'enfant de choeur, Jean Degreteau : voit-il la même chose que lui ? « Lorsque le prêtre eut mis le Saint-Sacrement sur l'autel, je vis que l'ostensoir était tout brillant là où on met l'hostie. Celle-ci n'y était plus ; à sa place je vis un buste et une tête qui s'approchait de la vitre. Je vis bien que c'était un miracle et j'étais tout tremblant ».
Les religieuses sont prévenues. La sœur sacristine est la première à constater le prodige. La mère supérieure a témoigné ainsi : « Je m'aperçus que les espèces eucharistiques étaient remplacées par Notre Seigneur lui-même ; il était comme encadré dans le cercle de l'ostensoir mais il se penchait du côté où j'étais, et alors son visage semblait sortir du cercle qui l'environnait »
La religieuse rapporte un autre détail : « J'ai vu des lumières éclatantes de chaque côté et, à peine, les ai-je aperçues qu'elles tombèrent comme des gerbes et se dispersèrent ».
Au total, plus de vingt personnes sont témoins directs du miracle.
De son côté, sœur Marie de Jésus Peychaud dit n'avoir rien vu mais, en revanche, elle est seule à percevoir une voix masculine : « Je suis Celui qui suis, et il n'y a que moi qui sois. Les honneurs et l'estime des hommes ne sont que de la fumée [...]. Leur amitié n'est que de la poussière [...]. Richesses et plaisirs ne sont que de la boue ».
L'apparition dure une vingtaine de minutes puis elle s'évanouit au moment où le prêtre bénit l'assistance avec l'ostensoir.
Informé, Mgr d'Aviau, archevêque de Bordeaux, diligente une enquête dont les résultats sont positifs. Le 15 janvier 1823, il reconnaît l'authenticité du miracle et accorde aux Dames de Lorette la permission de célébrer une fois l'an cette grâce incroyable.
Aujourd'hui, l'ostensoir du miracle est conservé par les sœurs de la Sainte-Famille de Bordeaux.
Bernard Peyrous, Miracle eucharistique. Récit et témoignages des événements de Bordeaux, 1822, Paris, Ed. de l'Emmanuel, 2004.
Prions
Bon pasteur, pain véritable, Jésus aie pitié de nous. Nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bien suprême, dans la terre des vivants. Toi qui sais et qui peux tout, toi notre nourriture d'ici-bas, prends-nous là-haut pour convives et pour héritiers à jamais dans la famille des saints.
Saint Thomas d'Aquin
_________________________________________________________
Lettre encyclique « L’Église vit de l’Eucharistie »
Depuis que j'ai commencé mon ministère de Successeur de Pierre, j'ai toujours voulu donner au Jeudi saint, jour de l'Eucharistie et du sacerdoce, un signe d'attention particulière en envoyant une lettre à tous les prêtres du monde. Cette année, la vingt cinquième de mon pontificat, je voudrais entraîner plus pleinement l'ensemble de l'Église dans cette réflexion eucharistique, et cela également pour remercier le Seigneur du don de l'Eucharistie et du sacerdoce : « Don et mystère ». Si, en proclamant l'Année du Rosaire, j'ai voulu placer cette vingt-cinquième année sous le signe de la contemplation du Christ à l'école de Marie, je ne puis laisser passer ce Jeudi saint 2003 sans m'arrêter devant le « visage eucharistique » du Christ, montrant plus fortement encore à l'Église la place centrale de l'Eucharistie. C'est d'elle que vit l'Église. C'est de ce « pain vivant » qu'elle se nourrit.
Comment ne pas ressentir le besoin d'exhorter tout le monde à en faire constamment une expérience renouvelée ?
Ecclesia de Eucharistia - Introduction.
Dernière encyclique publiée par le pape Jean-Paul II le 17 avril 2003.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Sujets similaires
» Les Béatitudes révèlent le mystère du Christ lui-même, elles nous appellent à entrer dans la communion avec le Christ.
» Paul invite les chrétiens à vivre « avec justice et piété dans le monde, dans l'attente de la manifestation du Christ. »
» La "Prière d’invocation à la Sainte Croix de Jésus-Christ" trouvée dans le tombeau de Jésus-Christ
» Les tribulations pour bientot selon un site catholique américain
» Demeurer dans la vérité du Christ
» Paul invite les chrétiens à vivre « avec justice et piété dans le monde, dans l'attente de la manifestation du Christ. »
» La "Prière d’invocation à la Sainte Croix de Jésus-Christ" trouvée dans le tombeau de Jésus-Christ
» Les tribulations pour bientot selon un site catholique américain
» Demeurer dans la vérité du Christ
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum