2 JUIN : FETE DE SAINTE BLANDINE
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2 JUIN : FETE DE SAINTE BLANDINE
2 juin : fête de Sainte Blandine
Sainte Blandine est une jeune esclave chrétienne de Lugdunum (Lyon) qui fut martyrisée durant le mois de juillet 177 sous le règne de l'empereur Marc Aurèle.
Les faits relatés sont tous tirés des récits d’Eusèbe le siècle suivant et via un témoin oculaire. Selon ce récit, on livra des Chrétiens à la haine de la population, on les tortura pour les forcer à renier leur foi. Quelques-uns abjureront; la plupart confesseront leur Foi au milieu des supplices. Beaucoup succomberont dans la prison. Les survivants seront jetés aux fauves. Blandine est déjà interrogée sous la torture afin d'abjurer sa foi ; elle aurait gardé systématiquement le même discours : « Je suis chrétienne et nous ne faisons aucun mal ». À la suite de ces tortures en prison, Blandine aurait été amenée à l'arène avec deux autres Chrétiens et suspendue à un poteau pour être livrée aux bêtes, qui n’auraient pourtant pas touché à la jeune femme. Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent. "Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau. Plusieurs fois projetée en l'air par l'animal, elle n'avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec le Christ... Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l'air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla. Les cendres furent balayées jusqu'au Rhône". La lettre qui relate ces événements fut peut-être rédigée par saint Irénée, successeur de saint Pothin.
Sainte, elle est fêtée le 2 juin (synaxe de tous les martyrs de Lyon, jour de la mort du premier d'entre eux l'évêque, Pothin, selon l'usage occidental), le 25 juillet (Blandine seule, usage oriental), le 8 août (commémoration des quatre derniers martyrs, Alexandre, Attale, Pontique et Blandine, selon l'ancien usage occidental) et le 9 août dans le calendrier de l'archidiocèse de Lyon.
Sainte Blandine est la patronne de la ville de Lyon. Avec Marthe de Béthanie, elle est aussi la patronne des servantes. Dans son iconographie, on trouve le filet, le taureau, le gril, le lion et l'ours. Elle est souvent représentée attachée à un pilier avec un lion et un ours à ses pieds.
2 juin 2024 : solennité de la Fête-Dieu
La Fête-Dieu, dite aussi Corpus Domini ou Corpus Christi, aujourd'hui appelée par l'Église catholique Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ (en latin : Sollemnitas Sanctissimi Corporis et Sanguinis Christi), est une fête religieuse essentiellement catholique et parfois anglicane célébrée le jeudi qui suit la fête de la Sainte Trinité, c'est-à-dire soixante jours après Pâques, ou le dimanche d'après dans certains pays comme la France (en vertu d'un indult papal). Cette fête célèbre la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l'Eucharistie, c'est-à-dire sous les espèces (apparences sensibles) du pain et du vin consacrés au cours du sacrifice eucharistique (messe).
Les origines de la fête du Corps et du Sang du Christ remontent au xiiie siècle. L'élévation de l'hostie, lors de la messe, manifestait déjà le désir de contempler le Saint-Sacrement. Mais l'impulsion décisive en vue d'une fête particulière fut donnée par sainte Julienne de Cornillon et la bienheureuse Ève de Liège. D'abord instituée en 1246 et célébrée dans le diocèse de Liège (principauté de Liège) cette fête fut universalisée le 8 septembre 1264 par le pape Urbain IV avec sa bulle Transiturus de hoc mundo donnée à Orvieto, alors siège apostolique.
La fête du Saint-Sacrement est un jour férié dans certains pays de tradition catholique (Portugal, Monaco, Croatie, Pologne, Brésil, Colombie, Autriche, Saint-Marin, länder catholiques d'Allemagne3, cantons suisses catholiques, par exemple). En vertu d'une dérogation prévue par les livres liturgiques dont l'application relève de l'autorité des évêques et des conférences épiscopales des pays concernés, elle est reportée au dimanche qui suit la fête de la Trinité dans les pays où elle n'est pas inscrite au nombre des jours fériés (Belgique, France, Italie - depuis 1977, etc.).
Pendant la procession, l'officiant (prêtre ou évêque) porte l’Eucharistie dans un ostensoir au milieu des rues et des places qui sont souvent richement pavoisées de draperies et de guirlandes et d'autels personnels, familiaux, devant l'entrée des maisons. Le Saint-Sacrement et l'officiant qui le porte sont abrités sous un dais porté par quatre à huit notables ou clercs. On marche habituellement sur des tapis de pétales de roses parsemant l'itinéraire, aux chants des cantiques et des fanfares.
Sainte Blandine est une jeune esclave chrétienne de Lugdunum (Lyon) qui fut martyrisée durant le mois de juillet 177 sous le règne de l'empereur Marc Aurèle.
Les faits relatés sont tous tirés des récits d’Eusèbe le siècle suivant et via un témoin oculaire. Selon ce récit, on livra des Chrétiens à la haine de la population, on les tortura pour les forcer à renier leur foi. Quelques-uns abjureront; la plupart confesseront leur Foi au milieu des supplices. Beaucoup succomberont dans la prison. Les survivants seront jetés aux fauves. Blandine est déjà interrogée sous la torture afin d'abjurer sa foi ; elle aurait gardé systématiquement le même discours : « Je suis chrétienne et nous ne faisons aucun mal ». À la suite de ces tortures en prison, Blandine aurait été amenée à l'arène avec deux autres Chrétiens et suspendue à un poteau pour être livrée aux bêtes, qui n’auraient pourtant pas touché à la jeune femme. Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent. "Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau. Plusieurs fois projetée en l'air par l'animal, elle n'avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec le Christ... Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l'air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla. Les cendres furent balayées jusqu'au Rhône". La lettre qui relate ces événements fut peut-être rédigée par saint Irénée, successeur de saint Pothin.
Sainte, elle est fêtée le 2 juin (synaxe de tous les martyrs de Lyon, jour de la mort du premier d'entre eux l'évêque, Pothin, selon l'usage occidental), le 25 juillet (Blandine seule, usage oriental), le 8 août (commémoration des quatre derniers martyrs, Alexandre, Attale, Pontique et Blandine, selon l'ancien usage occidental) et le 9 août dans le calendrier de l'archidiocèse de Lyon.
Sainte Blandine est la patronne de la ville de Lyon. Avec Marthe de Béthanie, elle est aussi la patronne des servantes. Dans son iconographie, on trouve le filet, le taureau, le gril, le lion et l'ours. Elle est souvent représentée attachée à un pilier avec un lion et un ours à ses pieds.
2 juin 2024 : solennité de la Fête-Dieu
La Fête-Dieu, dite aussi Corpus Domini ou Corpus Christi, aujourd'hui appelée par l'Église catholique Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ (en latin : Sollemnitas Sanctissimi Corporis et Sanguinis Christi), est une fête religieuse essentiellement catholique et parfois anglicane célébrée le jeudi qui suit la fête de la Sainte Trinité, c'est-à-dire soixante jours après Pâques, ou le dimanche d'après dans certains pays comme la France (en vertu d'un indult papal). Cette fête célèbre la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l'Eucharistie, c'est-à-dire sous les espèces (apparences sensibles) du pain et du vin consacrés au cours du sacrifice eucharistique (messe).
Les origines de la fête du Corps et du Sang du Christ remontent au xiiie siècle. L'élévation de l'hostie, lors de la messe, manifestait déjà le désir de contempler le Saint-Sacrement. Mais l'impulsion décisive en vue d'une fête particulière fut donnée par sainte Julienne de Cornillon et la bienheureuse Ève de Liège. D'abord instituée en 1246 et célébrée dans le diocèse de Liège (principauté de Liège) cette fête fut universalisée le 8 septembre 1264 par le pape Urbain IV avec sa bulle Transiturus de hoc mundo donnée à Orvieto, alors siège apostolique.
La fête du Saint-Sacrement est un jour férié dans certains pays de tradition catholique (Portugal, Monaco, Croatie, Pologne, Brésil, Colombie, Autriche, Saint-Marin, länder catholiques d'Allemagne3, cantons suisses catholiques, par exemple). En vertu d'une dérogation prévue par les livres liturgiques dont l'application relève de l'autorité des évêques et des conférences épiscopales des pays concernés, elle est reportée au dimanche qui suit la fête de la Trinité dans les pays où elle n'est pas inscrite au nombre des jours fériés (Belgique, France, Italie - depuis 1977, etc.).
Pendant la procession, l'officiant (prêtre ou évêque) porte l’Eucharistie dans un ostensoir au milieu des rues et des places qui sont souvent richement pavoisées de draperies et de guirlandes et d'autels personnels, familiaux, devant l'entrée des maisons. Le Saint-Sacrement et l'officiant qui le porte sont abrités sous un dais porté par quatre à huit notables ou clercs. On marche habituellement sur des tapis de pétales de roses parsemant l'itinéraire, aux chants des cantiques et des fanfares.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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