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« Un événement pour donner l’envie d’être saint » : Santos organise son premier festival pour les jeunes pros
par Lumen Mar 2 Juil 2024 - 21:22
« Un événement pour donner l’envie d’être saint » : Santos organise
son premier festival pour les jeunes pros
Le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et pour les Vocations de la CEF propose aux 25-35 ans de se retrouver à la première édition du festival Santos du 30 août au 1er septembre pour fédérer les initiatives missionnaires locales et former une génération parfois délaissée par l’Église.
Les 25-35 ans sont invités au premier festival Santos, organisé dans la continuité des JMJ de Lisbonne,
pour fédérer les initiatives missionnaires locales. - Armando Franca/AP/SIPA
son premier festival pour les jeunes pros
Le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et pour les Vocations de la CEF propose aux 25-35 ans de se retrouver à la première édition du festival Santos du 30 août au 1er septembre pour fédérer les initiatives missionnaires locales et former une génération parfois délaissée par l’Église.
Les 25-35 ans sont invités au premier festival Santos, organisé dans la continuité des JMJ de Lisbonne,
pour fédérer les initiatives missionnaires locales. - Armando Franca/AP/SIPA
Elle est souvent perçue comme « la dernière roue du carrosse », celle dont on ne sait pas trop quoi faire. La génération 25-35 ans, à mi-chemin entre l’étudiant et l’actif qui a fondé sa famille, tiraillée par les grands choix de vie et les responsabilités naissantes, ne parvient pas toujours à trouver sa place dans l’Église. Ces « jeunes pros » ont largement reçu, il leur revient de donner à leur tour. Comment laisser à cette génération sa juste place pour faire grandir l’Église et fédérer les multiples initiatives locales ? C’est la mission que s’est donné le Service National pour l’Évangélisation des Jeunes et pour les Vocations (SNEJV) de la Conférence des Évêques de France (CEF). Une quinzaine de jeunes se mobilise dans la préparation d’un festival « inédit », qui aura lieu à Montmartre, du 30 août au 1er septembre, « pour fédérer une génération au lourd potentiel dans sa rencontre avec le Christ », soutient Constantin Thierry, à la tête de l’équipe Santos.
Être acteur dans l’Église
Santo, c’est avant tout une petite colline à quelques kilomètres du centre-ville de Lisbonne, dont l’église Santos-o-Velho avait été le camp de base des 25-35 ans présents aux JMJ de 2023. En plus de temps de louange et de fraternité, des conférences sur la théologie, l’économie, la politique ou l’écologie, avaient apporté quelques éléments de réponse à cette question : « Quelle place pour les 25-35 ans dans l’Église ? » « Cette tranche d’âge correspond à une bascule dans la vie d’un jeune, analyse Constantin, dans les locaux de la CEF. C’est le moment où l’on se demande comment passer de consommateur dans notre vie de foi à acteur, au service de l’Église. C’est aussi une génération fortement marquée par la solitude, parfois davantage que les personnes âgées. L’Église peut y remédier. » Santos, c’était 6 000 jeunes de tous horizons, soucieux de leur avenir et de leur vocation.
Fédérer les initiatives
La réflexion initiée lors des JMJ ne s’est pas arrêtée à leur issue. Ce grand rassemblement a été un tremplin pour cette génération qui se retrouve parfois perdue « à l’heure des choix ». Un travail de fourmi de mise en réseau des initiatives au sein des diocèses a été rapidement instauré « pour faire des liens intelligents entre les groupes ». Aidé d’une quinzaine de volontaires et avec le père Vincent Breynaert, responsable de la SNEJV, Constantin Thierry a imaginé pour la fin de l’été une deuxième édition de Santos, afin de « rassembler à nouveau des jeunes actifs au-delà des frontières de diocèses ou de communautés et de stimuler leur engagement dans l’Eglise et dans le monde ».
Si les diocèses regorgent de multiples groupes de prières, chorales, maraudes ou groupes de jeunes, « ces gens ne se connaissent pas vraiment », déplore Constantin. Certaines initiatives se marchent dessus, par manque de communication dans les diocèses. L’idée première de ce festival sera de faire connaître ces propositions locales et de découvrir « la beauté de la diversité de ce qui existe ». Trois jours pour fédérer, rassembler… et former toutes ces bonnes âmes. Comme au sommet de la colline de Santo, des conférences « très concrètes » sur le sens du travail, la gestion d’un burn-out lorsque l’on est croyant, les relations amoureuses ou encore la place de l’Église dans l’écologie, seront proposées afin de « nourrir les attentes de chacun et de respirer ». Lorsque chaque jeune repartira dans son diocèse, il sera mieux armé pour s’engager localement.
Accompagner l’engagement des jeunes
« Notre objectif est de toucher les cœurs, très largement, appuie le père Vincent Breynaert. Nous avons tous été très marqués par le « Todos, todos, todos » du pape François, qui invitait l’Église à ouvrir grand les portes à tous ceux qui veulent y entrer. » Une scène sur les marches de la Basilique fera le lien avec les curieux, présents sur le parvis. Les participants pourront s’inscrire pour les trois jours ou pour une seule soirée. « Nous souhaitons proposer quelque chose de très souple, afin que chacun puisse inviter largement et facilement des amis ou des proches », glisse Constantin Thierry. Les organisateurs attendent entre 1 000 et 2 000 jeunes, que viendra compléter « la foule de Montmartre », les milliers de touristes qui grimpent chaque jour au Sacré-Cœur.
« Il y a un vrai enjeu avec cette génération, insiste le père Vincent Bleynaert. Les jeunes passent d’un rêve à un humble quotidien, fait d’un travail et d’une relation ou d’une vie de famille. Nous devons absolument accompagner l’engagement de ces jeunes et les aider à discerner pour qu’ils prennent de bonnes décisions. » « Santos, c’est un événement canon pour donner envie d’être saint », s’enthousiasme Constantin Thierry.
Louis de La Houplière
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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