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3 JUILLET : FETE DE LA SAINT IRENEE ET DE THOMAS

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3 JUILLET : FETE DE LA SAINT IRENEE ET DE  THOMAS Empty 3 JUILLET : FETE DE LA SAINT IRENEE ET DE THOMAS

Message par Hervé J. VOLTO Mer 3 Juil 2024 - 16:51

3 juillet : fête de Saint Irénèe, Evêque et Martyre

Saint Irénée Évêque et martyr : Irénée de Lyon (en latin Irenaeus Lugdunensis) ou Irénée de Smyrne, né vers 140 en Asie mineure, vraisemblablement à Smyrne et probablement mort à Lyon vers 200, est une personnalité du christianisme ancien.

On connait peu de chose de la vie d'Irénée, dont la chronologie est mal établie, l'essentiel provenant de quelques éléments de ses œuvres et de ce qu'en dit Eusèbe de Césarée dans son Histoire de l'Église, datée des premières décennies du IVe siècle.

Irénée (en grec ancien Εἰρηναῖος : Eirênaĩos « pacifique ») est né en Asie mineure, vraisemblablement à Smyrne, entre les années 130 et 140, quoique les dates proposées peuvent se situer entre 1152 et 1453. De langue et de culture grecques, Irénée affirme avoir entendu prêcher l'épiscope Polycarpe de Smyrne, dirigeant de la communauté chrétienne d'une ville de la côté égéenne devenue un important foyer culturel et littéraire, mort âgé en martyre vers la fin des années 1505 ou 1606 et dont Irénée a peut-être été l'auditeur ou l'élève dans ses jeunes années.

D'après ce dernier, Polycarpe revendiquait avoir lui-même connu l'apôtre Jean, ce qui confère aux deux hommes un lien avec les temps apostoliques. Cette succession apostolique est d'ailleurs un point central de la théologie irénéenne, considérant les épiscopes comme des « porte-paroles », des maîtres qui, à l'instar des écoles antiques de philosophie ou de médecine, prolongent l'enseignement des apôtres et non comme leurs successeurs dans l'autorité8.

Cet élève de Polycarpe de Smyrne migre vers la fin des années 170 en Occident où il dirige la communauté chrétienne de Lyon, ville dont il est considéré par la tradition comme le deuxième évêque. Premier apologiste à réaliser une œuvre de théologie systématique en Occident, il est l'auteur d'une Réfutation de la prétendue gnose au nom menteur aussi connue sous le nom de Contre les hérésies.

Irénée compte au nombre des Pères de l'Église et est déclaré « Docteur de l'Église » avec le titre de « Docteur de l'unité » (Doctor unitatis) par le pape François en 2022. Vénéré comme Saint, il est fêté le 28 juin dans l'Église moderniste et le 23 août dans l'Église orthodoxe.





3 juillet : fête de Saint Thomas

Saint Thomas, Fêté le 3 juillet : Apôtre de Jésus passé dans l’histoire pour n’avoir pas cru aussitôt à la Résurrection, la foi de Thomas est en fait solide et forte. C’est lui, en effet, qui s’engagera jusqu’en Chine et Inde pour y évangéliser; et c’est en Inde qu’il meurt après y avoir fondé la première communauté.

Thomas (Tʾōmā en araméen) est un Juif de Galilée et un des douze apôtres de Jésus. Son nom figure dans les listes d'apôtres des trois évangiles synoptiques et du livre des Actes des Apôtres. L'évangile selon Jean lui donne une place particulière. Il doute de la résurrection de Jésus-Christ, ce qui fait de lui le symbole de l'incrédulité religieuse. Diverses traditions le présentent comme envoyé (apostolos) en Adiabène à Nisibe, puis dans le Royaume indo-parthe du Taxila. Il aurait porté la « bonne nouvelle » jusqu'en Inde du Sud où il est considéré comme le fondateur de l'Église. Arrivé en Inde en 52, il y serait mort, martyr, aux environs des années 70, sur la colline qui s'appelle aujourd'hui mont Saint-Thomas, près de Mylapore. Son tombeau présumé se trouve dans la crypte de la basilique Saint-Thomas de Chennai. L'apôtre Thomas est présent dans la plupart des textes chrétiens antiques, et deux apocryphes lui sont attribués : l'évangile de Thomas et les Actes de Thomas.

Son nom, inconnu avant lui, signifie « jumeau » en araméen (תְּאוֹמָא,Tʾōmā), traduit en grec Didymos. C'est pourquoi il est appelé Thomas le Didyme dans l'évangile selon Jean (Jean 11:16 ; Jean 11 20 ; Jean 11:24), et Judas Thomas dans la tradition syriaque et les Pères de l'Église comme Eusèbe de Césarée. L’Évangile attribué à Thomas le désigne sous le nom de Didyme Jude Thomas (Matthieu 10:2; Marc 3:16 et Luc 6:12). Thomas ne semble pas être un nom avant le iie siècle, il est donc probable que le prénom Thomas vienne du personnage historique des débuts du christianisme.




3 juillet 1907 : le décret “Lamentabili sane exitu” du Saint Office publié par ordre de Saint Pie X
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Quoiqu'il soit long et que la lecture puisse en paraître ardue et fastidieuse, il nous semble important de publier l'intégralité du décret du Saint Office “lamentabili sane exitu” dont c'est le 115ème anniversaire. Ce catalogue d'erreurs fermement condamnées garde une très grande actualité puisque de nombreux prêtres, évêques…. (voire plus haut) croient et enseignent ces thèses condamnées par la Tradition venue des Apôtres !
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/07/02/2022-77-le-decret-du-saint-office-lamentabili-sane-exitu-condamnant-les-principales-erreurs-modernistes/




3 juillet 987 : Sacre de SM le Roi Hugues 1er (dit Capet) fondateur de la dynastie capétienne

Hugues Capet est un roi franc issu de la branche robertienne et fondateur de la dynastie capétienne. Il est né vers 939-941, probablement à Dourdan, et mort le 24 octobre 996, probablement près de Prasvillen. Il a été duc des Francs (960-987), puis roi des Francs (987-996). Fils de Hugues le Grand et de son épouse Hedwige de Saxe, Hugues Capet est l'héritier des puissants Robertiens, une lignée en compétition pour le pouvoir avec la dynastie carolingienne et les grandes familles aristocratiques de Francie aux ixe et xe siècles, mais, par sa grand-mère paternelle Béatrice de Vermandois, il descend également d'un Carolingien, Bernard roi d'Italie, petit-fils de Charlemagne. Hugues Capet est le premier roi à abandonner le germanique au profit de l'ancien Français.

La fin du xe siècle connaît le début d'une révolution économique et sociale qui trouve son apogée vers 1100. Les progrès agricoles, le début des défrichements et l'augmentation des capacités d'échanges entraînée par l'introduction du denier d'argent par les premiers Carolingiens, entraînent une dynamique économique encore timide mais réelle. Dans le même temps, la fin des invasions et la poursuite des guerres personnelles entraînent la construction des premiers châteaux privés où les paysans peuvent trouver refuge. En parallèle, la nouvelle élite guerrière, les chevaliers, entre en concurrence avec l'ancienne aristocratie foncière carolingienne. Pour canaliser ces nouveaux venus et pour assurer la protection de leurs biens, l'aristocratie et l'Église soutiennent et exploitent le mouvement de la paix de Dieu. C'est dans ce contexte qu'Hugues Capet peut instaurer la dynastie capétienne.

Il bénéficie tout d'abord de l'œuvre politique de son père qui parvient à contenir les ambitions de Herbert II de Vermandois, puis à en neutraliser la lignée. Cependant, cela ne peut se faire qu'en aidant les Carolingiens, pourtant totalement évincés de la course à la couronne depuis la déchéance de Charles le Simple, à se maintenir. En 960, Hugues Capet hérite du titre de duc des Francs obtenu par son père en échange de la concession de la couronne à Louis IV d'Outremer. Mais, avant de parvenir au pouvoir, il doit se libérer de la tutelle des Ottoniens et éliminer les derniers Carolingiens. C'est avec le soutien de l'Église, et en particulier de l'évêque Adalbéron de Reims et de Gerbert d'Aurillac, tous deux proches de la cour ottonienne, qu'il est enfin élu et sacré roi des Francs en 987.

La relative faiblesse de Hugues Capet est paradoxalement un atout pour son élection par les autres grandes familles avec le soutien des Ottoniens, car il est peu menaçant aux yeux des grands vassaux et pour les ambitions impériales. Cependant, si effectivement le nouveau roi ne parvient pas à soumettre ses vassaux indisciplinés, son règne voit une modification de la conception du royaume et du roi. Ainsi, Hugues Capet renoue avec l'Église en s'entourant systématiquement des principaux évêques et se rapproche de l'aristocratie en s'alliant avec les grands princes territoriaux (le duc de Normandie ou le comte d'Anjou), ce qui renforce son trône. Cette histoire du premier Capétien nous est surtout connue grâce au moine lettré Richer de Reims.

La Francia occidentalis se trouve définitivement séparée de l'Empire et le premier Capétien, comme ses successeurs, met toute son énergie à créer une dynastie pérenne en consolidant son pouvoir sur son domaine et en y associant son fils Robert le Pieux le jour de Noël de l'an 9876. En 996, à la mort de son père, Robert le Pieux est couronné. Ainsi fondée, la dynastie capétienne règne sur la France sans interruption jusqu'à la Révolution, puis de la Restauration à 1848. Cette maison donne également naissance à des lignées de souverains en Espagne, en Italie, au Luxembourg, en Hongrie, au Portugal et au Brésil.

La royauté divine sur la France
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2024/07/02/2024-144-de-la-royaute-divine-sur-la-france/

Résistance à l'occupation républicaine
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2024/07/02/2024-145-de-la-resistance-a-loccupation-ideologique-du-royaume-des-lys/

Une chronique (attristée) qui a 10 ans et montre la misérable "évolution" de la royauté espagnole
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2014/07/03/2014-66-si-lheure-nest-pas-venue-pour-jesus-christ-de-regner-alors-lheure-nest-pas-non-plus-venue-pour-les-gouvernements-de-durer/

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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