Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites.
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Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites.
Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des
Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites.
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Saint Antoine-Marie Zaccaria
Clercs réguliers de Saint-Paul, dits Barnabites.
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Saint Antoine-Marie Zaccaria
Médecin à 22 ans, Antoine-Marie est un jeune dynamique et très intelligent. Né en 1502, il a un an quand son père meurt, sa mère est veuve à 18 ans. Elle est pour lui un exemple vivant de Charité envers les pauvres.
En tant que médecin, Antoine-Marie se sent aussi attiré par le soin des âmes. Il étudie la théologie sans négliger la médecine.
A 26 ans, il est ordonné Prêtre. Nommé à Milan, il décide avec deux Prêtres de prendre pour modèle saint Paul.
Ils fondent les clercs réguliers de Saint Paul, les Barnabites, par allusion à l’église Saint-Barnabé où ils exercent leur Ministère.
Antoine-Marie instaure l’Adoration perpétuelle et pousse les fidèles à la Communion fréquente et à la recherche de la perfection.
Prêchant une mission dans sa ville natale, Crémone, il tombe malade et meurt à 37 ans.
Fondateur des Barnabites, Clercs réguliers de Saint-Paul (? 1539)
Une fois encore, l'Église avait besoin de réforme. Luther venait de faire la sienne. Ce fut pour cela que le Concile de Trente eut lieu.
Antoine-Marie était né à Crémone et fut d'abord médecin, mais il ne pouvait en rester là.
Notre Bienheureux fonda la Congrégation des Barnabites, du nom de leur église à Milan, préparant ainsi un Ordre Religieux prêt à vivre la Réforme Catholique tant attendue.
A voir: Un Homme De Dieu Saint Antoine Marie Zaccaria - video - Fr Robert Kosek, prêtre barnabite
A lire: Les constitutions de Saint Antoine-Marie Zaccaria, édition critique établie le P. Giuseppe M. Cagni
Saint Anthony Mary Zaccaria [1502-1539] - site des barnabites d'Amérique du Nord (en anglais)
Mémoire de Saint Antoine-Marie Zaccaria, Prêtre. Après avoir exercé la médecine, il voulut soigner aussi les âmes et, devenu Prêtre, il fonda, pour réformer les mœurs des fidèles, la Congrégation des clercs réguliers de Saint-Paul, appelés ensuite Barnabites. Il mourut à Crémone, en 1539, âgé de trente-six ans.
Martyrologe romain
Prêtre enraciné en Dieu et dans le même temps passionné par l'homme, il vécut une spiritualité exigeante fondée sur la 'folie de la Croix'.
Il adopta l'apôtre Paul comme maître, modèle de vie et guide dans la réalisation d'un apostolat de charité en faveur du clergé et de tout le peuple Chrétien.
A une époque de relâchement général, Saint Antonio Maria Zaccaria raviva la Foi... (Audience de Jean-Paul II aux membres du Chapitre général des Clercs réguliers de Saint-Paul - Barnabites, le 8 juillet 2000).
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Statue de Saint Antoine-Marie Zaccaria, Basilique Saint Pierre au Vatican, par Cesare Aureli (1909).
Saint Antoine-Marie Zaccaria
Fondateur de la Congrégation des Barnabites
(1502-1539)
Antonio Maria Zaccaria naît en 1502 à Crémone, en Italie, d'une famille d'opulents patriciens.
Son père, enlevé par une mort soudaine alors qu'Antonio était encore au berceau, laissa sa mère veuve à l'âge de dix-huit ans.
Elle se consacra tout entière à l'éducation de son fils. Chrétienne fervente, elle s'appliquait surtout à former le petit Antoine-Marie à la vertu.
À son école, il apprit vite à soulager les pauvres avec une grande Compassion.
Cet enfant au bon cœur allait jusqu'à se priver volontairement de nourriture pour pouvoir nourrir et vêtir les indigents. Sa sincère Charité lui attira d'abondantes Bénédictions et des grâces de choix.
Le jeune Antoine-Marie Zaccaria étudia la philosophie à Pavie, puis à Padoue. Reçu docteur en médecine à l'âge de vingt-deux ans, il choisit sa ville natale pour exercer son art.
Tout en soignant les corps, il cherchait à faire du bien aux âmes. Une inspiration intérieure le poussait à embrasser l'état ecclésiastique.
Pour se préparer à l'apostolat des âmes, il se mit à étudier avec ardeur la théologie, les écrits des Pères de l'Église ; il reçut l'Ordination Sacerdotale le 20 février 1529.
Pendant ses études, il ne perdit jamais de vue sa propre sanctification ni celle de son prochain. Il visitait les malades dans les hôpitaux, rassemblait les petits enfants abandonnés et leur enseignait le catéchisme.
Devenu Prêtre, il œuvra à Crémone où sa parole simple et persuasive ramena beaucoup de Chrétiens à la pratique de leurs devoirs. « Allons voir l'ange de Dieu ! » disaient ses compatriotes.
Bien qu'il passât des heures au Confessionnal, il ne suffisait pas à la tâche.
C'est alors qu’Antoine-Marie songea à réunir autour de lui un certain nombre de Prêtres zélés, qui tout en s'appliquant à se sanctifier eux-mêmes, travailleraient en plus à la sanctification de leurs frères en combattant l'ignorance, la paresse et la corruption du siècle.
Ces Prêtres menaient une vie pauvre et frugale, prêchant surtout par l'exemple. « C'est le propre des grands cœurs, leur disait, de vouloir servir sans récompense, combattre sans ravitaillement assuré. »
Le Pape leur permit de constituer une nouvelle Congrégation sous le nom de : « Clercs réguliers de St-Paul ».
On leur confia l'église St-Barnabé à Milan, d'où leur vint le nom de: « Barnabites ».
Le zélé Fondateur institua encore des Conférences spirituelles pour les Prêtres. Les personnes mariées eurent une Congrégation spéciale où elles s'exercèrent aux bonnes œuvres corporelles et spirituelles de Miséricorde.
Il fonda en outre un ordre de Religieuses, dites les « Angéliques de Saint-Paul » pour l'instruction des jeunes filles pauvres et l'entretien des linges des églises.
La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu.
En 1534, il commença à exposer publiquement le très Saint Sacrement durant quarante heures, en souvenir du temps que le corps du Sauveur demeura dans le tombeau.
C'est à lui que l'on doit cette bienfaisante institution des Quarante-Heures.
Devant ce renouveau Chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux.
Antoine-Marie Zaccaria fut critiqué, moqué, décrié, mais une grande paix et une grande sérénité ne cessaient d'envelopper son âme.
En 1539, épuisé par une mission qu'il prêchait à Guastalla, sa santé fléchit soudainement. Le Saint se rendit à Crémone, chez sa mère; ses Religieux vinrent l'y voir une dernière fois ; il leur annonça sa mort prochaine qu'il venait d'apprendre par révélation.
Après avoir reçu l'extrême-onction et le Saint viatique, il s'endormit paisiblement dans Le Seigneur, le 5 juillet 1539, à l'âge de trente-sept ans. On l'enterra à Milan où il fut vite honoré comme un Saint.
Antonio Maria Zaccaria a été Béatifié le 03 Janvier 1890 à Rome et Canonisé le 15 Mai 1897 par le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903).
Saint Antoine-Marie Zaccaria disant sa première Messe. L'assistance put voir une foule
d'anges environnant notre Saint. Anonyme. Eglise Saint-Sébastien. Livourne. XVIIIe.
Après Gaétan de Thienne, avant Ignace de Loyola, Antoine-Marie mérita d'être le père d'une de ces familles religieuses qui furent appelées en si grand nombre, au XVIe siècle, à réparer les ruines de la maison de Dieu.
La Lombardie, épuisée, démoralisée par les guerres dont la possession du duché de Milan avait été l'enjeu, se reprit à croire, à espérer, à aimer, au spectacle des héroïques vertus de Zaccaria ; elle écouta ses prédications enflammées qui l'appelaient à la Pénitence, à la méditation de la Passion du Sauveur, au culte plus assidu, à l'Adoration plus solennelle de la très sainte Eucharistie.
Ainsi fut-il en toute vérité le précurseur de saint Charles Borromée qui, dans la réforme du clergé, du peuple, des Monastères du Milanais, n'eut pas d'auxiliaires plus précieux que ses fils et ses filles, les Clercs réguliers et les Angéliques de Saint-Paul.
L'Oratoire de l’éternelle Sagesse avait vu, à Milan, les débuts de la Congrégation nouvelle ; l'église Saint-Barnabé, où elle s'établit peu après la mort de Zaccaria et qui garde aujourd'hui son corps, fit donner le nom de Barnabites à ces autres disciples du Docteur des nations.
Ils devaient par la suite se répandre, non seulement dans toute l'Italie, mais en France, en Autriche, en Suède, et jusqu'en Chine et en Birmanie, s'adonnant aux missions, à l'enseignement de la jeunesse, à toutes les œuvres qui intéressent le Culte Divin et la sanctification des âmes.
Quant au saint Fondateur, dès l'année 1539, aux premières Vêpres de l'Octave des Apôtres, il s'envolait au Ciel à trente-six ans, de la maison même où il était né, des bras de la pieuse mère qui l'avait élevé pour Dieu et qui le rejoignait peu après.
Lorsque parurent au siècle suivant les célèbres décrets d'Urbain VIII, il manquait cinq années à la prescription centenaire qui eût permis de considérer comme acquis le culte rendu au Bienheureux dès après sa mort; et comme, d'autre part, les témoins requis dans ces mêmes décrets pour la Canonisation régulière des serviteurs de Dieu avaient disparu, la cause demeura en suspens : ce fut le Souverain Pontife Léon XIII qui, de nos jours, ayant d'abord, en 1890, réintégré le culte d'Antoine-Marie, l'inscrivit solennellement, quelques années plus tard, au nombre des Saints et étendit sa Fête à toute l'Église.
Saint Antoine-Marie Zaccaria naquit à Crémone, en Italie, d'une famille d'opulents patriciens. Son père, enlevé par une mort soudaine alors qu'Antoine-Marie était encore au berceau, laissa sa mère veuve à l'âge de dix-huit ans.
Elle se consacra tout entière à l'éducation de son fils. Chrétienne fervente, elle s'appliquait surtout à former le petit Antoine-Marie à la vertu. A son école, il apprit vite à soulager les pauvres avec une grande Compassion.
Cet enfant au bon cœur allait jusqu'à se priver volontairement de nourriture pour pouvoir nourrir et vêtir les indigents. Sa sincère charité lui attira d'abondantes Bénédictions et des grâces de choix.
Formé aux belles-lettres dans sa ville natale, il étudia à Pavie la philosophie, à Padoue la médecine, ne l'emportant pas moins sur ses compagnons par la pénétration de l'intelligence qu'il l'emportait sur tous par l'intégrité de la vie.
Rentré docteur en sa patrie, Dieu lui fit comprendre que sa vocation était moins de soigner les corps que de guérir les âmes ; il s'adonna donc à l'acquisition des sciences sacrées, ne cessant pas cependant de visiter les malades, d'enseigner aux enfants la doctrine Chrétienne, aux jeunes gens réunis par ses soins la piété, souvent même aux personnes plus âgées l'amendement de leurs mœurs.
Pour se préparer à l'apostolat des âmes, il se mit à étudier avec ardeur la théologie, les écrits des Pères de l'Église.
Il reçut l'Ordination Sacerdotale à l'âge de vint-six ans, en 1528. Ordonné Prêtre, on raconte que lorsqu'il célébra sa première Messe, il apparut, à la grande admiration du peuple, entouré d'une troupe d'Anges dans une lumière Céleste.
Depuis lors, la poursuite du salut des âmes, la lutte contre les vices eurent toutes ses pensées. Objets aussi de ses sollicitudes paternelles, les étrangers, les indigents, les affligés affluaient à sa maison, devenue un asile de malheureux que réconfortait sa parole compatissante et qu'aidaient ses aumônes ; aussi mérita-t-il de ses concitoyens les noms d'ange et de père de la patrie.
Pendant ses études, il ne perdit jamais de vues sa propre sanctification ni celle de son prochain.
Il visitait les malades dans les hôpitaux, rassemblait les petits enfants abandonnés et leur enseignait le catéchisme.
Devenu Prêtre, il œuvra à Crémone où sa parole simple et persuasive ramena beaucoup de Chrétiens à la pratique de leurs devoirs.
" Allons voir l'ange de Dieu !" disaient ses compatriotes.
Bien qu'il passa des heures au confessionnal, il ne suffisait pas à la tâche. C'est alors que saint Antoine-Marie Zaccaria songea à réunir autour de lui un certain nombre de prêtres zélés, qui tout en s'appliquant à se sanctifier eux-mêmes, travailleraient en plus à la sanctification de leurs frères en combattant l'ignorance, la paresse et la corruption du siècle.
A Milan, faisant réflexion qu'il serait possible de produire plus de fruits de salut s'il s'associait des compagnons qui travailleraient comme lui à la vigne du Seigneur, il communiqua cette pensée à Barthélémy Ferrari et Jacques Morigia, très nobles et très saints personnages, et jeta les fondements d'une société de Clercs réguliers, à laquelle son amour pour l'Apôtre des nations lui fit donner le nom de saint Paul.
Approuvée par le Souverain Pontife Clément VII et confirmée par Paul III, elle se répandit bientôt en beaucoup de contrées.
La société des Religieuses dites Angéliques eut aussi Antoine-Marie pour auteur et pour père.
Lui cependant avait si bas sentiment de lui-même, qu'on ne put aucunement l'amener à prendre le gouvernement de son Ordre.
Si grande était sa patience, que les plus redoutables tempêtes soulevées contre les siens ne troublaient point son calme ; si grande sa Charité, qu'il ne cessa jamais d'enflammer par ses pieuses exhortations les Religieux à l'Amour de Dieu, de rappeler les Prêtres à la manière de vie des Apôtres, de porter au bien les pères de famille qu'il associait en confréries. Parfois même, portant la Croix avec les siens par les rues et les places publiques, il ramenait les âmes dévoyées dans la voie du Salut par l'ardeur et la force de ses discours.
Ces Prêtres menaient une vie pauvre et frugale, prêchant surtout par l'exemple.
" C'est le propre des grands cœurs, leur disait le Saint, de vouloir servir sans récompense, combattre sans ravitaillement assuré."
Le Pape leur permit de constituer une nouvelle Congrégation sous le nom de : Clercs réguliers de St-Paul. On leur confia l'église St-Barnabé à Milan, d'où leur vint le nom de Barnabites.
Devant ce renouveau Chrétien, les médiocres traitèrent les fervents de fanatiques et de superstitieux.
Saint Antoine-Marie Zaccaria fut critiqué, moqué, décrié, mais un grande paix et sérénité ne cessait d'envelopper son âme.
Le zélé Fondateur institua encore des Conférences spirituelles pour les Prêtres. Les personnes mariées eurent une Congrégation spéciale où elles s'exercèrent aux bonnes œuvres corporelles et spirituelles de Miséricorde.
Il Fonda en outre un Ordre de Religieuses, dites les " Angéliques de Saint-Paul " pour l'instruction des jeunes filles pauvres et l'entretien des linges des églises.
La dévotion à la Sainte Eucharistie fut son moyen de choix pour conquérir les cœurs à Dieu.
Saint Antoine-Marie Zaccaria fut le premier, en 1534, qui exposa sans voiles la sainte Hostie à l'Adoration des fidèles durant quarante heures, en souvenir du temps que Le Seigneur demeura au tombeau ; on sait comment le pieux usage passa de Milan dans l'Église entière, et nous avons dit ailleurs l'application spéciale qui en fut faite à la Sanctification des trois jours qui précèdent le Carême.
On doit aussi savoir que ce fut lui qui, dans son brûlant Amour de Jésus crucifié, établit l'usage de sonner la cloche chaque vendredi, à trois heures, pour rappeler à tous le mystère de la Croix.
Sans cesse, dans ses écrits, comme sur ses lèvres, se retrouvait le très saint Nom de Jésus-Christ dont ce vrai disciple de Paul portait les souffrances en son corps.
L'ardeur dont il brûlait pour la sainte Eucharistie en fit l'apôtre du retour à la pratique de la Communion fréquente, et on lui attribue l'introduction de l'Adoration publique des Quarante Heures.
Telles étaient les délicatesses de sa pureté, qu'elles semblèrent, pour s'affirmer encore, rendre vie à son corps inanimé. Extases, don des larmes, connaissance de l'avenir et du secret des cœurs, puissance contre l'ennemi du genre humain, étaient venues de la part du Ciel relever ses vertus.
Mais les grands travaux qu'il entreprenait partout l'avaient épuisé ; à Guastalla, où on l'avait appelé comme médiateur de paix, il fut pris d'une maladie grave.
On le transporta à Crémone, où, réconforté par une Céleste apparition des Apôtres et en particulier de saint Paul et prophétisant les développements que sa Congrégation devait prendre, il mourut saintement, au milieu des larmes de ses disciples, entre les bras de sa pieuse mère à laquelle il prédit qu'elle ne tarderait pas à le suivre ; c'était le trois des nones de juillet de l'année 1539 ; il avait seulement trente-six ans.
Le culte public rendu aussitôt à un si grand personnage, pour sa sainteté et ses nombreux miracles, fut approuvé et confirmé par le Souverain Pontife Léon XIII qui, en l'année 1897, au jour de l'Ascension du Seigneur, l'inscrivit solennellement aux fastes des Saints.
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ANTONIO MARIA ZACCARIA
Religieux, Fondateur des Barnabites, (+ 1539)
Fête le 5 juillet
Antoine-Marie Zaccaria, né à Crémone en 1502, fit des études de médecine à Padoue, médecin en 1524, revint à Crémone, Prêtre en 1528, il Fonda l'ordre des Barnabites, attachés à l'église Saint-Barnabé de Milan, ou clercs réguliers de Saint-Paul. Mort à Milan en 1539. Canonisé en 1897.
Fondateur, avec Bartolomeo Ferrari et Giacomo Morigia, de la Congrégation des Clercs réguliers de Saint-Paul, appelés Barnabites (1530).
Antoine Marie Zaccaria est né à Crémone en Lombardie vers la fin de l’an 1502. Quelques mois après sa naissance il perd son père, Lazare Zaccaria.
Sa mère, Antoinette Pescaroli n’avait alors que 18 ans. elle était riche, intelligente et avait du cœur.
Il lui aurait été facile de se remarier mais elle préféra se dévouer entièrement à l’éducation de son fils.
Elle donnait aussi beaucoup aux bonnes œuvres. Désormais elle passait son temps entre la Prière, les aumônes et les soins que réclamait son enfant.
Antoine Marie profita de cet exemple et il se distingua très vite par son Amour de la Prière et sa Compassion pour les pauvres et les malades.
Il assistait souvent à la Messe et était même servant. Dans sa maison il avait dressé un petit autel qu’il ornait lui même.
A son retour de l’Église, il appelait les domestiques et là debout il leur redisait de son mieux ce qu’il avait entendu du prédicateur.
Un jour d’hiver alors qu’il revenait de l’église pour rejoindre sa mère dans une maison où elle l’attendait, il rencontra un pauvre à peine couvert par quelques haillons, qui lui tendait la main.
Antoine ému de cette misère cherche la bourse que sa mère mettait à sa disposition pour ses petits besoins personnels ; elle est vide.
Désolé et le cœur serré il continua sa route, et puis tout à coup s’arrête se retourne, regarde autour de lui pour s’assurer que personne ne le voit se dévêt du riche « surtout » de soie dont il est revêtu, le jette au pauvre mendiant stupéfait et s’enfuit à toute jambes !
N’ayant pas de secret pour sa mère, il se rend auprès d’elle et lui avoue en rougissant ce qu’il vient de faire et se déclare prêt à subir la Pénitence qu’elle décidera ? Mais sa mère, émue l’embrasse et se contente d’augmenter ses petites ressources.
Antoine venait de terminer auprès de sa mère ses premières études, il avait 18 ans, il était temps de choisir un état de vie, désireux d’être utile, il s’engage dans les études de médecine.
Il quitte donc Crémone pour aller étudier à Pavie, puis à l’université de Padoue.
Bien qu’il soit loin de sa mère, Antoine continue à vivre sa Foi. Dès son arrivée à Padoue, il s’impose un rythme de vie sévère.
Levé de bon matin, il va chaque jour à la Messe, puis il consacrait le reste de son temps à l’étude de la médecine.
Devant son style de vie, les autres étudiants se moquaient de lui, mais il les laissait dire, se montrant aimable envers tous.
Après quatre ans d’étude, il terminait ses cours avec succès et était reçu en médecine. Il avait 22 ans.
Il revint à crémone auprès de sa mère et y commença l’exercice de sa profession. Aimable et compétant il ne tarda pas à avoir une bonne clientèle.
Il ne s’occupait pas seulement de soigner les corps il s’occupait aussi des âmes. « C’est le péché, disait-il qui est la source de tout le mal, c’est donc l’âme qu’il faut guérir avant tout."
Au bout d’un moment Antoine Marie sentit le besoin d’aller plus loin dans l’apostolat ; mais sachant qu’on n’est pas bon juge sur son propre cas, il prit conseil auprès d’un père Dominicain : le Père Marcel, qui ne tarda pas à voir clair dans la vocation du jeune homme : « Ce n’est plus à guérir les corps que Le Seigneur vous appelle, c’est au Salut des âmes que vous devez travailler. Allez, préparez vous par l’étude des sciences sacrées à la mission que Dieu vous confiera ».
Antoine obéit aussitôt, quittant la médecine, il se mit avec ardeur à la théologie, l’écriture sainte, les pères du désert.
…Tombé gravement malade, il rentra à Crémone où il dit à sa mère en larmes : « Ah ! Douce mère, ne pleurez plus ! Bientôt vous jouirez avec moi de cette Gloire éternelle où j’espère entrer maintenant. »
Il mourut dans la maison de sa mère où il s'était retiré, le samedi 5 juillet 1539, à l’heure de vêpres. Antoine-Marie Zaccaria dont l’héroïcité des vertus fut proclamée sous Pie IX (1849), fut Béatifié par Léon XIII le 3 janvier 1890 et Canonisé le 27 mai 1897.
Saint Antoine-Marie Zaccaria ne publia aucun de ses textes, mais on a depuis publié un choix de ses écrits dont ses meilleures lettres et quelques sermons.
Son action personnelle et directe ne s'est exercée que dans l'Italie du Nord où elle prépara la réforme de saint Charles Borromée.
On lui doit, sinon l’institution des Quarante heures, du moins leur forme solennelle et leur diffusion.
C’est à lui aussi que l’on doit la coutume de sonner les cloches le vendredi à trois heures en souvenir de la mort de Notre-Seigneur.
Les grandes dévotions de saint Antoine-Marie Zaccaria furent l’Eucharistie et le Crucifix ; cette dernière dévotion s'éleva en lui comme une véritable passion dont témoignent ses lettres.
On doit y joindre la dévotion à saint Paul, qu'il appelle « notre Père et Maître. »
Sa direction, exercée avec une grande tendresse envers ses « doux fils dans Le Christ », conduisait cependant les âmes directement jusqu'à l'action décisive, coûte que coûte.
Son zèle ardent lui faisait écrire :
« Courrons comme des fous non seulement à Dieu, mais aussi au prochain, qui est l’intermédiaire à qui nous donnons ce que nous ne pouvons donner à Dieu. »
La finesse de son esprit lui fournissait des observations originales, comme lorsqu’il décrit le côté providentiel de l’inconstance humaine.
Son caractère pratique et son bon sens resplendissent dans deux célèbres chapitres de ses Constitutions ; l’un traite des signes de la décadence des mœurs, parmi lesquels la multiplication des préceptes sous peine de péché, le grand nombre des clefs et des serrures, etc. ; l'autre concerne les qualités du réformateur et on y retrouve tracé inconsciemment le portrait moral du Saint.
Sermon à ses confrères
Nous sommes fous à cause du Christ ; saint Paul, notre guide et notre protecteur, disait cela de lui-même, des autres Apôtres et de tous ceux qui professent la vie Chrétienne et apostolique.
Mais, frères très chers, cela ne doit pas nous étonner ou nous effrayer, car le serviteur n’est pas plus grand que son Maître, l’esclave n’est pas plus grand que son Seigneur.
Ceux qui s'opposent à nous se font tort à eux-mêmes, mais ils nous procurent des mérites, car ils embellissent notre couronne de gloire éternelle, tandis qu'ils attirent sur eux la colère Divine ; nous devons donc les plaindre et les aimer plutôt que les détester et les haïr.
Nous devons même prier pour eux et ne pas nous laisser vaincre par le mal, mais vaincre le mal par le bien et amasser sur leurs têtes des charbons ardents, comme nous y exhorte l'Apôtre, c'est-à-dire leur prodiguer des témoignages d'affection.
C'est ainsi qu'en voyant notre patience et notre douceur, ils reviendront à une meilleure conduite et seront gagnés par le feu de l'Amour envers Dieu.
Malgré notre indignité, Dieu nous a choisis en nous tirant du monde, selon sa Miséricorde, pour que nous le servions en progressant de vertu en vertu, pour que nous méritions beaucoup de fruit par la persévérance, en trouvant notre gloire non seulement dans l'espérance de la gloire des fils de Dieu, mais encore dans nos épreuves.
« Voyez bien quelle est votre vocation », frères très chers. Si nous voulons la considérer attentivement, nous verrons facilement ce qu'elle exige.
Nous qui avons entrepris de suivre, quoique de loin, les traces des saints Apôtres et des autres soldats du Christ, ne refusons pas de participer à leurs souffrances. « Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de la Foi. »
Nous qui avons choisi ce grand Apôtre comme notre guide et notre père, et qui faisons profession de le suivre, essayons d'exprimer par notre conduite son enseignement et sa vie. Il ne faut pas que, sous un tel chef, nous soyons des soldats lâches ou fuyards, ni que nous soyons les fils dégénérés d’un si noble père.
Antoine-Marie Zaccaria
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Merci à Pierre Perrot
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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