13 JUILLET : SAINT EUGENE ET DE SAINT HENRI LE GERMANIQUE

13 JUILLET 2024 : MILLENAIRE DE LA MORT DE SAINT HENRI LE GERMANIQUE

Saint Henri est né en 972 d'Henri, Roi de Bavière et de Gisela, fille de Conrad, Roi de Bourgogne. Il avait un caractère excellent, des sentiments nobles et une vertu rare : des qualités qui faisaient de lui un saint empereur.

Duc de Bavière de 995 à 1004 et de 1009 à 1017, roi de Francie-Orientale (Germanie) en 1002, roi d'Italie en 1004, élu empereur romain germanique en 1002, il est couronné à Rome par le pape Benoît VIII en 1014 le 22 février 1014.

Henri comprit combien l'humilité lui était nécessaire pour ne pas en faire trop ; et il l'a recherché et donc l'a exercé dans toutes ses actions. Il disait que Dieu attendait de lui deux choses : sa propre sanctification et le bien-être de ses sujets : un programme que le glorieux monarque a exécuté de manière louable tout au long de sa vie.

Ayant épousé sainte Cunégonde, il conserva dans la vie conjugale une parfaite chasteté, au point qu'il put dire, à la fin de sa vie, à ses parents : Je vous la rends pure comme vous me l'avez donnée.

Pour défendre une justice violée, Saint-Henri dut également soutenir de nombreuses guerres, grâce auxquelles il fit de plus en plus craindre et respecter son nom.

Il y était toujours victorieux : mais avant de commencer la bataille, le saint Roi priait et faisait prier les soldats. Il put ainsi expulser d'Italie les Grecs qui, alliés des Turcs, menaçaient Rome elle-même.

Il construisit à ses frais de nombreuses cathédrales, dont celle de Bamberg, dédiée aux saints Pierre et Paul, qui fut consacrée par le Pontife de Rome lui-même ; il restaura de nombreuses églises endommagées par les hérétiques, érigea des évêchés et fonda des orphelinats.

Son zèle alla jusqu'à convertir Étienne, Roi de Bohême, qui à son tour conduisit toute cette nation à la vraie religion.

Au milieu de la grandeur terrestre, Saint Henri ne se sentait pas pleinement satisfait, car il désirait servir Dieu seul. C'est pour cette raison qu'étant ami du bienheureux Richard, abbé de Verdun, il lui demanda de pouvoir entrer. son monastère. Mais l'abbé, voyant le bien que le saint roi faisait au peuple, ne le permit pas : et saint Henri baissa respectueusement la tête en signe d'obéissance et retourna au palais.

Même dans ses infirmités, Saint Henri bénissait Dieu : il supporta ainsi avec une résignation exemplaire la contraction d'une cuisse qui le laissa boiteux pour le reste de sa vie.

Entouré des grands de l'empire et de nombreux évêques, il mourut saintement à Grône le 13 juillet 1024.

Son corps fut inhumé dans l'église de Bamberg et il fut canonisé par Eugène III en 1145.

PRATIQUE. Apprenons de ce Saint à ne pas nous laisser entièrement absorber par les affaires terrestres, mais élevons souvent nos pensées vers le ciel, car le Paradis sera notre véritable patrie.

PRIÈRE. Ô Dieu, qui avez aujourd'hui transféré votre bienheureux confesseur Henri du sommet de l'empire terrestre au royaume éternel, nous vous supplions humblement que, de même que vous, l'empêchant par votre grâce, lui avez fait vaincre la flatterie du siècle, résistons , à son imitation, aux attraits du monde et nous venons à vous avec un cœur pur.

MARTYROLOGIE ROMAINE. Saint Henri, qui fut empereur des Romains, travailla avec son épouse sainte Cunégonde pour renouveler la vie de l'Église et propager la foi du Christ dans toute l'Europe ; poussé par le zèle missionnaire, il établit de nombreux sièges épiscopaux et fonda des monastères. Il est décédé ce jour-là à Grona, près de Göttingen, en Allemagne.





13 juillet : fête de Saint Eugène de Carthage évêque de Carthage (+ 505) et ses compagnons martyrs, Salutaire, Muritta et plusieurs autres

Commémoraison de Saint Eugène, évêque de Carthage. Recommandable par sa foi et ses vertus, il fut expulsé de son siège dans la persécution vandale et mourut en Aquitaine, à Albi, en 505.

Évêque de Carthage, il en fut chassé par les Vandales ariens et fut condamné par le roi Hunéric à être d'abord ouvrier agricole à Telmin. Puis, avec beaucoup de ses fidèles et de ses diacres, il fut exilé au désert de Tripoli où ils connurent tous de grandes souffrances. Hunéric avait chassé tous les évêques fidèles à la foi catholique. Quarante-six d'entre eux furent exilés en Corse pour y devenir bûcherons. En 487, Eugène put revenir, mais les persécutions reprirent 8 ans plus tard et il fut à nouveau exilé dans le Languedoc. Il mourut à Albi, dans le sud de la France.

-Assigné à résidence à Albi, il joue peut-être le rôle d'évêque, avec l'appui des aristocrates locaux hostiles à la domination wisigothique. Il meurt dans la ville ou dans son voisinage, vers 505... L'Albigeois demeurant, aux VIe et VIIe siècles, une marche-frontière au contact des Wisigoths, le culte de saint Eugène - vénéré comme martyr en raison des persécutions qu'il a subies en Afrique - connaît une diffusion non négligeable (Les saints de chez nous - diocèse d'Albi - Tarn).

Martyrologe romain

13 juillet 1937 : discours du Cardinal Pacelli, futur Pie XII, sur la vocation de la France, dans la chaire de Notre-Dame

A lire, relire et méditer sans modération
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2009/01/16/163-discours-sur-la-vocation-de-la-france-prononce-le-13-juillet-1937-dans-la-chaire-de-notre-dame-de-paris-par-son-eminence-le-cardinal-eugenio-pacelli-futur-pie-xii/