Analyse de la cérémonie sataniste d’ouverture des JO de Paris

Analyse de la cérémonie sataniste d’ouverture des JO de Paris

par Pierre-Alain Depauw — 27 juillet 2024 - Médias-Presse Info



Depuis hier soir, c’est une avalanche de commentaires abasourdis et scandalisés qui suivent la “cérémonie” d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris organisée à grands frais devant un grand nombre de chefs d’Etat de tous les continents et diffusée en mondiovision par les caméras de télévision. Appelons un chat un chat : ce ne fut pas un spectacle de « mauvais goût », ni wokiste ou dégénéré mais une cérémonie sataniste savamment orchestrée.

Résumons ce qui a été exposé vendredi soir aux yeux de la planète entière.

La République sanguinaire et anti-chrétienne se célèbre

D’abord, la célébration de la République qui décapite la France millénaire bâtie sur la monarchie et le christianisme. Sur la façade de la Conciergerie, là où la reine Marie-Antoinette fut emprisonnée avant d’être décapitée, apparaît un groupe de métal rock, du genre que l’on voit au Hellfest, éructant, tandis qu’aux fenêtres sont placées des représentations animées de la reine Marie-Antoinette, la tête coupée et sous le bras chantant “Ah ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne…”.


Se moquer des souffrances d`une personne et de son malheur est déjà de très mauvais goût...

Quant à la Marseillaise, elle est chantée par une femme (Marianne) noire, illustration de la “nouvelle” France. (Objectif des mondialistes - la fin des nations et le métissage des peuples.)


La promotion du “trouple”

Ensuite, est projeté le clip d’un “trouple” multiracial LGBT. Le message promeut l’échangisme et l’infidélité, la destruction de la famille traditionnelle qui permit à l’humanité de se bâtir sur des bases saines et durables.




La parodie blasphématoire LGBT de la Cène

La suite est composée de drag-queens et travestis parodiant la Sainte Cène, le dernier repas de Jésus-Christ avec ses apôtres. Détail à noter : le chapitre 13 du livre biblique de l’Apocalypse décrit la bête de Satan avec sept têtes, comme la drag queen avec sa couronne au milieu, qui prend la place de Jésus-Christ. On remarquera enfin la présence d’une jeune fille au milieu de cette “troupe”…




L’encouragement à la débauche

Les drag queens poursuivent ce repas avec Dionysos, dieu grec du vin, symbole de l’ivrognerie et de la débauche qui s’ensuit.




Le symbole du cavalier de l’Apocalypse…

La scène suivante est celle d’un cavalier de l’Apocalypse apportant au galop le drapeau olympique.
Apocalypse 6:8 : « Et voici qu`apparut à mes yeux un cheval verdâtre: celui qui le montait, on le nomme la Mort et l`Hadès le suivait. Alors on lui donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l`épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la terre.» (Apocalypse 6,8 - La Bible de Jérusalem)




… qui apporte le drapeau olympique hissé devant le veau d’or

Enfin, le drapeau olympique est levé sur un mât en face duquel se trouve le veau d’or, adoré par les Hébreux qui tournèrent le dos à Moïse pendant que celui-ci cherchait auprès de Dieu les Tables de la Loi sur lesquelles figurent les Dix Commandements.



Macron, lors de l’une de ses interventions filmées, annonçait la Bête. Il vient de confirmer qu’il en célèbre le culte.

Pierre-Alain Depauw

Fin de l`Article



Mr Marcon a été banquier d`affaire pour les Rothschild et proche du banquier Jacques Attali


Le président Macron faisant des signes du cornu a partir du balcon de la Maison Blanche




Extraits du livre de 1797 - Considérations sur la France de Joseph de Maistre -

Conjecture sur les voies de la Providence dans la Révolution Française

Chaque nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu`il doit remplir. La France exerce sur l`Europe une véritable magistrature qu`il serait inutile de contester, dont elle a abusé de la manière la plus coupable. Elle était surtout à la tête du système religieux (chrétien), et ce n`est pas sans raison que son Roi s`appelait « très chrétien».

Depuis longtemps on avait vu une punition aussi effrayante, infligée à un aussi grand nombre de coupables. Il y a des innocents sans doute, parmi les malheureux, mais il y en a bien moins qu`on ne l`imagine communément. Tous ceux qui ont travaillé à affranchir le peuple de sa croyance religieuse; tous ceux qui ont opposé des sophismes métaphysiques aux lois de la propriété; tous ceux qui ont dit: Frappez, pourvu que nous y gagnions; tous ceux qui ont touché aux lois fondamentales de l`État; tous ceux qui ont conseillé, approuvé, favorisé, les mesures violentes employées contre le roi, ect, tous ceux-là ont voulu la révolution, et tous ceux qui l`ont voulue en ont été très justement les victimes.

On gémit de voir des savants illustres tomber sous la hache de Robespierre, mais la justice divine n`a pas le moindre respect pour les géomètres où les physiciens. Trop de savants français furent les principaux auteurs de la révolution, trop de savants français l`aimèrent et la favorisèrent; tant qu`elle n`abattit que les têtes dominantes. Ils disaient comme tant d`autres: Il est impossible qu`une grande révolution s`opère sans amener des malheurs. Mais lorsqu`un philosophe se console de ses malheurs en vue du résultat; lorsqu`il dit dans son coeur: Passe pour cent mille meurtres, pourvu que nous soyons libres; si la Providence lui répond: J`accepte ton approbation, mais tu feras parti du nombre, où est l`injustice?

Nos idées sur le bien et le mal, sur l`innocent et le coupable, sont trop souvent altérées par nos préjugés. ect


De la révolution française considérée dans son caractère anti-religieux (anti-chrétien) - Disgression sur le christianisme

Il y a dans la révolution française, un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu`on a vu, et peut-être de tout ce qu`on verra. Le discours de Robespierre contre le sacerdoce, l`apostasie solennelle des prêtres, la profanation des objets du culte, l`inauguration de la déesse Raison, ect

Quelques hommes de l`époque ou nous vivons m`ont paru, dans certains moments, s`élever jusqu`a la haine de la divinité ( de Dieu). L`oubli seul du Grand Être - je ne dit pas le mépris ( de Dieu) est un anathème irrévocable sur les ouvrages humains qui en sont flétris.



USA - Mgr Cordileone réagit au blasphème des JO de Paris

Source: Médias-Presse Info

Le fondamentalisme laïque a maintenant infiltré les Jeux olympiques”

Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco (États-Unis) a réagi aux blasphèmes et sacrilèges commis durant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris : “Le fondamentalisme laïque a maintenant infiltré les Jeux olympiques, au point de blasphémer la religion de plus d’un milliard de personnes. Feraient-ils cela avec n’importe quelle autre religion ?”


Il y aura des chapelets de Réparation pour ces profanations


Cérémonie d’ouverture : le « défilé woke » des uns, l’ode à la diversité des autres

Article de Charles Séguin - Radio-Canada - 27 Juillet 2024


Avec ses 12 tableaux remplis d’audace, le directeur artistique derrière la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Thomas Jolly, n’avait « pas la volonté de passer un message militant » et souhaitait avant tout lancer un appel à l’unité. Mais son grand spectacle a malgré lui suscité des réactions vivement opposées dans la classe politique. Chez le Nouveau Front populaire, les politiciens n’ont pas caché leur enthousiasme après l’ouverture de ces Jeux.

La cérémonie a élevé au niveau de l’universel les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité auxquelles ce soir furent ajoutées sororité, parité et inclusivité. Bravo!, s’est exclamé le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, sur X.

Quelle fierté quand la France parle au monde, a réagi samedi matin sur X le coordinateur de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard. La cheffe de file des députés de LFI Mathilde Panot, elle, a remercié les organisateurs pour avoir sublimé notre héritage révolutionnaire et la France telle qu'elle est, dans toute sa richesse. Le cerveau derrière cette cérémonie audacieuse et inédite, Thomas Jolly, avait la ferme intention de n’exclure personne. Et les Écologistes ont profité de cette célébration de la diversité pour envoyer des pointes à l’extrême droite.  Meilleure réponse à la montée du fascisme et de l’extrême-droite cette cérémonie et quelle claque aux obscurantistes cette cérémonie!, s’est réjouie la députée écologiste Stéphanie Rousseau sur X.

Pas moyen de s’entendre

Avant de déclarer ouverts les Jeux de Paris, le président français Emmanuel Macron s’est félicité sur X. En même temps, a-t-il simplement écrit en partageant un extrait du rutilant tableau Égalité amalgamant la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura et la Garde républicaine. Il faisait ainsi un clin d’œil au credo politique qu'il met en avant depuis 2017. Nommez-moi un meilleur duo! s'est enthousiasmé le premier ministre démissionnaire Gabriel Attal. Mais son enthousiasme était loin d’être partagé à droite de l’échiquier politique. Quelle honte! Aya Nakamura y a pas moyen!, a dénoncé le porte-parole du Rassemblement national (RN), Julien Odoul. L’ouverture des Jeux olympiques est un saccage pour la culture française. À la veille du début de jeux, la présence potentielle de l’artiste française la plus écoutée au monde avait suscité l’indignation de la présidente du RN, Marine Le Pen. Les spéculations voulaient que ce soit elle qui chanterait l’Hymne à l’amour d’Édith Piaf. Mme Le Pen avait jugé qu’il s’agirait d’une provocation supplémentaire d’Emmanuel Macron pour humilier le peuple français dans une entrevue sur les ondes de France Inter. Soulignant sa tenue, sa vulgarité, elle jugeait que l'artiste ne chante pas en Français et se disait contrariée que ça représente la France. Aya Nakamura a chanté Djadja et Pookie dans l’argot de la jeunesse urbaine française sur le pont des Arts, laissant l’Hymne à l’amour à Céline Dion. La langue est vivante, elle s’enrichit, elle est poreuse à l’histoire que nous traversons [...] et Aya en est une très digne représentante, a justifié Thomas Jolly en point de presse au lendemain des festivités de lancement.

Le numéro présentant Marie-Antoinette décapitée ou la chorégraphie d'un trouple, notamment, ont aussi fait réagir les représentants de la droite française. L'ex-député des Républicains, Julien Aubert, a retenu un défilé wokiste, où le sport a été invisibilisé par des messages politiques et sociétaux. L'eurodéputée Marion Maréchal, du Rassemblement national, a critiqué les J-Woke 2024. Sachez que ce n'est pas la France qui parle mais une minorité de gauche prête à toutes les provocations, a-t-elle ajouté.

Réactions amères au dernier repas

Lorsque le chanteur Philippe Katerine, le corps quasi nu peint en bleu, est apparu sous la cloche géante qui couvrait le repas au centre de la table, dans une représentation du dernier repas du Christ, les réactions ont rapidement surgi. Ce tableau a d’ailleurs été coupé par plusieurs chaînes de télévision, notamment en Algérie et au Maroc. Après le spectacle, la sénatrice des Républicains s’est plainte sur X de la vision de notre Histoire qui met en spectacle la décapitation de Marie-Antoinette et qui cherche à ridiculiser les Chrétiens. La Conférence des évêques de France a déploré les scènes de dérision et de moquerie du christianisme, en soulignant tout de même les moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués de la cérémonie. Aux États-Unis, le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a qualifié sur X cette moquerie de la Cène de choquante et insultante. Le tableau a aussi hérissé plusieurs responsables de l'extrême droite italienne, qui ont donné libre cours à leur indignation samedi sur les réseaux sociaux. Matteo Salvini, vice-premier ministre et chef du parti de la Ligue antimigrants, a sonné la charge : Ouvrir les JO en insultant des milliards de chrétiens à travers le monde a vraiment été un très mauvais début, chers Français. Sordides, a-t-il cinglé dans un message sur X.

Avec les informations de l’Agence France-Presse, de France Inter et du Monde

Désolé d`en avoir choqué plusieurs – J`ai enlevé une petite partie - Mr Pierre de Coubertin n`approuverait sûrement pas cette cérémonie lui qui était droit et conservateur mais quelquefois les grandes idées sont détournées plus tard par des mauvais et des pervers. Les Olympiques sont pour le sport et pas pour la politique, pas pour ce qui se passe dans les chambres à coucher, et non pour les idéologies. On a vu des choses semblables aux jeux de Londres en 2012.

C`est aux gens ordinaires d`ouvrir les yeux et de voir que la vérité est dans les Évangiles et incluant l`existence des anges déchus. Ce que tous nos ancêtres savaient. Ce n`est pas le première fois que ces forces se montre de plus en plus ouvertement – par exemple aux jeux olympique de Londres.

Les remèdes que vous proposez sont les bons – Prions mais il est aussi bon quelquefois de secouer un peu les gens pour leur ouvrir les yeux.

Londres 2012


Le phénix et les milles points de lumière


Un sorcier et sa baguette et des bébés

L’indignation olympique et le christianisme édenté

Il n’y a aucun moyen d’être catholique ou d’œuvrer à notre salut, si ce n’est en combattant le bon combat – et avec plus de rigueur et de détermination que ceux qui nous mènent le combat.

28 juillet 2024 Sean Fitzpatrick - Catholic World Report - USA - (Extraits)

Olympic Outrage and Toothless Christianity

Une pièce maîtresse des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, tant décriée, a fait vibrer l’étang d’une complaisance catholique bien trop courante. Les catholiques sont malheureusement habitués à être conduits comme des agneaux à l’abattoir sur l’autel de l’idéologie woke, qui prétend souvent être compatible avec le christianisme. Mais cela a soulevé quelques problèmes.

Au cours d’un spectacle de quatre heures sous une pluie battante – qui comprenait des apparitions de Lady Gaga, de Céline Dion et de chanteurs déguisés de manière troublante en Marie-Antoinette décapitée – un tableau (ou plutôt une parodie) de la Cène de Léonard de Vinci a été recréé sur un podium de défilé de mode avec une femme en Christ, entourée d’un troupeau de drag queens grotesquement criardes.

Cela a été présenté comme une expression artistique de « festivité ». Il est difficile de voir comment la Cène s’inscrit dans le thème des compétitions athlétiques apolitiques, internationales. Pour ne pas rendre les choses plus claires, l’exposition a été couplée à une performance d’un homme peint en bleu et posant comme un Dionysius schtroumpf, gardant le christianisme et la mythologie dans les mêmes catégories générales que la fiction et l’esthétique.

Mais le blasphème de vendredi a suscité plus d’indignation et de dénonciation que le monde catholique n’en a l’habitude – et c’est une chose positive. L’évêque Barron, plus solide que jamais, a fait une déclaration appelant les catholiques à « faire entendre leur voix » en objection à ce qu’il a appelé une « moquerie grossière de la dernière Cène » et le résultat d’une « société postmoderne profondément laïque ».

L’évêque Donald Hying de Madison, dans le Wisconsin, et l’évêque Daniel Flores de Brownsville, au Texas, ont également fait connaître leur censure tout en exigeant une réparation immédiate de la part des catholiques.  Il était également encourageant d’entendre le sénateur Marco Rubio de Floride lancer son défi catholique contre ce qu’il a appelé un « spectacle monstrueux ». Mais ce qui est peut-être le plus intéressant, c’est qu’Elon Musk, qui a posté sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, que l’acte était « extrêmement irrespectueux envers les chrétiens », et a poursuivi avec le message provocateur : « Le christianisme est devenu édenté ».

Il y a une indignation et une fureur justes qui conviennent aux catholiques, même s’ils sont des artisans de paix . Il y a le temps de tendre l’autre joue et un temps pour retourner les tables des changeurs.

Cette association scandaleuse de drag-queen à la foi représente un affront de plus en plus en vogue pour faire de la foi en Jésus-Christ une autre fioriture ou folie culturelle, en particulier en Amérique alors que les politiciens de gauche s’efforcent de fusionner le credo chrétien avec des politiques non chrétiennes. Ce n’est rien de plus qu’une tentative de redéfinir ou de recontextualiser la tradition de l’enseignement de l’Église (et de la loi naturelle) selon les perceptions modernes de commodité, de cheminements de carrière et de pouvoir des entreprises.

Par catholique, nous devons entendre être inébranlablement fidèles à la morale et au magistère de l’Église, en recherchant le bien, le vrai et le beau sans compromis ni contorsion. Mais étranglés comme ils le sont par les idéologies de sexe et de genre, les programmes de justice sociale, la culture litigieuse, la lâcheté caméléon et l’infiltration hétérodoxe, les citoyens catholiques ont tendance à être beaucoup trop « sûrs », « inclusifs » et « tolérants » pour représenter une trop grande menace pour une société athée et Woke.  Il n’y a aucune raison pour les catholiques de se cacher ou de fuir la lutte pour maintenir la réalité du catholicisme dans leur vie. Il n’y a aucun moyen d’être catholique ou d’œuvrer à notre salut, si ce n’est en combattant le bon combat – et avec plus de rigueur et de détermination que ceux qui nous mènent le combat.

Nos adversaires sont prêts et rugissent. Il n’y a pas de vol vers le ciel sans ce combat, sans combat spirituel, car ceux qui marchent avec les anges sont défendus dans la bataille. La gauche libérale se battra pour dire que les drag queens peuvent être acceptables dans l’iconographie chrétienne, tout comme l’avortement peut être acceptable dans la morale chrétienne. Ils se battront et se battront sans relâche et terriblement pour normaliser ce qui est anormal et odieux. C’est aux catholiques de les arrêter par nos prières et notre résolution joyeuse mais courageuse de soutenir et de défendre le bien, le vrai et le beau.

«Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. » C’est aussi vrai que jamais. L’exposition des Jeux olympiques de Paris n’était qu’un autre moyen de diluer et de désacraliser le christianisme pour l’adapter à la mentalité progressiste de plus en plus avancée. Que l’innocence de la colère et de la surprise ne soit pas morte de nos jours. Ne restons pas édentés. Faites entendre vos voix.



Des voix religieuses s’élèvent contre ”l’outrance et la provocation de certaines scènes” de la cérémonie d'ouverture

Les évêques de France ont critiqué ”la dérision et la moquerie du christianisme”. Réactions similaires de certains évêchés au Liban, même si la cérémonie a été saluée à travers le monde pour sa créativité.

28 juillet 2024 - L`Orient Le Jour - Liban - (Extraits)

Certaines séquences de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 n’en finissent pas de susciter des polémiques, notamment celle où des Drag Queens entouraient le chanteur Philippe Katherine, nu et peint en bleu sur un plateau repas. Bien que de nombreux spectateurs aient vu dans ce tableau une référence aux dieux de la Grèce antique, origine des Jeux olympiques, et particulièrement Dionysos le dieu du vin, d'autres ont souligné une référence à la Cène de Léonard de Vinci, y voyant une atteinte à ce passage du Nouveau Testament et donc à la chrétienté.

Outrance, provocation, moquerie

À ce propos, la Conférence des évêques de France a estimé, dans un communiqué, que ”la cérémonie d’ouverture (…) a offert hier soir (vendredi) au monde entier de merveilleux moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués”, mais qu’elle a ”malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons très profondément”.

La Conférence a dit penser ”à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes”. ”Nous souhaitons qu’ils comprennent que la fête olympique se déploie très au-delà des partis pris idéologiques de quelques artistes”, ajoute le texte.

L'institution al-Azhar, la plus haute autorité musulmane en Égypte, a pour sa part fortement condamné ”les scènes d’atteinte au Christ au cours de la cérémonie d’ouverture des JO à Paris”, assurant ”refuser toute atteinte à n’importe lequel des prophètes de Dieu”. ”Nous mettons en garde contre l’utilisation des occasions mondiales pour normaliser les atteintes contre la religion”, poursuit le communiqué relayé par la chaîne qatarie al-Jazeera sur son compte X.

Les organisateurs de Paris 2024 se sont excusés dimanche auprès des catholiques et d'autres groupes chrétiens irrités par ce tableau kitsch de la cérémonie. « Il est clair qu'il n'y a jamais eu d'intention de manquer de respect à quelque groupe religieux que ce soit. (La cérémonie d'ouverture) a essayé de célébrer la tolérance communautaire », a déclaré Anne Descamps, porte-parole de Paris 2024, lors d'une conférence de presse. « Nous pensons que cette ambition a été atteinte. Si des personnes ont été offensées, nous sommes vraiment désolés ».

Pour sa part, Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, a démenti dimanche s'être « inspiré » de la Cène dans l'un de ses tableaux qui a choqué l'extrême droite et l'épiscopat catholique. « Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque volonté de moquerie, de dénigrer quoi que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République (...) », a-t-il déclaré sur BFMTV.

Était-ce la Cène ? Ce n'était « pas mon inspiration », a répondu Thomas Jolly. « Je crois que c'était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là pourquoi, parce qu'il est le dieu de la fête (...), du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve ». « L'idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe... Olympe... l'olympisme », a-t-il poursuivi. Sur les réseaux sociaux, certains renvoyaient la séquence au tableau « Le Festin des Dieux », peint au début du XVIe siècle par Jan Harmensz van Biljert, conservé dans un musée à Dijon (est de la France).

L'évêché d'Antélias dénonce le blasphème

Ces réactions outrées se sont étendues au Liban entre autres, et la polémique s’est enflammée sur les réseaux sociaux entre ceux qui condamnent cette scène et ceux qui ne voient dans ces réactions qu’exagération. Cependant, une réaction virulente est venue de l’évêché d'Antélias (Metn, Mont-Liban) qui a publié une déclaration dans laquelle il fustige ”la haine envers les chrétiens et le blasphème contre Jésus-Christ apparu lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Paris”, et qui ”constituent une nouvelle dégradation de notre société humaine”. Le communiqué ajoute : ”Nous ne pouvons que condamner cet acte ignoble et cette profanation immonde qui porte atteinte à toute notre sacralité au nom de la liberté et de la libre expression et qui insulte également l'esprit des Jeux Olympiques”. Au-delà de ces critiques et de cette polémique autour du supposé sens à donner à certains tableaux, la cérémonie d’ouverture des JO 2024 à Paris vendredi soir a été saluée dans le monde entier pour sa créativité et le faste de ses réalisations