1 SEPTEMBRE : MEMOIRE DE SAINT GILLES ABBE ET DES DOUZE FRERES MARTYRES DE BENEVANT
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1 SEPTEMBRE : MEMOIRE DE SAINT GILLES ABBE ET DES DOUZE FRERES MARTYRES DE BENEVANT
1er septembre : mémoire de Saint Gilles Abbé
Né à Athènes, ce saint moine serait venu vivre en ermite dans l'embouchure du Rhône en Languedoc au viie siècle. Saint Gilles l'Ermite (en latin : Ægidius « Égide » ; en occitan Sant Geli, ou plus rarement sant Geris) est un légendaire moine gyrovague de la Gaule wisigothique. Sanctifié par les bénédictins de Saint-Gilles dès le VIIIe siècle Carolingien, il a connu un culte médiéval extrêmement populaire, comme l'attestent l'usage du prénom Gilles et les deux Saints Gilles du xiiie siècle. Saint patron des infirmes, des mendiants et forgerons, il était vénéré comme un des quatorze saints auxiliaires. Il est qualifié Saint Auxiliator, au sens d'intercesseur, dans le domaine de l'épilepsie, la folie, la stérilité et la possession démoniaque. Plus prosaïquement, il favorise les déménagements et le mouvement vers l'émancipation ou la délivrance.
Sa seule compagne est une biche qui le nourrit de son lait. C'est elle qui provoque la rencontre de Saint Gilles et du Roi Wamba dans la vallée flavienne.
Au cours d'une partie de chasse, poursuivie par la meute Royale, la biche vient logiquement se réfugier auprès de son compagnon solitaire. Le noble Wamba découvre Saint Gilles blessé à la main par la flèche d'un chasseur. La biche, poursuivie par des chasseurs du roi Wamba, se réfugie dans sa grotte, et vient se coucher à ses pieds. La main du saint en prière est transpercée par la flèche d'un chasseur acharné visant l'animal. Le roi Wamba exprime ses excuses au saint, protecteur de la biche réfugiée en sa demeure, et demande à faire pardonner la méprise de ses chasseurs. C'est alors que le moine le persuade de fonder en un lieu un monastère qu'il a choisi pour son tombeau.
Ému, il lui offre la vallée flavienne pour y bâtir un monastère.
Ainsi est construite l'abbaye, de Saint-Gilles-du-Gard, alors port de mer, étape cruciale de pèlerinage, autant sur le chemin de Rome que sur celui de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Selon les traditions, c'est vers le milieu du VII°e siècle, à Athènes, que naquit saint Gilles, de son nom latin Ægidius (ne pas confondre avec Ægidius, général romain au ve siècle). Très vite, il s'illustre par des miracles mais fuit sa renommée et aborde en Provence. Il se rend d'abord à Rome, avant de se retirer dans une forêt non loin de Nîmes, à Collias, près du cours du Gard, à l'endroit où existe toujours un modeste ermitage.
Il est chaleureusement accueilli à Arles, puis au bord du Gardon par saint Vérédème avant de se retirer en ermite dans la vallée Flavienne.
Devenu abbé, saint Gilles conseille les plus grands, pape et Rois. Une légende indique qu'un grand personnage mérovingien, le maire du palais Charles Martel lui avait demandé l'absolution pour un très grand péché (inceste). Alors que saint Gilles célébrait la messe, un ange plaça sur l'autel un parchemin où était consignée la faute. Au fur et à mesure du déroulement de l'office, les traces écrites du péché s'effacèrent sur le parchemin ! Cette légende est liée à la fondation de l'abbaye de Saint-Gilles, lieu de pèlerinage important sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle.
C'est près de l'église de son ermitage dédiée aux saints Pierre et Paul, que mourut l'ermite le 1er septembre 720 ou 721.
La vie de ce moine associé à l'érection du monastère à Saint-Gilles-du-Gard ne relève nullement de la connaissance historique. Il mourut vers l'an 720. Son natalis dies ou fête commémorant la montée de son âme pure au ciel est fixé le 1er septembre.
Son culte se répand rapidement, de nombreux pèlerins venus des pays les plus lointains (Flandres, Saint-Empire romain germanique, Danemark, Norvège, Écosse, Hongrie, Pologne…) s'acheminent vers son tombeau, invoquant saint Gilles contre la peur et le feu, pour la guérison des maladies nerveuses et pour la protection des enfants.
Placé sous la juridiction de Rome, le monastère autour duquel se bâtit la ville Saint-Gilles connaît un très grand rayonnement. Les pèlerins s'y arrêtent et chantent les louanges de saint Gilles à leur retour dans leur pays.
Au Moyen Âge, le culte de Saint Gilles était très important, non seulement en Provence et dans le Languedoc, mais dans la plupart des pays de la chrétienté. Il était surtout invoqué comme saint susceptible d'aider les pénitents lors des aveux difficiles.
1 septembre : mémoire des douze frères martyres du Bénévent
Douze Frères martyrisés à une date inconnue. On célèbre aujourd’hui le transfert de leurs reliques à Bénévent vers 760. Leur fête fut introduite à Rome avant l’an mil et passa au calendrier universel lorsque les Franciscains adoptèrent le Bréviaire Romain. On les commémore aujourd’hui à la suite de saint Gilles dont la fête est postérieure.
-Mes Frères : les Saints, par la foi, ont conquis des royaumes, exercé la justice, obtenu l’effet des promesses, fermé la gueule des lions, éteint la violence du feu, échappé au tranchant de l’épée, triomphé de la maladie, déployé leur vaillance à la guerre, mis en fuite des armées ennemis ; par eux des femmes ont recouvré leurs morts ressuscités. Les uns ont péri dans les tortures, refusant la délivrance afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres ont souffert les moqueries et les verges ; de plus, les chaînes et les cachots ; ils ont été lapidés, sciés, éprouvés ; ils sont morts par le tranchant de l’épée ; ils ont erré çà et là, couverts de peaux de brebis et de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne ; Ils ont été errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et dans les antres de la terre. Et tous ceux-là ont obtenu un bon témoignage à cause de leur foi en Jésus-Christ (Épître de saint Paul Apôtre aux Hébreux).
Vendredi 1er septembre 2023 : premier vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur
1748. Un 1er septembre, la fête des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie est célébrée, pour la première fois, solennellement, à Paris, en l'église paroissiale Saint-Sulpice.
"La grande vérité spirituelle du baptisé qui prend réellement conscience de ce qu’est la vie chrétienne est une orientation fondamentale de toute sa vie vers Ma Croix..." - lire la suite
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/08/31/2023-100-cest-ma-croix-que-je-te-tends-aujourdhui/
Un humble tribune : Les Rois de France et le Sacré-Coeur
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2016/07/22/les-rois-de-france-et-le-sacre-coeur/comment-page-1/
1er septembre 1715 : la sainte mort de SMTC le Roi Louis XIV le Grand
Un ouvrage que nous recommandons avec insistance
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/08/31/2023-101-nous-avons-lu-et-nous-avons-aime-les-derniers-jours-de-louis-xiv-dalexandre-maral/
Versailles, 8 h 15, ce 1er septembre 1715
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/08/31/2010-35-versailles-8h15-ce-1er-septembre-1715-le-grand-roi-rend-son-ame-a-dieu/
En 2015, la Messe de Requiem pour le 3ème centenaire de la mort du Grand Roi, au Mesnil-Marie
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2015/09/02/2015-80-ou-le-maitre-chat-raconte-comment-au-mesnil-marie-nous-avons-pieusement-commemore-le-troisieme-centenaire-de-la-mort-du-grand-roi/
Ce village du Piémont dont la sacristie revendique de conserver des ornements provenant de la chapelle royale de Versailles et, en particulier, le drap funèbre du Grand Roi
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2016/04/24/2016-31-tresors-versaillais-dans-la-sacristie-dun-village-piemontais/
1er septembre 1910 : promulgation du serment antimoderniste
Le serment antimoderniste
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/08/19/2010-32-centenaire-du-serment-anti-moderniste-1er-septembre-1910/
Né à Athènes, ce saint moine serait venu vivre en ermite dans l'embouchure du Rhône en Languedoc au viie siècle. Saint Gilles l'Ermite (en latin : Ægidius « Égide » ; en occitan Sant Geli, ou plus rarement sant Geris) est un légendaire moine gyrovague de la Gaule wisigothique. Sanctifié par les bénédictins de Saint-Gilles dès le VIIIe siècle Carolingien, il a connu un culte médiéval extrêmement populaire, comme l'attestent l'usage du prénom Gilles et les deux Saints Gilles du xiiie siècle. Saint patron des infirmes, des mendiants et forgerons, il était vénéré comme un des quatorze saints auxiliaires. Il est qualifié Saint Auxiliator, au sens d'intercesseur, dans le domaine de l'épilepsie, la folie, la stérilité et la possession démoniaque. Plus prosaïquement, il favorise les déménagements et le mouvement vers l'émancipation ou la délivrance.
Sa seule compagne est une biche qui le nourrit de son lait. C'est elle qui provoque la rencontre de Saint Gilles et du Roi Wamba dans la vallée flavienne.
Au cours d'une partie de chasse, poursuivie par la meute Royale, la biche vient logiquement se réfugier auprès de son compagnon solitaire. Le noble Wamba découvre Saint Gilles blessé à la main par la flèche d'un chasseur. La biche, poursuivie par des chasseurs du roi Wamba, se réfugie dans sa grotte, et vient se coucher à ses pieds. La main du saint en prière est transpercée par la flèche d'un chasseur acharné visant l'animal. Le roi Wamba exprime ses excuses au saint, protecteur de la biche réfugiée en sa demeure, et demande à faire pardonner la méprise de ses chasseurs. C'est alors que le moine le persuade de fonder en un lieu un monastère qu'il a choisi pour son tombeau.
Ému, il lui offre la vallée flavienne pour y bâtir un monastère.
Ainsi est construite l'abbaye, de Saint-Gilles-du-Gard, alors port de mer, étape cruciale de pèlerinage, autant sur le chemin de Rome que sur celui de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Selon les traditions, c'est vers le milieu du VII°e siècle, à Athènes, que naquit saint Gilles, de son nom latin Ægidius (ne pas confondre avec Ægidius, général romain au ve siècle). Très vite, il s'illustre par des miracles mais fuit sa renommée et aborde en Provence. Il se rend d'abord à Rome, avant de se retirer dans une forêt non loin de Nîmes, à Collias, près du cours du Gard, à l'endroit où existe toujours un modeste ermitage.
Il est chaleureusement accueilli à Arles, puis au bord du Gardon par saint Vérédème avant de se retirer en ermite dans la vallée Flavienne.
Devenu abbé, saint Gilles conseille les plus grands, pape et Rois. Une légende indique qu'un grand personnage mérovingien, le maire du palais Charles Martel lui avait demandé l'absolution pour un très grand péché (inceste). Alors que saint Gilles célébrait la messe, un ange plaça sur l'autel un parchemin où était consignée la faute. Au fur et à mesure du déroulement de l'office, les traces écrites du péché s'effacèrent sur le parchemin ! Cette légende est liée à la fondation de l'abbaye de Saint-Gilles, lieu de pèlerinage important sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle.
C'est près de l'église de son ermitage dédiée aux saints Pierre et Paul, que mourut l'ermite le 1er septembre 720 ou 721.
La vie de ce moine associé à l'érection du monastère à Saint-Gilles-du-Gard ne relève nullement de la connaissance historique. Il mourut vers l'an 720. Son natalis dies ou fête commémorant la montée de son âme pure au ciel est fixé le 1er septembre.
Son culte se répand rapidement, de nombreux pèlerins venus des pays les plus lointains (Flandres, Saint-Empire romain germanique, Danemark, Norvège, Écosse, Hongrie, Pologne…) s'acheminent vers son tombeau, invoquant saint Gilles contre la peur et le feu, pour la guérison des maladies nerveuses et pour la protection des enfants.
Placé sous la juridiction de Rome, le monastère autour duquel se bâtit la ville Saint-Gilles connaît un très grand rayonnement. Les pèlerins s'y arrêtent et chantent les louanges de saint Gilles à leur retour dans leur pays.
Au Moyen Âge, le culte de Saint Gilles était très important, non seulement en Provence et dans le Languedoc, mais dans la plupart des pays de la chrétienté. Il était surtout invoqué comme saint susceptible d'aider les pénitents lors des aveux difficiles.
1 septembre : mémoire des douze frères martyres du Bénévent
Douze Frères martyrisés à une date inconnue. On célèbre aujourd’hui le transfert de leurs reliques à Bénévent vers 760. Leur fête fut introduite à Rome avant l’an mil et passa au calendrier universel lorsque les Franciscains adoptèrent le Bréviaire Romain. On les commémore aujourd’hui à la suite de saint Gilles dont la fête est postérieure.
-Mes Frères : les Saints, par la foi, ont conquis des royaumes, exercé la justice, obtenu l’effet des promesses, fermé la gueule des lions, éteint la violence du feu, échappé au tranchant de l’épée, triomphé de la maladie, déployé leur vaillance à la guerre, mis en fuite des armées ennemis ; par eux des femmes ont recouvré leurs morts ressuscités. Les uns ont péri dans les tortures, refusant la délivrance afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres ont souffert les moqueries et les verges ; de plus, les chaînes et les cachots ; ils ont été lapidés, sciés, éprouvés ; ils sont morts par le tranchant de l’épée ; ils ont erré çà et là, couverts de peaux de brebis et de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n’était pas digne ; Ils ont été errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et dans les antres de la terre. Et tous ceux-là ont obtenu un bon témoignage à cause de leur foi en Jésus-Christ (Épître de saint Paul Apôtre aux Hébreux).
Vendredi 1er septembre 2023 : premier vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur
1748. Un 1er septembre, la fête des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie est célébrée, pour la première fois, solennellement, à Paris, en l'église paroissiale Saint-Sulpice.
"La grande vérité spirituelle du baptisé qui prend réellement conscience de ce qu’est la vie chrétienne est une orientation fondamentale de toute sa vie vers Ma Croix..." - lire la suite
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/08/31/2023-100-cest-ma-croix-que-je-te-tends-aujourdhui/
Un humble tribune : Les Rois de France et le Sacré-Coeur
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2016/07/22/les-rois-de-france-et-le-sacre-coeur/comment-page-1/
1er septembre 1715 : la sainte mort de SMTC le Roi Louis XIV le Grand
Un ouvrage que nous recommandons avec insistance
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/08/31/2023-101-nous-avons-lu-et-nous-avons-aime-les-derniers-jours-de-louis-xiv-dalexandre-maral/
Versailles, 8 h 15, ce 1er septembre 1715
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/08/31/2010-35-versailles-8h15-ce-1er-septembre-1715-le-grand-roi-rend-son-ame-a-dieu/
En 2015, la Messe de Requiem pour le 3ème centenaire de la mort du Grand Roi, au Mesnil-Marie
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2015/09/02/2015-80-ou-le-maitre-chat-raconte-comment-au-mesnil-marie-nous-avons-pieusement-commemore-le-troisieme-centenaire-de-la-mort-du-grand-roi/
Ce village du Piémont dont la sacristie revendique de conserver des ornements provenant de la chapelle royale de Versailles et, en particulier, le drap funèbre du Grand Roi
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2016/04/24/2016-31-tresors-versaillais-dans-la-sacristie-dun-village-piemontais/
1er septembre 1910 : promulgation du serment antimoderniste
Le serment antimoderniste
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/08/19/2010-32-centenaire-du-serment-anti-moderniste-1er-septembre-1910/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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