4 SEPTEMBRE 2022 : FETE DE SAINTE ROSALIE
Page 1 sur 1
4 SEPTEMBRE 2022 : FETE DE SAINTE ROSALIE
4 septembre : fête de Sainte Rosalie
Palerme vénère sainte Rosalie comme étant sa patronne. Elle aurait fui la maison paternelle à 14 ans, à la suite d’une apparition de la Vierge Marie, pour préserver sa virginité et passé les 16 dernières années de sa vie dans une grotte du monte Pellegrino, nourrie de la seule eucharistie que lui portaient les anges.
Sainte Rosalie, née Rosalia Sinibaldi vers 1125 et morte en 11601, est une sainte Catholique, patronne de la ville de Palerme en Italie. Dans cette ville, elle est affectueusement appelée en sicilien Rusulia et la Santuzza (la petite sainte). Elle est fêtée le 4 septembre par l'Église Catholique.
Elle est née vers 1125, au sein d'une noble famille normando-sicilienne. Elle était la fille de Sinibaldo Sinibaldi, seigneur de Quisquina et de Monte delle Rose, et de Maria Guiscarde, cousine de Roger II, roi de Sicile, et descendante de la famille de Charlemagne. C'était une jeune fille fort jolie et très pieuse qui vécut à la cour de Guillaume Ier de Sicile auprès de son épouse Marguerite de Navarre.
Un jour que son père partit à la chasse, il fut sauvé de l’attaque d’un animal sauvage -un lion selon la croyance habituelle- par un comte ou un prince nommé Baudoin. Ayant la vie sauve grâce à sa bravoure, il lui proposa une récompense. Déjà sensible à la beauté de Rosalie comme d’autres prétendants et sans doute très amoureux, il lui demanda la main de sa fille, ce qu’il accepta. La veille du mariage, tandis qu’elle s’approchait de son miroir personnel, elle y aperçut le visage de Jésus se refléter lui conseillant de se retirer du monde.
Impressionnée mais réceptive au message, s’engager religieusement ne lui sembla pas étrange en cette période de renouveau chrétien depuis que des rois normands avaient défait l'émirat de Sicile en 1091 et que des monastères basiliens et bénédictins s’étaient établis sur l'île. Malgré ses 14 ans environ, elle décida de faire confiance et de répondre à l’appel ce qui la conduisit à rejoindre une grotte des monts Sicanes sur les terres de son père près de Quisquina et d’un couvent de moines basiliens. Elle y vécut en partageant son temps entre la prière, la piété et la contemplation, se contentant de très peu.
Quand bien plus tard, le 24 août 1624, deux maçons de Palerme découvrirent une inscription latine sur une pierre dans la grotte disant : « Moi, Rosalie, fille de Sinibaldo, seigneur de Quisquina et de Monte delle Rose, pour l'amour de mon Seigneur Jésus-Christ, j'ai décidé de vivre dans cette grotte », l’information se répandit et la croyance qu’elle avait été gravée par la jeune ermite elle-même rehaussa son aura de sainteté. Elle y serait restée une période admise entre trois et douze ans environ.
Ensuite, elle quitta les lieux pour revenir à proximité de Palerme et elle s'installa dans une autre grotte du mont Pellegrino dominant la ville. Endroit défini par Goethe dans son Voyage en Italie comme le plus beau promontoire du monde. Depuis longtemps des anachorètes avaient choisi de vivre sur le mont et aux alentours et un nouveau couvent de bénédictins venait de s’y établir. Les quelques contacts que Rosalie avait avec eux ont pu permettre de témoigner de la qualité de sa vie ascétique et dévotionnelle. Elle passa les derniers temps de son existence à peu près comme elle avait commencé à le faire dans ses jeunes années à Quisquina, et elle mourut ainsi le 4 septembre 1160.
En 1624, la peste se déclara à Palerme. Les prières et les implorations aux quatre protectrices traditionnelles de la ville (Agathe, Nymphe, Christine et Olive) et la procession des reliques des saints protecteurs (Roch, Sébastien, Philippe Néri) n'arrêtèrent pas l'épidémie.
C'est alors que Rosalie apparut à une femme mourante qui fut sauvée en buvant de l'eau de la grotte du mont Pellegrino et à qui la sainte révéla l'emplacement de ses reliques. Elle réitéra avec un savonnier venu sur le mont pour s'éloigner de la ville après la mort de sa femme et pour fuir l'épidémie. Rosalie lui demanda d'avertir le cardinal Giovanni Doria de son apparition et qu'elle voulait qu'il institue une grande procession annuelle avec ses reliques dans les rues de la cité.
Dès la fin de la première procession début juin 1625, la peste recula pour définitivement s'arrêter le 15 juillet, le jour de la découverte de ses reliques l'année précédente. Après ce miracle, sainte Rosalie fut vénérée comme la sainte patronne de Palerme et un sanctuaire fut érigé à l’endroit où ses restes avaient été retrouvés.
Elle est l'une des trois grandes saintes de Sicile, avec Lucie de Syracuse et Agathe de Catane (patronne la Vierge Marie), avec pour Palerme Sainte Nymphe, Sainte Olive et Sainte Benoît le Maure.
4 septembre : l'octave de notre Bienheureux Père Saint Augustin
L'admirable éloge de Saint Augustin rédigé par Saint Jérôme lui-même, ou “quand un docteur de l'Eglise magnifie un autre docteur de l'Eglise”
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/09/03/2022-94-les-catholiques-vous-regardent-comme-le-reparateur-de-la-foi-ancienne-et-tous-les-heretiques-vous-detestent/
Le 4 septembre 1653 la Vénérable Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, née Anne de Goulaine, rendait sa sainte âme à Dieu
Cette très grande (et authentique) mystique, Fille du Calvaire, fut l'instrument de la divine Providence pour faire connaître à Sa Majesté le Roi Louis XIII le désir de Notre-Seigneur de voir la France consacrée à Sa Très Sainte Mère
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2018/09/04/2018-81-de-la-reverende-mere-anne-marie-de-jesus-crucifie-qui-joua-un-role-fondamental-dans-la-consecration-du-royaume-de-france-a-notre-dame/
Palerme vénère sainte Rosalie comme étant sa patronne. Elle aurait fui la maison paternelle à 14 ans, à la suite d’une apparition de la Vierge Marie, pour préserver sa virginité et passé les 16 dernières années de sa vie dans une grotte du monte Pellegrino, nourrie de la seule eucharistie que lui portaient les anges.
Sainte Rosalie, née Rosalia Sinibaldi vers 1125 et morte en 11601, est une sainte Catholique, patronne de la ville de Palerme en Italie. Dans cette ville, elle est affectueusement appelée en sicilien Rusulia et la Santuzza (la petite sainte). Elle est fêtée le 4 septembre par l'Église Catholique.
Elle est née vers 1125, au sein d'une noble famille normando-sicilienne. Elle était la fille de Sinibaldo Sinibaldi, seigneur de Quisquina et de Monte delle Rose, et de Maria Guiscarde, cousine de Roger II, roi de Sicile, et descendante de la famille de Charlemagne. C'était une jeune fille fort jolie et très pieuse qui vécut à la cour de Guillaume Ier de Sicile auprès de son épouse Marguerite de Navarre.
Un jour que son père partit à la chasse, il fut sauvé de l’attaque d’un animal sauvage -un lion selon la croyance habituelle- par un comte ou un prince nommé Baudoin. Ayant la vie sauve grâce à sa bravoure, il lui proposa une récompense. Déjà sensible à la beauté de Rosalie comme d’autres prétendants et sans doute très amoureux, il lui demanda la main de sa fille, ce qu’il accepta. La veille du mariage, tandis qu’elle s’approchait de son miroir personnel, elle y aperçut le visage de Jésus se refléter lui conseillant de se retirer du monde.
Impressionnée mais réceptive au message, s’engager religieusement ne lui sembla pas étrange en cette période de renouveau chrétien depuis que des rois normands avaient défait l'émirat de Sicile en 1091 et que des monastères basiliens et bénédictins s’étaient établis sur l'île. Malgré ses 14 ans environ, elle décida de faire confiance et de répondre à l’appel ce qui la conduisit à rejoindre une grotte des monts Sicanes sur les terres de son père près de Quisquina et d’un couvent de moines basiliens. Elle y vécut en partageant son temps entre la prière, la piété et la contemplation, se contentant de très peu.
Quand bien plus tard, le 24 août 1624, deux maçons de Palerme découvrirent une inscription latine sur une pierre dans la grotte disant : « Moi, Rosalie, fille de Sinibaldo, seigneur de Quisquina et de Monte delle Rose, pour l'amour de mon Seigneur Jésus-Christ, j'ai décidé de vivre dans cette grotte », l’information se répandit et la croyance qu’elle avait été gravée par la jeune ermite elle-même rehaussa son aura de sainteté. Elle y serait restée une période admise entre trois et douze ans environ.
Ensuite, elle quitta les lieux pour revenir à proximité de Palerme et elle s'installa dans une autre grotte du mont Pellegrino dominant la ville. Endroit défini par Goethe dans son Voyage en Italie comme le plus beau promontoire du monde. Depuis longtemps des anachorètes avaient choisi de vivre sur le mont et aux alentours et un nouveau couvent de bénédictins venait de s’y établir. Les quelques contacts que Rosalie avait avec eux ont pu permettre de témoigner de la qualité de sa vie ascétique et dévotionnelle. Elle passa les derniers temps de son existence à peu près comme elle avait commencé à le faire dans ses jeunes années à Quisquina, et elle mourut ainsi le 4 septembre 1160.
En 1624, la peste se déclara à Palerme. Les prières et les implorations aux quatre protectrices traditionnelles de la ville (Agathe, Nymphe, Christine et Olive) et la procession des reliques des saints protecteurs (Roch, Sébastien, Philippe Néri) n'arrêtèrent pas l'épidémie.
C'est alors que Rosalie apparut à une femme mourante qui fut sauvée en buvant de l'eau de la grotte du mont Pellegrino et à qui la sainte révéla l'emplacement de ses reliques. Elle réitéra avec un savonnier venu sur le mont pour s'éloigner de la ville après la mort de sa femme et pour fuir l'épidémie. Rosalie lui demanda d'avertir le cardinal Giovanni Doria de son apparition et qu'elle voulait qu'il institue une grande procession annuelle avec ses reliques dans les rues de la cité.
Dès la fin de la première procession début juin 1625, la peste recula pour définitivement s'arrêter le 15 juillet, le jour de la découverte de ses reliques l'année précédente. Après ce miracle, sainte Rosalie fut vénérée comme la sainte patronne de Palerme et un sanctuaire fut érigé à l’endroit où ses restes avaient été retrouvés.
Elle est l'une des trois grandes saintes de Sicile, avec Lucie de Syracuse et Agathe de Catane (patronne la Vierge Marie), avec pour Palerme Sainte Nymphe, Sainte Olive et Sainte Benoît le Maure.
4 septembre : l'octave de notre Bienheureux Père Saint Augustin
L'admirable éloge de Saint Augustin rédigé par Saint Jérôme lui-même, ou “quand un docteur de l'Eglise magnifie un autre docteur de l'Eglise”
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/09/03/2022-94-les-catholiques-vous-regardent-comme-le-reparateur-de-la-foi-ancienne-et-tous-les-heretiques-vous-detestent/
Le 4 septembre 1653 la Vénérable Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, née Anne de Goulaine, rendait sa sainte âme à Dieu
Cette très grande (et authentique) mystique, Fille du Calvaire, fut l'instrument de la divine Providence pour faire connaître à Sa Majesté le Roi Louis XIII le désir de Notre-Seigneur de voir la France consacrée à Sa Très Sainte Mère
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2018/09/04/2018-81-de-la-reverende-mere-anne-marie-de-jesus-crucifie-qui-joua-un-role-fondamental-dans-la-consecration-du-royaume-de-france-a-notre-dame/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Sujets similaires
» 4 SEPTEMBRE 2022 : FETE DE SAINTE ROSALIE
» 4 SEPTEMBRE 2022 : FETE DE SAINTE ROSALIE
» 24 SEPTEMBRE : FETE DE SAINTE THERESE DE L'ENFANT JESUS ET DE LA SAINTE FACE ET DE N.D. DE LA MERCI
» 14 SEPTEMBRE : FETE DE L'EXALTATION DE LA SAINTE CROIX
» 14 AVRIL 2022 : FETE DE SAINTE LUDWINE
» 4 SEPTEMBRE 2022 : FETE DE SAINTE ROSALIE
» 24 SEPTEMBRE : FETE DE SAINTE THERESE DE L'ENFANT JESUS ET DE LA SAINTE FACE ET DE N.D. DE LA MERCI
» 14 SEPTEMBRE : FETE DE L'EXALTATION DE LA SAINTE CROIX
» 14 AVRIL 2022 : FETE DE SAINTE LUDWINE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum