20 SEPTEMBRE : FETE DE SAINT EUSTACHE ET DE SAINT ANDRE KIM
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20 SEPTEMBRE : FETE DE SAINT EUSTACHE ET DE SAINT ANDRE KIM
20 septembre : fête de Sainte Eustache
Selon le récit originel de sa vie et de sa Passion (un texte grec [BHG 641] d'où dérivent toutes les versions connues de la légende), Eustathe, qui portait initialement le nom de Placidas, était un excellent général (στρατηλάτης), païen de religion mais très humain et charitable, qui vivait à l'époque de l'empereur Trajan.
S'étant converti au christianisme à la suite d'un miracle survenu pendant une partie de chasse (entre les bois du cerf qu'il poursuivait une croix apparut tandis que la voix divine l'interpellait), Placidas se fit baptiser avec sa femme et ses deux enfants : il prit alors le nom d'Eustathios/Eustathe (qui signifie « bien équilibré », « constant »), son épouse Tatiana celui de Théopista (« celle qui a foi en Dieu »), et leurs fils furent appelés Agapios (« celui qui est plein de charité ») et Théopistos/Théopiste (« celui qui a foi en Dieu »).
Des malheurs annoncés par la voix divine s'abattent bientôt sur lui pour le mettre à l'épreuve : il perd ses terres, ses troupeaux, sa fortune. Pour cacher sa misère, la famille décide de se retirer en Égypte. Comme Eustathe ne peut payer le prix de la traversée, le capitaine du bateau se dédommage en gardant pour lui la belle Théopista. Menacé de mort, Eustathe s'enfuit à la nage avec ses deux fils. Mais bientôt ceux-ci, au moment de traverser un fleuve, sont brusquement ravis, l'un par un lion, l'autre par un loup. Eustathe les croit morts mais ils ont été sauvés l'un par des bergers, l'autre par des laboureurs qui les élèvent dans le même village sans que personne (pas même les intéressés) soupçonne qu'ils sont frères. Le temps passe.
Le péril barbare rappelle Placidas au souvenir de Trajan. L'empereur fait rechercher partout l'exilé volontaire, le tire de sa retraite, lui rend son grade et lui confie la défense du pays. Eustathe enrôle alors de nouveaux soldats, parmi lesquels deux jeunes gens qu'il prend en amitié et dont il fait ses commensaux.
Après une brillante victoire sur les Barbares, le général et ses deux aides de camp font halte près d'une maison habitée par une pauvre femme qui cultive un petit jardin. Les deux aides de camp, qui ne sont autres qu'Agapios et Théopistos, se reconnaissent alors les premiers au moment où ils se racontent leur vie. Témoin muet de ces retrouvailles, la jardinière (en réalité Théopista, que le capitaine, mort subitement, n'a pas eu le temps de déshonorer et qui s'est échappée) reconnaît bientôt son mari dans le général. Toute la famille (père, mère et fils) se retrouve alors en une scène émouvante, typique de l'anagnorisis hagiographique.
Mais la réhabilitation mondaine de Placidas-Eustathe ne dure guère. À Trajan succède Hadrien. Le nouvel empereur, voyant que le héros et les siens refusent de sacrifier aux idoles, les fait jeter en pâture à un lion féroce, lequel se couche à leurs pieds. Hadrien ordonne alors de les ébouillanter dans un taureau d'airain chauffé à blanc : plus résolus et unis que jamais, Eustathe, son épouse et ses deux fils conquièrent ainsi la palme du martyre.
Les corps sont enlevés secrètement par les Chrétiens et déposés avec vénération « dans un lieu très célèbre ». Saint Eustache (c'est le nom sous lequel l'Occident médiéval le connaît) est fêté, à Rome comme chez les Grecs, le 20 septembre, mais son nom a été supprimé du Calendrier romain général lors de la réforme de 1969.
20 septembre : Fête de Saint André Kim (+1846)
André Kim fut le premier prêtre coréen, et le premier prêtre martyr durant les quatre grandes vagues de persécutions qui se succédèrent en Corée de 1839 à 1867. Son père, saint Ignace Kim, avait été décapité pour le Christ en 1839. Saint André le fut aussi, après d’horribles tortures, neuf années plus tard : il avait 25 ans. Plus de 10 000 chrétiens donnèrent ainsi le témoignage de leur foi au prix de leur vie. Le Pape canonisa 103 martyrs de Corée en 1984, parmi eux des jeunes filles de 15 ou 17 ans et des garçons de 13 ans.
Le 20 septembre est aussi le triste anniversaire de la spoliation de Rome
C'est en effet le 20 septembre 1870 que, malgré la défense héroïque des troupes pontificales, et en particulier des Zouaves Pontificaux, par la “brèche de la Porta Pia”, les troupes piémontaises sont entrées dans la Ville Eternelle, achevant la spoliation sacrilège des Etats de l'Eglise au profit de la royauté maçonnique des Savoie
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/11/03/2010-44-de-lepopee-des-zouaves-pontificaux-depuis-1861-jusqua-la-spoliation-de-rome/
Et pour nous encourager et stimuler à cette neuvaine, voici un beau texte qu'il est bon de relire et de méditer, dans lequel sont rappelées les actions particulières de Saint Michel en faveur de la France
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2022/09/19/2022-96-pour-bien-commencer-la-neuvaine-preparatoire-a-la-fete-de-saint-michel-archange/
Selon le récit originel de sa vie et de sa Passion (un texte grec [BHG 641] d'où dérivent toutes les versions connues de la légende), Eustathe, qui portait initialement le nom de Placidas, était un excellent général (στρατηλάτης), païen de religion mais très humain et charitable, qui vivait à l'époque de l'empereur Trajan.
S'étant converti au christianisme à la suite d'un miracle survenu pendant une partie de chasse (entre les bois du cerf qu'il poursuivait une croix apparut tandis que la voix divine l'interpellait), Placidas se fit baptiser avec sa femme et ses deux enfants : il prit alors le nom d'Eustathios/Eustathe (qui signifie « bien équilibré », « constant »), son épouse Tatiana celui de Théopista (« celle qui a foi en Dieu »), et leurs fils furent appelés Agapios (« celui qui est plein de charité ») et Théopistos/Théopiste (« celui qui a foi en Dieu »).
Des malheurs annoncés par la voix divine s'abattent bientôt sur lui pour le mettre à l'épreuve : il perd ses terres, ses troupeaux, sa fortune. Pour cacher sa misère, la famille décide de se retirer en Égypte. Comme Eustathe ne peut payer le prix de la traversée, le capitaine du bateau se dédommage en gardant pour lui la belle Théopista. Menacé de mort, Eustathe s'enfuit à la nage avec ses deux fils. Mais bientôt ceux-ci, au moment de traverser un fleuve, sont brusquement ravis, l'un par un lion, l'autre par un loup. Eustathe les croit morts mais ils ont été sauvés l'un par des bergers, l'autre par des laboureurs qui les élèvent dans le même village sans que personne (pas même les intéressés) soupçonne qu'ils sont frères. Le temps passe.
Le péril barbare rappelle Placidas au souvenir de Trajan. L'empereur fait rechercher partout l'exilé volontaire, le tire de sa retraite, lui rend son grade et lui confie la défense du pays. Eustathe enrôle alors de nouveaux soldats, parmi lesquels deux jeunes gens qu'il prend en amitié et dont il fait ses commensaux.
Après une brillante victoire sur les Barbares, le général et ses deux aides de camp font halte près d'une maison habitée par une pauvre femme qui cultive un petit jardin. Les deux aides de camp, qui ne sont autres qu'Agapios et Théopistos, se reconnaissent alors les premiers au moment où ils se racontent leur vie. Témoin muet de ces retrouvailles, la jardinière (en réalité Théopista, que le capitaine, mort subitement, n'a pas eu le temps de déshonorer et qui s'est échappée) reconnaît bientôt son mari dans le général. Toute la famille (père, mère et fils) se retrouve alors en une scène émouvante, typique de l'anagnorisis hagiographique.
Mais la réhabilitation mondaine de Placidas-Eustathe ne dure guère. À Trajan succède Hadrien. Le nouvel empereur, voyant que le héros et les siens refusent de sacrifier aux idoles, les fait jeter en pâture à un lion féroce, lequel se couche à leurs pieds. Hadrien ordonne alors de les ébouillanter dans un taureau d'airain chauffé à blanc : plus résolus et unis que jamais, Eustathe, son épouse et ses deux fils conquièrent ainsi la palme du martyre.
Les corps sont enlevés secrètement par les Chrétiens et déposés avec vénération « dans un lieu très célèbre ». Saint Eustache (c'est le nom sous lequel l'Occident médiéval le connaît) est fêté, à Rome comme chez les Grecs, le 20 septembre, mais son nom a été supprimé du Calendrier romain général lors de la réforme de 1969.
20 septembre : Fête de Saint André Kim (+1846)
André Kim fut le premier prêtre coréen, et le premier prêtre martyr durant les quatre grandes vagues de persécutions qui se succédèrent en Corée de 1839 à 1867. Son père, saint Ignace Kim, avait été décapité pour le Christ en 1839. Saint André le fut aussi, après d’horribles tortures, neuf années plus tard : il avait 25 ans. Plus de 10 000 chrétiens donnèrent ainsi le témoignage de leur foi au prix de leur vie. Le Pape canonisa 103 martyrs de Corée en 1984, parmi eux des jeunes filles de 15 ou 17 ans et des garçons de 13 ans.
Le 20 septembre est aussi le triste anniversaire de la spoliation de Rome
C'est en effet le 20 septembre 1870 que, malgré la défense héroïque des troupes pontificales, et en particulier des Zouaves Pontificaux, par la “brèche de la Porta Pia”, les troupes piémontaises sont entrées dans la Ville Eternelle, achevant la spoliation sacrilège des Etats de l'Eglise au profit de la royauté maçonnique des Savoie
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2010/11/03/2010-44-de-lepopee-des-zouaves-pontificaux-depuis-1861-jusqua-la-spoliation-de-rome/
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Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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