Des Fourmis brodent des images saintes sur des feuilles au Brésil
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Des Fourmis brodent des images saintes sur des feuilles au Brésil
Étrange....Va vous dit quoi?Le Sanctuaire de Notre-Dame des larmes (Vitoria-Brésil)
Cindinha (à l’état civil Maria Aparecida Martins d’Avila), de Vitoria (Brésil) m’avait rendu visite deux fois en France. Elle m’avait parlé des fourmis qui lui transmettent les messages de la Vierge dans le jardin de Notre Dame des Larmes.
Les fourmis exécutent ce graphisme par un pointillé sur des feuilles d’arbre. Cidinha m’avait donné plusieurs feuilles bien écrites, des images de la Vierge ou de la Croix, des messages et des références bibliques : point commun avec San Nicolas (Argentine).
Cidinha est sincère, transparente, mais comment croire des choses pareilles, ne vaudrait-il pas mieux chercher une explication naturelle : quelque technique ou supercherie humaine ?
Je me suis rendu au Brésil du 20 au 27 mai pour en avoir le cœur net.
Me voici donc à Sera (grande banlieue de Vitoria) dans le petit jardin de la Vierge des Larmes : une bonne vingtaine d’arbres, quelques plantes basses et la maison de l’ancien locataire, désaffectée, pour devenir :
Le sanctuaire de Notre Dame des Larmes.
Au premier étage un bon millier de feuilles ouvragées « par les fourmis » sont exposées en bon ordre, toutes illustrées de pointillés. Ce ne sont pas des trous, c’est le parenchyme chlorophyllien qui est entamée non l’épiderme.
Cidinha m’explique : « Un professeur de Rio a filmé le travail des fourmis. Il a écarté toutes les hypothèses réductrices ou simplistes. Il ne saurait s’agir d’un pochoir par lequel on aurait marqué les feuilles, un produit appétissant pour les fourmis qui mangeraient la surface seulement où le pochoir aurait collé ce produit ou bien lui-même aurait dissous la feuille.
Il ne s’agit pas non plus d’un perçoir, car les feuilles ne sont pas percées, c’est la chlorophylle en surface qui est enlevée de la structure interne de la feuille qui reste intacte.
Telle est l’acquisition du professeur de Rio. Toute hypothèse d’un pochoir se trouve d’ailleurs écartée puisque chaque feuille est ouvragée différemment.
Depuis 1995 à une feuille par jour en moyenne, cela ferait plus de 4000 toutes différentes.
La première enquête officielle de l’évêque d’alors, au début des années 2000, avait été confiée à un Jésuite professeur de parapsychologie. Il avait conclu que ce phénomène et d’autres (les 4 images de la Vierge qui se sont imprimées sur les murs à l’entrée de la maison des larmes) s’expliquaient dans le cadre de ce que la parapsychologie admet, et cela avait clos l’enquête.
Mais cette discipline frontière n’est pas encore une science et n’est pas reconnue par la communauté scientifique internationale, même si de très rares universités ont ouvert des chaires de parapsychologie à titre expérimental et purement prospectif. Ce n’est pas encore une référence.
Les faits sont là quotidiennement. Ils restent inexpliqués mais incontournables. Un haussement d’épaules ou un aphorisme négatif ne peut les escamoter. C’est en assumant des faits déroutants ou invraisemblables que les sciences ont progressé y compris en physique quantique.
Prenons garde aux présupposés qu’ils admettent d’emblé le surnaturel par naïve crédulité ou qu’ils nient sans examen par rationalisme scientiste.
- S’il s’agit de stigmates : « c’est une automutilation » mais quand des médiums voient le sang sourdre sous la peau et faire ainsi la blessure comme il a été constaté à San Nicolas d’Argentine et ailleurs, cette explication à priori de certains dermatologues ne tient pas la route.
Si je rappelle les constats, certains répondent : « c’est de l’autosuggestion ». Même si tout est possible en ce domaine, cet autre à priori aurait à fournir ses preuves et ce n’est pas le cas. Bref tout ce qui projette l’explication à partir de schémas préconçus ne fait pas progresser la solution.
Alors que faire dans la situation actuelle ?
Pour une approche scientifique, il faudrait faire venir un spécialiste des fourmis, qu’il examine leur travail assidu depuis plus de dix ans ; qu’il précise si leurs mandibules en sont la cause ou une sécrétion de leurs pattes.
Cela n’a pas été fait.
Au plan surnaturel, qui a sa cohérence propre, ce lieu s’impose. Il attire la prière. C’est un lieu de conversion. Beaucoup rendent grâce, de nombreuses guérisons, j’en ai rencontrés et des témoignages ont été recueillis. Durant mon passage, le vendredi 22 mai 2009, deux mamans sont venues avec leurs enfants. Lors de leurs grossesses, les médecins avaient constaté des malformations et conseillaient un avortement autorisé en ce cas. Elles ont persisté dans la prière, en union avec Cidinha. Les deux enfants sont nés heureusement et poussent bien. L’un en est à son 13ème mois et l’autre au 15ème.
Le curé de la paroisse, un jeune prêtre solide, équilibré, fervent mais sobre dans sa piété profonde a constaté les fruits. L’assistance à la messe progresse dans sa paroisse ce que j’ai pu vérifier en concélébrant avec lui.
Cela nous renvoie au critère de discernement donné par Jésus lui même : « on juge l’arbre à ses fruits, un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits et un mauvais arbre ne peut porter de bons fruits », phrase répétée 6 fois au total dans les 4 évangiles.
D’autre part, il y a ces feuilles ouvragées, « brodées » comme on dit. A ma connaissance, on n’a jamais vu ça ailleurs. Ca c’est produit seulement à partir des grâces et messages reçus par Cidinha en ce lieu. Les feuilles sont là pour l’étude. Les fourmis continuent leur travail surprenant. Il faudrait examiner et raisonner plus avant.
L’autorité de l’Eglise locale préfère ne pas focaliser ni se polariser sur ce fait divers du surnaturel chrétien, mais concentrer son action pastorale sur la foi et la charité dans l’ordre familial et social m’a dit prudemment et intelligemment l’archevêque de Victoria.
C’est un homme d’envergure qui choisit les priorités. Il dit comme Gamaliel
« Là-dessus, laissons le temps faire son œuvre » et il respecte pleinement la liberté chrétienne de ceux que ces phénomènes édifient, stimulent ou comblent.
De toute façon, comme je répondais à une jeune journaliste, le surnaturel n’est pas une extravagance contre-nature. Le surnaturel, c’est un accomplissement qui conduit la nature à sa plénitude depuis deux millénaires. Il change les cœurs et épanouit le reste parfois jusqu’au préternaturel et parfois au miracle dans un mystérieux clair obscur qu’il est impossible de discerner adéquatement. C’est parfois une transfiguration intérieure voir même extérieure de tout l’être.
Les épiphénomènes de cette grâce sont secondaires comme l’a rappelé l’évêque. Ce sont les petits signes extérieurs et « clins d’œil » de Dieu. Les effets sensibles à la vue et à l’expérimentation scientifique sont accessoires. Les phénomènes surnaturels extraordinaires se situent sur une frontière entre Dieu et les hommes, entre la durée synchronique du ciel : l’éternité et la durée successive de notre temps. Nous avons notre idée et notre expérience du temps si déroutantes soient-elles. Quant à l’éternité, nous ne pouvons la concevoir qu’abstraitement et en discerner les manifestations dans la nuit de la foi. Nous n’en avons pas la moindre expérience ni le moyen d’en déduire quoi que ce soit.
Le surnaturel est rarement extraordinaire. Il est une spiritualisation, dit-on mais mieux vaut dire : une divinisation de notre être par l’amour.
Ce n’est pas un bouleversement de la nature mais son accomplissement, une manifestation surprenant d’où le nom « miracle » du verbe latin « marari » qui signifie « s’étonner, admirer, s’émerveiller » mais la finale du nom latin « mira-culum » est un diminutif !
Prenons concrètement un exemple : quand Marie conçut puis enfanta Jésus neuf mois après, c’était une maternité naturelle, la gestation du Christ a été semblable à toute autre. Une commission d’enquête qui aurait observé la gestation de Marie aurait dit : « ce n’est pas surnaturel, c’est purement naturel ».
Quant au signe surnaturel de l’incarnation : la conception et l’enfantement virginal, ils ne nous sont connus que par le témoignage de Marie transmis par l’évangéliste Luc. Que son Fils soit le Fils éternel de Dieu venant par Elle sur terre, c’est ce qui a été proposé à sa liberté et confirmé par plusieurs messages prophétiques et re-confirmé par les petits signes discrets de son expérience quotidienne ce que j’ai précisé dans La Vie authentique de Marie (2007)
Toutes nos hypothèses de représentations physiologique, anatomique et médicale sont vaines et ridicules comme me l’écrivait Jérôme Lejeune, découvreur de la trisomie 21 et ainsi père de la génétique qui a transformé la médecine.
C’est cette frontière qu’il faut modestement travailler en tenant, « les deux bouts de la chaîne ». En ce domaine, l’homme est tiraillé entre l’ordre du déterminisme naturel que Dieu respecte et ce qui y transparaît parfois et que nos efforts échouent à expliquer. Il y a un côté inexplicable.
Les faits miraculeux abondent dans la tradition chrétienne et continuent de nous déconcerter. C’est le cas de l’image de la Vierge de Guadalupe imprimée en 1615 sur le fragile manteau de Maguey devant lequel on défile aujourd’hui encore dans la basilique de Mexico.
Des scientifiques croyants et incroyants ont multiplié les congrès sur l’admirable effigie du Christ imprimée sur le Linceul de Turin. Un négatif dont la photographie a révélé clairement la sublime image. On établit rigoureusement son historicité. Ce linge a enveloppé le corps du seul crucifié qui ait été flagellé, couronné d’épines puis cloué sur une croix qu’il avait porté sur ses épaules etc…
Tout vérifie l’authenticité mais le mécanisme de formation reste inconnu.
On manquait d’évidence à la maison de la Vierge à Vitoria (Sara). A ma dernière visite dans l’après midi du lundi 25 mais, tandis que je célébrais la messe, des visiteurs ont pu observer les fourmis au travail en plein jour vers 16h. Nous fûmes bientôt avertis et beaucoup ont pu voir. C’est exceptionnel, car en montant dans les arbres, on aurait eu peu de chances de tomber sur la feuille en cours de broderie : une sur mille ou plus. Cette fois, c’était sur une plante basse aux larges feuilles, 12/20 cm environ. Il y avait une bonne vingtaine de fourmis. On a pu les compter. Une plus grosse fourmi était là au centre. Les observateurs la considéraient comme une sorte de contremaître.
Quand la nuit fut tombée, une lampe électrique (à distance pour ne pas les inquiéter) permis de suivre l’opération, qui ne progressait pas à vue d’œil. Le lendemain matin, vers 8h, on m’amena la feuille à l’aéroport de Vitoria, mais j’ai préféré qu’elle reste comme pièce à conviction avec les nombreuses photos prises, ce qui n’avait pu être fait qu’une fois. Le travail des fourmis s’était arrêté peu avant le lever du jour vers 5h du matin : une douzaine d’heures, les fourmis vues en pleine et lente action avaient formé sur cette grande feuille 3 images: la Vierge, la Croix et une référence biblique Jo 28 (sans le verset à la différence des messages à San Nicolas) je pensais Jean selon le signe latin habituel pour Johannes, d’autant que ce « JO » était venu les jours précédents.
D’autres pensent que c’est Job. A défaut d’inscription impossible de vérifier.
Je n’ai pas d’explication autre que celle de Cidinha et des visiteurs du jardin de la Vierge mais le fait s’impose à l’attention. Il déroute nos connaissances des fourmis et notre raison. Il a un sens clair : un signe de la Vierge et une invitation à lire la Bible.
Je souhaite qu’on pousse plus loin l’investigation avec l’aide de spécialiste et confrontation avec l’étude précédente faite à Rio en toute liberté scientifique comme en toute liberté pour les croyants.
A mon départ, ils rendaient grâce à Dieu qui avait apporté ce signe nouveau et significatif à l’occasion de mon humble voyage d’enquêteur.
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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