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Prophéties sur le Grand Monarque

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Message par Francesco Jeu 29 Avr 2010 - 23:44

PROPHETIES SUR LE GRAND MONARQUE



Prophétie de Jean de Vatiguerro, dite de Saint-Césaire, archevêque d’Arles, en 468. Extrait du Liber Mirabilis de 1524, déposé à la BNF et dont l’édition remonte aux premiers temps de l’imprimerie :

« Le Lis (Louis XVII) sera privé de sa noble couronne ; on l’en dépouillera et on la donnera à un autre (Louis XVIII), à qui elle n’appartient pas, et il sera humilié jusqu’à la confusion (Louis XVII traqué par tous les gouvernements et dépouillé même de son nom.) »


Prophétie de St Catalde, évêque de Tarente (Elle est très ancienne ; David Pareus la cite dans son commentaire de l'Apocalypse imprimé à Heidelberg en 1618) :

« … Un roi sortira de l’extraction et tige du lys très illustre, ayant le front élevé, les sourcils hauts, les yeux longs et le nez aquilin… »


Prophétie du Père Calliste, religieux de Cluny (XVIIème siècle)
Cette prophétie date du 3 décembre 1750, trois jours avant la mort du Père Calliste. Elle a été annoncée, au milieu du plus profond silence, à la fin de la messe, dans l'étonnement et la consternation de tous les assistants. Le texte de la prophétie du Père Calixte est conservé grâce à la lettre, datée du 3 décembre 1751, adressée par un religieux de Cluny, Dom Madrigas, au Prieur de l'Abbaye de Moutier-Saint-Jean-en-Auxois en Bourgogne.

Après une peinture rapide de la Terreur, le prophète tient ce langage d’une précision qui terrifie :

« Trois fleurs de Lys de la couronne royale tomberont dans le sang (Louis XVI, Marie-Antoinette, Madame Elisabeth) ; une autre tombera dans la fange (le duc d’Orléans), une cinquième sera éclipsé (Louis XVII)… »[28]


Le Père Nectou, au XVIIIe siècle, mort bien avant la Révolution, avait annoncé que l’Enfant du Temple ne périrait pas et que sa postérité assurerait le triomphe de l’Eglise « tel qu’il n’y en aura jamais eu de semblable ».[29]

Voici les évènements prédits par M. le curé de Maumusson, l’abbé Mathurin Souffrand en 1817 :

« La venue du grand Monarque sera très proche, lorsque le nombre des légitimistes restés fidèles sera tellement petit, qu’à vrai dire on les comptera.

Ce grand Monarque est de la branche aînée des Bourbons. Je suis portée à croire que c’est Louis XVII, parce que je vois un rameau d’une branche coupée. Avant ce grand Monarque, des heurs terribles devront fondre sur la France… »

Sa conviction profonde de la survivance du Dauphin évadé du Temple lui fit écrire deux lettres, l’une à Napoléon Ier, et l’autre à Louis XVIII, pour leur reprocher leur usurpation. De là les colères et les gendarmes.

Il écrit également, le 25 février 1820 :

« Le Grand Monarque sera un Bourbon. On croira la race du grand Louis XVI entièrement éteinte. Point du tout !... Un duc ! (Le duc de Normandie ou l’un de ses héritiers) … Il faut garder ici le silence. L’évènement prouvera la vérité. »[30]



Prophétie de la religieuse trappistine Notre-Dame des Gardes, en Anjou, morte vers 1828 :

Le dimanche de la Toussaint, 1816 : « Dans ce moment, je vis un jeune homme qui me parut avoir environ 33 ans. (le dauphin actuel Hugues Charles Guy de Bourbon vient de fêter ses 34 ans !) Il était d’une beauté ravissante et d’un port qui annonçait quelque chose de grand et de majestueux. En même temps, la voix me dit : « Voilà celui que je garde de tous les périls pour le bonheur de la France. » J’entendis qu’il portait les deux noms de Louis-Charles. Il fut sauvé de la Tour du Temple et conduit en Espagne, et de là en Sicile où il fut enseigné par les Jésuites (sécularisés). En 1801, il rentra en France où il fut arrêté et mis en prison. Il s’en échappa, parce que Dieu le protège et le conserve pour notre bonheur. Il ne rentrera en France qu’après le grand combat. »


La petite Marie des Terreaux ou des Brotteaux, servante de Lyon (1773-1843).
C’est de 1811 à 1832 qu’elle fut favorisée de nombreuses visions prophétiques. Poursuivie par la police à la suite de la révolution de 1830, l’humble servante dut se cacher.

La petite Marie des Terreaux, au moment où elle était poursuivie par la police de Louis-Philippe, après la révolution de 1830, eut la vision d’un drapeau blanc, sur lequel se trouvaient, vers le milieu, 6 fleurs de lys, et, dans un coin, une autre plus petite et isolée. Elle demanda ce que signifiait cette petite fleur de lys toute seule. Il lui fut répondu : c’est le duc de normandie. _ Mais je ne sais pas ce que c’est, répliqua-t-elle. _ Eh bien, on te l’apprendra, ajoute la voix céleste ; et la vision disparut.[31]


Prophétie de la bergère Marianne Galtier de Saint-Affrique (1830) :

« Un prince connu de Dieu seul, et faisant pénitence au désert, arrivera comme par miracle. Il sera du sang de la vieille cap. Il s’appellera Louis-Charles.

Il ne régnera qu’un an, et il cédera la couronne à un prince qui n’a pas de descendant. »


Mlle Lenormand (Née à Alençon en 1772. Morte le 25 juin 1843). En 1842, elle écrivit un certain nombre de prédiction :

« O Lis qu’on a brisé, mais qu’on n’a pu arracher, tes blanches fleurs de nouveau vont éclore. Les suaves parfums de tes symboliques corolles arrivent jusqu’à moi. Autour de ta tige veillent des amis fidèles et dévoués. Ils attendent un cri que doit pousser ton peuple, et alors tu remonteras sur le trône de tes aïeux. »



Prophétie du Père Eugène Pegghi, moine cistercien mort à Rome au monastère de Sainte-Croix en 1855 :« … Il y aura une grande stupeur quand on apprendra qu’il y a dans Paris un roi inconnu, et qui demeure au milieu du peuple. Et qu’on verra placé sur le trône un premier janvier le dernier de cette époque… »[



Joséphine Reverdy, de Bouilleret

Apparition du 8 septembre 1883[38] :

« La Sainte Vierge fit voir un personnage à Joséphine, dont elle remarqua bien les traits. Elle dit tout haut en répétant les paroles de la Sainte Vierge : « Dieu est tout-puissant ; il vient frapper la France par la mort du Comte de Chambord : mais la France ne sera pas perdue pour cela : il viendra un sauveur qui le remplacera. » Aussitôt un spectacle merveilleux se déroule aux regards de la voyante. Elle voit un Pape, qui n’était pas Léon XIII, la tiare en tête, et revêtu de ses ornements pontificaux, s’approcher du personnage qu’elle avait remarqué et le sacrer roi. Auprès de ce nouveau monarque était une splendide corbeille de lis blancs, très hauts et un drapeau blanc fleurdelisé. En même temps, la Sainte Vierge dit à la voyante ces paroles, qu’elle lui fait répéter tout haut devant tous les assistants : « Voilà le digne successeur d’Henri V, c’est celui-là qui sauvera la France, il est héritier des sentiments de Jésus-Christ. »

Apparition du 8 décembre 1883 :

« Après l’apparition du 8 septembre, une dame venue de Paris, désirant connaître l’identité du personnage que Joséphine, dans son extase, avait vu sacrer roi par un nouveau Pape, lui présenta la photographie du Prince Louis-Charles de Bourbon, fils aîné de Louis XVII.

Joséphine fut frappée de la ressemblance de cette photographie avec le personnage qui lui avait été montré en vision. Néanmoins, elle n’osait encore se prononcer formellement sur son identité. Mais la Sainte Vierge se plut à lever tout doute dans son apparition du 8 décembre. Ici laissons la parole à un témoin oculaire des faits et dont nous taisons le nom pour le moment :

« Le jour de la fête de l’Immaculée-Conception, à 1h30 du soir, beaucoup de personnes sont venues prier et réciter le chapelet de Notre-Dame des Septs-Douleurs, dans la chambre de Joséphine. Elles étaient au nombre de 27. Parmi elles se trouvait cette dame de Paris qui avait présenté à Joséphine la photographie du fils aînée de Louis XVII. […] A ce moment, la voyante aperçoit un tableau merveilleux. D’un côté était Notre-Seigneur-Jésus-Christ se tenant debout devant la Croix ; sa figure était empreinte de tristesse ; Il était couronné d’épines et avait sur sa poitrine son Sacré-Cœur ouvert. De l’autre côté se trouvait le roi qui lui avait été montré en vision, le 8 septembre ; derrière le roi était une belle corbeille de lis qu’ombrageait un drapeau blanc fleurdelisé.

La Sainte Vierge alors adresse à la voyante quelques paroles qu’elle ne répète pas. Mais aussitôt les assistants la voient prendre dans sa poche la photographie du prince Louis-Charles de Bourbon, fils aîné de Louis XVII, connu sous le faux nom de Naundorff, photographie que la dame parisienne lui avait glissée dans la poche, à son insu.

Joséphine, fixant la personne du roi que la Sainte Vierge lui faisait voir et puis la photographie qu’elle tenait dans ses mains, se met à dire tout haut, en souriant : « Oui, ma bonne Mère, c’est bien lui ! » Elle regarde une deuxième fois le roi et sa photographie, et répète d’une voix encore plus forte et en souriant toujours : « Oui, ma bonne Mère, c’est bien lui ! »

La Sainte Vierge adresse encore à Joséphine des paroles qu’elle seule entend, et répond : « Mon confesseur me défend de parler. » Aussitôt, sur l’ordre que lui en donne la Sainte Vierge, Joséphine présente la photographie à toute l’assistance et dit d’une voix très forte : « Voilà celui qui doit monter sur le trône. Il est le digne successeur d’Henri V, et héritier des sentiments de Jésus-Christ ; et bientôt on ne dira plus : à bas les ministres de Jésus-Christ ! – C’est celui-là qui sauvera la France. »

C’était la Sainte Vierge elle-même qui prononçait ces paroles, et la voyante les répétait après elle. »


Une voyante de la fin du XIXe siècle.

Extrait du livre de Michel de Savigny : La perspective des grands événements[41], au chapitre concernant le Grand Monarque, pages 309-310 :

« Une prophétie attribuée à une voyante, qui fut un moment célèbre à Paris, à la fin du XIXe siècle, va jusqu’à affirmer que les droits du véritable prétendant seront reconnus officiellement.

Elle dit :

Un papier est resté,

Il est à l’étranger,

Il vous sera montré

Comme preuve d’identité.

Certains affirment que des documents officiels, reconnaissant la légitimité de Naundorff, se trouveraient en Allemagne et seraient produits au moment de l’avènement de l’Elu de Dieu ! C’est ce que suggérait d’ailleurs la voyante dans son texte. Par ailleurs, elle termine en disant :

Je vois la France accepter,

Quand elle aura peiné,

Celui qui est l’héritier.



Jules de Vuyst (1933-1952)

« Cette femme a fui avec l’enfant (Louis XVII), elle est entourée d’anges et elle est éclairée par la divine Providence. Cet enfant était un enfant de roi qui était perdu et qui a été plusieurs fois sauvé dans sa vie par cette femme. Plus tard, de la descendance de cet enfant sortira un grand Roi qui viendra apporter le bonheur en France. Il vivra saintement et s’appellera lui-même le roi du Sacré-Cœur. »[46]



Il faut apparemment rajouter à cette liste d’autres personnes.

Le Marquis de La Franquerie, qui affirme qu’il a « relevé seize prophéties sérieuses, contemporaines, qui affirment que le Grand Monarque descendra de Louis XVII », nous parle de Mère Saint Dominique à Paris[47], d’une certaine Marie-Françoise Decotterd en suisse et « d’une religieuse de Lyon et trois âmes contemporaines dont on ne peut présentement encore citer les noms. »[48] Je vous conseille de lire "Le Saint Pape et le Grand Monarque" du Marquis de la Franquerie.


Rajoutons enfin que le Padre Pio , dont les capacités psychiques étaient très développées, a vu, en état de bilocation, le testament de la duchesse d’Angoulême, détenue au Vatican, document « d’une importance capitale pour la France, l’Europe et le monde. »


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