Capacité miltaire de l`Iran -
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Capacité miltaire de l`Iran -
Sejil, le dernier missile balistique iranien,est une vraie évolution dans la dissuasion et la stratégie de représaille et de frappes réactives.
Ce missile à bi-étages est à carburant solide, contrairement au Shahab-3 mono-étage à carburant liquide, ce qui lui confère l'avantage d'une meilleure portée et de la souplesse de déploiment, il faut comprendre par là qu'un missile à carburant solide demande un temps de réactivité quatre à cinq fois moindre qu'un missile propulsé par la combustion d'un liquide. Les missiles à carburant liquide ne peuvent pas être stoqués avec leur carburant car ce dernier est corrosif et peut donc endomager les réservoirs du missile. En plus, le carburant liquide présente le désavantage d'être instable à la manipulation et stoquable pour une durée plutôt limitée. Ajoutez à celà que ces liquides sont hautement toxiques, une raison pour laquelle on remplit les missiles à l'extérieur.
La chaine du déroulement du lancement s'en trouve forcément ralentie: Il faut entre le moment de la prise de décision, sortir les camions lanceur-érecteur depuis leurs bunkers cachées ou leurs bases de lancement jusqu'au pas de tir ou bases de lancement, accompagné en plus par leurs camions citerne d'alimentation, qui vont mettre des fois une heure et demie entière à leur faire le plein. Tout ceci alourdie la logistique et le dispositf plus vulnérable à la détection et l'élimination , que ce soit par des satellites qui fourniront la cible au missilede croisière, ou par un drone qui va alerter des avions d'attaque.
Maitriser la technologie des poudres pour un engin de deux étage ayant une portée de 2'000 à 2'400 km, n'est pas aussi aisé qu'on pourrait le penser, il faut disposer d'éléments découlant d'une technologie de pointe et dépassant celle des fusées à propulsions liquide, tel que des vannes de réacteurs capable de résister à l'érosion puissante du jet de flammes, ou encore de moyen radiographique puissant pour l'analyse du grain du propulseur, souvent composé d'un mélange de poudre d'aluminium et de nitrate d'amonium.
Avec cette nouvelle génération de missile, des villes comme Vienne ou Varsovie et une bonne partie du sud de l'Europe, sont dorénavant dans le rayon d'action de la dissuasion iranienne. [/b]
Ce missile à bi-étages est à carburant solide, contrairement au Shahab-3 mono-étage à carburant liquide, ce qui lui confère l'avantage d'une meilleure portée et de la souplesse de déploiment, il faut comprendre par là qu'un missile à carburant solide demande un temps de réactivité quatre à cinq fois moindre qu'un missile propulsé par la combustion d'un liquide. Les missiles à carburant liquide ne peuvent pas être stoqués avec leur carburant car ce dernier est corrosif et peut donc endomager les réservoirs du missile. En plus, le carburant liquide présente le désavantage d'être instable à la manipulation et stoquable pour une durée plutôt limitée. Ajoutez à celà que ces liquides sont hautement toxiques, une raison pour laquelle on remplit les missiles à l'extérieur.
La chaine du déroulement du lancement s'en trouve forcément ralentie: Il faut entre le moment de la prise de décision, sortir les camions lanceur-érecteur depuis leurs bunkers cachées ou leurs bases de lancement jusqu'au pas de tir ou bases de lancement, accompagné en plus par leurs camions citerne d'alimentation, qui vont mettre des fois une heure et demie entière à leur faire le plein. Tout ceci alourdie la logistique et le dispositf plus vulnérable à la détection et l'élimination , que ce soit par des satellites qui fourniront la cible au missilede croisière, ou par un drone qui va alerter des avions d'attaque.
Maitriser la technologie des poudres pour un engin de deux étage ayant une portée de 2'000 à 2'400 km, n'est pas aussi aisé qu'on pourrait le penser, il faut disposer d'éléments découlant d'une technologie de pointe et dépassant celle des fusées à propulsions liquide, tel que des vannes de réacteurs capable de résister à l'érosion puissante du jet de flammes, ou encore de moyen radiographique puissant pour l'analyse du grain du propulseur, souvent composé d'un mélange de poudre d'aluminium et de nitrate d'amonium.
Avec cette nouvelle génération de missile, des villes comme Vienne ou Varsovie et une bonne partie du sud de l'Europe, sont dorénavant dans le rayon d'action de la dissuasion iranienne. [/b]
Dernière édition par MichelT le Lun 3 Mai 2010 - 14:41, édité 1 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Les Pasdarans (Gardiens de la révolution islamique) et les Bassij
Description du corps des Pasdaran
Le Sepah-e Pasdaran est séparé de l'armée iranienne régulière et lui est parallèle. Ils sont très bien équipés avec leur propre marine, armée de l'air et forces terrestres. La force est aussi responsable des missiles d'Iran sur lesquels l'armée régulière n'a aucun contrôle. Son quartier général se situe sur la base aérienne de Doshan Tappeh, siége également du commandement de l'armée de l'air iranienne.
Des efforts récents ont été faits afin de créer un commandement conjoint entre l'armée régulière et les gardiens de la révolution, mais ils ont été limités par leur nature et n'ont pas eu d'impact significatif.
Le corps des gardiens de la révolution a été fondé par un décret du 5 mai 1979, en tant que force soumise à l'autorité de l'ayatollah Khomeini. Ils sont en fait placés sous l'autorité du Guide de la Révolution, actuellement Ali Khamenei. Ils sont devenus une force armée à part entière pendant la Guerre Iran-Irak où l’utilisation de vagues humaines, constituées très souvent d’adolescents inexpérimentés, contre l’armée irakienne causèrent des pertes pour les GRI 2 fois supérieures à celles subies par l’armée régulière.
En 2000, on estime que les GRI regroupent 130 000 hommes dans une vingtaine de grandes formations, dont des unités parachutistes, d’opérations spéciales ou d’infanterie de marine.
L'actuel commandant en chef du corps des gardiens de la révolution islamique est le général de division Mohammad-Ali (Aziz) Jaafari, qui fut précédé par le général Yahya Rahim Safavi précédé lui-même par Mohsen Rezaï. L'actuel président d'Iran Mahmoud Ahmadinejad était membre des gardiens de la révolution pendant la guerre Iran-Irak.
Plusieurs de ses hauts-commandants ont été assassinés lors d'un attentat-suicide, le 18 octobre 2009, à Zahedan (Sistan-Baloutchistan) revendiqué par le groupe radical sunnite Joundallah[2],[3].
Branches & Commandement
Force Qods
(inconnu)
Basij
11 000 000 (est. 2005)
Forces maritimes des gardiens de la révolution
20 000 (est. 2005)
Forces aériennes des gardiens de la révolution
(inconnu)
Forces terrestres des gardiens de la révolution
(inconnu)
Commandant en chef
Général Mohammad-Ali (Aziz) Jaafari
[modifier] Département de sécurité et de renseignement extérieurs
Cette structure spécifique des GRI pour les opérations de renseignements et d’actions clandestines gère différents services ou cellules chargées des opérations clandestines dans le monde entier (assassinats d’opposants entre autres).
Il est responsable des groupes ‘’Al-Qods’’, cellules des Pasdarans opérant à l’étranger, qui assurent la formation, l’entraînement et parfois, l’encadrement des mouvements extrémistes islamiques, comme en Bosnie-Herzégovine durant la guerre civile dans ce pays ou un soutien aux mouvements chi’ites irakiens dans la guerre en Irak.
Bassidj
Niruyeh Moghavemat Basij (« Force de mobilisation de la résistance ») couramment appelé Bassidj (aussi transcrit Basij, le nom persan بسيج signifiant « mobilisé ») est une force paramilitaire iranienne qui a été fondée par l'ayatollah Khomeini en novembre 1979 afin de fournir des jeunes volontaires populaires aux troupes d'élite dans la guerre Iran-Irak. Les Basij sont actuellement une branche des Gardiens de la Révolution islamique. Un membre de cette force est appelé un Bassidji.
Les Basij constituent une « force d’intervention populaire rapide ».
L'agence de presse Fars News Agency rapporte : « Parmi les tâches les plus importantes des Basij, on compte : la sécurité, le renforcement des infrastructures de développement, l'équipement des bases de résistance, [et] augmenter le nombre d'emplois » d'après Hejazi. Il a aussi décrit la "prohibition du vice" et la "promotion de la vertu" comme la « politique divine » des Basij.
De plus, ces Basij jouent un rôle fondamental auprès du régime théocratique, car toute contestation à l'encontre de son fondement peut aboutir à une intervention de cette milice islamiste. Par exemple, lorsque les étudiants ont manifesté en masse dans la capitale iranienne, la plupart des manifestants, qui scandaient des slogans contre le guide suprême Ali Khamenei, véritable dirigeant de l'Iran, ont été victimes des tortures des Basijis. Depuis l'accès au pouvoir du pasdaran Mahmoud Ahmadinejad, les Bassijis bénéficient du plein pouvoir sur le plan sécuritaire du pays afin d'empêcher « toute démonstration anti-théocratique ». Lors des manifestions suite à la réélection contestée d'Ahmadinejad en juin 2009, ils sont soupçonnés d'avoir tiré sur la foule des opposants, provoquant la mort de plusieurs dizaines de manifestants dont Neda Agha-Soltan[2].
D'après l'Institut jordanien de diplomatie et GlobalSecurity.org, ils servent aussi à faire respecter les codes vestimentaires islamiques et d'autres lois iraniennes, et ils ont une branche dans pratiquement toutes les mosquées d'Iran[4][5].
Le Sepah-e Pasdaran est séparé de l'armée iranienne régulière et lui est parallèle. Ils sont très bien équipés avec leur propre marine, armée de l'air et forces terrestres. La force est aussi responsable des missiles d'Iran sur lesquels l'armée régulière n'a aucun contrôle. Son quartier général se situe sur la base aérienne de Doshan Tappeh, siége également du commandement de l'armée de l'air iranienne.
Des efforts récents ont été faits afin de créer un commandement conjoint entre l'armée régulière et les gardiens de la révolution, mais ils ont été limités par leur nature et n'ont pas eu d'impact significatif.
Le corps des gardiens de la révolution a été fondé par un décret du 5 mai 1979, en tant que force soumise à l'autorité de l'ayatollah Khomeini. Ils sont en fait placés sous l'autorité du Guide de la Révolution, actuellement Ali Khamenei. Ils sont devenus une force armée à part entière pendant la Guerre Iran-Irak où l’utilisation de vagues humaines, constituées très souvent d’adolescents inexpérimentés, contre l’armée irakienne causèrent des pertes pour les GRI 2 fois supérieures à celles subies par l’armée régulière.
En 2000, on estime que les GRI regroupent 130 000 hommes dans une vingtaine de grandes formations, dont des unités parachutistes, d’opérations spéciales ou d’infanterie de marine.
L'actuel commandant en chef du corps des gardiens de la révolution islamique est le général de division Mohammad-Ali (Aziz) Jaafari, qui fut précédé par le général Yahya Rahim Safavi précédé lui-même par Mohsen Rezaï. L'actuel président d'Iran Mahmoud Ahmadinejad était membre des gardiens de la révolution pendant la guerre Iran-Irak.
Plusieurs de ses hauts-commandants ont été assassinés lors d'un attentat-suicide, le 18 octobre 2009, à Zahedan (Sistan-Baloutchistan) revendiqué par le groupe radical sunnite Joundallah[2],[3].
Branches & Commandement
Force Qods
(inconnu)
Basij
11 000 000 (est. 2005)
Forces maritimes des gardiens de la révolution
20 000 (est. 2005)
Forces aériennes des gardiens de la révolution
(inconnu)
Forces terrestres des gardiens de la révolution
(inconnu)
Commandant en chef
Général Mohammad-Ali (Aziz) Jaafari
[modifier] Département de sécurité et de renseignement extérieurs
Cette structure spécifique des GRI pour les opérations de renseignements et d’actions clandestines gère différents services ou cellules chargées des opérations clandestines dans le monde entier (assassinats d’opposants entre autres).
Il est responsable des groupes ‘’Al-Qods’’, cellules des Pasdarans opérant à l’étranger, qui assurent la formation, l’entraînement et parfois, l’encadrement des mouvements extrémistes islamiques, comme en Bosnie-Herzégovine durant la guerre civile dans ce pays ou un soutien aux mouvements chi’ites irakiens dans la guerre en Irak.
Bassidj
Niruyeh Moghavemat Basij (« Force de mobilisation de la résistance ») couramment appelé Bassidj (aussi transcrit Basij, le nom persan بسيج signifiant « mobilisé ») est une force paramilitaire iranienne qui a été fondée par l'ayatollah Khomeini en novembre 1979 afin de fournir des jeunes volontaires populaires aux troupes d'élite dans la guerre Iran-Irak. Les Basij sont actuellement une branche des Gardiens de la Révolution islamique. Un membre de cette force est appelé un Bassidji.
Les Basij constituent une « force d’intervention populaire rapide ».
L'agence de presse Fars News Agency rapporte : « Parmi les tâches les plus importantes des Basij, on compte : la sécurité, le renforcement des infrastructures de développement, l'équipement des bases de résistance, [et] augmenter le nombre d'emplois » d'après Hejazi. Il a aussi décrit la "prohibition du vice" et la "promotion de la vertu" comme la « politique divine » des Basij.
De plus, ces Basij jouent un rôle fondamental auprès du régime théocratique, car toute contestation à l'encontre de son fondement peut aboutir à une intervention de cette milice islamiste. Par exemple, lorsque les étudiants ont manifesté en masse dans la capitale iranienne, la plupart des manifestants, qui scandaient des slogans contre le guide suprême Ali Khamenei, véritable dirigeant de l'Iran, ont été victimes des tortures des Basijis. Depuis l'accès au pouvoir du pasdaran Mahmoud Ahmadinejad, les Bassijis bénéficient du plein pouvoir sur le plan sécuritaire du pays afin d'empêcher « toute démonstration anti-théocratique ». Lors des manifestions suite à la réélection contestée d'Ahmadinejad en juin 2009, ils sont soupçonnés d'avoir tiré sur la foule des opposants, provoquant la mort de plusieurs dizaines de manifestants dont Neda Agha-Soltan[2].
D'après l'Institut jordanien de diplomatie et GlobalSecurity.org, ils servent aussi à faire respecter les codes vestimentaires islamiques et d'autres lois iraniennes, et ils ont une branche dans pratiquement toutes les mosquées d'Iran[4][5].
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Capacité miltaire de l`Iran -
Le Hezbollah - la main de Téhéran au Liban
Le Hezbollah (en arabe حزب الله ḥizbu-llāh, « Parti de Dieu ») fondé en juin 1982 est un mouvement politique chiite libanais possédant une branche armée (Al-Muqawama al-Islamiyya, Résistance islamique) qui est à son origine et qui fut créée en réaction à l'invasion israélienne au Liban en 1982, en s'appuyant sur un financement iranien
Nature du Hezbollah
L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[2], des États-Unis d'Amérique[3], de l'Australie (uniquement sa branche extérieure)[4] et comme organisation terroriste par l'État d'Israël[réf. souhaitée]. .
A l'inverse, Le Hezbollah est considéré comme un mouvement de résistance par la Syrie[réf. souhaitée] et l'Iran[réf. souhaitée].
La position de l'Union européenne est contrastée : par la voix du président de l'Union en exercice au 1er août 2006, l'Union européenne signale que le Hezbollah ne sera pas inscrit sur la liste des organisations terroristes[réf. nécessaire] ; toutefois, le Conseil de l'Union européenne inclut l'officier supérieur des services de renseignements du Hezbollah Imad Fa'iz Mughniyah (alias Mughniyah, Imad Fayiz) sur sa liste de terroristes[5]. Cette classification est contraignante mais ne concerne pas la branche civile du parti et sa branche armée située à l'intérieur du Liban.
À la différence du Conseil de l'Union européenne, le Parlement européen a adopté le 10 mars 2005 une résolution (par 473 voix pour et 33 contre)[6] déclarative et non contraignante pour les États membres qualifiant le Hezbollah de terroriste par le texte suivant : « considère qu'il existe des preuves irréfutables de l'action terroriste du Hezbollah et qu'il convient que le Conseil prenne toutes les mesures qui s'imposent pour mettre un terme à cette action ».
L'ONU ne classe pas le Hezbollah dans sa liste des organisations terroristes mais le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à son désarmement.
Le Hezbollah est tenu pour responsable de nombreuses prises d'otages d'Occidentaux, pour l'essentiel diplomates et journalistes, et de soldats israéliens occupant le sud-Liban dans les années 1980 et de l'orchestration d'attentats spectaculaires et meurtriers contre les forces occidentales présentes au Liban à cette époque. Il jouit d'une certaine popularité dans le monde arabo-musulman pour avoir contribué au retrait israélien du Liban Sud en mai 2000 [réf. nécessaire]. Il s'inspire du principe du velayat-e faqih, c'est-à-dire la primauté des théologiens (velayat-e faqih signifie « gouvernement du docte ») sur la communauté chiite, à présent controversé.
Enfin, Hassan Nasrallah déclara à plusieurs reprises ne pas soutenir le mouvement terroriste Al-Qaida. En effet, l'esprit du parti politique Hezbollah est de distinguer clairement l'idée de résistance face à Israël et l'attitude de terroristes d'Al-Qaida[réf. nécessaire].
Liens avec l'Iran
La filiation du Hezbollah avec l'Iran est historique[9],[10],[11],[12],[13],[14]. En effet, la conception de la politique de ce mouvement découle à l'origine de l'idéologie développée par Rouhollah Khomeini, le Velayat-e faqih (gouvernement du docte)[9]. Une « libanisation » du mouvement s'opère cependant à partir de la fin des tensions liées à la guerre Iran-Irak en 1988, puis par la participation aux élections libanaises en 1992.
L'Iran fournit néanmmoins le Hezbollah en moyens financiers et en armes [15],[16] et influence ses décisions[17],[18]. Le Guide de la Révolution intervient sur les décisions stratégiques, mais permet surtout aux dirigeants locaux d’asseoir leur légitimité, leur permettant ainsi de faire face aux oppositions internes. Plus directement, l'Iran garde une influence sur les agences de sécurité et de renseignement du Hezbollah. Téhéran ne revendique toutefois qu'une partie de ce soutien et compare ses relations avec le Hezbollah à celles qu'entretiennent les États-Unis avec Israël.
De son côté, le Hezbollah, qui dispose d’une représentation officielle à Téhéran, se veut un mouvement d'abord nationaliste et tient à se démarquer de sa filiation originelle. Cependant, lors d’une interview donnée à l’occasion du premier anniversaire de la guerre du Liban de 2006, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son organisation avait combattu pour l’Iran, propos qui ont été censurés par la télévision iranienne en raison de l’embarras qu’ils ont suscité. Les adversaires libanais de Nasrallah affirment depuis longtemps que la loyauté de ce dernier est envers l'Iran, et que le Liban n'est pas sa priorité[19].
Le Hezbollah (en arabe حزب الله ḥizbu-llāh, « Parti de Dieu ») fondé en juin 1982 est un mouvement politique chiite libanais possédant une branche armée (Al-Muqawama al-Islamiyya, Résistance islamique) qui est à son origine et qui fut créée en réaction à l'invasion israélienne au Liban en 1982, en s'appuyant sur un financement iranien
Nature du Hezbollah
L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[2], des États-Unis d'Amérique[3], de l'Australie (uniquement sa branche extérieure)[4] et comme organisation terroriste par l'État d'Israël[réf. souhaitée]. .
A l'inverse, Le Hezbollah est considéré comme un mouvement de résistance par la Syrie[réf. souhaitée] et l'Iran[réf. souhaitée].
La position de l'Union européenne est contrastée : par la voix du président de l'Union en exercice au 1er août 2006, l'Union européenne signale que le Hezbollah ne sera pas inscrit sur la liste des organisations terroristes[réf. nécessaire] ; toutefois, le Conseil de l'Union européenne inclut l'officier supérieur des services de renseignements du Hezbollah Imad Fa'iz Mughniyah (alias Mughniyah, Imad Fayiz) sur sa liste de terroristes[5]. Cette classification est contraignante mais ne concerne pas la branche civile du parti et sa branche armée située à l'intérieur du Liban.
À la différence du Conseil de l'Union européenne, le Parlement européen a adopté le 10 mars 2005 une résolution (par 473 voix pour et 33 contre)[6] déclarative et non contraignante pour les États membres qualifiant le Hezbollah de terroriste par le texte suivant : « considère qu'il existe des preuves irréfutables de l'action terroriste du Hezbollah et qu'il convient que le Conseil prenne toutes les mesures qui s'imposent pour mettre un terme à cette action ».
L'ONU ne classe pas le Hezbollah dans sa liste des organisations terroristes mais le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à son désarmement.
Le Hezbollah est tenu pour responsable de nombreuses prises d'otages d'Occidentaux, pour l'essentiel diplomates et journalistes, et de soldats israéliens occupant le sud-Liban dans les années 1980 et de l'orchestration d'attentats spectaculaires et meurtriers contre les forces occidentales présentes au Liban à cette époque. Il jouit d'une certaine popularité dans le monde arabo-musulman pour avoir contribué au retrait israélien du Liban Sud en mai 2000 [réf. nécessaire]. Il s'inspire du principe du velayat-e faqih, c'est-à-dire la primauté des théologiens (velayat-e faqih signifie « gouvernement du docte ») sur la communauté chiite, à présent controversé.
Enfin, Hassan Nasrallah déclara à plusieurs reprises ne pas soutenir le mouvement terroriste Al-Qaida. En effet, l'esprit du parti politique Hezbollah est de distinguer clairement l'idée de résistance face à Israël et l'attitude de terroristes d'Al-Qaida[réf. nécessaire].
Liens avec l'Iran
La filiation du Hezbollah avec l'Iran est historique[9],[10],[11],[12],[13],[14]. En effet, la conception de la politique de ce mouvement découle à l'origine de l'idéologie développée par Rouhollah Khomeini, le Velayat-e faqih (gouvernement du docte)[9]. Une « libanisation » du mouvement s'opère cependant à partir de la fin des tensions liées à la guerre Iran-Irak en 1988, puis par la participation aux élections libanaises en 1992.
L'Iran fournit néanmmoins le Hezbollah en moyens financiers et en armes [15],[16] et influence ses décisions[17],[18]. Le Guide de la Révolution intervient sur les décisions stratégiques, mais permet surtout aux dirigeants locaux d’asseoir leur légitimité, leur permettant ainsi de faire face aux oppositions internes. Plus directement, l'Iran garde une influence sur les agences de sécurité et de renseignement du Hezbollah. Téhéran ne revendique toutefois qu'une partie de ce soutien et compare ses relations avec le Hezbollah à celles qu'entretiennent les États-Unis avec Israël.
De son côté, le Hezbollah, qui dispose d’une représentation officielle à Téhéran, se veut un mouvement d'abord nationaliste et tient à se démarquer de sa filiation originelle. Cependant, lors d’une interview donnée à l’occasion du premier anniversaire de la guerre du Liban de 2006, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son organisation avait combattu pour l’Iran, propos qui ont été censurés par la télévision iranienne en raison de l’embarras qu’ils ont suscité. Les adversaires libanais de Nasrallah affirment depuis longtemps que la loyauté de ce dernier est envers l'Iran, et que le Liban n'est pas sa priorité[19].
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Capacité miltaire de l`Iran -
Textes tres intéressants sur un domaine que je connais peu.Merci Michel.A+
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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